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Rencontres B to B: assurances, engagements, partenariats

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Josiane TCHAKOUNTE National Politique

 Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a signé mercredi avec une entreprise chinoise, un partenariat pour la réalisation de 3200 logements sociaux au Cameroun.

 

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 C’est confirmé, le secteur des logements sociaux au Cameroun va bénéficier d’une retombée concrète de la conférence économique internationale de Yaoundé. Mercredi, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU), Jean-Claude Mbwentchou a signé avec les responsables de l’entreprise chinoise She Yong, un partenariat pour la construction de 3200 logements sociaux à Yaoundé, Douala et dans les autres chefs-lieux de région. Il s’agit en effet de la deuxième phase d’un projet déjà en cours de mise en œuvre par la structure chinoise qui réalise actuellement dans le cadre de la première phase -pratiquement terminée- 1800 logements sociaux. Dans ce même domaine, le MINHDU a reçu le groupe anglais NMS Infrastructure qui a déjà signé un MOU pour la réalisation de 10 000 logements sociaux au Cameroun. Les échanges tenus dans le cadre des rencontres B to B ont permis aux investisseurs de réaffirmer leur souhait de voir la partie camerounaise réagir le plus tôt possible pour la matérialisation de leurs investissements.

 

Comme avec le MINHDU, des investisseurs nationaux et étrangers ont rencontré d’autres membres du gouvernement camerounais. Les uns pour poursuivre des échanges déjà entamés auparavant avec leurs interlocuteurs du jour, en vue de finaliser les projets à réaliser. Les autres pour s’assurer de ce que leurs intentions d’investissement cadrent bien avec la stratégie de développement du pays. Dans cette deuxième catégorie, Massia Menkene, Camerounais installé en France et arrivéà Yaoundé avec trois projets dans sa valise. « J’ai négligé le Cameroun pour des raisons de carrière », confiera-t-il au cours de son échange avec le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) Louis-Paul Motaze. Ce chirurgien natif de Bokito, dans la région du Centre a entres autres projets, de créer un Institut médical et chirurgical de haut niveau en complément de ce qui se fait déjà au niveau national, pour rehausser l’offre existante. Pour cet investisseur qui dirige déjà une clinique en France, les choses devraient aller très vite, le temps pour lui de valider certains paramètres et choisir le site devant abriter la structure.

 

Autres catégories d’investisseurs présents aux rencontres B to B, des « habitués» du pays. Parmi eux, Dominique Lafont, représentant le fonds d’investissement KKR (Kohlberg Kravis Roberts) disposéà investir au Cameroun dans des projets présentant un potentiel régional. Pour Roger K. Kamgaing, Executive Vice Président de SGS déjà présent au Cameroun, les échanges avec le MINEPAT et le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, ont servi à exposer le prochain programme d’investissement de la structure. Notamment l’installation de nouvelles machines au port de Douala pour accélérer le rythme de traitement des containers.

 

Dans le secteur des loisirs, une délégation du groupe Vivendi dont Vincent Bolloré est l’actionnaire de référence a également eu hier des échanges avec les responsables de l’Université de Yaoundé I qui devrait accueillir le mois prochain, la toute première salle de spectacles baptisée « Canal Olympia », d’une capacité totale de 5 300 places (300 à l’intérieur et 5 000 en plein air). Au total, selon le programme, c’est une vingtaine d’hommes d’affaires qui a échangé avec les ministres en charge de l’Economie, de l’Energie, des Finances, de l’Habitat et des Travaux publics. Donald Kaberuka, ancien président de la Banque africaine de Développement (BAD), a également pris part à ces rencontres B to B pour proposer une nouvelle approche dans la stratégie d’attrait des investisseurs.


Dans les Affaires, les drones ont le vent en poupe

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 Marilyne NGAMBO TCHOFO National Economie

 

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Ces appareils volants sont de plus en plus sollicités par des particuliers et entreprises pour la couverture et la retransmission d’évènements, la surveillance de plantations ou de chantiers.

 

L’appareil devient de plus en plus familier. Dans les foires, les évènements sportifs, les plantations, sur les sites de grands projets… C’est le drone civil, ce robot volant, pilotéà distance et équipé d’une caméra et d’un appareil photo. L’ « hirondelle » métallique s’élève dans les airs pour immortaliser des cérémonies et les retransmettre en direct sur Internet, selon le vouloir des utilisateurs. Sa particularité, une plus grande précision dans la prise de vue et des angles de vue originaux. Plusieurs promoteurs camerounais de start-ups ou PME se sont lancés dans l’aventure. William Elong et Yves Tamu font partie de ceux qui ont fait des drones, le centre de leurs activités. Ils gèrent aujourd’hui Dronefrica, une start-up qui propose des services réalisés à partir de cet engin volant.

 

L’entreprise opère ainsi dans le tourisme, l’agriculture, la météorologie, la cartographie et est sollicitée aussi bien par des particuliers que des organismes. « Il y a un engouement autour du drone au Cameroun. Nous débutons encore, mais nous avons déjà un portefeuille de clients, notamment des agences de communication », explique Yves Tamu. Par ailleurs, l’entrepreneur indique que Dronefrica finalise actuellement des négociations pour un partenariat avec la communauté urbaine de Douala en vue d’effectuer une cartographie de la ville.« Pour avoir des cartes de nos propres pays, nous devons aujourd’hui payer des sommes exorbitantes à des prestataires », s’indignait William Elong, dans une interview accordée à l’hebdomadaire Jeune Afrique. « Les drones peuvent également célébrer la beauté architecturale de nos villes. (…) Après tout, l’image d’un pays est un élément décisif de son développement économique », ajoute-t-il.

 

L’entreprise a sa brochette de prix. Il faut compter, selon Yves Tamu, entre 100 000 F et 300 000 F pour un particulier qui souhaite recourir à cette technologie. Les sociétés, elles, doivent débourser 600 000 F pour avoir accès au « pack entreprise » qui comporte un live streaming (retransmission de leurs évènements en direct) et une communication digitale. Junior Chavez s’est également laissé emporter par le vent du drone. Plus connu sous l’appellation « Camairdroneboy », le Camerounais a fondé une entreprise de photographie et de vidéographie visant à valoriser le pays via des vues aériennes. Il affirme par ailleurs suivre avec son appareil, l’évolution de chantiers comme celui du barrage hydroélectrique de Lom-Pangar et ceux de particuliers vivant hors du pays. « Nous visitons le chantier toutes les deux semaines ou chaque mois et nous prenons des images et vidéos et 3D à la demande du client », explique-t-il.

Yannick Nkouaga : ''Léconomie numérique a besoin de plateforme tel que le village numérique pour inspirer les plus jeunes''

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Au Cameroun, les événements petits ou grands de toute sorte et pour toutes les bourses ne manquent pas. Qu'ils soient institutionnels, culturels, sportifs ou festifs, pour qu'ils soient une réussite, une communication adaptée est nécessaire. Le marché de la communication événementielle au Cameroun est en ébullition et avec l'avènement récent de la 3G et de la 4G, les possibilités et horizons de déploiement se démultiplient pour ses acteurs les plus créatifs.
 
 

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 Le jeune Yannick Nkouaga Nloutsiri, 28 ans, ancien du Lycée bilingue de Yaoundé, section anglophone et titulaire de divers diplômes en Gestion d'Administration de l’université catholique d’Afrique centrale, a lui aussi emprunté cette avenue avec son application de communication événementielle, Eventsnizer, un agenda des événements au Cameroun. La plateforme est en cours d'évolution actuellement, et proposera également plusieurs autres services complémentaires, tels que la vente de tickets ou encore la commande de taxi.

 Yannick Nkouaga Nloutsiri, qui était présent au tout récent Village Android organiséà Yaoundé sur le thèmeÉconomie Numérique, pôle d'investissement dans le chantier de l'émergence du Cameroun, nous expose dans cette interview de manière précise les enjeux, opportunités et nouvelles orientations imposées au marché de la communication événementielle et à sa plateforme de communication événementielle Eventsnizer par les avancées rapides des technologies de l'information au Cameroun.

 

ÔCameroun-NéoIndépendance Quel est l'objet de la plateforme Eventsnizer et depuis quand existe-t-elle?

Yannick Nkouaga Nloutsiri : L’objet de cette plate-forme était d’abord de rendre disponible les informations (programme, prix, date, etc.) sur les événements ayant lieu au Cameroun, afin que personne ne manque plus jamais d’événement par ignorance. Le service est en pleine évolution et proposera d’ici quelques semaines l’achat de tickets pour événements, la réservation de véhicules de luxe, la commande de taxi et pleins d’autres surprises.

ÔCameroun-NéoIndépendance : Quels sont les besoins que vous comblez à travers ce service de communications événementiels au Cameroun et êtes vous présent dans différentes régions?


Yannick Nkouaga Nloutsiri : A travers ce service, nous permettons à tous les Camerounais d’être informés sur la tenue d’événements de tout type au Cameroun. Nous sommes principalement à Yaoundé et Douala pour le moment. Nous avons récemment eu un partenariat qui nous permet d’être aussi à Buea. Couvrir tout le Cameroun est notre principal objectif.

ÔCameroun-NéoIndépendance : Que gagne le promoteur d'un événement à s'offrir vos services et quels sont justement les types de services et solutions que vous proposez?


Yannick Nkouaga Nloutsiri :En s’offrant nos services le promoteur d’événement gagne en visibilité. Il est certain de pouvoir toucher au moins 10.000 personnes chaque jour. Nous conseillons d’ailleurs aux promoteurs d’événements de nous contacter plus tôt afin que leurs événements réussissent à coup sûr. Nous sommes aussi un service de marketing digital et les promoteurs qui nous confient le marketing de leurs événements sont sûrs que tous les Camerounais connectés auront au moins vus leurs événements.

ÔCameroun-NéoIndépendance : Parlez-nous de l'Events Hebdo, un format vidéo que vous présentez sur votre page facebook. Pourquoi cette approche?


Yannick Nkouaga Nloutsiri :L’Events Hebdo est une idée que nous avons eue pour faire connaitre un peu plus nos services et faire la promotion des événements de nos clients. Nous avons-nous même été surpris par le succès de cette vidéo sur Facebook. Une image vaut mieux que mille mots, c’est pourquoi nous avons penséà utiliser cette approche pour afin d’intéresser ceux qui n’aiment pas trop lire.

ÔCameroun-NéoIndépendance Parlant de Facebook et d'autres médias sociaux, quels rôles jouent-ils pour votre startup?


Yannick Nkouaga Nloutsiri : Les réseaux et médias sociaux sont capitaux pour le développement de notre start-up. Sans eux, nous serions sans doute beaucoup moins avancés qu’aujourd’hui. Notre start-up doit tout aux Réseaux et médias Sociaux.

ÔCameroun-NéoIndépendance : De quelle manière le développement des Tics et notamment l'avènement récent de la 3G et de la 4G au Cameroun favorise la croissance d'entreprises comme la vôtre?


Yannick Nkouaga Nloutsiri : Au départ (décembre 2014) Eventsnizer devait d’abord être un magazine. Avec l’avènement de la 3G, la création d’une application mobile nous à semblé beaucoup plus pertinente car moins chère et innovante. L’avènement de la 3G et la 4G à favorisé l’économie numérique au Cameroun. C’est une excellente chose.

ÔCameroun-NéoIndépendance : Enfin, vous venez de prendre part au Village Numérique au Musée National à Yaoundé. Quelle est l'importance d'un tel événement pour Eventsnizer et pour le développement de l'économie numérique dans notre pays?

Yannick Nkouaga Nloutsiri : Le Village Numérique était un événement extraordinaire. L’objectif pour nous start-up était d’être les « champions » du Cameroun, et de montrer aux investisseurs les solutions digitales développées par les camerounais.
Ce genre d’événement est très important pour nous et toutes les autres start-up car il permet de nous mettre en avant afin que nos solutions soient connus et que nous puissions trouver d’éventuels partenaires et investisseurs.
L’économie numérique a besoin de plate-forme telle que le village numérique pour mettre en avant les talents des camerounais, inspirer les plus jeunes et réveiller ceux qui dorment encore. Pour moi, seul l’auto-emploi peu résorber le problème du chômage au Cameroun. Mais pour s’auto-employer il faut à la fois une idée et des moyens. Le plus souvent nous avons l’idée mais faute de moyens, nous ne parvenons pas à la concrétiser. Grâce à ce type d’événements, l’idée (projet) se rapproche du financement et peut devenir une entreprise génératrice d’emploi.

 

 

 

Thomas Nkono, le retour d'un recordman et héros en Bolivie 19 ans plus tard

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    Converser avec Tommy NKono c'est comme initier un voyage plein d'aventures et d'émotions, Très vte, l'entraineur des gardiens évoque ses débuts au Cameroun, son arrivée en Espagne, ses péripéties dans des vols interminables, ses présaisons à l'autre bout du monde et ben sûr d'une de ses dernières saisons dans sa carrière de footballeur. Il foule de nouveau ce même terrain 19 ans plus tard. Le Club Bolívar fut la dernière équipe dans laquelle il a joué de 1995 à 1997, en y laissant une marque indélébile et un record qui perdure aujourd'hui dans le championnat local : il est resté 761 minutes sans encaisser un but durant la saison 1995.

Pourtant le camerounais avait à coup sûr été engagé “par hasard”. NKono était arrivé en Bolivie en compagnie de l'agent d'un jeune attaquant originaire de son pays, Festus Agu, qui ne savait pas parler espagnol. Durant la semaine de son séjour dans la ville, alors qu'il s'ennuyait puisqu'il était venu sans sa famille, Antonio López Habas, entraineur du Bolívar, lui proposa de s'entrainer avec l'équipe première. NKono n'allait pas réfléchir à deux fois et tout le monde pu alors constater, malgré ses 40 ans, les capacités innées du camerounais, qui allait finir par être recruté immédiatement après. Si Xabier Azkargorta disait  être un “illustre inconnu” à son arrivée au pays, ce fut également le cas du gardien de but, un des plus grands de l'histoire, le meilleur africain et Thomas Nkono dut conquérir cette popularité en Bolivie.

 

Le club avait besoin d'un renfort pour affronter la Copa Libertadores et ce fut l'ancien gardien de l'Espanyol. En 1995, NKono joua dix rencontres de championnat, comme remplaçant de Mauricio Soria, mais il gagna le poste de titulaire durant les deux années suivantes et remporta deux titres nationaux avec son équipe. C'est le 13 octobre 1995 qu'il batit le record d'invicibilité qui perdure à ce jour. 

Le gardien camerounais devint un personnage charismatique en Bolivie, où le football avait gagné en importance suite à la participation de la sélection nationale au Mondial des États-Unis en   1994, avec Xabier Azkargorta comme sélectionneur. La célébrité de Thomas Nkono fut telle qu'on lui offrit de fortes sommes pour qu'il porte le short d'une marque sportive, mais le gardien préféra rester fidèle au pantalon de gardien, un vêtement qui l'a accompagné tout au long de sa carrière.

Nkono n'a pu retenir ses larmes lors de la présentation de la mini tournée. Durant son passage en Bolivie, il vivait seul et c'est la chaleur des gens qu'il n'a pas vu le temps passer. 19 ans plus tard, il n 'est plus un inconnu, mais le plus populaire.

 

Source : As.com

Traduit de l'Epagnol par Guy Everard Mbarga

Thomas Nkono, le retour d'un recordman et héros en Bolivie 19 ans plus tard

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  • Converser avec Tommy NKono c'est comme initier un voyage plein d'aventures et d'émotions, Très vite, l'entraineur des gardiens de l'Espanyol Barcelone évoque ses débuts au Cameroun, son arrivée en Espagne, ses péripéties dans des vols interminables, ses présaisons à l'autre bout du monde et ben sûr d'une de ses dernières saisons dans sa carrière de footballeur. Il foule de nouveau ce même terrain 19 ans plus tard. Le Club Bolívar fut la dernière équipe dans laquelle il a joué de 1995 à 1997, en y laissant une marque indélébile et un record qui perdure aujourd'hui dans le championnat local : il est resté 761 minutes sans encaisser un but durant la saison 1995.

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Pourtant le camerounais avait à coup sûr été engagé “par hasard”. NKono était arrivé en Bolivie en compagnie de l'agent d'un jeune attaquant originaire de son pays, Festus Agu, qui ne savait pas parler espagnol. Durant la semaine de son séjour dans la ville, alors qu'il s'ennuyait puisqu'il était venu sans sa famille, Antonio López Habas, entraineur du Bolívar, lui proposa de s'entrainer avec l'équipe première. NKono n'allait pas réfléchir à deux fois et tout le monde pu alors constater, malgré ses 40 ans, les capacités innées du camerounais, qui allait finir par être recruté immédiatement après. Si Xabier Azkargorta disait  être un “illustre inconnu” à son arrivée au pays, ce fut également le cas du gardien de but, un des plus grands de l'histoire, le meilleur africain et Thomas Nkono dut conquérir cette popularité en Bolivie.

 

Le club avait besoin d'un renfort pour affronter la Copa Libertadores et ce fut l'ancien gardien de l'Espanyol. En 1995, NKono joua dix rencontres de championnat, comme remplaçant de Mauricio Soria, mais il gagna le poste de titulaire durant les deux années suivantes et remporta deux titres nationaux avec son équipe. C'est le 13 octobre 1995 qu'il batit le record d'invicibilité qui perdure à ce jour. 

Le gardien camerounais devint un personnage charismatique en Bolivie, où le football avait gagné en importance suite à la participation de la sélection nationale au Mondial des États-Unis en   1994, avec Xabier Azkargorta comme sélectionneur. La célébrité de Thomas Nkono fut telle qu'on lui offrit de fortes sommes pour qu'il porte le short d'une marque sportive, mais le gardien préféra rester fidèle au pantalon de gardien, un vêtement qui l'a accompagné tout au long de sa carrière.

Nkono n'a pu retenir ses larmes lors de la présentation de la mini tournée. Durant son passage en Bolivie, il vivait seul et c'est la chaleur des gens qu'il n'a pas vu le temps passer. 19 ans plus tard, il n 'est plus un inconnu, mais le plus populaire.

 

Source : As.com

Traduit de l'Epagnol par Guy Everard Mbarga

Les premiers résultats de la Conférence économique internationale

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Aménagement électrique de Njock, construction de postes de péage, deuxième phase de l’autoroute Yaoundé-Douala, quelques projets qui ont suscité l’intérêt auprès des investisseurs.

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Siège de l’Agence de promotion des investissements (API) ce lundi 23 mai, au lieu-dit Nouvelle route Bastos à Yaoundé. Il est 11h30 mn. Dans son bureau, le directeur général, Marthe Angeline Minja en séance de travail avec Jean-Claude Ebe-Evina, responsable du cabinet Bureau Gestion planchent sur les actes de la Conférence économique internationale de Yaoundé, tenue du 17 au 18 mai dernier. Le document doit être transmis à la présidence de la République. C’est ici qu’est logé le secrétariat technique de la conférence économique assuré par l’API, avec l’appui des cabinets Bureau Gestion et One2Five.

Après la conférence achevée depuis cinq jours, l’API continue de recevoir des investisseurs. Outre des Russes attendus hier après-midi, l’Agence a travaillé le week-end dernier avec des hommes d’affaires gabonais. Ces derniers voudraient investir dans la construction de postes de péage et des mini-centrales électriques. «Ils souhaitent que le gouvernement les rassurent de ce que leur production sera rachetée par Eneo», souligne Marthe Angeline Minja.

Selon les informations fournies par le secrétariat technique, d’autres partenariats ont été signés en dehors de celui de CAMTEL avec l’américain William F Clark and Co. Un groupe canadien a signé avec l’Agence d’électrification rurale (AER), un mémorandum d’entente pour appuyer les actions du gouvernement dans ce secteur. Le DG de l’API a elle-même signé un partenariat avec Mohammed El Kettani, le président de Attijariwafa Bank. Il s’agit de voir dans quelles mesures le groupe bancaire pourrait financer des projets présentés par l’Agence. «On accompagnera les investisseurs dans les discussions avec cette banque», précise Mme Minja. Ces partenariats ne sont qu’une étape dans le processus devant aboutir à la matérialisation des différents engagements. Les discussions se poursuivent dans ce sens.

Outre les 15 projets exposés dans les ateliers thématiques, une dizaine d’autres a été présentée aux investisseurs. Selon Jean-Claude Ebe-Evina, des investisseurs ont manifesté leur intention pour deux projets présentés dans l’atelier sur l’énergie, notamment l’aménagement hydro-électrique de Njock sur le Nyong. Idem dans le secteur de l’agriculture. Dans le domaine des transports, BTP et aménagement du territoire, l’un des projets qui a suscité de l’intérêt pour les investisseurs, c’est la deuxième phase de l’autoroute Yaoundé-Douala et Kribi-Edéa. Sauf que, pour ce projet, comme pour les autres relevant de ce secteur, ils doivent être réalisés sous le mode PPP (partenariat public-privé). Et pour cela, les investisseurs devront attendre de soumissionner aux avis à manifestation d’intérêt qui seront lancés par les administrations concernées. Leur réalisation devrait commencer d’ici la fin de cette année.

Atelier de formation des formateurs des centres de formation professionnels

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Suite au lancement officiel de l’Africa Code Week 2016 le mardi 10 mai 2016 en marge du Forum Économique Mondial (World Economic Forum) sur l'Afrique à Kigali, au Rwanda, organisée par SAP en collaboration avec des centaines de partenaires dont plusieurs gouvernements locaux africains, le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a reçu en date du 17 mai 2016, une importante délégation de Africa Code Week 2016 avec à sa tête madame Claire GILLISSEN-DUVAL, Directrice de la Responsabilité Sociale d’Entreprise en Europe, Moyen –Orient et Afrique SAP. Organisé dans la salle de conférence du MINEFOP sise à la rue CEPER, Cette rencontre rentrait dans le cadre d’une Formation de Formateurs. Il s’est donc agit de former gratuitement environ de 120 enseignants camerounais aux bases de la programmation informatique, afin que ceux-ci puissent à leur tour transmettre leur savoir à d’autres enseignants en préparation de l’Africa Code Week 2016 du 15 au 23 octobre prochain.

Il faut relever qu’Africa Code Week représente une grande opportunité pour la jeunesse africaine autant que pour le corps enseignant car elle facilite l’intégration du code informatique au programme scolaire. Cette initiative est une véritable force de frappe pédagogique pour accélérer la préparation de nos jeunes aux enjeux de la grande transformation numérique dont ils seront les principaux acteurs.

Dans son discours de clôture, Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l’emploi et de la Formation Professionnelle représentant le ministre empêché a affirmé que le gouvernement s’est fixé entre autres objectifs stratégique à l’horizon 2020 dans le secteur des TIC , de porter la télé densité mobile à 65%, de faire passer le débit de transfert de données à 3.800 mégabits/seconde et de multiplier par 50 le nombre d’emplois directs et indirects.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat, dans son message du 31 décembre 2015 en faisant de l’économie numérique un enjeu de notre économie, a souligné qu’ « il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’économie numérique. Celle-ci est un véritable accélérateur de croissance en plus d’être une véritable niche d’emplois pour notre jeunesse. Nous pouvons en tirer davantage pleinement » Ainsi, l’aptitude des jeunes à maîtriser le code informatique est une clé de réussite incontournable pour l'économie numérique du Cameroun.

Aménagement touristique: Kribi poursuit sa métamorphose

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La Communauté urbaine fait construire une plage moderne d’une valeur de 4 milliards de F.

Kribi la belle sera encore plus belle. Depuis quelques jours, les techniciens et ouvriers de l’entreprise chinoise Tianyuan construction group Ltd sont en action à la plage de Ngoyè. Il est question pour la Communauté urbaine de Kribi (CUK) de construire une plage moderne qui, selon le délégué du gouvernement, Louis Jacques Mazo, rendra encore la ville plus attrayante.

 

Le projet baptisé : « Projet d’aménagement et d’électrification de la plage de Ngoyè » sera réalisé en deux phases pour un coût total de 4 milliards de F. Ce financement est supporté par la Banque mondiale. La première phase dont les travaux ont débuté, il y a quelques semaines, va durer huit mois et demi. Elle coûtera 2 milliards 667 millions 192 mille francs. A l’allure où vont les travaux, les techniciens chinois confirment que le chantier sera livré au mois de janvier 2017.

 La plage moderne de Ngoyè sera un régal infrastructurel et touristique. Au bord de la mer et à quelques mètres du palais présidentiel de Kribi, sort de terre, un édifice de deux étages multifonctionnels. Tout à côté, il y aura un bâtiment débarcadère et un hall débarcadère pour des pêcheurs, un bâtiment air caravaning, un bloc sanitaire, un espace pour consommateurs de poisson à l’air libre, un terrain de sport bien aménagé, des espaces pour foires et manèges, un bâtiment restaurant et une terrasse ouverte entre autres. Ce joyau architectural est en train d’être bâti sur une superficie de 2,5 hectares.

 D’après le secrétaire général de la Communauté urbaine de Kribi, Jacob MedjoAssako, la plage moderne de Ngoyè qui va fonctionner 24 h/24, offrira plusieurs emplois aux jeunes. Le projet sera géré par l’Office intercommunal de tourisme bien qu’il soit une réalisation du Projet national de Compétitivité des filières de croissance (PCFC) logé au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

 L’aménagement de la plage de Ngoyè est une réalisation chère parmi tant d’autres aux autorités de la ville de Kribi. Le préfet de l’Océan, Antoine Bisaga et le délégué du gouvernement avec ses collaborateurs veillent au grain pour le bon déroulement des travaux. Une équipe de contrôleurs menée par le secrétaire général de la CUK fait de temps en temps des descentes inopinées sur le chantier.

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Automatisation du péage routier. Un projet de construction et d’exploitation de 14 postes a été présenté aux investisseurs

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C’est au cours de l’atelier tenu le mercredi 18 mai 2016 et consacré au Transport, au secteur Bâtiment et Travaux publics et à l’aménagement urbain, que le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a présenté aux investisseurs, un projet de construction et d’exploitation de quatorze postes de péage au Cameroun. Une opportunité d’investissement qui permettra au gouvernement d’optimiser les recettes routières.

Nouvelle image

La présentation du Ministre des Travaux publics aura à coup sûr retenue l’attention des investisseurs venus nombreux à la Conférence économique internationale de Yaoundé, au regard de l’intérêt manifesté par ces derniers. Le projet consiste à construire et à exploiter 14 postes de péages automatiques sur certaines routes bitumées du réseau routier camerounais. Les postes concernés sont les suivants: Nsimalen sur l’itinéraire Yaoundé-Mbalmayo de la Route nationale N°2 ; Mbankomo sur la section Yaoundé-Mbankomo située sur la Route nationale N°3 ; Tiko sur l’itinéraire Douala Mutenguéné, Edéa sur l’itinéraire Douala-Edéa, Boumnyebel sur l’itinéraire Edéa-Boumnyebel sur la Route nationale N°3 ; Nkometou sur la Route nationale N°1, Bayangam sur l’itinéraire Bagangté-Bafoussam et Bafia, sur l’itinéraire Obala-Bafia de la Route nationale N°4. Les postes de Mbanga, Manjo et Bandja seront quant à eux construits sur les itinéraires Douala-Mbanga, Mbanga-Manjo et Bafang-Bafoussam de la Route nationale N°5.

Tel que présenté par le Ministre des Travaux publics, le projet constitue le premier programme d’automatisation de postes de péage dont l’exploitation est envisagée en partenariat public privé. L’appel public à manifestation d’intérêt y relatif sera lancé au cours de l’exercice 2016. Le projet est divisé en quatre lots et comporte les caractéristiques suivantes : Le profil en travers type de la route hors de la zone d’entonnement comprend :

-         Une chaussée de deux voies chacune (2 X 3,50 m de largeur) ;

-         Deux accotements de 2.00 m de largeur chacun ;

-         Le profil en travers type de la route au droit de la plateforme du péage comprend :

-         Deux chaussées de deux voies chacune (2 X (3.20+5.00) m de largeur) ; (de trois voies (03) pour le poste de Nkometou et Edéa)

-         Trois îlots de 2.00 m de largeur chacun ; (cinq (05) îlots pour le poste de Nkometou et Edéa ;

-         Deux trottoirs de 1.50 m de largeur chacun

Les bâtiments des postes de péage seront constitués d’un rez de chaussée et un étage comprenant un espace pour l’accueil, un local repos gendarme, une niche gendarme, des locaux de repos homme et femme, 4 WC, une douche, un local technique énergie, un local technique informatique, un local de surveillance, un local du chef de poste, une salle de réunion, une salle de reddition des comptes, un coffre-fort, l’ensemble des couloirs et escalier nécessaires à la circulation, un parking et une voirie d’accès sécurisée spécifique,  une couche de fondation en grave latéritique naturelle de 30 cm, une couche de base en grave concassée 0/31.5 de 20 cm, une revêtement en béton bitumineux de 5 cm, des clôtures, une cuve de récupération des eaux pluviales de l’auvent, un groupe électrogène et sa dalle, une cuve à fioul, l’ensemble des réseaux et équipements, et des équipements d’assainissement.

Le rapport d’Avant-Projet Détaillé (APD), le Dossier d’Appel d’Offres (DAO) et le devis confidentiel du projet sont déjà disponibles.

ROUTE FOUMBAN-MANKI Le taux d’exécution est rendu à 70.30%

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Les travaux avancent sereinement en dépit de quelques contraintes à lever, ce qui a donné lieu à une prolongation des délais de livraison de cette route.

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Les travaux de construction de la route Foumban-Manki, d’une longueur de 40 km comprenant 7 m de chaussée complétée par deux accotements de 1.5 m chacun, sont rendu à ce jour à 70.30%. Ce pourcentage se résume en des terrassements achevés sur un linéaire de 29 km, un revêtement fait sur 27 km, les ouvrages hydrauliques montrent 63 buses exécutées sur les 77 que compte le projet et s’agissant de l’ouvrage d’art, le pont sur le fleuve Nchi connait à ce jour des culées entièrement construites et des poutres métalliques posées. Rappelons que ce Lot 1 concourt à l’objectif d’un aménagement progressif de l’itinéraire Foumban-Tibati-Fébadi-Ngaoundéré de 538 km et passant par Banyo et aussi, de faciliter des liaisons entre le port de Douala, la capitale politique Yaoundé et la partie septentrionale du pays, sans oublier les pays limitrophes que sont le Tchad et la République Centrafricaine, souffrant d’un léger souci d’enclavement. Ce qui serait un avantage dans le programme de facilitation de transports et de transit en zone CEMAC.

 

 

Le coût des travaux du marché de base exécuté par l’entreprise turque Eser Contracting and Industry Co.Inc, indiquait 15.940.268.900 F cfa au 18 novembre 2011, lors du démarrage de ces tâches mais se verra augmenté, pour atteindre les 21.436.732.190 F cfa conformément au projet d’avenant transmis au Ministère des Marchés publics le 10 mars 2015 et qui équivaut à 34.48% de dépassement du marché de base. Pour le contrôle et la surveillance des travaux, le groupement Beta Consult/Comete International assure la maîtrise d’œuvre pour un montant évalué au départ à 807.251.186 F cfa. Aujourd’hui le montant de ce marché est de 1.048.557.148 F cfa après signature le 24 août 2015 d’un avenant d’un montant de 241.305.962 F cfa. Entre autres, le Bureau d’Etudes Techniques         a fait une demande d’autorisation d’un marché complémentaire d’un montant de 753. 778.297 F cfa au MINMAP le 1er mars dernier et a reçu avis favorable deux semaines plus tard. La source de financement du marché des travaux est la Banque Islamique de Développement qui a donné 27.5% du montant, les Fonds OPEP pour le développement international ont mis une enveloppe équivalente aux 15.6% du montant et l’Etat du Cameroun pour 56.9% du montant et précisons que les travaux supplémentaires sont à 100% financés par l’Etat du Cameroun. Pour la Maîtrise d’œuvre, la Banque Islamique finance à hauteur de 78.32% et l’Etat du Cameroun pour 21.68% et encore ici, les prestations supplémentaires sont financées entièrement par l’Etat camerounais.

La date de fin escomptée pour ces travaux était fixée pour le 18 novembre 2011 avant la validation des nouvelles tâches. A ce jour, après 37 mois de prolongation totale de délais due aux travaux supplémentaires identifiés et aux aléas rencontrés, tels que les désordres géologiques et l’arrêt des travaux du fait de l’indisponibilité momentanée des fonds de contrepartie, elle a été ramenée au 17 juin 2016.

Jeunome Achenjang : ''We created Kamerpedia so Cameroonians can write their own story''

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 Cameroon is still lacking of exhaustive digital contents covering all parts of its rich diversity and culture, represented by a dynamic youth and less young, locally and in the diaspora. To address this great gap, some initiatives are undertaken, as the Wikivillages of Cameroon writing contest launched on the 20th of may by Agripro, aimed at ''favoring the sharing and dissemination of documented information on the history, geography, culture, economy, way of life, rich heritage and assets of the Cameroonian villages''.

Kamerpedia.com is another project already in course, that Cameroon can boast.  The search engine that his founder wants to be the biggest in Cameroon, works like Wikipedia, with researchers, writers, editors, publishers, examiners and monitors to develop the availabity on the web of accurate information about different topics on Cameroon. 

His founder, Jeunome Achenjang was born in Ekondo TIti, near Kumba in the South West Region of Cameroon. He grew up in Muyuka before moving later to  Bafoussam, and since 2009 is living in the USA .

In its interview, he introduces us to this basically and long term work in progress adventure.

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ÔCameroun-NéoIndépendance : You are the founder of Kamerpedia.com. Please let us know what it is exactly and why you decided to create this cameroonian Wikipedia?

 

Jeunome Achenjang : Yes, I am the founder and CEO of kamerpedia.com . Kamerpedia as you know Kamer which refers to Kamerun and pedia which is a reference word containing articles so kamerpedia. It is a search engine where every Cameroonian will be able to search anything and see something. All kinds of Cameroonian food, Cameroon Villages, Cameroon actors, artists, fashion designers, CEO'S, Sport players, Cameroon fruits, schools and so on will be embedded in Kamerpedia. We decided to create Cameroon's kamerpedia because being in the United State is like, you are caught up from Cameroon. You hardly get a good information about somebody from Cameroon. We created Kamerpedia so that Cameroonians can write their own story instead to let someone write about you. I went on google and was searching about "koki" and didn't see nothing. Kamerpedia will be mainly where you could search koki and see the whole recipe.

 

ÔCameroun-NéoIndépendance : Is there any specific criteria to be one of the people portrayed in the search engine?

 

Jeunome Achenjang : Of course, there is a criteria, we are not just  going to get everybody from Cameroon to set up a profile in kamerpedia. You have to be exemplar, who people look up to, you need to be doing something great to feature on kamerpedia. For an artist must have at least 3 videos , actors must have acted in at least 5 movies, Fashion designers should be recognized within their peers, CEO's must have a website, TV shows, journalist and presenters too. If you helping your community, there is no reason you shouldn't feature on kamerpedia.

ÔCameroun-NéoIndépendance :How can someone find a topic on Kamerpedia and how many entries, names are available right now?

On kameropedia.com all you need to do when you are on kamerpedia is to go to the search bar on the top right of the website and search anything about Cameroon and have an answer but right now we haven't gotten a lot of information, just some few profiles of Cameroonian actors and artists are on it now.

ÔCameroun-NéoIndépendance : How do you check the veracity of the information published by the potential contributors, how will you ensure the objectivity of the publications? 

 

Jeunome Achenjang :  In Kamerpedia we have different roles. We have the Researchers who find information about a person or particular article then we have the writers who get those information from a researcher and put them into writing then the Editors edit those information written down then the Publisher publish the article. We also have monitors who monitors the articles to see if the articles are correct. So is a process which we take it serious. If a potential contributor have an article to write, we have an examiner team that will examine the whole ideas of that article. If it is bias to a group of people then we wound't published.

ÔCameroun-NéoIndépendance : If I am a potential contributor, what do I have to do to suggest a text for Kamerpedia?

Jeunome Achenjang :  If you are a potential Contributor it's easy. Send us an email at kamerpedia@yahoo.com or speak to our live chat agent on kamerpedia then they can work you through the steps.

ÔCameroun-NéoIndépendance :  Right now, it seems to be mostly or even only people portrayed on the search engine. What other cameroonian aspects are or can be presented in Kamerpedia.com?

 

Jeunome Achenjang :  Like I said above, we are going to have every aspect of Cameroon in kamerpedia. From entertainers to Cameroon food, Fruits, Sport , Education, Cameroon Languages will be also present, say if am Bassa, if go to kamerpedia and type Bassa, I should be able to see some words in Bassa and what it means in french or english.

ÔCameroun-NéoIndépendance Particularly, in terms of digital contents or in other terms, how can Kamerpedia.com be useful for our country, Cameroon ?

 

Jeunome Achenjang :  Kamerpedia.com will be used as a form of research to Cameroonians both home and abroad in various ways. It will be a search engine for their favorites. Be its in any domain. It will also be a platform were Cameroonians can extract information. Yes, it will be more useful in this present era.

ÔCameroun-NéoIndépendance : Where do you see Kamerpedia.com in 5 years ?

Jeunome Achenjang :  Kamerpedia.com , where I see it in five years should be glamorous. In five years we should have become the biggest library hub in Cameroon and why not Africa. But we want people to grow with us , without researchers, writers, editors, publishers, examiners and monitors there is no way we going to achieve that success. Rather than watch us grow, join the team and lets grow together and your name will be feature on Kamerpedia Book of Record. We do this for Cameroon and nothing else.

Jim Bakoume : ''FarmTech veut être 'The Place to be'' de l'agriculture de seconde génération au Cameroun''

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Doter les petits et grands exploitants agricoles du Cameroun d'un outil moderne leur permettant de disposer de l'ensemble des informations sur les prix et la météorologie notamment en temps et en heures, sous forme d'alertes, pour une prise de décision optimale dans le cadre de leurs activités. Tel est l'objectif de l'aplication mobile web et SMS camerounaise Farmtech. La jeune start-up proposera également des ateliers de formation et des services de place de marché, intermédiaire entre des producteurs de denrées agricoles et des acheteurs. Derrière FarmTech, qui a présenté ses services numériques lors du dernier Village Android organiséà Yaoundé par le Ministère des Postes et Télécommunications,  se trouvent trois jeunes entrepreneurs ambitieux.
D'abord Jim Bakoume, le CEO, 22ans seulement et étudiant en génie informatique à l'Institut Universitaire Siantou. 
Christian Epanlo, 25 ans, un des cofondateurs est pour sa part titulaire d'un master en informatique de l'Université de Yaoundé 1. Enfin, Amadou 
Tamboutou, 21ans et étudiant en Chartered Accounting à la Kaplan British University de Buéa.
Dans la ligne de mire de cette jeune pousse technologique, le développement d'une agriculture de deuxième génération au Cameroun, dans laquelle FarmTech veut occuper une place centrale.
Jim Bakoume nous en dit plus.

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ÔCameroun-NéoIndépendance : Parlez nous de FarmTech, quel est son objet et son histoire?
Jim Bakoume  : L'idée de créer une plateforme agricole est née en juillet 2015, avec pour premier nom farmin. Puis, vers août 2015, le nom a changé de Farmin à Farmtech. FarmTech vise à rendre tout d'abord l'accès à linformation plus facile et aussi à connecter plus facilement l'agriculteur et ses consommateurs.
ÔCameroun-NéoIndépendance : Comment fonctionne l'application FarmTech du point de vue technique? 
Jim Bakoume  : FarmTech fonctionne très simplement. Tout d'abord, on a un service SMS pour l'accès à l'information telle que les prix de produits, la météo etc , autant pour les agriculteurs que pour certains utulisateurs. Ensuite, nous avons une application mobile marketplace qui connecte les agriculteurs et le consomateur plus facilement. Et puis nous avons une plateforme web constituée de plusieurs modules d'information ainsi que la marketplace.

 

 ÔCameroun-NéoIndépendance : Pourquoi avez vous décidé de créer cette plateforme et de quelle manière pensez-vous qu'elle peut contribuer au développement de l'agriculture au Cameroun? 

Jim Bakoume  : Tout d'abord, je dirais que l'agriculture est le socle du développement du Cameroun, le Cameroun étant un pays très endetté aura moins de chance d'avoir une industrialisation moderne, pourtant avec un système agricole bien établi, tout cela pourra être possible. Au Cameroun, les agriculteurs rencontrent des problèmes majeurs comme le manque d'information, le manque de financement, pas d'accès aux  engrais, l'indisponibilité des marchés. C'est en observant tous ces problèmes majeurs que nous avons decidé de créer cette plateforme.
ÔCameroun-NéoIndépendance :  À ce jour, d'un point de vue statistique, combien d'agriculteurs bénéficient des services offerts par votre application et quelles sont vos ambitions dans ce sens pour le moyen terme?
Jim Bakoume  : Les ambitions de FarmTech sont très claires. Tout d'abord, nous prévoyons d'avoir pas moins de 2000 agriculteurs inscrits sur la platforme, pas moins de 10000 transactions et aussi un bon nombres de GIC et autres communes agricoles inscrites sur la plateforme dès fin 2016. Nous voulons aussi que FarmTech devienne "The place to be" de l'agriculture au cameroun.

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Jim Bakoume, CEO FarmTech présente la start-up au Haut-Commissaire de l'Afrique du Sud au Cameroun
ÔCameroun-NéoIndépendance : Vous avez pris part au Village Androïd organisé par le Minpostel dans le cadre du Forum International ''Investir au Cameroun''. Quelle est l'importance d'une telle vitrine pour votre startup et quelles sont les retombées que vous espérez?
Jim Bakoume  : Une vitrine telle que le Village Androïd organisé par le Minpostel dans le cadre du Forum International ''Investir au Cameroun'' est très important pour nous vu que elle nous permet de montrer nos solutions à un plus grand public. Elle nous aide aussi à tisser des partenariats avec d'autres entreprises et à trouver des partenaires financiers plus rapidement. Les retombées de ce forum ont été telles que nous prévoyons de trouver des partenaires et investisseurs pour la plateforme.
ÔCameroun-NéoIndépendance Toujours à propos de cet événement, le VillageAndroïd, on a pu observer une proximité inédite avec toute cette masse de jeunes têtes bien pleines des Tics au Cameroun avec la génération des ainés qui dirigent notre pays. Qu'est ce cela vous inspire?
Jim Bakoume  : Cette génération de têtes bien remplies m'inspire beaucoup et j'apprends aussi beaucoup de cette génération chaque jour. On constate qu'ils ont laissé le travail théorique aux ainés pour se concentrer un peu plus sur des solutions plus pratiques pour aider au développement de la Nation. Maintenant il est du devoir des ainés d'encourager ceux qui ont osé se lancer pour inciter d'autres jeunes à se lancer dans ce monde de l'économie numérique.
ÔCameroun-NéoIndépendance Enfin, comment faites-vous ou ferez-vous pour monétiser votre application et où la voyez-vous dans 5 ans?   

Jim Bakoume  : La plateforme FarmTech sera monetisée majoritairement à travers les solutions dinformation et aussi à travers son marketplace. Comme je l'ai dis plus haut,  dans 5 ans nous voyons FarmTech comme le coeur de l'agriculture de seconde génération au Cameroun en devenant  "The place to be", c'est-à-dire que quand on parlera d'agriculture au Cameroun on parlera d'abord de FarmTech.

 

 

Yaounde Housing Estate: Flat Acquisition Terms Finalised

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   Christopher JATOR National - Economie      

A deal on the acquisition of apartments in “Cité des Cinquantenaires” was signed on May 27, 2016.

 

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Considering that funding for the acquisition of homes in the “Cité des Cinquantenaires” Housing Estate, Yaounde, was awarded to Crédit Foncier du Cameroun, CFC, final details were worked out between CFC and MG Constructions in Douala over the week-end. The ultramodern, low-cost housing estate with 1,000 flats, to be constructed in Vallée Djoungolo, Hippodrome neighbourhood of Yaounde, will be offered to Cameroonians.

Under the watchful eyes of the Minister of Housing and Urban Development, Jean Claude Mbwentchou, Crédit Foncier du Cameroun over the week-end in Douala signed a deal with MG Constructions on the terms of acquiring the homes. Jean Paul Missi signed for CFC, while Emmanuel Atangana signed on behalf of MG Constructions. Those wishing to acquire any number of apartments without adequate funds will obtain assistance from Crédit Foncier du Cameroun. Meanwhile, MG Constructions, which is carrying out construction, will direct all those willing to acquire apartments to Crédit Foncier.

“Cite des Cinquantenaires” was conceived, designed and proposed to government by renowned Cameroonian architect, Ph. Bissek of Cabinet Bissek, Yaounde.  He will follow up the three projects to ensure that technicians reproduce the model. The three “Cité des Cinquantenaires” projects are in Vallée Djoungolo, Yaounde, the former “Cité des Douanes” in Bonapriso, Douala and the “Nouvelle Cité des Douanes” at New Bell, TSF, Douala. The first phase of the project, whose construction kicks off in October this year, was launched in Douala on May 27, 2016.

L’hôpital spécialisé en Soins ophtalmologiques bientôt opérationnel

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 Assiatou NGAPOUT M. National Société

 

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Le ministre de la Santé publique après une visite lundi dernier sur le chantier à Oback dans la Lékié, annonce l’ouverture dans quelques mois.

 

 

Une première dans la zone CEMAC. Un hôpital spécialisé en soins ophtalmologiques. Magabi ICO Cameroon Eye Institute ouvrira ses portes dans quelques mois.  Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, était lundi dernier à Oback dans la Lékié, région du Centre où se trouve l’institution. Un joyau architectural construit sur cinq hectares. Le centre, selon Dr Akef El Magrabi, président de Africa Eye Foundation, proposera le plateau de prestations en soins oculaires personnalisés le plus complet possible, conformément aux normes internationales les plus rigoureuses dans ce domaine. Et à terme, les évacuations sanitaires pour les pathologies oculaires hors de la sous-région seront inutiles. « C’est un hôpital unique en Afrique. Les soins seront gratuits pour les populations nécessiteuses. Par ailleurs, chaque médecin sera spécialisé sur chaque type de maladie oculaire », a-t-il expliqué.

 

Pour André Mama Fouda, l’hôpital en soins ophtalmologiques sera une destination de référence qui prendra en charge toutes les affections oculaires. « Cette œuvre est réalisée par le professeur Magrabi en collaboration avec les professionnels locaux, l’Ong African Eye Foundation. C’est à but non-lucratif. Et donc l’objectif est d’apporter des soins de très grande qualitéà toute la classe sociale. Raison pour laquelle, le centre aura un grand secteur qui permettra de prendre en charge les personnes démunies », a confié le ministre. Et d’ajouter : « Le chef de l’Etat  en accordant l’autorisation d’implantation de ce centre a inscrit cette réalisation dans son grand programme dans le cadre du partenariat public-privé. »

 

 Le centre est doté d’une trentaine de salle de consultation, de dix lits haut-standing pour les hospitalisations et d’un volet social d’une capacité de 65 lits. Cinq salles d’opération comprenant une spécifiquement dédiée aux urgences où on peut prendre le malade en charge dans un premier temps ont été prévues. Un bloc opératoire, trois grandes salles d’opération bien équipées avec la capacité d’opérer 100 yeux en une journée si toutes les conditions sont remplies complètent l’ensemble. De même qu’un personnel hautement qualifié et des équipements de pointe. Une aubaine pour la sous-région. Concrètement, l’hôpital offrira des consultations ophtalmologiques complètes et personnalisées, la correction de la vue par laser, la chirurgie de la cataracte, de la rétine ainsi que le glaucome, entre autres.

150 artisans à former aux Métiers du bois

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 Marilyne NGAMBO TCHOFO National Economie

 

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Un appel à candidatures lancé dans le cadre du projet C2D-PSFE 2 pour le choix d’une structure devant assurer leur encadrement.

  

Coup de pouce pour les artisans du bois. Le projet C2D-PSFE 2 pour l’aménagement et le suivi des forêts du Cameroun, envisage de former au moins 150 artisans locaux. Un appel à candidatures vient d’être lancé pour la sélection d’un centre de formation aux métiers de bois afin d’abriter ce projet. L’idée est de former les artisans à la connaissance des matériaux, à leur usinage, ainsi qu’au traitement de surface en menuiserie. Il est question de sélectionner un centre de formation agréé et compétent à dispenser les formations en connaissances des matériaux et usinage et d’y organiser des formations.

 Les experts estiment que la plus-value des produits transformés localement peut atteindre, voire dépasser 100% de la valeur du bois brut. 200 unités de transformation sont ainsi recensées dans le pays, tandis que plusieurs établissements proposent des formations dans la transformation du bois. A Yaoundé, le Complexe scolaire et professionnel catholique Don Bosco compte une quarantaine d’apprenants en menuiserie. Selon Alain Mbome, chef du département de la formation professionnelle, « l’engouement pour la menuiserie demeure certain. Il est vrai que quelquefois, nous avons enregistré une baisse d’apprenants dans la matière mais cette année nous sommes dans nos bons scores.» Au plan de la qualité, « les menuisiers locaux font beaucoup d’efforts pour tendre vers l’ébénisterie occidentale. Les menuisiers formés à l’école obéissent à cette progression », fait remarquer Jean Roger Yemkam, ébéniste, enseignant de Menuiserie-Ebénisterie-Bois à Mbalmayo.

 

L’ébéniste souligne tout de même que les menuisiers formés sur le tas, qui font dans la débrouillardise, « sont malheureusement les plus représentés dans la ville de Yaoundé. Généralement, le rendu ne reflète pas les attentes des clients en termes de qualité». Ainsi, le profil du centre à sélectionner dans le cadre du projet de formation, prévoit que l’établissement candidat soit à jour dans son dossier administratif, dispose d’une salle des cours et d’un atelier doté d’équipements appropriés. Il doit par ailleurs compter dans ses effectifs, au moins un expert bois principal doté d’un Bac+5 et d’une bonne expérience dans la formation des artisans, présenter un bon développement du module et une bonne planification de la formation. Une convention de subvention sera signée par les responsables du projet et le soumissionnaire sélectionné.


Cité des Cinquantenaires de Douala : la première phase des travaux de construction lancée

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Dense et fructueuse a été la visite de travail effectuée les 27 et 28 mai 2016 dans les villes de Douala et Limbé par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Jean Claude Mbwentchou, en compagnie de la Secrétaire d’Etat en charge de l’Habitat, Marie Rose Dibong.

 

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Elle a permis, le premier jour, au Ministre de lancer, sur le site de l’ancienne Cité des Douanes au quartier Bonapriso, la première phase des travaux de construction de la Cité des Cinquantenaires de Douala, présentée comme «une ville dans une ville» par le Cabinet d’architecture Bissek qui l’a conçue.

Cette cérémonie a été précédée des travaux de la 3ème session du Comité interministériel de mise en œuvre du Projet de construction des Cités des Cinquantenaires à Yaoundé et Douala, au cours de laquelle une convention a été signée entre le Crédit Foncier du Cameroun et MG CONSTRUCTIONS (entreprise française de bâtiment, maçonnerie et gros oeuvre, dont notre compatriote Yannick Noah est actionnaire).

Ladite convention de financement porte sur le financement de la construction, dans la Vallée Djoungolo, de la Cité des Cinquantenaires de Yaoundé, qui comportera 1000 appartements, alors que la Cité des Cinquantenaires de Douala, comprendra au final 1050 appartements. Quant à« La nouvelle Cité des Douanes », destinée au recasement des déguerpis de l’ancienne Cité des Douanes, qui sera financée à 24 milliards Fcfa, elle sera située à New-Bell TSF et comprendra 300 logements.

Les travaux du Comité interministériel été suivis d’une descente de la délégation sur les chantiers de voirie exécutés par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal pour l’Accélération de la Croissance au Cameroun. Au cours de la séance de travail, le Ministre n’a pas caché son mécontentement au sujet du faible taux d’exécution des travaux, qui de manière générale se situe autour de 40%. Aussi a-t-il sommé les entreprises à redoubler d’ardeur au travail et a menacé de sanctionner l’une des missions de contrôle aux absences répétées sur les chantiers, dont elle a pourtant la charge.

Le lendemain, le Ministre a mis le cap sur Limbé, afin d’évaluer les aspects du chantier de construction du Stade Omnisports de Limbé incombant à son département ministériel. Il s’agit de la construction de la voie triomphale et de la voie de contournement, ainsi que de l’aménagement des parkings et des espaces verts. Ici, Jean Claude Mbwentchou s’est réjoui de constater que le taux général d’avancement se situe à 90%.

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Ça bouillonne à Douala dans la Recherche

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 Alliance NYOBIA National - Société    

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La ville abrite les 4es Journées de l’excellence de la recherche scientifique et de l’innovation du Littoral. 

 

 Une piste d’atterrissage mobile d’urgence, pour des avions dont les roues seraient bloquées au moment d’amorcer la descente vers le sol. Roger Mbiapo a retenu l’attention de plusieurs personnes avec sa maquette en bois à la Place du gouvernement hier, 1er mai 2016. Ce chercheur indépendant venait là présenter son invention dans le cadre de la 4e édition des Journées de l’excellence de la recherche scientifique et de l’innovation du Littoral (Jersi/Lt). Evénement étalé sur trois jours, au cours desquels les chercheurs de la région exposent leurs découvertes.

A l’ouverture, les visiteurs ont également pu découvrir du savon de toilette à la spiruline (une algue) fabriqué par l’Institut des Sciences halieutiques de Yabassi, qui a élaboré aussi une méthode bio de conservation du poisson (grâce à des fours améliorés). Des variétés de plantain et des plants de palmier à huile à haut rendement, des produits alimentaires issus de la transformation du cacao, etc. sont également visibles sur les stands. Visiblement, les chercheurs ont voulu répondre présent à l’appel lancé par le Minresi à travers le Centre régional de la recherche scientifique et de l’innovation (Crri) du Littoral.

La directrice du Crri, Dr Aurélie Nyaka Ngobisa, invite les populations à prendre connaissance de « ce qui sort de nos laboratoires » pendant ces Jersi/Littoral, le travail des hommes et femmes de science pouvant être source de bien-être pour tous. Elle a cependant déploré les contraintes, « voire les goulots d’étranglement » qui persistent sur le chemin des chercheurs : contraintes budgétaires et financières, baisse des investissements, etc. D’où un appel lancé aux entreprises, mais aussi le souhait de voir l’innovation stimulée, notamment en agriculture.

Pour ce qui est des entreprises, la représentante du Minresi, Mme Ntonifor, s’est réjouie que quelques-unes aient pris des stands à cette « plateforme d’exposition des savoir-faire de la recherche scientifique ».

Njikam Aboubakar, représentant du gouverneur du Littoral, se félicitera pour sa part de la tenue des Jersi, « occasion de rendre visibles et lisibles » les travaux des chercheurs, qui contribuent à leur manière à la croissance économique. « C’est grâce au savoir et au savoir-faire que toute société peut prétendre au progrès », a-t-il déclaré.

Bafoussam : les chantiers d’entretien routier ont repris

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Bafoussam (Mifi) - Mathieu Ndjoko a le sourire aux lèvres. Ce soudeur qui exploite un atelier à Banengo, précisément à 150m du lycée classique de Bafoussam, est désormais épargné de la poussière qu’il avait l’habitude de consommer malgré lui. « Les travaux en cours sur la route qui va à Gabon Bar nous soulagent énormément. Ma prière a été exaucée », confesse-t-il.

 

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En effet, tel que l’a indiqué Yvan Janvion Goueth, superviseur du chantier de bitumage du tronçon qui va de l’entrée du lycée classique jusqu’à Gabon bar, les travaux ont débuté depuis le 1er février dernier. Aussi, peut-on voir sur le site des tas de sable et de gravier disposés le long de ce linéaire de 1,17km. Les ouvriers de l’entreprise Becher Maslow Earthworks Ltd (BME), maître d’œuvre, s’affairent aux tâches de gravillonnage. Sous l’œil vigilant du contrôleur Emmanuel Tchatchouang du bureau d’études IEA/KASS.

 

« Le chantier est déjà réaliséà près de 90%. Les travaux pourront être achevés d’ici une semaine. Après le revêtement en tri-couche, nous allons poser les dalots », rassure Yvan Goueth. Cette cure de jouvence est du goût des riverains qui se réjouissent de ce que leur calvaire n’est plus qu’un lointain souvenir. « Le fait de voir cette route passer est comme un rêve. Mon souhait, c’est qu’on pense à mettre les dos d’âne et qu’on interdise aux grosses voitures de traverser jusqu’à ce que la route sèche », souhaite Georgette Elassa, ménagère.

 

Quant au tronçon allant de l’hôpital de district au palais de justice de Bafoussam, les travaux de terrassement sont terminés. « La plateforme est déjà prête. Il ne reste plus que le revêtement de la chaussée qui se fera en enrobé dense sur un linéaire de 420 m. En tout cas, d’ici trois semaines, on en aura terminé », fait savoir Yvan Goueth.

Le bitume passe à Baleng

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   Gibrile KENFACK TSABDO Régions - Ouest      

Les travaux récemment engagés vont redonner fière allure à l’arrondissement de Bafoussam II. 

 

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Monsieur Tenekeu a presque perdu le sommeil. Le superviseur du chantier réalisé par l’entreprise EBM Sarl à Baleng dans l’arrondissement de Bafoussam III, est au four et au moulin. Que ce soit pour prodiguer des conseils aux manutentionnaires qui effectuent le gravillonnage de la plateforme. Ou pour baliser le site des travaux, afin que ses collaborateurs travaillent sans gêne. L’entreprise a pris ses quartiers à 500m du garage militaire. Pour la réalisation de l’itinéraire portant sur le tronçon Sapeurs-pompiers-Sous-préfecture de Baleng-Mairie de Baleng. Un linéaire de 900mètres, censé durer cinq mois. Les travaux s’inscrivent dans le cadre de l’entretien des voiries revêtues dans certaines villes du Cameroun (zone ouest).

 

Notre interlocuteur affirme que les travaux ont débuté en mi-mai, par le décapage de la chaussée existante, sa mise en forme et sa recharge à travers une couche de base sur laquelle une imprégnation sablée a été posée. Depuis le 7 juin, la pose d’un enduit superficiel en tri-couche a démarré, et devra durer en moyenne une semaine d’après notre source. Les travaux sont financés par le Fonds routier, exercice 2015. Le coût total du chantier tourne autour de 100 millions. En dehors de la chaussée, il est prévu des aménagements connexes, notamment la construction des caniveaux. « Pour le moment, compte tenu de la pluviométrie assez importante, on met l’accent sur la chaussée. Les autres tâches pourront se faire qu’il pleuve ou pas », ajoute Tenekeu.

 

Alors que les travaux sont rendus à un peu plus de 80%, les riverains expriment déjà leur satisfaction. « On est sauvé de la poussière. Avant, les taxis ne passaient pas régulièrement. Il fallait faire cinq à dix minutes pour attendre un taxi. Ce ne sera plus le cas », confie Martin Sikati, mécanicien. Même s’il est mesuré dans ses propos. « La manière dont les motos roulent nous met en danger. Il faut que les dos d’âne soient posés après chaque 500m pour empêcher les accidents », poursuit-il. Mérimée Djouikoua, cordonnier, aurait souhaité que la route soit aménagée même dans les zones rurales, pour que le développement suive.

Des avancées perceptibles dans la Prise en charge de la drépanocytose

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Des avancées perceptibles dans la Prise en charge de la drépanocytose

 

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Le deuxième congrès ouvert organisé jeudi à Yaoundé a permis de faire un état des lieux de la maladie au Cameroun.

 

 

La 8e journée mondiale de sensibilisation à la drépanocytose se célébrera le 19 juin prochain. En prélude à l’événement, des acteurs engagés dans la lutte contre la maladie au Cameroun rassemblés au sein des associations, « Groupe d’étude de la drépanocytose du Cameroun » et « Convergence-Drépanocytose » ont organisé le deuxième congrès de la drépanocytose jeudi à Yaoundé. Avec pour thème « drépanocytose au Cameroun : état des lieux, prise en charge et perspectives ». Les travaux ont permis aux malades et experts de relever quelques avancées positives de la médecine au Cameroun et à travers le monde. Le Pr.Tetanye Ekoe, expert a expliqué que  la drépanocytose est une maladie héréditaire qui est liée aux globules rouges ayant subi une mutation. Elle a été découverte en 1910 et elle suscite une batterie de recherches permettant aujourd’hui aux malades de bénéficier d’une bonne prise en charge.

 

Selon le Pr Tetanye Ekoe, il s’agit d’une sensibilisation à l’égard des parents afin qu’ils sachent qu’il n’y a pas de mystère mais d’une mutation héréditaire. « Le plus important, c’est que nous avons appris depuis quelque temps que les malades doivent recevoir la pénicilline une fois par mois au moins ou tous les jours. Cela les met à l’abri de certaines infections sévères », confie l’expert. Et d’ajouter que : « La deuxième chose, c’est que l’enfant drépanocytaire doit boire beaucoup d’eau, au moins et un à un litre et demi par jour. Et la troisième chose que nous venons d’apprendre,  c’est que l’usage de l’hydroxyurée constitue une avancée thérapeutique considérable. Grâce à ce médicament, les malades ont beaucoup moins de complications : pas d’anémie chronique et peuvent procréer dans de très bonnes conditions. »

 

Pour Mme Lydie Ze Meka, coordonatrice nationale de Convergence-Drépanocytose, les choses ont beaucoup évolués au niveau de la prise en charge au Cameroun. Dans les hôpitaux de certaines régions, on retrouve désormais des unités de prise en charge pour les drépanocytaires. «  En juin 2014, l’hôpital Laquintinie de Douala a inauguré le tout premier centre intégré de prise en charge de la drépanocytose au Cameroun ». Mais d’autres améliorations sont espérées. « Nous voulons que cette initiative s’étende et souhaitons aussi que le dépistage néonatal soit effectif dans toutes les structures de santé et dans toutes les régions aussi », avoue-t-elle. Au cours de cette rencontre, les malades ont étéédifiés sur quelques astuces pour atténuer les douleurs. « J’ai retenu que je dois surveiller la couleur de mes yeux et de mes urines. Si la couleur est foncée, cela signifie que je dois me immédiatement à l’hôpital. En plus de cela, je dois éviter le paludisme. Car cette maladie peut être fatale pour moi », a conclu Raïssa Ngbwendeko, victime de l’affection.

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