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Quatre nouvelles lignes de chemin de fer à construire

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Le Cameroun entend lever 8 464 milliards de FCFA pour réaliser plus de 1700 km de linéaire en vue de valoriser ses nouveaux projets industriels et miniers en vue de son émergence.

 

Mbalam-Kribi, Edéa-Kribi, Douala-Limbe et Ngaoundéré-Douala. Ce sont les nouveaux tronçons ferroviaires que le Cameroun entend, à court terme, réaliser pour densifier son réseau actuel de chemin de fer. Au total, ce sont 1 719,6 km de linéaire à construire pour un coût d’environ 8 464 milliards de FCFA. L’ambition du Cameroun à travers la phase 1 de ce nouveau plan directeur ferroviaire est de rentabiliser ses projets industriels et miniers en cours de réalisation et à travers lesquels il compte accélérer sa croissance économique afin de pouvoir accéder au statut de pays émergent à l'horizon 2035. La rentabilitééconomique de ces nouvelles lignes ferroviaires consiste à relier les principaux ports aux zones minières du pays pour faire émerger l’industrie camerounaise. Le gouvernement envisage ainsi de tirer meilleur profit des projets en cours d’extraction du fer de Mbalam à l’Est, de la bauxite de Minim-Martap et les dépôts de minerais de Ngaoundal dans l’Adamaoua ou d’alumine d’Edéa.

Le tracé Mbalam (Est)-Kribi permet de transporter le fer qui sera extrait de Mbalam pour le nouveau port en eau profonde de Kribi.    En ce qui concerne le tronçon Edéa-Kribi, il s’agira d’écouler le minerai d’alumine extrait à partir d’Edea sur le marché international via le port en eau profonde de Kribi.  Quant au linéaire Douala-Limbe, le Cameroun entend élargir l’accès du pays à la mer entre la métropole économique et la ville balnéaire qui abrite les installations de la Société nationale de raffinage (Sonara) et attend la construction d'un yard pétrolier. S’agissant de la ligne Ngaoundere-Douala, principale voie de communication entre le Nord et le Sud du Cameroun, elle est appelée à se moderniser pour être arrimée aux stands internationaux de l’heure. Il s’agit à travers ce programme de doter les nouvelles voies ferroviaires du pays  avec un rail de 50 kg et un écartement de 1,435 mm. Selon les experts du Minepat, ces caractéristiques faciliteront l'acquisition des équipements mobiles (locomotives, wagons) et un système de signalisation adapté au réseau de fibre optique (télésignalisation). Dans ce nouveau plan directeur ferroviaire, la minutie a été le principe.  Le gouvernement a opté pour une voie double. Les trains voyageurs vont circuler à une vitesse comprise entre 170 et 150 km/h alors que les trains marchandises auront une vitesse maximale de 90 km/h.   

 Les études de faisabilité sont bouclées et les nouveaux chantiers ferroviaires n’attendent que les financements pour le démarrage des travaux. Dans le business plan, plusieurs schémas sont prévus. Le gouvernement entend explorer les pistes du partenariat public-privé, relancer l’emprunt obligataire et surtout expérimenter le Build Operate Transfer (BOT).  Dans ce dernier cas de figure, il s’agira, comme dans un contrat de concession, de confier au privé, la réalisation et l’exploitation des installations pour une durée donnée.

Sur le plan social, ces nouveaux projets ferroviaires prioritaires vont générer 348 300 emplois dont 31 900 directs et 316 400 indirects. Ces emplois concernent tous les secteurs de l’économie, de l’encadrement technique aux agents d’exécution.


Projets à réaliser à moyen terme: une dizaine de tronçons dans le pipe

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Projets à réaliser à moyen terme: une dizaine de tronçons dans le pipe

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Les lignes à réaliser sont d’une importance capitale, soit un linéaire de près de 1 540 km pour un coût estiméà 6 512 milliards de F.

 Le Cameroun recherche des partenaires pour réaliser les ambitions portées par le plan directeur ferroviaire national. La vision étatique est d’autant plus clairvoyante qu’elle prévoit dans le cadre des tronçons à réaliser, à moyen terme, la construction des  axes  Douala-Wum (351,8 kilomètres) , Mbanga-Kumba (21,3 kilomètres), Ngaoundéré-Kousseri (683,7 kilomètres), Bertoua-Gamboula (182,9 kilomètres), Mora-Frontière Nigeria (35,7 kilomètres), Bafoussam-Foumban(69,3 kilomètres), Bamenda-Jakiri (75,4 kilomètres), Mintom-Ngoyla (119,6 kilomètres). Soit un investissement de l’ordre  de 6512 milliards de francs. L’importance de ces tronçons est d’autant plus avérée qu’ils permettent de relier, par voie ferrée, les régions du Littoral, du Nord-ouest, du Sud-ouest, de l’Adamaoua, de l’Extrême-nord, du  Sud et de l’Est  et de l’Ouest.  Autant la construction de ces tronçons est utile, autant le renouvellement de certaines voies  ferrées est incontournable. C’est donc à juste titre que la 22e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (COMIFER) qui s’est tenue, le 7 août 2015, a planché sur l’état d’avancement du projet de réhabilitation de 175 kilomètres de voies ferrées reliant  les localités de Batschenga  et Ka’a .

L’extension du chemin de fer national vers le Lac Tchad n’est pas en reste. C’est dans ce sens que le Cameroun et le Tchad ont signé le 3 juin 2014 à Ndjamena, la capitale tchadienne, l’accord portant création de la commission ferroviaire liant les deux Etats en vue du prolongement du chemin de fer  camerounais vers le Tchad. Les parties contractantes ont choisi Bolloré Africa Logistics comme partenaire technique du projet. Il revient au partenaire technique d’appuyer la réalisation des études techniques, les dossiers de présentation des projets aux bailleurs de fonds, préparer les rencontres avec ces bailleurs de fonds tout en contribuant aux réflexions et aux montages financiers. Le tracé de cet axe partira du terminus du chemin de fer camerounais à Ngaoundéré pour Ndjamena sur une longueur de 1400 kilomètres pour un investissement de 1400 milliards de francs. Lesquels projets attendent la mobilisation conséquente de financements. Aux investisseurs étrangers et nationaux de saisir cette opportunité.

Les offres attendues jeudi pour l’aménagement hydro-électrique de Nachtigal

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Le processus de recrutement des entreprises devant réaliser les différentes composantes de l’aménagement hydro-électrique de Nachtigal amont se poursuit. Les offres des 12 entreprises pré-qualifiées en octobre 2015 sont attendues le 29 avril. Selon les informations reçues au siège du projet Nachtigal à Yaoundé, l’analyse des offres en vue de la sélection des différents constructeurs pourra commencer. Il est question à l’issue de cette opération de désigner les structures qui se chargeront de mener les travaux prévus dans les différents lots du projet. Le premier concerne les terrassements généraux, le génie civil et les équipements des ouvrages amont et du canal d’amenée. Le deuxième lot porte sur les ouvrages aval, les conduites forcées et équipements hydro-mécaniques des adductions aval. Le troisième lot est consacré aux équipements de la centrale, tandis que le quatrième lot, lui, est dédié aux lignes électriques d’évacuation.

En novembre 2015, lors de la signature du contrat d’achat d’électricité entre l’Etat, les partenaires et Eneo, le début des travaux avait été annoncé pour le troisième trimestre 2016, c’est-à-dire entre juillet et septembre prochains. Environ 1 500 emplois devraient être mobilisés au pic du chantier. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé pour la construction et l’équipement de la Cité d’exploitation situéà Batchenga dans le département de la Lékié, région du Centre, à 65 Km de Yaoundé. La date-limite pour la recevabilité des offres est fixée au 30 juin prochain. Le projet d’aménagement hydro-électrique de Nachtigal amont, d’une capacité de 420 mégawatts fait partie du programme de valorisation du potentiel hydro-électrique du bassin de la Sanaga. L’ouvrage devrait, selon certaines estimations, couvrir jusqu’à 30% de la demande en électricité sur le Réseau interconnecté Sud (RIS).  La mise en service des premiers groupes du barrage est prévue en 2020 et la réception provisoire de l’ensemble des ouvrages projetée pour le premier semestre 2021. L’énergie sera acheminée à Yaoundé via une ligne de 225 kV d’un peu plus de 50 km construite par le Consortium jusqu’au nouveau poste de Nyom II qui sera construit par l’Etat.

Infrastructures : Bangangté aura son nouveau stade

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L’ouvrage situéà près de trois kilomètres du centre-ville, aura une capacité de 2000 places assises.  Il sera entièrement financé par la FECAFOOT, à hauteur de 780 000 Fcfa.

Bamenda-Olympic-Stadium

Journée historique pour les populations de la ville de Bangangté et ses environs, ce lundi 25 avril 2016, avec la pose de la première pierre du futur stade omnisports de la ville.

C’est en présence du gouverneur de la Région de l’Ouest, Augustine Awa Fonka, du préfet du département du Ndé Oumarou Haman Wabi, du sous-préfet de Bangangté André Joseph Eyebé Eyebé, du maire de la ville Célestine Ketcha Courtès et de nombreux chefs traditionnels que s’est déroulée la cérémonie de pose de la première pierre du stade Omnisports de Bangangté.

Prenant la parole en premier,  devant une assistance de grand jour, le maire de Bangangté, prolixe à souhait, a rendu un bel hommage au Président de la FECAFOOT, lui donnant même le sobriquet  de «petit-père» pour «sa probité et son acharnement au travail. »« Avec Monsieur Tombi, a-t-elle déclaré, Bangangté amorce une belle aventure infrastructurelle », avant d’émettre le vœu de voir le futur écrin être baptisée du nom de la Première dame du Cameroun,  Chantal Biya.

En rappel, ce projet est le fruit d’une convention signée entre la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et la commune de Bangangté, en novembre 2015.

Le maire de Bangangté a demandé et obtenu le caractère omnisports de l’ouvrage qui, en plus du football, devra abriter un terrain de basket-ball, de volley-ball, de handball et une piste d’athlétisme.

Quant à l’aire de jeu, de 68 mètres de large et 105 mètres de longueur, elle sera recouverte d’un gazon synthétique « de dernière génération ».

Plus spécifiquement, le complexe sportif qui devra sortir de terre en octobre 2016 sera construit quasiment sur le même modèle que les trois autres stades dont les premières pierres ont été posées la semaine dernière : éclairage, toilettes, gradins entièrement couverts, vestiaires pour arbitres et joueurs, tribune de presse, autonomie en eau et électricité... Sa capacité est estimée à 2 000 places assises, pour un coût total de 780 millions de Fcfa, financé sur fonds propres de la FECAFOOT.

Mieux, pour le président de la FECAFOOT : « Le futur stade moderne de Bangangté dont nous posons la première pierre aujourd’hui comme ceux dont nous venons de poser les premières pierres en sont des manifestations concrètes. De manière spécifique, cette infrastructure a le mérite d’ambitionner à terme, non seulement de pallier l’état de désuétude avancée de l’infrastructure existante mais aussi et surtout, la fin des pérégrinations du club local, la mythique Panthère du Ndé Nzuimanto, dans le cadre de la réception de ses futurs adversaires en compétitions africaines interclubs de la CAF ».

Le gouverneur, dans son propos, s’est posé la question de savoir oùétait le Président Tombi à Roko avant…Il a par la suite insisté sur le respect des délais par les cocontractants. Raison de plus pour que le maître d’œuvre, l’entreprise américaine Prime Potomac Global, s’engage à respecter le chronogramme et à livrer un stade omnisports bâti sur les standards de la Fifa et la Caf dans 6 mois.

Emile Zola Ndé Tchoussi, à Bangangté

Le PM prescrit l’accélération des travaux de la Chantiers de la CAN 2016

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L’intégralité du communiquéà l’issue du conseil de Cabinet de jeudi.

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Son Excellence Philémon

YANG, a présidé le jeudi 28 avril 2016, à partir de 09 heures, dans l’immeuble

principal abritant ses services, un important conseil de Cabinet auquel ont pris part,

outre ses proches collaborateurs, le Vice-Premier ministre, les ministres d’Etat, les

ministres, les ministres délégués et les secrétaires d’Etat.

Le point unique à l’ordre du jour portait sur l’évaluation des préparatifs du

Championnat d’Afrique des Nations de football féminin « Cameroun 2016 » (CHAN

2016), qui se déroulera à Yaoundé et Limbe du 19 novembre au 03 décembre 2016. Le

Conseil a ainsi suivi les exposés :

1. du ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs sur «l’avancement des

travaux de construction des infrastructures hôtelières à Limbe et Buea » ;

2. du ministre de la Santé publique sur «la réhabilitation des infrastructures et le

relèvement du plateau technique et équipements des formations sanitaires dans

les villes d’accueil de la CAN 2016 » ;

3. du ministre des Sports et de l’Education physique sur «les travaux de mise à

niveau des infrastructures sportives et l’état d’avancement des préparatifs du

volet évènementiel de la CAN 2016 » ;

4. du ministre de l’Habitat et du Développement urbain sur «les aménagements

extérieurs du stade de Limbe et la réhabilitation des voiries dans les villes

d’accueil de la CAN 2016 ».

Avant d’aborder les points inscrits à l’ordre du jour, les membres du

gouvernement ont observé une minute de silence, en la mémoire du ministre Peter

Agbor Tabi, secrétaire général adjoint de la présidence de la République, décédé

mardi dernier.

Puis, prenant la parole après la communication introductive du Premier ministre,

le ministre d’Etat, ministre du Tourisme a fait savoir que les travaux de relèvement du

standing et de mise aux normes de la Confédération Africaine de Football (CAF) des

infrastructures hôtelières sont bien avancés. Les travaux de gros œuvre qui sont en voie

d’achèvement et les finitions ont démarré au Mountain Hotel et au Parliamentarian

Flats de Buea, ainsi qu’àAtlantic Beach de Limbe. Pour accroître l’offre dans ce

domaine, certains promoteurs hôteliers privés ont obtenu l’appui financier du

gouvernement. Le ministre d’Etat a précisé que tous ces travaux seront achevés dans

les délais impartis.

Intervenant à sa suite, le ministre de la Santé publique a fait savoir que le

programme de réhabilitation des infrastructures de santé et de relèvement des

équipements techniques des formations sanitaires dans les villes d’accueil du CHAN

féminin 2016 s’exécute de manière satisfaisante. La construction du Centre régional

d’imagerie médicale de Limbe est achevée et son équipement est en cours. Les

premiers équipements médicaux de l’hôpital régional de Limbe ont déjàété livrés et

d’autres équipements complémentaires seront réceptionnés le 30 juillet 2016 au plus

tard. Les travaux de réhabilitation des pavillons d’ophtalmologie, de haut standing

ainsi que du Centre des urgences de l’hôpital central de Yaoundé sont achevés et deux

ambulances médicalisées aux standards internationaux ont déjàété acquises.

Le Conseil s’est poursuivi avec l’exposé du ministre des Sports et de l’Education

physique, duquel il ressort que les chantiers de construction des infrastructures

sportives évoluent de manière appréciable, même si le rythme d’avancement des

travaux varie d’un site à un autre. Ces travaux consistent en la mise aux normes de la

CAF des stades de compétition de Yaoundé et Limbe et la réhabilitation des différents

terrains d’entraînement, à raison de cinq (05) par site de compétition. Le ministre des

Sports et de l’Education physique a indiqué qu’à date, plusieurs entreprises affichent des taux de réalisation

globalement satisfaisants et livreront leurs chantiers dans les délais. D’autres, en

revanche, ont un rendement mitigé, tandis qu’une dernière catégorie accuse des

retards. Face à cette situation, des dispositions ont été prises pour rattraper les délais,

notamment l’harmonisation des procédés de construction des aires de jeu dans tous les

stades d’entraînement et le recours à la régie totale ou partielle.

S’agissant de la composante sportive et évènementielle, le MINSEP a fait savoir

que les préparatifs avancent de manière rassurante. Le plan de préparation de l’équipe

nationale féminine de football a déjàété approuvé et sa mise en oeuvre est effective à

travers l’organisation des matches amicaux. Les aspects liés à l’animation vont

connaître une accélération, à la faveur de la mise en place des commissions techniques du Comité d’organisation du CHAN féminin 2016.

Pour ce qui est des aménagements extérieurs du stade omnisports de Limbe, le

ministre en charge du développement urbain a fait savoir qu’ils consistent en la

construction de 17,4 km de voies d’accès et 60 000 m2 de parkings, assortis d’espaces

verts. A ce jour, ces travaux sont en cours d’achèvement. Les voies d’accès sont déjà

praticables et certains parkings sont fonctionnels, au même titre que la voie de

contournement du stade. Dans les prochaines semaines, la construction de deux autres

voies secondaires va démarrer, afin de fluidifier la circulation aux abords du stade,

avant et après les matches. Dans la même lancée, les travaux de réhabilitation des

voies d’accès aux infrastructures hôtelières et hospitalières de Limbe et de Buea seront

engagés au terme du processus de contractualisation en cours de finalisation.

Au cours des échanges qui ont suivi, il est apparu que le gouvernement a pris des

dispositions visant à améliorer la mobilité interurbaine pendant le CHAN féminin

2016, à travers d’importants travaux de remise à niveau de certaines sections du

réseau routier national. Par ailleurs, des actions d’embellissement des villes concernées

seront lancées, en relation avec les Communautés urbaines et communes compétentes.

Après avoir apprécié les avancées enregistrées dans la préparation du CHAN

féminin 2016, le chef du gouvernement a prescrit au ministre des Sports et de

l’Education physique et à tous les maîtres d’ouvrages concernés, un suivi étroit de

l’ensemble des projets et un encadrement de proximité des différentes entreprises

impliquées, afin que tous chantiers soient livrés dans les délais impartis.

Le Conseil s’est achevéà 12 h.-

 

(é) Le secrétaire général

des services du premier ministre,

Séraphin Magloire Fouda

Demain, Makay

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 MONDA BAKOA Rédaction Dossier

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Le premier barrage hydro-électrique à construire sur le Nyong devrait produire, si tout se passe bien, 400 Mw d’électricitéà partir de 2020.

Les peuples de la forêt l’appellent « fleuve noir », en raison de la couleur de ses eaux calmes, mais aussi putrides du fait de toute la biomasse forestière qu’il charrie. Jusque-là vierge de toute infrastructure hydro-électrique, le Nyong est désormais dans la ligne de mire pour le renforcement de la production énergétique du Cameroun. Le site de Makay, dans le Nyong-Ekelle, a été, en effet, choisi pour abriter un complexe de production hydro-électrique sur ce fleuve long de 620 km, dont les eaux coulent dans les robinets à Yaoundé  à partir de l’usine de captage et de traitement d’Akomnyada, et qui est « navigable de Mbalmayo à Abong-Mbang », comme on le lit dans des livres de géographie.

 Ce projet est l’objet d’un accord-cadre signé l’année dernière, entre le gouvernement camerounais et le groupe marocain Platinum Power. Après un protocole d’accord paraphé en 2014 par les deux parties. Coût du projet : un milliard de dollars US, soit 591 milliards de F. La production attendue à l’issue de la mise en place du complexe est de 400 MW.

Le complexe à mettre en place s’étalera sur deux sous-sites : le site de Makay et celui de Milly, appelés respectivement dans le cadre du projet, Makay1 et Makay 2. L’un aura une capacité prévisionnelle comprise entre 210 et 250 MW et l’autre, une capacité prévisionnelle de 150 MW.

D’après le chronogramme du projet, la première pierre du  complexe devrait être posée en février 2017. La mise en exploitation de l’infrastructure est projetée pour fin 2020.

 

A propos de Platinum Power

 

Platinum Power SA est un opérateur indépendant d’électricité panafricain spécialisé dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation de projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables. Véritable pionnier dans son secteur, Platinum Power est présent au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Sénégal, avec un pipeline de près de 1 000 MW de projets hydroélectriques, éoliens et solaires. Platinum Power est une société de droit marocain, dont l’actionnaire de référence est le fonds d’investissement américain Brookstone Partners. Brookstone Partners, fonds d’Investissement américain baséà New York, est présent sur le continent depuis cinq ans via son entité africaine Brookstone Africa, première entitéà avoir reçu le statut Casablanca Finance City au Maroc.

Cité des Cinquantenaires de Yaoundé et Douala: les membres du Comité de suivi en conclave

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Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Jean Claude Mbwentchou, assisté de la Secrétaire d’Etat en charge de l’Habitat, Marie Rose Dibong, présidera le vendredi 5 mai 2016 à Douala, les travaux de la session du Comité de suivi de la mise en œuvre des projets de construction des «Cités des Cinquantenaires »à Yaoundé et Douala.

Ces travaux seront suivis de la visite du site de ce chantier dans la capitale économique et des travaux de voiries en cours de réalisation dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal pour l’Accélération de la Croissance au Cameroun.

 Le lendemain, à Limbé, non seulement le Ministre Mbwentchou visitera le début des travaux de construction de la deuxième voie d’accès et de celle de contournement du Stade Omnisports de cette ville, mais il procèdera à l’évaluation du niveau d’avancement des autres prestations relevant de la compétence de son département ministériel. /-

Route Bachuo-Akagbe-Mamfe-Ekok: la station de pesage de Mbanyan réceptionnée provisoirement

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Dans le cadre  des Travaux d’aménagement de la route Bachuo-Akagbe-Mamfe-Ekok, une station  de pesage a été construite à Mbanyan, au point kilométrique 39 du projet.  Cette station de pesage  a fait l’objet d’une réception provisoire le vendredi 29 avril 2016, à l’instar des aménagements effectués dans le but d’abriter les câbles de la fibre optique le long du projet.

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Les travaux de construction de la station de pesage ont compris en général le dégagement  des emprises sur 8000M2 ; les terrassements généraux qui ont porté sur les déblais courants, les déblais meubles, les remblais et la préparation de la plateforme ;   la construction des aires de stationnement et de circulation indique : la couche de fondation en grave latéritique à partir d’emprunt, le dallage en béton armé de 20cm d’épaisseur la construction d’une plateforme de pesée de dimension 50x3,5x0,25 en béton armé vibré dosé a 450kg/m3, munie de deux bandes de guidage de 0,25, l’aménagement des bordures, la fourniture et l’installation des pèse-essieux y compris des équipements de sécurité tels le paratonnerre et le parafoudre. Ces travaux ont également connu la construction d’un bloc technique de la station de pesage conformément aux plans et d’un hangar couvert et clos de 40m2 de surface. les travaux d’environnement et d’assainissement se sont appesantis sur l’aménagement des espaces verts sur 1500m2 ; la construction d’une clôture constituée d’un sous bassement en béton armé sur 1,5m à partir de la fondation, surmontée d’un grillage de 5cm ;  le branchement et l’abonnement au réseau électrique et la fourniture d’un groupe électrogène d’au moins 10 KVA de puissance ; l’éclairage public  à travers huit (08) lampadaires, la pose d’un drapeau aux couleurs nationales sur un mat en acier monté dans un massif de béton ; la fourniture du mobilier  notamment six (06) fauteuils de direction,   six (06) tables de bureau, vingt(20) chaises  de réception en sky,  six (06) lits en étage d’une place y compris matelas, un (01) de 27 pouces, une  armoire de rangement en aluminium, un (01) coffre-fort et deux (02) climatiseurs, ;l’approvisionnement en eau, l’assainissement des fossés et caniveaux bétonnés; la signalisation  à travers les panneaux directionnels, d’indication et les ralentisseurs de vitesse.

La Commission de réception provisoire du Marché  a parcouru les différents travaux   en vue de leur réception provisoire. Les ouvrages ont été réalisés globalement selon le Marché. Toutefois, quelques observations  ont été faites. A la Station de Pesageon a constaté: l’absence de test de fonctionnement des équipements électroniques de pesée et d’impression de la fiche métrologique malgré la présence du certificat de vérification établi par le Ministère du Commerce ;  que l’eau utilisée à la station n’a pas fait l’objet d’une analyse bactériologique préalable ; que l’éclairage extérieur  est non testé et l’énergie fournie par le groupe électrogène insuffisante malgré le respect de la puissance minimale prescrite par le contrat ; que le crépissage de la rampe d’accès au hangar n’a pas été effectué ;  l’absence du prolongement des tuyaux d’évacuation des eaux de pluies vers le fossé de la route avec scellement des réservations ; la réparation de l’élément du fossé endommagé pendant les travaux ; la défectuosité les rails haut et bas du portail du hangar ; l’absence  d’un Téà l’extrémité supérieure du tuyau d’aération de la fosse septique, des panneaux STOP aux entrée et sortie de la station ainsi que de l’assainissement de drainage pour faciliter l’évacuation des eaux en évitant leur stagnation. En ce qui concerne la pose des réservations pour la fibre optique, il a été observé que la pose des balises pour l’identification des différentes chambres est absente ;la densité de construction des chambres  est non conforme aux espacements prévus (1 par Km ou 1 pour 2Km).

L’entreprise China International and Electric Corporation (CWE), adjudicataire des travaux s’engage à lever les réserves ci-dessus dans un délai de 15 jours. L’ingénieur du Marché et le délégué départemental des Travaux publics de la Manyu sont  chargés de comptabiliser les chambres réellement construites et de constater la levée des réserves.

 

 


Immobilier: une grosse demande à combler

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 BADJANG BA NKEN Rédaction Dossier

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L’accès de tous à un logement décent est l’un des défis majeurs qui interpellent la communauté internationale. Le problème de l’habitat qui se pose à l’échelle mondiale est ressenti avec plus d’acuité dans les pays en développement, à l’instar  du Cameroun où le taux d’urbanisation se situe à 52 % selon l’Institut national de la Statistique. Du fait notamment de l’exode rural et du fort taux d’accroissement de la population. Une situation qu’est venue aggraver la récession économique traversée par le pays du milieu des années 1980 au début des années 1990. Pendant cette période, la pénurie en logements s’est accentuée, atteignant un pic déficitaire de 1,5 million d’unités en 2013. Au regard des investissements massifs que nécessitera l’atténuation de ce gap, et des retombées économiques, financières et sociales attendues, le secteur de l’immobilier où la demande est sans cesse croissante, apparaît comme un filon porteur pour les investisseurs tant nationaux qu’étrangers.

 

Le déficit de l’offre en logements n’est pas l’apanage des métropoles. La trentaine de villes du pays dont la population est comprise entre 50 000 et 200 000 habitants est tout aussi concernée. Ici, la pénurie ne concerne pas seulement les logements. Les besoins en bâtiments administratifs et autres équipements sociaux sont nombreux et urgents.

 

Conscients des enjeux et défis à relever, le président de la République, Paul Biya, a fait de la question du logement l’une des priorités du septennat des Grandes Réalisations en cours. En témoigne la création le 9 décembre 2011 du ministère de l’Habitat et du Développement urbain. L’un des buts recherchés : « augmenter l’offre en logements décents pour le plus grand nombre ; notamment les couches les plus défavorisées, afin de contribuer de manière sensible à l’amélioration du cadre de vie des populations en général et des citadins en particulier ».

 

Bien que fortement impliqués dans la recherche des solutions à la question de l’habitat, les pouvoirs publics ne peuvent à eux seuls répondre à la demande forte et croissante en logements. Aussi, ont-ils mis en place des mesures incitatives en faveur des investissements privés dans le domaine de l’habitat social. Il s’agit notamment de : la mise à la disposition, dans les grands centres urbains, des terrains pour des investisseurs ; la prise en charge par l’Etat des infrastructures d’approche ; des allègements fiscaux pour des projets structurants d’une certaine taille (3000 logements au moins) et pour les acquéreurs.

 

D’autres actions sont envisagées et permettront de renforcer l’attractivité du secteur de l’habitat. Il s’agit notamment de : la mise en œuvre de la 2e phase du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles dans les villes-pilotes de Yaoundé,  Bamenda et Kribi, et la mise sur pied d’une véritable stratégie d’amélioration des bidonvilles qui débouchera sur les opérations de restructuration/rénovation des tissus anciens et leur remplacement par des opérations immobilières de bas, moyen et haut standing; la création et l’aménagement de villes nouvelles ; Sawa Beach, Dibamba Beach, Down Beach et Limbe, la ville nouvelle de Kribi, etc. ; la mise en œuvre du projet de valorisation touristique et économique du lac municipal de Yaoundé, et d’aménagement de la vallée de la Mingoua.

 

Au plan fiscal, le secteur de l’habitat est porteur à plus d’un titre. Il y a lieu de signaler l’existence d’une banque nationale de l’habitat, en l’occurrence, le Crédit Foncier du Cameroun (CFC) qui mobilise des financements au profit des investisseurs mais aussi en faveur des acquéreurs de logements. De plus, dans le cadre des arrangements juridiques avec l’Etat (MINFI et MINEPAT), le CFC joue également le rôle de garantie et de sécurisation des financements extérieurs, voire nationaux, notamment dans le cadre de la syndication de banques locales, dont l’intérêt pour ce sous-secteur va crescendo.

 

Par ailleurs, l’Etat s’est engagé dans la mise en place d’un fonds spécial dédié au financement de l’habitat social, comme c’est le cas dans de nombreux pays africains (Maroc, Tunisie, Sénégal, Mali). Ce fonds permettra non seulement de réaliser des investissements dans les domaines foncier et immobilier, mais servira également de garantie aux investisseurs extérieurs, ainsi qu’aux acquéreurs, à travers des mécanismes hypothécaires appropriés.

 

D’autre part, le gouvernement s’est résolument engagé dans l’opérationnalisation des mesures d’allègement fiscal et douanier prévues par les textes en vigueur. Ce qui permettra entre autres, des baisses ou des exonérations fiscales dans le cadre de l’achat des matériaux locaux de construction ; des facilitations douanières dans le cadre de l’importation des matériels, équipements et matériaux.

 

Des incitations particulières pour le logement

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Paul EBOA Rédaction Dossier

Le projet  de compétitivité des filières de croissance encourage les investissements dans divers domaines y compris celui de l’immobilier.

 

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 Le gouvernement vient de confier à la société chinoise Tianyuan constructions group LTD le contrat pour l’aménagement et  l’électrification de la plage de Ngoye dans  la cité balnéaire de Kribi au sud du pays. D’un montant total de 2,6 milliards de francs, ce contrat sera exécuté dans un délai de huit mois.  L’attribution de ce contrat montre que les besoins en matière de logements sont énormes, tous domaines confondus.

 

 En matière de  logement dans les grandes villes, par exemple, les besoins sont de l’ordre de 1 million de logements soit environ 500.000 pour Yaoundé et Douala, les deux grandes métropoles du pays, et  le reste des logements  pour les autres chefs-lieux  de région. Alors que l’offre de la Société immobilière du Cameroun(SIC) n’atteint pas 20.000 logements et que les autres compagnies  réunies n’arrivent pas à combler les attentes dans ce secteur. En dehors de ces villes, les demandes en logements qui s’expriment dans les autres coins du pays sont également insistantes. C’est pour trouver des solutions appropriées à cette forte préoccupation que le développement de l’habitat et du logement social a été reconnu comme secteur prioritaire par la loi No 2013/004 du 18 avril fixant les incitations à l’investissement privé. Laquelle  vise  à  favoriser, promouvoir et attirer les investissements productifs en vue de développer les activités orientées vers la promotion d’une croissance économique forte, durable et partagée. En tant que secteur prioritaire, le secteur de l’habitat et du logement social bénéficie  des encouragements  conséquents et des incitations spécifiques.

 

 Au-delà des avantages de cette loi, le Projet de compétitivité des filières de croissance (PCFC) placé sous la tutelle du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) est outillé pour  monter avec tout investisseur, dans la région de son choix,  un projet immobilier ambitieux. Comme il l’a fait pour le développement de la zone d’écotourisme autour de la ville de Buea et le développement  du tourisme de vision du gorille dans le parc national de Campo-Ma’an dans la région du sud. Tant il est vrai que le secteur de l’immobilier peut être considéré comme une filière de croissance grâce à la valeur ajoutée qu’il crée et sa capacité d’entraînement des autres secteurs de l’économie.

Karl Moutome : ''Tmyjob est une application web et mobile dédiée au recrutement''

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Au Cameroun, la recherche d'emplois, notamment pour les jeunes, reste un chemin de croix, du fait principalement de la rareté de ce sésame ô combien indispensable. Les offres sont cependant de plus en plus nombreuses, de même que les outils, mis en ligne ou non, pour aider les personnes en recherche d'emploi. Tel est le cas de la plateforme web Tmyjob, créée en septembre 2015 et dont l'application mobile était disponible sur Android un mois plus tard. Sa version iOS est d'ailleurs en phase de finalisation et d'upload sur l'Apple store et devrait être disponible d'ici mi-Mai. 

Avec à ce jour environ 200 profils de candidats majoritairement situés en France et quelques uns au Cameroun et un peu partout entre la Tunisie et le Congo Brazzaville. La vision est donc globale, favorisée par un Internet par essence sans frontières.


Le créateur de Tmyjobs, Karl Moutome, s'il est néà Yaoundé et âgé de 32 ans bientôt a par contre étudié principalement dans la capitale économique du Cameroun, Douala. Et après des études supérieures en France, il y entame une vie professionnelle essentiellement en autodidacte dans le domaine des NTIC. Désormais partiellement installé au Cameroun, et avec deux autres applications mobiles à son actif, Karl Moutome et son équipe, notamment son épouse qui s'occupe des volets communications et marketing, envisagent désormais de créer à court terme un nouvel espace de co-working idéal pour des startuppers, développeurs entre autres, qui en plus d'offrir des formations, pourrait devenir un incubateur de projets à moyen ou à long terme. Il a accepté de nous accorder une interview.

 

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ÔCameroun-NéoIndépendance C'est quoi TMyjob et quelle est son histoire?

Karl Moutome : L’idée de créer Tmyjob me vient d’un constat simple : de nombreuses personnes en recherche d'emploivont sur internet et envoient méthodiquement jusqu’à une centaine de CVs par mois, sans savoir si les entreprises qui recherchent des profils similaires aux leurs, ont réellement accès à leurs Cvs et ce, au moment opportun.J’ai donc imaginé une façon simple et efficace de rapprocher recruteurs et candidats pour optimiser le processus de recrutement. C'est ainsi qu'est née l’application web et mobile dédiée au recrutement.

Tmyjob est une application web et mobile dédiée au recrutement qui se définit comme étant :

  • Un système permettant de géolocaliser les offres et profils de candidats les plus pertinents sur une zone donnée.

  • Un système permettant aux personnes à la recherche d’emploi de géolocaliser les entreprises qui recrutent sur une zone de 500m

  • Un algorithme de « matching » des critères de recherches (entre recherche de profils et recherches de postes) qui est en cours de perfectionnement

  • Une alerte de notifications des changements de statuts des candidats

  • Un système d’abonnement aux profils des candidats et des entreprises 

  • Une alerte de notifications des offres disponibles en temps réel

 

L'application mobile est disponible pour Android tandis que le développement pour iOS est en phase de déploiement sur l’Apple store.

 

ÔCameroun-NéoIndépendance Quels besoins comblez-vous grâce à cette application et quels services offrez-vous via celle-ci?

Avec Tmyjob, les candidats restent alertés en temps réel de l’avancée du procesus de recrutement : lorsqu’une entreprise s’intéresse à leur profil ou lorsqu’ils souhaitent eux-mêmes contacter les entreprises, ils reçoivent des notifications pour chaque action effectuée sur leur profil.

Idem pour les recruteurs qui ont en plus, les informations essentielles sur les attentes des candidats.

Les deux parties ne perdent donc plus de temps sur les attentes de l’un et recherches de l’autre, avec Tmyjob, ils vont à l’essentiel, au moment où ils en ont besoin, surtout lorsqu’ils utilisent l’application sur leur mobile.

 

ÔCameroun-NéoIndépendance Si je suis chercheur d’emploi et que tout se passe bien pour moi. Quel est le processus pour l'utilisation de vos services jusqu'à ce que je commence à travailler?

Karl Moutome :Tmyjob se veut être le l’outil qui met en relation le candidat et le recruteur.

Aller sur la plateforme web ou utiliser l’application mobile se fait de façon autonome aussi bien pour le recruteur que pour le candidat.

Nous intervenons auprès des candidats et des recruteurs, lorsque nous sommes sollicités sur des problématiques bien précises.

 

ÔCameroun-NéoIndépendance Y at'il des conditions de tout ordre, y compris financières pour l'utilisation de vos services et quelle relation avez-vous avec les potentiels employeurs?

Karl Moutome : Les recruteurs paient pour utiliser nos services : le prix varie entre 50 et 100 € max en Europe et entre 30 et 60 000 en Afrique. On veut rendre accessibles des fonctionnalités innovantes dans le domaine du recrutement, même aux entreprises qui ont de plus petits budgets consacrés au recrutement (PME, TPE, indépendants ...) – les besoins en recrutement sont après tout, les mêmes pour toutes les entreprises...

 

ÔCameroun-NéoIndépendance : Comment  le public a-t-il accueilli votre application jusqu'ici?

Karl Moutome : Les personnes à qui nous faisons une démo de l'application semblent plutôt bien accueillir l'outil : au-delà des mises à jour côté design qui sont en cours, la technicité de l'outil est présente et plaît beaucoup aussi bien côté candidats que recruteurs.
Nous sommes par contre dans une perpétuelle logique d'amélioration. N'hésitez donc pas à télécharger la version Android et à nous faire part de vos critiques constructives.

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Karl Moutome - Ceo Tmyjob

 

ÔCameroun-NéoIndépendance TmyJobs est donc une application mobile, mais avez-vous des rencontres physiques avec les candidats à l'emploi qui s'adressent à vous?

Karl Moutome : Toutes les occasions sont bonnes pour rencontrer les utilisateurs de l’application. Nous avons participéà des events en France et au Cameroun (type PMExchange, BarCamp, Digital Thursday, les Journées Nationales de la Diaspora Africaine à Bordeaux, le salon des entrepreneurs à Paris).

 

ÔCameroun-NéoIndépendance La multiplication du nombre d'agence de recrutement physique ou en ligne comme la vôtre au Cameroun n'est-elle pas la preuve que, malgré l'immense chômage des jeunes, des opportunités d'emplois existent tout de même?

Karl Moutome : Nous ne sommes pas une agence de recrutement, mais un outil qui aide les agences de recrutement (qui sont aussi nos clients) ainsi que les sociétés qui recrutent en direct.

Et effectivement, il y a un nombre d’offres d’emplois grandissant qui laisse penser que de nombreuses opportunités existent pour les chercheurs d’emplois.

C’est justement tout l’intérêt de Tmyjob : mettre en contact recruteurs et candidats au bon moment et avec les interlocuteurs adéquats (cf sytème de « matching »)

ÔCameroun-NéoIndépendance Organisez-vous ou organiserez-vous des activités liées à la recherche d'emploi et quels sont vos projets et objectifs à court et moyen terme?

Karl Moutome : Merci pour cette question. Nous sommes justement en train de préparer un lieu de rencontres où seront organisés des événements, séminaires et quelques formations qui permettront d’accueillir candidats et recruteurs à Douala.

ÔCameroun-NéoIndépendance :Pouvez-vous nous en dire plus ?

Karl Moutome : Tmyjob n'est pas la seule application que nous avons lancée, deux autres existent également : MarkeT'asks et GeoSAV et d'autres arriveront bientôt. L'objectif de l'équipe est de mutualiser l'ensemble de nos techno et de créer un espace où d'autres développeurs, startuppers et travailleurs lambda pourront bénéficier d'un cadre de travail adéquat pour développer leurs compétences.
Au Cameroun, il y a beaucoup de personnes talentueuses qui n'ont pas forcément un espace de travail collaboratif qui leur est accessible financièrement. En d'autres termes, nous envisageons très sérieusement de mettre en place un espace de Co-working avec une offre de formations et à terme, un incubateur de projets.

Remise officielle des véhicules C2D à l'IRAD

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La réception officielle de ces moyens de mobilité, acquis dans le cadre du Programme d’appui à la recherche grâce aux financements du contrat de désendettement et de développement (C2D) a eu lieu le vendredi 22 avril 2016 au campus de l’IRAD à Nkolbisson. D’une valeur globale de 500 millions FCFA, ces véhicules apportent une réponse appropriée au souci du Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation de densifier la fonction de transfert des résultats de la recherche vers le secteur productif national et de promouvoir la culture de l’innovation.
Grâce à cette acquisition, le MINRESI apporte une solution déterminante au problème de rapprochement entre le chercheur et le producteur et concrétise  l’engagement pris en 2013 par le MINRESI et de l’Agence française de développement, de doter le Programme d’appui à la recherche implémenté par l’Institut de recherche pour le développement agricole, de moyens de mobilité appropriés aux conditions de terrain des cinq zones agro-écologiques du Cameroun.

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En remettant  les clefs des véhicules au , directeur général de l’IRAD, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation a circonscris  le champ de leur utilisation. « Permettre une plus grande mobilité des chercheurs et techniciens sur le terrain et une grande facilité dans le transport des plants et autres produits agricoles ». 
A l’adresse des chefs de projets, principaux bénéficiaires de ces moyens de locomotion, Dr Madeleine Tchuinté a prescrit une gestion rationnelle et responsable de ces outils de travail, dans l’optique de l’amélioration des performances et la pérennisation des acquis du projet. D’où l’engagement pris par le directeur général de l’IRAD, qui a appelé ces derniers à plus de civisme, de veiller personnellement à l’utilisation efficiente desdits moyens de locomotion.

Cinq importantes composantes


Concrètement, les dix neuf véhicules seront repartis aux coordonnateurs des dix projets finalisés de l’IRAD, à raison de deux véhicules par projet à l’exception du projet volaille qui bénéficiera d’un seul véhicule. Au nom du gouvernement, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation a remercié de la République, l’Agence française de développement (AFD) qui n’a ménagé aucun effort pour permettre la mise en place du fonds C2D pour accompagner le Programme d’Appui à la Recherche.


Ce programme d’une enveloppe globale de 5,4 milliards FCFA, est articulé autour de cinq importantes composantes : La composante N° 1 est axée sur l’étude sur l’économie de la recherche et l’élaboration du plan stratégique de la recherche au Cameroun. Cette étude vise à améliorer la contribution de la recherche scientifique au positionnement du Cameroun comme pays àéconomie émergente à l’horizon 2035. La composante N° 2 concerne les projets de recherche élaborés et proposés par l’IRAD, en collaboration avec ses partenaires nationaux et internationaux, notamment le CIRAD, les Institutions publiques et privées de formation agropoles-pastorales et halieutiques, les PMI/PME, les OPA etc. 


La composante N° 3 a trait au  fonds de recherche sur base compétitive créé pour soutenir les projets de recherche-développement des opérateurs privés, à l’effet de favoriser le développement des démarches de recherche-développement associant les opérateurs privés aux chercheurs. La composante N° 4 quant à elle se rapporte aux activités du secrétariat exécutif du C2D/PAR qui représente le Programme partout où besoin est, assure la coordination et le suivi quotidien du Programme à travers la synthèse régulière des programmes d’activités et budgets afférents, et les soumet au comité de pilotage pour validation. La composante N° 5 enfin porte sur l’expertise scientifique qu’assure le CIRAD auprès des projets de recherche financés dans le cadre du C2D/PAR, à travers des audits scientifiques et techniques.


Spécifiquement, la composante N° 2 du programme C2D/PAR bénéficie d’une enveloppe de près de 3 milliards FCFA. A ce jour, 2 milliards FCFA environ ont été mis à la disposition de l’IRAD pour exécuter des projets couvrant les spéculations suivantes : le manioc, le plantain, le riz, le sorgho, les fruits et légumes, les légumineuses à graines (haricot, soja, etc.), la pomme de terre, le cacao et le café, la volaille, la gestion de l’environnement et des agrosystèmes et écologies fragiles du Nord-Cameroun.


La remise officielle des véhicules, en présence du représentant de l’Ambassadeur de France au Cameroun et du STADE C2D a été précédé par la visite de quelques site de réalisations du programme C2D en l’occurrence les parcelles d’expérimentation du riz pluvial et du riz irrigué et les parcelles de démonstration de près de 106 variétés de manioc.

Achèvement des travaux de l’entrée Est de la ville de Douala. Le MINTP prescrit un délai de 21 jours pour la livraison d

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C’est à l’effet d’arrêter avec l’entreprise et la Mission de contrôle en charge de l’exécution des travaux d’aménagement de la pénétrante Est de la ville de Douala, que le Ministre des Travaux publics, Maître d’ouvrage de ce projet, a effectué une visite de travail dans la région du Littoral, du lundi 09 au mercredi 11 mai 2016, accompagné du Secrétaire d’Etat. Annonce forte, les délais de livraison desdits travaux seront bientôt livrés !

 

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Trois temps forts auront marqué la descente du Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, sur le site des travaux d’aménagement de l’entrée Est de la ville de Douala : le lieu dit « Carrefour Nelson Mandela », l’ouvrage d’art sur la Dindé et le giratoire de Boko. Des arrêts qui ont permis au Maître d’ouvrage d’apprécier l’évolution des travaux sur les tronçons 1 et 2 de ce projet. Sur la zone 1 du tronçon 1, la réhabilitation de la voie s’est faite à travers un renforcement de la chaussée existante sur une longueur de 4,3 kilomètres, allant du Carrefour des fleurs à l’échangeur de l’aéroport. Du Carrefour de l’aéroport au lieu dit « Boko Tradex », une route de 2x1 voie de transit a été aménagée, au même temps qu’une desserte de 2x2 voies en sens unique.

Du giratoire Bonadiwoto au Carrefour Boko, les travaux ont consisté en l’aménagement d’une voie centrale de transit à deux sens, renforcée en béton bitumineux variant de 7 à 15 centimètres et deux voies de desserte à un sens, de part et d’autre de la voie de transit, avec élargissement en structure de couche neuve. Sur le passage supérieur au Boulevard Nord-Sud, un pont en dalle pleine précontrainte de 10,7m de largeur, avec une travure continue a été construit. Si le Ministre des Travaux publics a jugé satisfaisant le taux d’exécution de l’ouvrage d’art sur la Dindé où deux ponts à poutres en béton arméà trois travées isostatiques de 17,50m, juxtaposant l’ouvrage existant est en cours d’achèvement, il a condamné avec force, les actes de vandalisme constatés par l’entreprise après la pose d’installations destinées à l’éclairage de la voie. Sur le linéaire total du projet (19,200 km), dix-huit dalots ont été construits, de même que les talus ont été protégés par perré-maçonné.  Les travaux d’équipements et de signalisation ont quant à eux débutés le 10 mai 2016 et comprennent outre l’éclairage public dont l’entreprise a déjà commencéà poser les installations, la signalisation verticale et horizontale, les équipements de retenue, l’installation de feux de signalisation et les aménagements paysagers.

Dans ce même ordre, on relève en outre que plusieurs stations de bus sont en cours d’aménagement. D’une manière globale, le niveau d’exécution des travaux d’aménagement de l’entrée Est fait état des avancements suivants : 99% pour les travaux du tronçon 1 dont 100% pour les études d’exécution, le traitement des affaissements, la construction des dalots, la mise en œuvre de la grave bitume et du béton bitumineux, la pose des bordures et glissières ; 97% pour l’éclairage public et 0% pour les travaux de signalisation. Sur le tronçon 2, on note un taux d’avancement de 97,68ù avec un taux de 100% pour le dégagement de l’emprise du projet et la construction des dalots ; 99% pour les travaux de terrassement ; 62,50% pour la chaussée et les trottoirs ; 76% pour l’éclairage public et 97% pour la réalisation de l’ouvrage sur la Dindé. Pour un taux global d’avancement des travaux de 98,34%, pour une consommation de délai de 98.25.

Au terme de la visite des différents sites du projet d’aménagement de l’entrée Est de la ville de Douala, le Ministre des Travaux publics a présidé une importante réunion en présence de tous les acteurs qui interviennent dans la mise en œuvre du projet et du Secrétaire général de la région du Littoral, représentant du gouverneur. La contrainte majeure relevée au cours des échanges entre le Maître d’ouvrage et les différentes parties prenantes est le déplacement du réseau ENEO au lieu-dit Boko (pk9+775). A ce sujet, il a été demandéà ENEO de procéder sans délai au déplacement des câbles électriques identifiés. S’agissant de l’achèvement des travaux, le Maître d’ouvrage a fixé un délai de 21 jours, à compter du 10 mai, à l’entreprise RAZEL, pour la fin prévisionnelle des travaux. Pour optimiser la fonctionnalité des ouvrages construits et en prélude à l’organisation de la CAN 2019, le Maître d’ouvrage a évoqué la possibilité d’effectuer des aménagements complémentaires. Lesdits aménagements pourraient être exécutés après la réception des travaux du marché de base dans le cadre d’une phase 2 du projet. S’agissant des actes de vandalisme sur les installations d’éclairage public nouvellement construites et de l’occupation anarchique de l’emprise routière tout le long du projet, le Ministre des Travaux publics a interpellé les autorités administratives pour assurer la sécurité des installations et veiller au respect des emprises routières.

Construction du second pont sur le Wouri et travaux complémentaires. Le MINTP prescrit le respect des délais

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C’est dans l’optique d’évaluer l’état d’avancement des travaux de construction du second pont sur le Wouri et d’amener les différents co-contractants impliqués dans l’exécution des travaux de construction de cet ouvrage d’art et des travaux complémentaires y relatifs, à respecter les délais de livraison prévus, que le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a effectué une visite de travail sur le site des travaux à Douala, le mardi 10 mai 2016.

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Il ressort de la descente effectuée le mardi 10 mai 2016 sur le site de construction du second pont sur le Wouri par le Ministre des Travaux publics qu’accompagnait le Secrétaire d’Etat auprès du MINTP chargé des Routes, que l’avancement global des travaux de construction de cette importante infrastructure routière se situe à ce jour à 65%, pour une consommation des délais de 74,89%. Sur le terrain, la Ministre des Travaux publics, Maître d’ouvrage du projet a constaté que plusieurs opérations sont exécutées par le groupement d’entreprises en charge des travaux. Les travaux de fondation sont totalement achevés avec la réalisation de 82 pieux pour les appuis de l’ouvrage en rivière et sur les berges ; la construction des chevêtres et des voussoirs sur pile est en cours : six paires de chevêtres sur sept ont déjàété réalisées, ainsi que quatre paires de voussoirs sur les sept prévues. Les travaux de réalisation des différents tabliers suivent également leur cours ; 332,64m sur un total de 756 m de tablier du pont routier ont été réalisés et environ 328,24m de tablier du pont ferroviaire ont été réalisés, pour un total de 746m. Si les terrassements côté Bonabéri son en cours avec la mise en œuvre d’une couche de forme en pouzzolane sur une section de 120m de longueur, côté Deido, cette opération est aux arrêts du fait des problèmes liés à la libération des emprises. Pour ce qui est des travaux complémentaires dont le marché a été signé le 14 décembre 2015 et la notification du démarrage faite le 13 janvier 2016 pour la phase de conception, le démarrage des travaux est conditionné par la libération des emprises. Les études de conception ont été validées le 28 mars 2016 et la deuxième phase des expropriations est en phase d’instruction dans les services du premier Ministre. Pour mieux gérer les contraintes de délais liés à la réalisation de ces travaux, des ordres de service prescrivant le démarrage anticipé de certains travaux de la phase réalisation ont été notifiés à l’entreprise qui s’attèle actuellement à effectuer les démolitions, les travaux de terrassement là où l’emprise du projet est libérer, à réaliser les déviations provisoires, à exécuter des dalots, à réaliser des remblais et murs de soutènement et des passages inférieurs.

Deux sujets majeurs ont été abordés au cours de la séance de travail présidée par le Ministre des Travaux publics au terme de la visite des travaux de construction du second pont sur le Wouri et des travaux complémentaires y afférents, notamment : la libération des espaces par les riveraines et l’achèvement des travaux dans les délais. S’agissant du second point, on note qu’après présentation et analyse des plannings d’exécution des travaux par l’assistant au Maître d’ouvrage, il a été relevé qu’un retard de sept mois est à envisager pour le planning du marché de base (construction du second pont). Le planning des travaux des viaducs étant pratiquement incompressible au regard du taux d’avancement de la construction des voussoirs et le retard accusé dans l’exécution des fondations, du traitement du voussoir endommagé par l’incident survenu en début d’année 2015. La bonne exécution du planning des travaux complémentaires est quant à elle liée à la réussite des travaux prévus dans la période allant de janvier 2016 à juin 2016 et en fonction de la libération des emprises.

 

Les contraintes majeures qui se posent actuellement à l’exécution du projet sont relatives à l’indemnisation des biens impactés par les aménagements complémentaires et le déplacement des réseaux ENEO au niveau des passages inférieurs de la base Elf et du Port Autonome de Douala. Le Maître d’ouvrage a fortement recommandéà ENEO de déplacer lesdits réseaux avant le 17 mai 2016. Pour s’assurer de l’effectivité de la mise en œuvre des instructions formulées au cours de la réunion que présidait le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi en présence du Secrétaire général de la région du Littoral, une réunion spécifique sera présidée par le Secrétaire d’Etat, chargé des routes, dans les prochains  jours, en présence de tous les acteurs de la place portuaire, dans le but de mieux organiser et de capitaliser les investissements faits par le gouvernement dans cette zone. Il y sera également abordé le problème d’assainissement de la zone portuaire et la cohabitation des investissements dans l’environnement du projet. Le Ministre des Travaux publics a par ailleurs instruit l’entreprise à produire un planning de compression des délais assorti de la note technique accompagnée d’un mémoire des dépenses justifiant les prestations envisagées dans un esprit d’efficience.

 

 

Corine ESSE

Second Pont sur le Wouri. Les ingénieurs du MINTP bénéficient d’une formation sur les fondations profondes

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Une journée de formation des ingénieurs aux techniques de fondations profondes des ouvrages d’art avec en cas d’illustration, le second pont sur le Wouri, s’est tenue le 03 mai 2016 à Yaoundé. Le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux publics chargés des Routes a présidé cette première session de formation effectuée dans du renforcement des capacités des ingénieurs impliqués dans la construction de l’ouvrage d’art en cours de construction à Douala.

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En précisant que le second pont sur le Wouri fait partie des « Grandes Réalisations » annoncées par le Chef de l’Etat, le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux publics chargés des Routes, Louis Max Ayina Ohandja a souligné que la journée de formation dont bénéficient les ingénieurs du MINTP est en phase avec les instructions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en matière de formation aux technologies de pointe. Tout en mentionnant que le projet de franchissement du Wouri consiste en la réalisation de deux viaducs à savoir, un pont routier de 756 ml à six voies et un pont ferroviaire comportant deux voies ferrées et à l’aménagement de leurs accès avec un raccordement à Deido vert l’Est et Bonabéri à l’Ouest et que le pont actuellement en construction s’appuie sur des fondations profondes de type pieux forés de 2,50m de diamètre en rivière et de 1,80m de diamètre sur culée avec des tabliers en béton précontraint construits par encorbellement successifs, le choix de former les ingénieurs aux techniques de fondations profondes n’est donc pas un fait du hasard. En effet, au regard de la qualité des techniques et des technologies mises en œuvre dans la construction de cet ouvrage d’art et des caractéristiques dimensionnelles non courantes de cet ouvrage d’art, il s’avère important pour les ingénieurs du Ministère des Travaux publics, de s’intéresser aux technologies  de construction spécifique, aux procédures d’exécution, de contrôle et de suivi et à la maîtrise de la qualité des matériaux mis en place dans ce type de projet.

Au-delà d’une infrastructure qui viendra accroître la performance de l’économie camerounaise à travers les échanges qui seront accentués entre les deux versants du fleuve, le second pont sur le Wouri constitue en fait une occasion inédite pour les ingénieurs camerounais et surtout ceux du Ministère des Travaux publics, de s’approprier les différentes techniques et technologies mobilisées dans la construction de cet important ouvrage d’art. Aussi, la journée de formation tenue le 03 mai 2016 s’inscrit dans la logique du transfert des technologies qui participe de l’appui institutionnel à la mise en œuvre des projets d’infrastructures.

Au cours de cette session de formation, il a été noté que les travaux de fondations spéciales regroupent de nombreuses techniques et procédés destinés à la réalisation de fondations d’ouvrages de génie civil et d’infrastructures routières, autoroutières et ferroviaires, d’excavation, de soutènement et de consolidation de sol. De même, les techniques de fondations profondes, exécutées par des entreprises spécialisées, ont fait l’objet, ces dernières années, de très nombreuses innovations et évolutions catalysées par le développement et l’optimisation des formulations de nouveaux coulis et de nouveaux bétons, par le perfectionnement des techniques de mise en œuvre, ainsi que par l’amélioration de la fiabilité et de la précision des matériels de chantier. Ainsi, sur la base d’une méthodologie basée sur l’étude de cas, les participants à cette journée de formation ont eu droit à des exposés sur la présentation de quelques notions théoriques sur les fondations profondes ; des explications appropriées sur les techniques utilisées pour les fondations profondes du second pont sur le Wouri, le dimensionnement des fondations profondes ; des éclaircissements sur les coulis et les bétons spécifiques aux fondations profondes et à l’examen de cas spécifiques. Ont également bénéficié de cette formation, des élèves-ingénieurs de l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics de Yaoundé.

Cette première session de formation sera suivie de trois autres session de formation qui porteront sur les tabliers en béton précontraint construits par encorbellement successifs ; les chaussées sur sols compressibles et la gestion des contentieux dans les marchés publics.

 

 


L’Agence du FEICOM de l'Ouest dans un immeuble flambant neuf

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Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Président du conseil d’administration de l’organisme a procédéà l’inauguration de l’édifice le 07 mai 2016 à Bafoussam, en présence de plusieurs personnalités.

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C’est une nouvelle ère pour le FEICOM. Cet établissement public administratif, bras séculier de l’Etat en matière de financement du développement local, vient de se doter d’un bâtiment à la dimension de son statut. « Un immeuble qui servira de cadre de travail décent pour les responsables et personnels de cette agence régionale », selon le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel SADI. Le MINATD, par ailleurs Président du Conseil d’Administration du FEICOM, a également précisé que « la construction de cet édifice rentre dans un vaste programme d’actions prioritaires destinéà doter l’ensemble des Agences Régionales du FEICOM, d’infrastructures de qualité, avec pour finalité, l’amélioration des conditions de travail des personnels et d’accueil des magistrats municipaux ». De surcroit, cet immeuble vient  embellir davantage la ville de Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest. 


Le Directeur Général du FEICOM, Philippe Camille AKOA, a indiqué pour sa part, que l’organisme qu’il dirige, a voulu s’arrimer aux orientations du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE). Le point 167 de ce document de référence gouvernemental stipule en effet qu’en ce qui concerne les constructions civiles, le Gouvernement compte doter l’administration centrale, déconcentrée et décentralisée, d’un cadre de travail adéquat, en réhabilitant et en construisant en fonction des besoins dûment évalués. La validation par le Conseil d’Administration de ce programme de construction des différents bâtiments devant abriter les services, consacrait donc la marche de l’entreprise vers la modernité, à travers les locaux ultramodernes, reflétant le progrès de l’institution.

L’immeuble régional du FEICOM en bref
L’immeuble de l’Agence Régionale de l’Ouest est un édifice d’un coût d’objectif de 441.776.168 Fcfa. Il compte trois niveaux, un rez-de-chaussée et deux étages. Il a la forme d’un V avec un escalier comme structure centrale de distribution. Cet escalier donne d’une part sur le hall central d’entrée et d’autre part, sur le premier palier de repos pour un accès direct par l’arrière, au niveau du premier étage. L’immeuble est construit sur une superficie de 1390 m2, dont 450 m2 d’emprise au sol et des Voiries et Réseaux Divers (VRD). Ces VRD sont faits de pavés autobloquants, un parking d’une capacité de 13 véhicules, des caniveaux d’évacuation des eaux et des espaces verts en gazon, arbustes et fleurs. Il dispose de 29 bureaux aux équipements modernes et 16 toilettes. L’édifice compte également une salle de réunion et une salle d’archives. Les installations prévoient un dispositif de sécurité incendie et d’un dispositif de relais en cas de coupure d’électricité. La conception de ce bâtiment est l’œuvre de l’équipe technique du FEICOM, dont les travaux ont été réalisés par l’entreprise TECTEL pour ce qui concerne les constructions et le bureau d’études. 


Les financements du FEICOM aux communes de l’Ouest
La cérémonie de Bafoussam a donné l’occasion de rappeler que, de 2007 à 2015, la région de l’Ouest a bénéficié d’une enveloppe de 15,6 milliards de Fcfa pour le financement de 307 projets sur un budget global de 145,5 milliards de Fcfa, correspondant à 1480 projets communaux. Par ailleurs, le Fonds a reversé aux 41 Communes que compte la région et à la Communauté Urbaine de Bafoussam, une enveloppe 465,2 milliards de Fcfa, au titre des Centimes Additionnels Communaux et les Impôts Communaux Soumis à Péréquation. 
Cependant, Philippe Camille AKOA a souligné que le respect des délais dans la réalisation des projets communaux et la qualité des travaux posent un problème au FEICOM. C’est la raison pour laquelle, il a invité les maires de cette région, à s’impliquer davantage et àêtre rigoureux dans la réalisation des projets destinés aux populations locales. 
Du côté de la représentation régionale des CVUC  de l’Ouest, les maires, par le truchement du Secrétaire Général de cette association, Charles DJADJO, ont rendu hommage à l’organisme pour le volume important des projets financés à l’Ouest. 
Après les discours, le MINATD, a procédéà la coupure du ruban symbolique de l’immeuble et au dévoilement de la plaque commémorative, avant de visiter le joyau architectural. Le ministre, pour finir, a signé le livre d’or, pour marquer le caractère solennel de cette inauguration.

 

Muriel Capitoline ELOMO,
 envoyée spéciale à Bafoussam

Le Village Android de Yaoundé 2016 connecte merveilleusement les générations

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Yaoundé, capitale du Cameroun a été l'hôte du 17 au 18 mai de la Conférence Économique ''Investir au Cameroun, Terre d'attractivités'', qui s'est tenue au Palais de Congrès. 

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Mais l'autre événement dans l'événement, organisé par le Ministère des Postes et Télécommunications - avec une ministre Minette Libom Li Likeng au four et au moulin -  qui a acceuilli une partie du meilleur millésime en ce qui a trait aux startups camerounaises des Tics se tenait au Musée National,  dans le cadre du Village Android autour du thème Économie Numérique, Pôle d'Investissement dans le Chantier de l'Émergence.

Une belle entrée en matière, débutée la veille de la Conférence, comme pour bien connecter les jeunes camerounais en général, particulièrement ceux spécialisés dans les nouvelles technologies pourvoyeuses de points de croissance du Pib sous d'autres cieux, avec les ainés aux affaires, qui semblent bien vouloir accepter de tenir compte de réalités économiques modernes comme source supplémetaire de diversification et de relais de croissance économique.

Le Village Android, ses contours, son approche, ont ainsi permis d'entrevoir presque parfaitement, le rêve que beaucoup de camerounais, jeunes, dans le corps ou dans l'esprit, ont d'une relation améliorée de confiance entre la génération de nos parents, ainés et la génération montante, entre 18 et 40 ans à laquelle il va falloir transmettre le relais dans la continuation de la construction de notre nation.

Rarement on a vu au Cameroun des Ministres de la Nation, en charge de gérer le pays, en presque totale communion avec la jeunesse du Cameroun, elle de toute façon jamais  auparavant aussi ambitieuse, déterminée, entreprenante et surtout sûre d'elle. Au Village Android, on a pu voir des ainés qui semblaient accepter de prendre le temps d'écouter des explications de ces jeunes têtes bien pleines, ceux qui dans le domaine des Tics seront à coup sûr les Baba Danpullo, Fotso Victor, ou Kadji de Fosso de demain et qui comme semble de plus en plus le comprendre nos pères et mères, tireront notre pays encore plus vers le haut, vers l'émergence. 

La collaboration de deux des principaux opérateurs des télécommunications que sont MTN et Orange a notamment permis dans ce cadre, à de nombreux startuppers camerounais de présenter leurs applications, leurs solutions et services qui grâce aux nouvelles technologies permettent de plus en plus de régler des problèmes quotidiens et de simplifier la vie des camerounais. Ils se sont ainsi adressés sous la forme de pitch express directement à de nombreux ministres qu'ils n'auraient peut-être jamais eu l'occasion d'approcher.

 En somme une belle surprise et qui peut laisser entrevoir de meilleurs lendemains dans ce chevauchement et parfois l'entrechoquement générationnels des visions du Cameroun de demain.

 

GEM.

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Emplois jeunes, comment se mettre à son compte

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L’APME a officiellement lancé lundi à Yaoundé, le programme PEM2MJ visant à susciter l’esprit d’entreprise chez les jeunes chercheurs d’emplois.

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Au Cameroun, 75% des jeunes âgés entre 17 et 40 ans sont à la recherche des emplois. Du fait de la rareté des postes à pourvoir, 92% de ces jeunes gens s’insèrent plus facilement dans l’économie informelle. Le taux de chômage se situe au-dessus de 13%. Consciente de la rareté de l’emploi, l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) a décidé de jouer sa partition en s’associant avec les ministères concernés pour résoudre le problème de chômage en milieu jeunes. D’où le Programme de promotion de l’esprit d’entreprise en milieu jeunes (PE2MJ), lancé lundi à Yaoundé par le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), Laurent Serge Etoundi Ngoa. C’était en présence du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, des représentants de certains départements ministériels, des ministères en charge des Enseignements secondaires, de l’Enseignement supérieur et de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

 

Le PE2MJ a pour but d’inculquer aux jeunes de tous les niveaux l’esprit d’entreprise. Il s’agira de leur permettre d’avoir un choix éclairé entre la volonté de devenir employé et l’ambition d’être employeur tout en faisant d’eux, non plus des chercheurs d’emplois, mais des créateurs de richesses. « Nous allons apporter notre « Know how », notamment à travers la méthodologie comportementale axée sur le développement des compétences de l’esprit d’entreprise chez les jeunes. Entre autres, la créativité, la communication et la motivation pour qu’ils comprennent l’environnement », a déclaré Fiorina Mugione, représentante de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), partenaire technique du programme.

 

En marge de l’évènement, une session de formation d’une trentaine de formateurs sur la  méthodologie « Goal » de la CNUCED, s’est déroulée à l’Ecole nationale supérieure Polytechnique de Yaoundé. Ceux-ci iront à leur tour sensibiliser les jeunes sur les opportunités liées à l’entreprenariat, mais accompagner les porteurs de projet et co-organiser les évènements de développement des startups. A terme, il s’agira de changer les mentalités. « Nous n’attendons pas les jeunes porteurs de projets. Nous allons inciter les jeunes à créer car il y a des entrepreneurs dormants au sein de la jeunesse camerounaise », a affirmé Jean Marie Louis Badga, directeur général de l’APME.

Un projet d’autoroute en études pour l'Axe Douala-Limbé-Bafoussam

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Félicité BAHANE N. National Economie

 Le ministre des Marchés publics vient de sélectionner une entreprise pour la réalisation des études de faisabilité de trois infrastructures routières.

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Le groupement constitué par les bureaux d’études techniques (BET) Egis International et Egis Cameroun a été retenu par le gouvernement pour la réalisation des études de faisabilité et d’avant-projet sommaire, en vue de la construction de trois autoroutes dans le pays, apprend-on sur le site du journal Investir au Cameroun. Le même média soutient que pour sa prestation, à exécuter dans un délai maximum de 15 mois, le groupement de BET susmentionné encaissera la somme de 857,9 millions de F. Les projets autoroutiers concernés par ces études sont la 2e phase de l’autoroute Yaoundé-Douala, destinéà relier les deux capitales du pays par un axe routier moderne ; l’autoroute Edéa-Kribi, qui permettra de fluidifier la desserte du port en eau profonde de Kribi ; et l’autoroute Douala-Limbe-Bafoussam, qui est une composante de la boucle autoroutière Yaoundé-Douala-Bafoussam-Yaoundé. Si on avait déjà entendu parler des deux premières autoroutes, celle reliant Douala à Bafoussam (région de l’Ouest) et à Limbé dans le Sud-Ouest est une innovation.

 

Au ministère des Marchés publics (MINMAP), où le marché aurait été attribué, une source bien introduite confirme l’information. « Mais il ne faut pas courir en besogne. C’est juste une étude, qui rentre dans le schéma infrastructurel que le gouvernement souhaite développer à l’avenir. Pour avoir une meilleure visibilité sur les travaux futurs, tant en termes de coûts que de tracés à suivre. On a commandé ces études juste pour en disposer et pouvoir anticiper sur les choses le moment venu », explique notre informateur. Il précise que le gouvernement a une vision autoroutière qui couvre toutes les régions, avec des autoroutes qui se rejoignent harmonieusement. Elles seront construites au fur et à mesure que les moyens le permettront.

 

Cependant, « les problèmes qu’on connaît aujourd’hui avec les deux autoroutes en chantier sont pour beaucoup dans la décision du gouvernement », souligne notre source. En effet, les pouvoirs publics ont opté ces derniers temps pour des projets en mode études/réalisation, qui ont très vite montré leurs limites sur le terrain. « Il y a des étapes à suivre dans la réalisation de projets d’envergure et on ne pouvait pas se soustraire longtemps à cela », regrette-t-on au MINMAP. « A titre d’illustration, lorsque les études ne sont pas faites en amont, il arrive qu’on indemnise des populations deux ou trois fois, à force de rectifier le tracé comme ce fut le cas sur le chantier de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Et c’est ainsi beaucoup d’argent dépensé, mais aussi beaucoup de temps perdu ».

 

 

Transport, bâtiments et travaux publics: une offre alléchante

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Des opportunités dans ce secteur ont été présentées aux investisseurs mercredi par le gouvernement et certaines municipalités.

 

 

Face aux nombreux investisseurs réunis dans l’une des salles de l’Hôtel Hilton de Yaoundé mercredi en fin de matinée, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna a tenu à présenter la nécessité de doter la cité qu’il dirige d’une société de transport public de masse. La capitale camerounaise compte, en effet, près de trois millions d’habitants et souffre d’un déficit criard en matière de structures pour assurer le transport. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Dans ce qui s’apparentait à un carrefour du donner et du recevoir, Yaoundé, a révélé son premier magistrat municipal offre déjà le site devant abriter le site devant accueillir cette entreprise qui devrait fonctionner selon le modèle d’une société d’économie mixte. Le coût total du projet est de 13,7 milliards de F. Autre municipalité présente à cet échange qui intervenait au second jour de la Conférence économique internationale de Yaoundé, c’est la ville de Limbe. Par la voix de son délégué du gouvernement, Andrew Monjimba Motanga, cette cité balnéaire est venue « vendre » son « projet urbain de Downbeach ». Une infrastructure qui devrait être bâtie sur une surface de 35 ha pour un coût de 60 milliards de F. Ici, l’on devrait retrouver un palais des Congrès d’une capacité de 2 000 places, une galerie commerciale de 10 000 m2, un aquarium de 5 000 m2 qui a d’ailleurs été présenté comme devant être le plus grand en Afrique Centrale, un complexe hôtelier, un port de plaisance, un restaurant sur pilotis d’une capacité de 400 places.

 

La ville de Bamenda entend, pour sa part, voir construire une gare routière moderne pour la gestion du flux de 6 000 passagers enregistrés ici tous les jours, sans compter les marchandises. Le projet a déjàété validé par les pouvoirs publics et il ne reste plus à la municipalité qu’à trouver d’éventuels partenaires pour l’accompagner dans la réalisation de cette infrastructure qui est évaluée à 12,87 millions d’euros, soit environ 8,43 milliards de F.

 

Avant ces magistrats municipaux, c’est le ministre des Travaux publics (MINTP) qui est monté au créneau pour la présentation de deux projets. Le premier portait sur la 2e phase de l’autoroute Yaoundé-Douala. Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué que l’objectif recherché est la réduction des coûts et des temps de déplacement (le parcours entre les deux plus grandes métropoles camerounaises devant désormais se faire en 110 mn), la réduction des coûts liés aux accidents, celui de l’utilisation des véhicules. Il a indiqué que les études de faisabilité sont à ce jour réalisées. Le MINTP, qui avait, à ses côtés, son collègue de l’Habitat et du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou, a également présenté le projet gouvernemental de construction et exploitation de 14 postes de péages dans les principaux axes routiers du Cameroun. Si le coût de la réalisation de ce projet n’a pas été dévoilé, l’on sait néanmoins que les axes concernés par leur implantation sont Yaoundé– Douala – Limbe, Yaoundé– Bafoussam – Bamenda, Douala – Bafoussam et Yaoundé– Mbalmayo.

 

Les partenaires prenant part aux échanges d’hier ont posé des questions portant notamment sur l’environnement juridique des affaires au Cameroun et les garanties qu’ils pourront exercer leurs activités en toute liberté en cas de conclusion de contrats, le rôle de l’Etat, la contribution des différentes municipalités engagées… Des éclairages ont été apportés à toutes ces interrogations par la partie camerounaise.

 

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« Investir au Cameroun : terre d’opportunités ». Tel est te thème de cette conférence tenue à Yaoundé les 17 et 18 mai 2016 à Yaoundé, et dont la cérémonie d’ouverture officielle a été présidée par le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya.

 

Au cours de la deuxième journée, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Jean Claude Mbwentchou, a présidé l’atelier « Transport, Bâtiments et Travaux Publics et Aménagement Urbain », qui a permis à chacune des Communautés Urbaines de Yaoundé, Bamenda et Limbé de présenter un projet phare. Si la première entend transformer la société de transport urbain "Le Tic Bus" en "Le Bus Co", la seconde ambitionne de construire une gare routière moderne. Quant à la troisième, elle porte le projet d’aménagement et de développement du site de la plage de Down Beach, qui comprend la construction d`une salle de congrès d`une capacité de 1000 places, d`un centre commercial, des espaces de loisir et de sports nautiques, d`un musée historique, d`un restaurant flottant sur mer, des bureaux et autres facilités de logement.

En marge des travaux, le Ministre Mbwentchou accordé une audience d’une part à des investisseurs en quête du foncier pour la construction dans notre pays, d’un institut médical et chirurgical international et d’une industrie spécialisée dans le froid pour la fabrication des congélateurs et des réfrigérateurs ; et d’autre part à la délégation de SGS. Des rencontres B to B ont aussi eu lieu non seulement avec l’entreprise NMS Infrastructure Limited, qui à travers un contrat signé avec le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain entend construire 10 000 unités de logements dans notre pays. Mais aussi la Société Nationale de Chine pour la Coopération Internationale Economique et Technique de SHENYANG, qui s’apprête à se lancer la deuxième phase du projet de construction de logements sociaux au Cameroun.

 

 

 

Face aux nombreux investisseurs réunis dans l’une des salles de l’Hôtel Hilton de Yaoundé mercredi en fin de matinée, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna a tenu à présenter la nécessité de doter la cité qu’il dirige d’une société de transport public de masse. La capitale camerounaise compte, en effet, près de trois millions d’habitants et souffre d’un déficit criard en matière de structures pour assurer le transport. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Dans ce qui s’apparentait à un carrefour du donner et du recevoir, Yaoundé, a révélé son premier magistrat municipal offre déjà le site devant abriter le site devant accueillir cette entreprise qui devrait fonctionner selon le modèle d’une société d’économie mixte. Le coût total du projet est de 13,7 milliards de F. Autre municipalité présente à cet échange qui intervenait au second jour de la Conférence économique internationale de Yaoundé, c’est la ville de Limbe. Par la voix de son délégué du gouvernement, Andrew Monjimba Motanga, cette cité balnéaire est venue « vendre » son « projet urbain de Downbeach ». Une infrastructure qui devrait être bâtie sur une surface de 35 ha pour un coût de 60 milliards de F. Ici, l’on devrait retrouver un palais des Congrès d’une capacité de 2 000 places, une galerie commerciale de 10 000 m2, un aquarium de 5 000 m2 qui a d’ailleurs été présenté comme devant être le plus grand en Afrique Centrale, un complexe hôtelier, un port de plaisance, un restaurant sur pilotis d’une capacité de 400 places.

 

La ville de Bamenda entend, pour sa part, voir construire une gare routière moderne pour la gestion du flux de 6 000 passagers enregistrés ici tous les jours, sans compter les marchandises. Le projet a déjàété validé par les pouvoirs publics et il ne reste plus à la municipalité qu’à trouver d’éventuels partenaires pour l’accompagner dans la réalisation de cette infrastructure qui est évaluée à 12,87 millions d’euros, soit environ 8,43 milliards de F.

 

Avant ces magistrats municipaux, c’est le ministre des Travaux publics (MINTP) qui est monté au créneau pour la présentation de deux projets. Le premier portait sur la 2e phase de l’autoroute Yaoundé-Douala. Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué que l’objectif recherché est la réduction des coûts et des temps de déplacement (le parcours entre les deux plus grandes métropoles camerounaises devant désormais se faire en 110 mn), la réduction des coûts liés aux accidents, celui de l’utilisation des véhicules. Il a indiqué que les études de faisabilité sont à ce jour réalisées. Le MINTP, qui avait, à ses côtés, son collègue de l’Habitat et du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou, a également présenté le projet gouvernemental de construction et exploitation de 14 postes de péages dans les principaux axes routiers du Cameroun. Si le coût de la réalisation de ce projet n’a pas été dévoilé, l’on sait néanmoins que les axes concernés par leur implantation sont Yaoundé– Douala – Limbe, Yaoundé– Bafoussam – Bamenda, Douala – Bafoussam et Yaoundé– Mbalmayo.

 

Les partenaires prenant part aux échanges d’hier ont posé des questions portant notamment sur l’environnement juridique des affaires au Cameroun et les garanties qu’ils pourront exercer leurs activités en toute liberté en cas de conclusion de contrats, le rôle de l’Etat, la contribution des différentes municipalités engagées… Des éclairages ont été apportés à toutes ces interrogations par la partie camerounaise.

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