Quantcast
Channel: Ô cameroun !
Viewing all 1474 articles
Browse latest View live

Phase 2 de l’Autoroute Yaoundé-Douala, le consortium China Poly Group Corporation s’intéresse au projet

$
0
0

Le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a reçu le mardi 19 avril 2016 en audience, M. Wang Lin, vice-président du consortium chinois, China Poly Group Corporation et Président de Poly Technologies. Au menu des échanges, l’intérêt du groupe chinois pour la conception, la construction et l’exploitation de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala.

_DSC4036

Après l’audience à lui accordée par le Chef de l’Etat vendredi 15 avril 2016, le vice-président de China Poly Group Corporation a été reçu le mardi 19 avril 2016 par le Ministre des Travaux publics. Cette audience était justifiée par l’intérêt du groupe chinois pour la réalisation de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala, projet lancé par le Président de la République, Son Excellence Paul Biya et qui fera bientôt l’objet d’un Appel public International à Manifestation d’intérêt.

Dans ses propos, M. Wang Lin, leader d’une des entreprises chinoises internationales réputée pour son expertise et son savoir-faire, a manifesté son intérêt pour cette deuxième phase de la première ligne autoroutière du Cameroun et a souligné que plusieurs autres grandes entreprises chinoises se sont associées au groupe pour proposer au Cameroun une offre de conception, de construction et d’exploitation de l’infrastructure.

Pour preuve, le Consortium chinois a déjà pris l’attache d’un bureau d’études techniques pour la réalisation des études de faisabilité et d’autres types d’études indispensables à la réalisation du projet. L’intérêt du groupe chinois pour la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala avait déjàété manifesté lors de l’audience accordée par le Chef de l’Etat au vice-président de China Poly Group Corporation, au mois d’août 2015. Sur la base des relations bilatérales entre le Cameroun et la China, le groupe avait alors réaffirmé son engagement à accompagner le Cameroun dans sa marche vers l’émergence, en tant que partenaire stratégique. Le Ministre des Travaux publics a pour sa part remercié le Consortium pour l’intérêt qu’il porte à la mise en œuvre de l’autoroute Yaoundé-Douala (phase 2) et a mentionné que les actions menées actuellement par la China Poly Group Corporation, tant en ce qui concerne les études de faisabilité du projet et l’appui des autres entreprises chinoises spécialisées dans la construction des infrastructures, constituent non seulement des signes forts de la réalisation effective de ce projet du Chef de l’Etat, mais aussi, une garantie sur la qualité de l’infrastructure à construire.

La construction de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala a été autorisée par le Président de la République. A travers ce projet, le gouvernement se propose d’assurer la fonctionnalité de transit, la desserte et la liaison entre les zones de production, les zones de consommation et le marché extérieur ; la facilitation du trafic, à partir et en direction des trois pôles portuaires à savoir : Douala, Kribi et Limbé et d’améliorer leur liaison avec la ville de Yaoundé. Le tronçon d’autoroute concerné par ce projet est celui de l’autoroute Douala- Edéa, sur 65 kilomètres avec mes voies de rétablissement sur la Route nationale N°3 à l’entrée de Douala (5,2 km) et à Edéa (20 km. La bretelle autoroutière à réaliser est celle de l’intersection Yaoundé-Douala, Edéa-Kribi avec deux échangeurs dont l’un au Nord d’Edéa et l’autre au Sud de la même ville. Le projet intègre aussi bien la conception, la construction et l’exploitation de l’autoroute Yaoundé-Douala.

Créé en 1993, China Poly Group Corporation est l'une des 117 entreprises d'État «centrales», contrôlées au plus haut niveau et dont les réalisations contribuent fortement à l’essor économique de la Chine. Il s’agit d’un véritable poids lourd de l’économie chinoise et mondiale dont les champs d’action s’étendent également à l’exploration pétrolière, la construction des infrastructures énergétiques ainsi que les activités liées à l’exploitation du charbon et du minerai de fer. Des secteurs pour lesquels le Cameroun présente un potentiel enviable.


Production des jus de fruits: l’expérience des sœurs de Marza

$
0
0

Brice MBEZE et Alain MAZDA Rédaction Dossier

Des religieuses s’investissent dans ce secteur à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Ngaoundéré.

P1000072

Sur les hauteurs du mont Marza, un quartier périphérique de Ngaoundéré se déroule depuis 2013 une activité qui est loin d’être banale. Les missionnaires de l’Eglise catholique ont implanté un Centre de formation professionnelle agropastorale et informatique (CEFAPI). En 2013, en partenariat avec le Fonds National de l’Emploi (FNE), agence de l’Adamaoua, le Centre expérimente un module de formation qui porte aujourd’hui ses fruits. C’est le programme de transformation des produits agroalimentaires. A ce jour, les 17 candidats qui ont bravé avec succès la formation d’un an s’investissent, chacun à sa manière, pour produire des jus naturels de fruits, de la confiture et du sirop ou encore du lait de soja. Ils sont implantés à leur propre compte. Ils fabriquent ainsi des jus naturels à base du gingembre, du tamarin, de l’ail, ou encore de la confiture de tomate. Une expérience que la Sœur Nicole Nsohmbo Mawazo a élargie à la confection du fromage. « Nous perpétuons l’idée de Mgr Yves Plumey de regrettée mémoire du temps où il était en activitéà Ngaoundéré. Il a planté les premiers arbres fruitiers ici même alors qu’il n’y avait aucune activité humaine », précise celle qui a la responsabilité du Centre qui porte le nom de Mgr Yves Pumey.

Actuellement, cette activité qui n’a encore pas pris sa vitesse de croisière reste assez méconnue des populations. Cependant, les produits que confectionnent les pensionnaires du CEFAPI sont uniques par leur qualité et leur goût. « La qualité y est, puisque même nous autres musulmans, n’hésitons pas à consommer ces jus et confitures faits à base des fruits locaux », confie Moussa Nana, habitant non loin du Centre catholique de Marza. Au petit marché de Ngaoundéré où vient de s’installer Hamadou Issouffa, l’un des anciens pensionnaires du centre, les affaires ne sont pas non plus au ralenti.

Seulement, il travaille avec des outils rudimentaires. Et de ce fait, il n’arrive pas à satisfaire les besoins d’une clientèle plus exigeante. La plupart de ses camarades ayant bénéficié de ce module de formation spécifique n’habitent plus la ville de Ngaoundéré. Hamadou Issouffa rappelle à qui veut l’entendre l’expérience gagnante de son « promo » qui est parti au Tchad. Maintenant, il a commencéà faire de la confiture des dattes et a aussitôt trouvé des partenaires italiens. A Ngaoundéré, il existe une autre structure similaire. C’est l’Unité polyvalente de transformation des aliments de base (Uptab), adossée au ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille. L’établissement dirigé par Marie Abé encadre les jeunes filles et les femmes. Il est spécialisé dans la production et la transformation des fruits. Mais, les méthodes de travail restent encore à parfaire.

Le barrage de Lom Pangar déjà en service

$
0
0

Olivier LAMISSA KAIKAI Rédaction Dossier

vue_aval_du_lom_prise_a_partir_de_la_crete_du_barrage

La première régulation du fleuve Sanaga a eu lieu lors de l’étiage 2016, après la mise en eau partielle. Et l'usine de pied de 30 mégawatts devant desservir l'Est est lancée.

 

 La révolution énergétique nationale est en marche à partir de la région de l’Est. La mise en eau partielle du barrage de retenue de Lom Pangar, d’une capacité de trois milliards de mètres cubes d’eau, intervenue le 25 septembre 2015, a entraîné son exploitation lors de l'étiage de janvier à mars 2016. Aux dires des experts, la première régulation des eaux de la Sanaga a été une réussite sur toute la ligne. A l’heure actuelle, les travaux de ce barrage sont réalisés à 94%, selon le chef d’aménagement, Anthon Mitev que nous avons rencontré sur le site au début du mois d’avril. Lom Pangar est à 120 kilomètres de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Les ouvriers mettent les bouchées doubles pour boucler les travaux de finition dans les prochains jours. A cette allure, le chronogramme de la mise en eau définitive prévue en septembre 2016 sera tenu.

Est-il besoin de rappeler que le barrage de Lom Pangar occupe une place stratégique dans la relance de l’économie. Son importance et son poids dans l’économie nationale, actuellement plombée par un déficit énergétique criant, ne sont plus à démontrer. « Lom-Pangar va transformer la carte énergétique du Cameroun, c’est un barrage intégrateur pour le Cameroun, voire pour l’Afrique », avait précisé Mahtar Diop, haut responsable de la Banque Mondiale, lors de sa visite sur le site en 2014. Les pouvoirs publics parlent d’ailleurs d’un projet structurant. Selon les projections nationales, Lom-Pangar va permettre de construire une demi-douzaine d’autres barrages sur le bassin versant de la Sanaga : Nachtigal, Song-Mbengué, Song-Ndong, de Kikot, Grand-Eweng, Petit-Eweng… « Des études sur les puissances respectives de ces barrages sont ficelées », soutient-on du côté de EDC, maître d’ouvrage de Lom Pangar.

Ce barrage en finition, d’une capacité de six milliards de mètres cubes d’eau, entend apporter plus de 3 000 MW de puissance hydro-électrique garantie.  Selon les experts, il va permettre aussi de glaner des points dans l’augmentation du taux de croissance. A terme, il s’agira de mettre en valeur le potentiel du fleuve Sanaga estiméà 6 000 mégawatts. Quand on sait que le fleuve Sanaga, à lui seul, dispose de 70% du potentiel énergétique du pays et que le Cameroun a le troisième grand potentiel hydro-électrique en Afrique, après la RD Congo et l’Ethiopie, cette réalisation est une fondation pour le décollage économique. L'on sait que la production actuelle énergétique du pays, qu’elle soit thermique ou hydro-électrique, est de 1 327 MW. Alors que la demande est de près de 3 000 MW. Laquelle  demande croit de 8% par an et avec un taux d’accès à l’électrification de moins de 20% en zone rurale. Ce taux d’accès est légèrement plus élevé en milieu urbain et dans les grandes métropoles.

Les abonnés du Réseau interconnecté Sud (RIS) vont désormais  moins souffrir des délestages pendant l’étiage. La Sanaga qui perdait habituellement 1,6 milliard de mètres cubes d’eau en cette période, avec comme pour conséquence une baisse de production de l’ordre de 80 MW, va bénéficier de trois milliards de mètres cubes d’eau stockés. Voire plus. Avec Lom Pangar, les turbines des usines de Song-Loulou et Edéa qui ne fonctionnaient qu’à 30% de leur capacité devraient tourner à plein régime. Pour Théodore Nsangou, directeur général de EDC, la réussite de la mise en eau partielle est un bon indicateur pour la poursuite en toute sérénité de la construction de l’usine de pied et de la ligne de transport de la haute tension, de Lom-Pangar à Bertoua, dont les travaux sont déjà lancés. Avec des postes de transformateurs à Bertoua, Batouri, Abong-Mbang et autres. A terme, 150 localités seront électrifiées à l’Est.

Constructions des Cités Municipales dans les communes de Peté-Bandjoun, Ngoumou et Nguibassal

$
0
0

Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, a présidé la cérémonie de signature des premiers accords de financement pour la mise en œuvre de ce programme le 18 février 2016, au siège du FEICOM, à Mimboman.  

PPCM4

672.000.000 FCFA pour la construction des cités municipales de la Commune de Peté-Bandjoun,495.000.000 et 495.000.000 Fcfa pour celles de Ngoumou et Nguibassal. Ce sont les premiers accords de financement des constructions des cités municipales dans ces Communes. Ce programme a été initié par le FEICOM qui a obtenu pour cela, un crédit de 10 milliards de Fcfa auprès du Crédit Foncier du Cameroun (CFC), pour une durée de 25 ans.

Selon le Directeur Général du FEICOM, Philippe Camille AKOA, «l’objectif de ce programme est de faire la promotion de l’habitat social au Cameroun et de résoudre le déficit de logements qui se pose dans les villes ». Pour bénéficier du projet, il faut être une commune dont la population est supérieure à 10.000 habitants et qui abritent des universités et des activités de type industriel, minier ou agricole. Les communes doivent également avoir des titres fonciers et montrer que les personnes appelées à occuper ces logements existent.

Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel SADI, lui, a salué l’initiative du FEICOM. Il a surtout indiqué qu’il s’agit d’une opportunité appelée à renforcer, non seulement les moyens d’actions des communes, mais surtout, leur rôle déterminant, dans le contexte actuel de la décentralisation, en matière d’offre de logements aux citoyens. Il a invité les Magistrats Municipaux bénéficiaires de ce programme, à s’inscrire résolument dans la voie d’une meilleure utilisation des ressources mises à leur disposition. Et pour le Vice-Président des CVUC, Anicet AKOA, l’initiative du FEICOM est porteuse d’espoirs pour le Cameroun.


Muriel Capitoline ELOMO

Abong-Mbang : Le bitumage de la voirie urbaine a commencé

$
0
0



Les travaux placés sous la tutelle du ministère des travaux public rentrent dans le cadre du budget d’investissement public 2016.

288


Bertoua.info, Par Ange-Gabriel OLINGA B.

C’est l’entreprise Grecque « Edok Eter » qui a gagné ce marché de bitumage de 05 km de voirie urbaine dans le chef-lieu du département du Haut-Nyong. Il s’agit des axes qui relient la préfecture au petit marché de Mboulé ; préfecture-quartier Haoussa ;quartier Haoussa-mairie ; préfecture-carrefour Cooplabo ; ancienne mairie-Sar/Smcarrefour prison-Hôpital de district-descente carrefour Ayene. Ces quartiers étaient quasiment coupés du centre urbain à cause du mauvais état des routes qui se dégradaient au fil des années.
Pour Charmant Oyal, maire de la ville, « nous attendions le début effectif de ces travaux depuis un long moment. Mais il fallait attendre que toutes les procédures y relatives soient liquidées et que les moyens soient trouvés, afin de lancer les travaux. Pour nous, c’est un grand soulagement. Les populations avaient commencé par désespérer que ce projet ne soit plus exécuté. Mais, nous croyons aujourd’hui à la réalité». Comme l’édile de la ville d’Abong-Mbang, sa Majesté Gérard Ebola, chef du quartier Mboulé, par ailleurs sénateur suppléant Rdpc  ne cache pas sa joie du démarrage effectif de ces travaux. « Le chef de l’Etat est un homme pragmatique. Il réalise toujours ses engagements. La ville d’Abong-Mbang, ses fils et filles n’ont jamais remis en cause la volonté et les orientations du chef de l’Etat. D’ailleurs, tous ici, nous sommes derrière lui pour qu’il parachève le projet de société qu’il défend depuis une trentaine d’années. C’est une grande satisfaction pour nous. Pendant la saison des pluies, c’est souvent difficile d’accéder dans ce quartier. Mais dans les prochains mois, je crois que ce sera un triste souvenir».
Impression partagée par El-Hadj Moustapha, chef de la communauté musulmane du quartier Haoussa. Pour le responsable de l’entreprise qui a requis l’anonymat, « depuis le début des travaux il y a quelques semaines, nous n’avons pas encore rencontré de difficultés majeurs. Seulement qu’il y a le réseau électrique et d’eau qu’il faudra déplacer pour agrandir les voies d’accès dans les quartiers concernés par les travaux. Nous avons le matériel adéquat, et nous pensons pouvoir tenir dans les délais qui nous ont été impartis ».
Pour donner un nouveau visage à Abong-Mbang, la commune a lancé une vaste campagne d’hygiène et salubrité. Au quotidien, les tricycles affectés pour la circonstance, sillonnent les quartiers pour collectionner les ordures ménagères. Les poubelles qui avaient imposées leur présence dans certaines artères de la ville ont disparu. Ici, les travaux de réaménagement de la nouvelle gare routière avancent à pas de géant à l’entrée Est de la ville, juste après le pont sur le Nyong. Un espace de 1,5 hectare est acquis pour la cause. Idem pour la construction d’un parc gros porteur à l’entrée de Nkol-Mvolan, sur une superficie de près de 03 hectares. Ajouter à cela, le lotissement communal de 259 hectares de terrain acquis à Abong-Doum, où la délégation départementale des transports et d’autres édifices publics sont en chantier. A l’instar du collège d’enseignement secondaire qui compte à ce jour près de 800 élèves, et attend d’être érigé en lycée. Pour parachever l’éclairage public et faire face aux délestages, il est attendu plus de 250 plaques solaires pour quadriller la ville. Le centre commercial d’Abong-Mbang aussi n’est pas en reste. Pour Godlive Mboke Ntua, préfet du Haut-Nyong,« la ville d’Abong-Mbang mérite d’être entièrement bitumée. A chaque fois que vous arrivez dans notre région, c’est Abong-Mbang qui vous accueille. Et l’impression que les uns et les autres ont de cette région vient de l’image que vous avez dans la première ville qui vous reçoit. Je crois que les populations doivent avoir foi au chef de l’Etat qui pense à tous ses enfants en leur offrant les commodités de la vie. Il faut simplement que l’entreprise qui a été choisie fasse du bon travail ».



Source : BERTOUA.INFO

Interview Hugue Mbedi Ebongue, Président de l'Association des Camerounais du Canada

$
0
0

L'association des Camerounais du Canada organise ce samedi 23 avril une Assemblée Générale à Montréal, qui sera suivie d'un cocktail de lancement du Magazine Mount-Cameroun. Ce sera l'occasion aussi pour son nouveau Président, Hugue Mbedi Ebongue de présenter le programme de son équipe, qui au-delà de sa mission de recoller les morceaux d'une communauté camerounaise encore trop limitativement solidaire,  s'attèlera notamment au chantier ambitieux du Centre Culturel Camerounais de Montréal.


L'actuel président a jusqu'ici connu un parcours exemplaire . Originaire du canton Ewodi-Bosua dans le département du Nkam, Région du Littoral, Hugue Mbedi Ebongue fut servant de messe durant toute son enfance jusqu’à son départ du Cameroun en 2005, au point d’avoir dirigé la fédération des servants de messe et Choriste à la chorale d’homme catholique de Deido « St-Jean ». Il a fait des études supérieures en Tunisie avant de déposer ses bagages ici au Canada en Septembre 2008.

Celui qui fut président de la communauté camerounaise de Tunisie a également dirigé Jeunesse Sawa Canada,  été vice-président du comité exécutif du forum jeunesse de l’ile de Montréal pendant 4ans et administrateur à la table provinciale des forums jeunesses du Québec. Il a aujourd'hui la lourde responsabilité de diriger l'Association des Camerounais du Canada.

Hugue Mbedi Ebongue a bien voulu nous entretenir sur la Communauté Camerounaise du Canada dont il souhaite qu'elle embrasse l'avenir avec optimisme.

 

110260286


 ÔCameroun-NéoIndépendance La campagne électorale est désormais terminée. Vous êtes le Président de l'Association des camerounais du Canada désormais. Pouvez-vous nous brosser un petit peu à quoi ressemble votre programme en quelques grands axes?

 

Hugue Mbedi Ebongue : Il faut d’abord mentionner que mon arrivée à la tête de de cette association s’est faite dans des conditions assez particulières vu que nous sortions d’une longue crise inutile. La structure était au fin fond du purgatoire, sans ressources matérielles ni financières. Dans ce contexte ma première mission est avant tout de rebâtir l’ACC afin qu’elle reprenne sa place, qu’elle retrouve la mission pancanadienne pensée par ses pères fondateurs. En dehors de ce premier volet et de quelques activités ponctuelles, mon équipe et moi allons mettre toute notre énergie sur trois gros projets, l’ouverture du centre culturel camerounais à Montréal d’ici la fin de l’année 2017, la célébration du cinquantenaire de la vie associative camerounaise au Canada et la mise sur pied d’une dynamique économique au sein de notre communauté d’un bout à l’autre du Canada.

 

ÔCameroun-NéoIndépendance La communauté camerounaise est de plus en plus importante en nombre, notamment à Montréal. Pouvez-vous nous dresser un peu un portrait général de cette communauté? Qui et que sont les camerounais et les camerounaises du Canada?

 

Hugue Mbedi Ebongue : Effectivement la communauté a subi un vrai boom démographique au cours des dernières années. C’est une communauté assez jeune et très dynamique. Les deux centres de concentration de la communauté sont les régions métropolitaines de Montréal et de Toronto. Selon certaines données à notre disposition, le nombre de ressortissants camerounais au Canada varie entre 30000 et 35000 et près 15000 sont concentréà Montréal. Les camerounais pont trop l’esprit associatifs, on dénombre seulement dans la région de Montréal plus d’une centaine de regroupement ethniques ou amicaux de camerounais. Je suis par contre fier de ma communauté car le nombre d’entrepreneurs de plus en plus grandissant booste l’activitééconomique des communautés culturelles dans lesquelles nous devenons un maillons incontournable.

 

85477100-aa9c-4254-9e9f-c0d33b8b930f

ÔCameroun-NéoIndépendance De nombreux Présidents ont dirigé cette association au cours des deux dernières décennies. Il est trop tôt pour poser cette question peut-être, mais que souhaitez vous léguer en tant que Président, quels projets vous tiennent le plus à cœur?

 

Hugue Mbedi Ebongue :Le premier héritage que je souhaite léguer à ma communauté et aux générations futures, c’est un centre culturel camerounais. Le projet peut paraitre ambitieux pour certains mais je le trouve réalisable dans un avenir proche et certain. Je souhaite aussi qu’à la fin de mon mandat, l’ACC soit une vraie association pancanadienne, plus seulement concentré au tour de la région montréalaise, mais travaillant en parfaite harmonie avec les associations camerounaises d’un bout à l’autre du Canada.

 

ÔCameroun-NéoIndépendance Dans la même veine, l'Association des Camerounais du Canada et d'autres associations de camerounais au Canada sont présentes depuis fort longtemps. Mais sur place au Canada, il n'y a aucune réalisation physique digne de ce nom émanant de ces associations, même si bien sûr, beaucoup se consacrent à des projets au Cameroun. Que comptez vous faire pour par exemple lancer le projet de Centre Culturel Camerounais ici au Canada?

 

Hugue Mbedi Ebongue :Comme je viens de vous le mentionner c’est mon premier combat. En 2017, les camerounais auront 50 ans de vie associative et jusque-là aucune réalisation physique si ce n’est des galas et autres activités culturelles dont les souvenirs se sont déjàévaporés même dans la tête de ceux qui les ont organisés. Regardez autour de nous que ce soit à Montréal, à Toronto ou à Calgary, d’autres associations plus récentes ont des réalisations physiques dans lesquelles elles tirent profits et qui bénéficieront à leurs enfants. L’heure n’est plus au débat ! Je lance un appel à tous les camerounais qui ont honte de cette situation de venir pour qu’ensemble nous fassions de ce rêve une réalité dans un avenir proche. Et qu’après le centre qui sera construit à Montréal, nous ayons plus tard si possible un à Toronto , Calgary pou Ottawa, d’ailleurs voici venu l’occasion de démontrer qu’impossible n’est pas Camerounais

 

ÔCameroun-NéoIndépendance Malgré la forte présence des camerounais au Canada en général et à Montréal en particulier, on en voit peu dans les rencontres de l'ACC. Qu'est ce qui selon vous explique cette réalité, et que faut-il faire pour intéresser davantage nos compatriotes à s'investir dans l'ACC notamment?

 

Hugue Mbedi Ebongue :Depuis mon élection je n’ai pas encore tenu d’assemblée générale car mon équipe et moi avons développé une stratégie de proximité afin de faire oublier la crise aux camerounais. Cependant, personnellement je pense que la régression des présences dans les activités de l’ACC est occasionnée par certains compatriotes qui privilégient le village au lieu de la nation. Même à l’heure actuelle certains présidents d’associations tribales refusent même de coopérer tant que ce n’est pas quelqu’un de leur village qui est aux commandes. J’ai confiance et j’espère qu’avec le temps ces mentalités vont évoluer. Je suis ancien président de Jeunesse Sawa et tous les présidents qui se sont succédés à la tête de l’ACC peuvent témoigner de mon amour pour le Cameroun bien que je sois fier d’être Sawa !

 

 ÔCameroun-NéoIndépendance RPN Retour au Pays Natal, programme phare mis en place par les camerounais résidents au Canada connaît un succès formidable. Pouvez nous en présenter les contours ?

 

Hugue Mbedi Ebongue :C’est la plus grosse réalisation que notre communauté ait connue. Je tiens à remercier les initiateurs de ce projet et les dirigeants actuels. Nous travaillons ensemble depuis que je suis aux commandes afin de vulgariser le projet. Ce projet a sorti notre communauté de la mendicité, que n’avons-nous pas vu ici au canada dans certains cas de deuil ? Avec ce projet, la dignité du défunt et de ceux qui l’accompagnent est assurée ! à titre personnel, je ne cesserai d’encourager ce projet et j’encourage tous les camerounais à y adhérer. Voilà pourquoi mon équipe s’est engagée à endosser les camerounais qui n’appartiennent à aucune association membre du RPN afin de le rendre accessible à tous.

 

 ÔCameroun-NéoIndépendance : Enfin le 23 avril prochain se tient à Montréal une Assemblée Générale de l'Association des Camerounais du Canada. De quoi sera-t-il question lors de cette rencontre cruciale de la communauté camerounaise au Camerounaise au Canada ?

Hugue Mbedi Ebongue : Effectivement c’est une rencontre cruciale car c’est la première rencontre de l’ACC unifiée. Cette rencontre permettra de tourner le dos au passé et d’embrasser l’avenir avec optimisme. Le lancement des cotisations, la présentation de l’offre de service de l’ACC à la communauté et le lancement des travaux de pilotage du centre culturel camerounais seront au centre des débats. J’invite tous les patriotes et amis du Cameroun à cette grande rencontre qui déterminera l’avenir de notre communauté.

Bamenda:‘Kola Coffee’ Begging For Industrial Production

$
0
0

CHOVES LOH, Numh Rogers (Intern) National Société

149192_163043063730991_5404597_n

 

The ambition of the North West Cooperative Association (NWCA) to excel in collection, processing and marketing of coffee is not helped by ageing or obsolete transformation equipment.

The fifty year-old North West Cooperative Association, (NWCA) has survived heights and depths of all that has rocked the business of coffee production, processing and marketing in recent times. The organization which takes credit as the hope of coffee farmers in the North West Region went the extra mile in 1980 when they engaged the transformation process of roasting the crop into Arabica ground coffee for farmers to enjoy the sweat of their labour.  Six years ago, their decision to transform and brand it as “Kola Coffee” for the market became a major plus and a new experience in efforts to emerge as a leading coffee farmers’ organization. It was against this back drop that the NWCA acquired a coffee Roaster in 1980.

 

On-the- spot at their Mile 3-Nkwen  head office;  the organization’s  Roaster;  Achu Frederick told Cameroon Tribune that the obsolete  equipment with a capacity of  60kg  per hour can no more turn full circle. Worse still; there is no assurance of ready parts for the machine whose low efficiency and output does not help matters since it was bought from a third party 36 years ago.  That is perhaps; why quantities of refined Kola Coffee produced is insignificant (four cartoons of 96 packets per week).

The General Manager of the NWCA,  Waindim Timothy  Ntam and Marketing  Manager,  Fonguh Peter explained that, while the  cooperative works to make things  happen,  the  channel of distribution for now remains domestic with Kola Coffee served mainly in coffee Kiosks and  super markets in Bamenda.  Their commitment to produce commercial quantities is not helped by the aging equipment especially as packaging is manual for the product that is acclaimed by virtually all for its flavour as natural from the farm to the cup. From the look of things, the product, derived from organic Arabica coffee beans, is a new experience in Cameroon.

 Speed brakes staring  the NWCA on the face have however,  not succeeded to take away its credibility in handling the produce of about 35000 coffee farmers  assembled in some 43 cooperative produce market societies where preliminary quality controls are carried out   after collection. The crop is later hauled from parch to green beans at the level of existing 12 Secondary Cooperative Unions. At this level, quality controls also feature for humidity, picked, graded and bagged into vegetable oil treated bags for export. Coffee destined for export at this level also undergoes final quality controls to check humidity, check out foreign particles and  do cup tasting to ascertain quality  before export. Meanwhile, coffee not meant for export is thus, sent to the NWCA for roasting.

Cité Gasteiz de Simbock : 277 logements à construire

$
0
0

277 logements de type unifamilial, bifamilial, des appartements, 1 club social, 1 centre commercial, des aires de jeux, des espaces multisports, des espaces verts et des parkings. Telles sont les infrastructures qu’abritera la ''CITE GASTEIZ'' , qui sera construite au quartier Mefou-Assi ( Simbock) à Yaoundé sur des superficies allant de 300 à 500 m2, , par la Société Civile Immobilière Espagne-Cameroun, en abrégé''ESCAM-SCI'', agréée par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain selon l’arrêté N° 0008/E/2/SG/DHSPI du 20 mars 2014.

13002623_942562769175915_3383486946960232093_o

Cette précaution juridique, qui est aussi un gage d’assurance et de sécurité pour les futurs acquéreurs, a été saluée par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain. C’était au cours de la cérémonie solennelle de lancement de la construction de ces logements, qu’il a présidée le mardi 19 avril 2016, et dont l’un des temps forts a été la coupure du ruban symbolique devant un logement témoin presque achevé (Duplex R+1 de type T4).

Jean Claude Mbwentchou, qui était   entouré entre autres du maire et du sous-préfet de Mbankomo, a invité les autres promoteurs immobiliers à suivre l’exemple de ‘’ESCAM-SCI’’, initiatrice d’un projet «Â alliant à la fois innovation technologique et embellissement ». Il a aussi salué l’implication des professionnels locaux ( avec en bonne place les architectes) et a demandé qu’il en soit de même pour les aménageurs, non sans insister sur la nécessité de régler l’important volet des droits des propriétaires terriens.

Une préoccupation évoquée par le maire, qui dans son mot de bienvenue, a souhaité que « tout se passe dans le strict respect de la règlementation en vigueur », afin que la paix sociale soit assurée. L’édile s’est dit convaincu que ce projet contribuera non seulement à attirer beaucoup de populations, mais aussi à contribuer au développement de sa cité.


Interview Mathurin Kouguem, Président du Salon Afrikebiz de l'E-Commerce et de l'E-paiement

$
0
0

Les technologies de l'information et des communications font tranquilement leur bout de chemin au Cameroun, avec un écosystème de développeurs d'applications et autres solutions tout feu tout flamme. Chaque jour apporte son lot de nouvelles solutions dont le but est, pour ce qui est du secteur du commerce électronique, de faciliter les transactions financières entre clients et vendeurs et dans le même temps de réduire les échanges en espèces sonnantes qui mettent souvent en danger les différents acteurs.

Et pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les avancées et l'avenir de ces solutions qui bouleversent progressivement un peu plus les échanges commerciaux dans le monde, mais aussi en Afrique et au Cameroun qui ne sont pas en reste, se tient à l'hôtel Vallée des princes  et à l'université de Douala, du 11 au 13 mai 2016  la troisième édition du Salon International Afrikebiz, salon africain dédié au e-commerce et au paiement électronique.


Mathurin Kouguem, le Président du Salon Afrikebiz, est diplômé de l’École Supérieur des Sciences Économiques et Commerciales (ESSEC), formation à laquelle il a greffé un PMP et un Master en Monétique et Transactions Sécurisées, passionné qu'il est de longue date pour le paiement électronique.

Il nous présente dans cet échange les grandes lignes de ce rendez-vous, devenu incontournable, des professionnels de l'e-commerce et de l'e-paiement, qui verra le lancement officiel de pas moins de 7 solutions d'entreprises et au cours duquel le grand public assistant pourra notamment se familiariser avec des créations locales telles que le Cardiopad ou le jeu Aurion, l'héritage des Kori-Odan récemment lancé par  Kiro'o Games.

ENCART N° 5

ÔCameroun-NéoIndépendance : Vous en êtes à la troisième édition de l'Afrikebiz qui est devenu une institution au Cameroun. Quelles sont les nouveautés cette année ?

Mathurin Kouguem : Tout d’abord, nous vous remercions pour l’opportunité qui nous est offerte pour parler du Salon Afrikebiz. Oui, effectivement, nous sommes à la 3éme édition du salon, avec une édition qui présente plusieurs et riches originalités, parmi lesquelles nous pouvons citer :
Le déploiement du Salon respectivement sur deux (02) sites : Hôtel Vallée des Princes (pour les activités dédiées aux professionnels et visiteurs qualifiés) et l’Université de Douala (avec l’appui de son Recteur, le Pr François Xavier ETOA que nous remercions)
L’organisation d’un concours de développement d’applications Mobiles qui va connaitre la participation de 100 développeurs juniors qui challengeront dans un pavillon privé aménagé pour la circonstance pendant les 03 jours du salon;
L’organisation des B to B (très demandé par les participants de la première et deuxième édition) en vue d’offrir la possibilitéà plus de 500 entreprises de nouer des partenariats;


Le lancement officiel de 07 solutions/Entreprises (pendant le salon à travers des Keynote), parmi lesquelles nous pouvons citer, la marque allemande Terra du constructeur allemand de matériels informatiques pour professionnels et grand public, la plateforme de transfert d’argent en ligne smartranfer24 et la plateforme de service de commande de restauration livrée Nyamaa.


Le déploiement d’un pavillon Applications où le grand public pourra toucher du doigt les œuvres des entreprises/solutions telles que Cardiopad, Kiro’o Games, Gohone, Afrikpay, Payway, Uba, etc.


Le déploiement d’un pavillon emploi à l’Université de Douala avec l’appui des entreprises Kerawa, Morio Consulting, Cible Rh et la Banque des PME
La confirmation de la participation des acteurs de plusieurs pays africains et étrangers (Nigeria, Gabon, Côte d’Ivoire, Sénégal, Maroc, Kenya, Allemagne, France, Etats Unis, Luxembourg et Taiwan)

ÔCameroun-NéoIndépendance :  Rappelez-nous un peu ce qu'est l'Afrikebiz.

Mathurin Kouguem :Afrikebiz est le salon africain dédié au e-commerce et au paiement électronique. C’est la plateforme africaine de rencontre et d'échanges entre les professionnels du e-commerce et du e-paiement ; le rendez-vous annuel de la formation, l'innovation, la compétitivité et de la réflexion sur les grands challenges et mutations de l'e-business en Afrique.

Les prix 2

ÔCameroun-NéoIndépendance : Pouvez-vous nous dérouler un peu le programme de cette année ? Et quels sont les principaux invités internationaux cette année ?

Mathurin Kouguem : Le programme de cette année est très dense et riches :

A l’hôtel Vallée des Princes où nous attendons 1200 participants, 2500 entreprises et plus de 12 000 visiteurs pendant les 03 jours du salon, les principales activités seront les suivantes :

25 Ateliers de formation
06 Conférences et 03 Tables rondes
07 Keynotes et 40 Talks de patrons d’entreprises
01 Pavillon Concours de développement d’application web & Mobile
01 Pavillon pour les rencontres B to B
01 Pavillon Applications (Présentant les applications technologiques africaines)
100 stands d’exposition
01 Soirée de Gala Afrikebiz Awards

A l’Université de Douala où nous attendons la participation de plus de 25 000 étudiants et de centaines d’universitaires des facultés et grandes écoles, pendant les 03 jours du salon, les principales activités seront les suivantes :

10 Ateliers de formation
03 Conférences
01 Rally de l’innovation qui permettra à 10 start-up par jour de présenter leurs solutions à la communauté universitaire
5 partages d’expérience avec des patrons d’entreprises
01 Pavillon Emploi
01 Pavillon Applications (Présentant les applications technologiques africaines)
01 Espace d’Echanges socio-professionnelles entre quelques exposants et la communauté universitaire

S’agissant des personnalités, le Salon est parrainé par Son Excellence Madame la Ministre des Postes et Communications qui ouvrira les travaux du salon. Plusieurs autres acteurs à l’exemple de Frederic FENNI (Directeur Général de la CAMPOST), de Valentin MBOZO ‘O, le Directeur Général du Groupement Interbancaire et Monétique de l’Afrique Centrale (GIMAC), ISONG UDOM (Directeur Général de UBA), Tony SMITH (CEO de Limitless Holding), Théophile ABEGA MOUSSA (CEO de MG) et plus d’une centaine d’autres patrons d’entreprises de l’univers du e-business africain participeront aux travaux du salon.


ÔCameroun-NéoIndépendance : En rentrant en arrière, quel bilan faites-vous des deux premières éditions ? Qu'est-ce que les deux premières éditions d'Afrikebiz ont apportéà l'écosystème des tics au Cameroun ?

Mathurin Kouguem : C’est avec plaisir que nous avons démarré cette belle initiative et c’est avec grand dévouement qu’on y travaillera à perpétuité. S’agissant des retombées, elles sont nombreuses :

 D’abord sur le plan de la structuration du secteur, notamment :

Avec la création de l’Association camerounaise des Professionnels du E-commerce et du E-paiement (ACPEE) qui est née de la réflexion et de la mobilisation des acteurs du secteur pendant les 2 premières éditions

Nous avons depuis la 1ére édition, lors des conférences et tables rondes parrainés le Ministre des Postes et Télécommunication, attiré l’attention des dirigeants africains en général et camerounais en particulier, sur les enjeux liés aux nombreuses opportunités de création de valeur qu’offrent le commerce et paiement électronique, et la mobilisation des autorités de plus haut rang en témoigne aujourd’hui le bon sens des réflexions menées depuis 2 ans

Le salon a permis la mise en relation rapide et facile entre les plateformes de vente en ligne, les solutions de paiement, les entreprises de logistiques ainsi que tous les autres acteurs de l’écosystème e-business africain. Et de nombreux contrats et partenariats en sont nés. Cette mise en relation a permis une réorganisation interne, bien que pas encore optimales des différents acteurs du secteur, ceci afin de s’ajuster aux besoins des autres acteurs.


Ensuite, sur le plan de la formation et de la promotion de l’innovation :

Le salon depuis 02 ans a permis la formation des masses (visiteurs du salon) sur les opportunités et avantages du commerce électronique. Les barrières psychologiques liées aux craintes de fraude, escroquerie, contrefaçon, etc., se dissipent peu à peu.

Nous avons contribuer à la formation de plus de 500 entreprises sur les métiers de e-commerce, e-paiement, communication digitale, développement d’application, sécurité numérique, etc.

Le salon tout en permettant la découverte de nombreux talents cachés (à travers des espaces de présentation offerts aux jeunes start-ups), permet de stimuler la compétitivité et le professionnalisme des acteurs du secteur, ceci via sa cérémonie Afrikebiz Awards qui récompense les meilleurs acteurs de l’exercice écoulé.

Enfin, sur le plan du rayonnement et de l’attractivité de l’Afrique :

Plusieurs fonds d’investissements, business angels, entrerpises internationales de e-commerce ont travaillé avec le salon ou recueilli les informations via le salon pour affiner leur déploiement sur le continent africain
Depuis 02 ans aussi, on assiste à l’arrivée de très nombreux fonds d’investissement et grands groupes e-commerce à l’instar de Cdiscount et Rocket Internet

 

 ÔCameroun-NéoIndépendance Toujours en partant de la première édition, que pensez-vous de l'évolution de l'e-commerce et de l'e-paiement au Cameroun depuis les 2 ou 3 dernières années ? A-t-on progressé, assez, pas assez dans ce domaine au Cameroun ?

Mathurin Kouguem :Nous pouvons affirmer avec ferme conviction que la progression dans le domaine du e-commerce est forte.

Sur le plan social, la vente ou achat en ligne n’est plus un mythe. Les petits et grands commerçants acceptent et sont d’’ailleurs chaque jour plus nombreux à créer leurs boutiques sur les markets places sur internet ou à signer des contrats de distribution avec les plateformes de vente en ligne. Les populations bien que timidement suivent aussi le pas. La montée importante d’une classe moyenne camerounaise et africaine à fort revenu est un facteur majeur accélérant cette mystification que les africains ont eu à l’égard du commerce électronique pendant de longues années


Sur le plan économique, on a connu ces 03 dernières années au Cameroun la création de plus de 100 entreprises e-commerce (afrishop24.com, izy2buy.com, rapid-alert.com, simhom.com, etc.) viables et à capitaux nationaux, employant au moins 4 personnes chacune. Plus d’une dizaine de solutions de paiement locales ont été lancées (monetbil, Afrikpay, Afropay, payway, Dohone, etc.), les entreprises de logistique ‘Campost, DHL, Solex, etc.) aujourd’hui ont des offres personnalisées destinées au marchés du e-commerce, les offres internet se sont améliorées en qualité et en coût. En résumé l’écosystème bien qu’à parfaire est aujourd’hui en place et la transformation sociale nécessaire pour booster l’économie numérique est en marche.

L’arrivée des multinationales et grands groupes du e-commerce tels que Cdiscount et Rocket Internet, témoigne bien de l’appetit de tous pour ce vaste marché africain qui d’après le cabinet McKinsey & Company pèsera 75 milliards $ pour 600 millions de consommateurs actifs d’ici 2025.


ÔCameroun-NéoIndépendance : Dites-nous enfin quelles sont les catégories en jeu à l'occasion des Afrikebiz Awards et quelles sont les principales start-up qui compétiront.

Cette 3éme édition des Afrikebiz Awards récompensera les meilleurs acteurs 2015 dans 14 Catégories et leurs nominés sont :

Meilleure plateforme e-commerce (Cdiscount, Jumia, Kaymu, Afrishop24 et Boogos)
Révélation e-commerce (Jovago, Afribaba, Taxis Vairified, Cardispo et Dohone)
Meilleure solution de paiement (Orange Money, MTN Mobile Money et UBA VISA Card)
Meilleure start-up d’e-paiement (Payway, Afrikpay, Monetbil, Smobilpay, Abyster et Dohone)
Meilleure innovation (Cooltchop, RapidTicket, Sticky Cash, Aconnect et Sukuloo)
Meilleure solution logistique (Campost, DHL et Solex)
Meilleure start-up (Njorku, Kiro’o Games, Giftedmum, Cardiopad et Kerawa)
Meilleure start-up de la diaspora (covoiturage.cm, afrimarket, Kashpal, Infinity Spaces et CityCar)
Meilleure application mobile (Dohone, Sukuloo, Cardispo et Taxis Vairified)
Meilleure solution d’impact social (Giftedmum, Cardiopad, Camerlangue, Hyboo, Sukuloo et Legrandprof)
Meilleure solution d’impact économique (Kiro’o Games, Kerawa et Payway)
Meilleur Entrepreneur masculin (Churchill NANJE, Olivier MADIBA, Yannick NINO, Alain NTEFF et Arthur ZANG)
Meilleur Entrepreneur féminin (Danielle AKINI, Reine ESSOBMADJE, Vaness KUNGNE ZOMMI et Olivia MUKAM)
Meilleure digitalisation (Canal +, Camrail, PMUC, Université de Douala et ECOBANK)


Le prestigieux Jury des Afrikebiz Awards est composé d’imminents acteurs de l’économie africaine, parmi lesquels on peut citer Tony SMITH (Créateur de la tablette Limitless), Valentin MBOZO’O (Directeur Général du Groupement Interbancaire et Monétique de l’Afrique Centrale), Yannick NINO (Fondateur de la plateforme de petites annonces www.kerawa.com ).


Les nominés des Afrikebiz Awards pour les 14 Catégories seront auditionnés les 29 et 30 Avril à l’Hôtel Vallée des Princes et la soirée de Gala de remise des prix se tiendra le 13 Mai dans le même Hôtel.

 

 

 

Des Produits innovants des alternatives à la latérite

$
0
0

 

produits-innovants-entretien-routes

Le PM vient d’autoriser l’usage de ces produits dans l’entretien et la réhabilitation des routes en terre.

La rareté des poches latéritiques en terre camerounaise a contraint le gouvernement à autoriser l’entrée et l’usage de produits innovants, pour l’entretien et la réhabilitation des routes. Le Premier ministre, chef du gouvernement, a, en effet, signé le 19 avril dernier, un arrêté« mettant en vigueur le dossier-type d’appel d’offres spécialisé pour la passation des marchés d’entretien ou de réhabilitation des routes à l’aide des produits innovants ou non ». Entendez par produit innovant, « une substance solide ou liquide qui sert à la stabilisation des sols ou au revêtement des chaussées », selon Gustave Patego, chef de la cellule de la normalisation au ministère des Travaux publics (MINTP). Il est à noter cependant que « les produits innovants seront utilisés uniquement sur les routes en terre », précise M. Tchouplaou, directeur de l’entretien et de la protection du patrimoine routier. Ces sources d’information rapportent que face à la rareté de la latérite et des carrières, du fait de l’urbanisation, mais aussi face à la multiplication des offres en produits innovants, le gouvernement a consenti il y a quelques années, à utiliser à titre expérimental ces substances au Cameroun. Un test a été effectuéà l’Est (axe Ayos-Bonis), au Sud (Lolodorf-Mekalat) et dans le Sud-ouest entre Kumba et Mamfe. Les récents textes du PM prouvent que l’essai a été convaincant, avec des avantages certains, dont la réduction des délais et coûts de travaux.

« Avec les produits innovants, il n’y aura plus besoin de transporter les matériaux latéritiques d’une carrière parfois éloignée vers les chantiers routiers. On remue le sol et on y applique simplement le produit innovant qui compacte la terre et la rend imperméable, comme si on y avait coulé du béton », explique M. Tchouplaou, indiquant qu’avec ces produits, l’on a des routes en terre sans poussière. De plus, « l’entretien annuel ne sera plus nécessaire, parce qu’une route refaite à base de produits innovants reste en bon état pendant cinq ans environ », assure le chef de la cellule de la normalisation.

A ce jour, le MINTP a agréé quatre types de produits innovants : le Con-Aid/CBR Plus fabriqué en Afrique du Sud; le Rocamix de la firme chinoise Beijing Medecines& Healt products IMP ; les produits du Système Consolid fabriqués par une firme espagnole et le Pavement composite Technology fabriqué aux Etats-Unis d’Amérique par la société Integrated Traffic System Inc. Un cinquième produit, uniquement pour le revêtement à froid a également été autorisé : il s’agit du Carboncor All Raod Surfacing, également fabriqué en Afrique du Sud. Tous ces produits étant importés, « le gouvernement est en train de discuter avec les promoteurs pour qu’ils installent des usines de fabrication au Cameroun, afin de diminuer le coût d’achat et assurer la disponibilitéà tous moments, surtout que les communes et même les particuliers peuvent y recourir dans leurs travaux restreints », explique Gustave Patego. Pour les travaux publics, dans un premier temps, les promoteurs et le Labogénie vont accompagner les entreprises sur le terrain pour l’utilisation des produits innovants. D’ailleurs, il y a un séminaire en vue à Akonolinga pour informer les différents acteurs.

Une lueur d’espoir à Yaoundé contre l’infertilité

$
0
0

 

siege-chracerh

C’est grâce au Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH) opérationnel depuis 2015.

Des lendemains qui chantent s’annoncent pour de nombreux couples en proie aux problèmes de procréation au Cameroun. Ceux qui en doutent encore peuvent se fier aux expériences et déclarations des dames actuellement internées dans les services appropriés du CHRACERH. «Nous avons trouvé ici sur place ce qui nécessite, à d’autres, des voyages en avion pour l’étranger. On me parlait d’Europe, d’Afrique du Sud et des Etats-Unis. Je n’ai pas eu besoin d’aller si loin. Et je suis ravie, car pour un coup d’essai, cela a été un coup de maître », témoigne tous sourires Annabelle E., 52 ans, dans les dernières semaines de la première grossesse de sa vie. Emue aux larmes, la dame semble toujours sous le choc chaque fois qu’il s’agit d’évoquer sa grossesse. C’est quasiment la même émotion chez ses voisines de chambre, toutes des patientes recrutées en Fécondation in vitro (FIV). Alors qu’elles échangent au calme dans leur chambre sur leurs différents parcours jusqu’au bébé, le CHRACERH s’anime, telle une ruche, au fil des heures.

Dans la salle d’attente principale au rez-de-chaussée, des couples arrivent. Des femmes seules aussi. Tous sont reçus, repartent au fur et à mesure. La plupart tiennent entre les mains de grosses enveloppes contenant certainement des échographies et autres résultats d’examens. Ici, pas de regards fuyants, pas d’embarras. Tous ceux qui sont là ont plus ou moins « un problème d’enfant ». « C’est une cousine qui m’a parlé de cet hôpital, me disant qu’on y fait des choses extraordinaires», souffle une dame venue pour une première consultation. La cession réglée, -3000 F pour 14 jours-, son périple peut commencer au sein de l’institution où de nombreux spécialistes, hormis le célèbre Pr Jean-Marie Kasia, gynéco-obstétricien, officient. Ici, une prise en charge pour procréation médicalement assistée, de la consultation à l’accouchement peut avoisiner deux millions F.

« La Fécondation in vitro constitue l’activité-phare du Centre », avoue le Pr Michel Toukam qui trône sur la zone des laboratoires multidisciplinaires. Au-delà, le CHRACERH offre des services dans le domaine de la chirurgie gynécologique (classique abdominale et vaginale lourde, endoscopique), la cancérologie (col et corps de l’utérus, ovaire), le dépistage et traitement des pathologies mammaires ainsi que des grossesses à risque élevé. L’hôpital assure aussi le diagnostic et le traitement de l’infertilité grâce aux nouvelles techniques qu’offre la procréation médicalement assistée (PMA). Au rang de celles-ci, la conservation des gamètes et des embryons, l’insémination intra-utérine de spermatozoïdes (IIU), la FIV, l’ICSI, innovation qui a véritablement révolutionné la FIV. «C’est le must dans ce domaine. C’est une technique qui consiste à inséminer un ovule par micro-injection d’un spermatozoïde. Même si l’homme en a un seul, il peut servir», assure le Pr Toukam.

Au laboratoire de spermiologie, des techniciens s’activent à traiter le sperme d’un patient passé dans la matinée. « S’il est bon, on pourra le congeler sans problème», poursuit notre source. Dans la zone de FIV proprement dite à l’étage, de milliers d’autres gamètes et embryons attendent dans de la vapeur d’azote, congelés à moins 180 degrés. Ici, la journée s’annonce chargée. « Nous allons dévitrifier un embryon tout à l’heure et le réactiver. Lundi, il sera transféré dans l’endomètre préalablement préparé de sa propriétaire », explique le spécialiste. En attendant d’y être, il fait le tour des équipes, s’assurant que toutes sont à l’œuvre pour constituer le succès de l’opération. Tout ici est propre et sent le neuf. Pour le bonheur des patients émerveillés.

L’Hôpital général de Yaoundé en réhabilitation

$
0
0

 

andre-mama-fouda-visite-hopital-general

Le plan d’urgence de restructuration a été lancé lundi par le ministre André Mama Fouda.

L’Hôpital général de Yaoundé est en train de faire peau neuve. Cette réhabilitation rentre dans le cadre du plan d’urgence triennal, volet sanitaire. Casque de protection sur la tête et chasuble sur la chemise, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, était sur le chantier hier où les travaux de réfection ont débuté depuis quelques semaines. Accompagné du président du Conseil d’administrations, Ignace Atangana, du directeur général, Elie Claude Ndam Njitoyap et d’autres responsables dudit hôpital, André Mama Fouda a visité différents ateliers, notamment l’étanchéité des dalles, le bloc opératoire et les installations de climatisation. Une équipe de l’entreprise marocaine Alliance construction Cameroun chargée de la réalisation des travaux est à pied d’œuvre.

Et c’est avec satisfaction qu’André Mama Fouda s’est exprimé : « Nous nous réjouissons du fait que nous donnons de la visibilité au plan d’urgence triennal, volet sanitaire. En effet, depuis l’année dernière, nous avons lancé dans ce cadre deux grandes composantes : la réhabilitation des infrastructures et le relèvement des plateaux techniques. Il était d’abord question de faire l’état des lieux, à savoir reconstituer tous les plans, visiter chaque pièce pour avoir exactement le niveau de dégradation, se mettre d’accord sur ce qui devrait être fait. Nous nous trouvons dans la phase effective du démarrage des travaux ». Pour l’heure, il est question de la réhabilitation des infrastructures. Car en sus, une grande partie des équipements doit être renouvelée, y compris l’achat de certains équipements de pointe dont ne dispose pas l’hôpital. Cette visibilité sera bientôt perceptible au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé et l’Hôpital général de Douala.

L’Hôpital général de Yaoundéétant un grand centre hospitalier en fonctionnement, certains services seront fermés pour cause de travaux. Pour cela une organisation s’impose. « Le Minsanté a demandé au directeur général de renforcer le partenariat avec  les autres grands hôpitaux de la ville de Yaoundé, pour qu’il puisse éventuellement transférer certains de ses patients lorsqu’un service est en travaux et si ce dernier doit être momentanément arrêté. Les travaux dureront un an. La réhabilitation sera en partie achevée pour la prochaine CAN féminine qu’abritera le Cameroun, mais ce sera un hôpital prêt à répondre aux défis de la CAN 2019 », a confié André Mama Fouda qui a, par ailleurs, annoncé la réfection de huit centres hospitaliers régionaux, dont le premier sera celui d’Ebolowa.

Industrialisation: les promesses de l’avocat

$
0
0

 

huile-avocat

Quatre ans que la production est en hausse au Cameroun. Une usine de transformation est annoncée à Mbouda.

L’avocat, perle des Bamboutos, région de l’Ouest. Le fruit dit « beurre du village » est la vedette de ce département, principal bassin de production au Cameroun. 120 000 tonnes sont produites en moyenne chaque année au Cameroun, avec une concentration dans les localités de Mbouda, Babadjou et Galim. La culture des avocats est ancrée dans les mœurs de la région. Pierre Jannot Dadjio Tandjong est l’un de ceux qui ont fait confiance à l’avocat et ne le regrettent pas. Le cultivateur prend soin de ses 30 hectares d’avocatiers logés à Bamenkombo. Sa récolte de 2014 s’élevait à 105 000 kg, soit environ sept millions de F de recettes. Si au plan de la production, la zone est servie, il faut dire que la transformation de ce fruit ne suit pas et reste embryonnaire. Conséquence, environ 30% de la production d’avocats des Bamboutos est perdue après la récolte, selon la délégation départementale du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER).

Néanmoins, quelques privés se sont lancés dans la transformation artisanale. L’un d’eux, Marie-Pierre Ndja’ntchimou epse Kamdem, directrice de Anoa-Vinc et prix d’excellence de la délégation du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI) de l’Ouest trouve sa joie dans la production et la transformation de l’huile d’avocat. « J’ai choisi de me lancer dans la production de cette huile pour ses vertus. De tous les oléagineux, l’huile d’avocat est la seule qui possède au moins huit vitamines, des oligo-éléments, de l’oméga 3 », affirme-t-elle. Au quotidien, la productrice se sert de cette matière première pour créer divers cosmétiques. Seulement, la matière commence à lui faire défaut. « J’ai une plantation qui ne m’est pas suffisante. Heureusement, le maire de Mbouda a lancé un projet qui marche et qui pourrait réduire le coût de production », explique-t-elle. Car pour elle, l’industrialisation devrait faire baisser le coût du produit fini. Et d’ajouter : « La production est artisanale. Notre entreprise compte juste trois personnes. Les grandes quantités que nous obtenons sont le fruit d’un dur labeur ».

En réponse, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) prévoit de construire une usine d’extraction d’huile d’avocat à Mbouda pour développer l’économie locale et aider les populations de la localitéà tirer un meilleur profit des potentialités de leur localité. L’usine contribuera, par ailleurs, à réduire les pertes post-récoltes et, sera également approvisionnée par des plantations de Foumbot, dans le Noun, où un agropole de production d’avocats a été lancé. Par ce projet, 34 producteurs d’avocats envisagent de planter cette année 369 hectares d’une variété améliorée d’avocatiers. Voilà donc un créneau qui devrait intéresser les investisseurs au Cameroun, tant la transformation d’avocats attend l’implantation d’usines équipées, facilitant la production d’huile et de cosmétiques.

Les populations formées à la participation citoyenne

$
0
0

 

 Le programme de décentralisation FEICOM Villes-Moyennes (Pdfvm) financé par la KFW , a lancé ce 11 avril 2016 à Dschang,  une série de formations destinées aux 12 municipalités de son périmètre d’action.

PDFVM_DSCHANG

Le Dr Temgoua Emile, 1er adjoint au Maire de Dschang s’est montré particulièrement enthousiaste. En souhaitant la bienvenue aux participants, il a dit toute la gratitude de l’exécutif communal et des populations pour cette formation,  placée sous le thème « l’intégration de la participation citoyenne dans le processus de développement » et  organisée par le FEICOM et la KfW. L’objectif est de donner aux acteurs des outils permettant de renforcer et améliorer leur participation au développement de la cité, à travers leur participation effective à l’identification, la mise en œuvre, le suivi, la gestion et l’évaluation des projets communaux.
Les participants sont constitués des maires, des personnels municipaux et des populations représentées par  les associations et organisations de la société civile. Ceux-ci devraient sortir de cet atelier avec une connaissance précise du rôle,  de l’implication et du mode de participation de chacun dans le processus de développement.

«Le développement de notre collectivité appartient à chacun de nous», leur a martelé Suzanne Ngane, représentante du Directeur Général du FEICOM, dans son propos d’ouverture des travaux, en présence de Daniel Rolot, le Chef de Mission de l’Assistance technique du projet. Elle a en outre rappelé tout l’intérêt que cet organisme accorde au Pdfvm.
La formation procède en douze 12 sessions de 3 jours correspondant chacune, à une des villes couverte par le programme. Ces localités  sont réparties dans quatre Régions du pays ainsi qu’il suit : Obala et Mbamayo, dans le centre ; Kousseri, Mokolo, Mora et Yagoua pour ce qui est de l’Extrême-nord, Bafang, Bangangté, Dschang et Foumbot pour le compte de l’Ouest et Buea et Tiko dans le ressort du Sud-ouest.
Animée par des sociologues du développement, la  formation tire sa substance de tous les documents qui organisent et encadrent la participation citoyenne au Cameroun.

 

Le PDFVM, Fleuron de la coopération germano-camerounaise
Le Programme de Décentralisation FEICOM Villes Moyennes est un fruit de la coopération germano-camerounaise, financéà hauteur de 10 milliards de FCFA par la KfW. Il vise l’amélioration de la participation citoyenne et l’accès des populations aux services de base dans des communes comptant au moins 30 000 habitants. Lancé en 2014 pour une durée de 5 ans, il couvre les régions du Centre, de l’Extrême-nord, de l’Ouest et du  Sud-ouest et comprend 3 composantes : financement d’infrastructures économiques et sociales, accompagnement des communes dans la réalisation desdites infrastructures et renforcement des capacités du FEICOM dans le financement et l’accompagnement  du développement local.
La formation actuelle, intervenant après une série de sessions sur le business plan, participe de la 2e composante du PDFVM-KfW préconisant l’assistance aux communes au moyen de la planification des projets, l’appui à la gestion durable et financière des infrastructures. L’objectif de cette composante est d’améliorer les capacités des personnels des Communes impliqués dans le suivi et l’analyse des projets en général, et plus particulièrement, ceux générateurs de revenus. Le Pdfvm, c’est clair, entend doter les communes d’infrastructures, de compétences et de comportements propices à l’émergence.


Romuald Ntchuisseu Ngock

Batouri: complexe sucrier cherche preneur

$
0
0

1369602271-J9t

Ce projet ambitionne la construction d'une usine de production de 60 000 tonnes de sucre par an.

Les dernières nouvelles au sujet du complexe sucrier de Batouri, ambitieux projet localisé dans l'interzone de Batouri et Bertoua, dans la région de l'Est, font état de ce que les travaux de terrassement ont repris depuis trois semaines sur le site. Une petite lueur d'espoir pour les ouvriers en chômage technique depuis des mois qui commençaient déjàà désespérer de ce projet présenté comme l'un des vecteurs de développement de cette région. . Il cherche des investisseurs sérieux, mieux des repreneurs, après les premières tentatives foireuses de mobilisation de fonds. Des sources proches du dossier indiquent d'ailleurs que le protocole d'accord que le promoteur Dieudonné Dong Thry Dong avait signé avec l'Etat du Cameroun le 13 avril 2012 ne serait plus d'actualité. L'Etat se serait désengagé du projet qui devrait désormais revêtir le caractère purement privé. Selon les proches du promoteur, ce verrou qui empêchait les investisseurs de financer le projet a été levé au terme d’âpres négociations.  

Faut-il préciser que le complexe industriel de Batouri nécessite un investissement de 60 milliards de francs Cfa, pour la construction d'une usine de production de 60 000 tonnes de sucre par an ; la mise en place des plantations de canne à sucre sur une superficie de 32 000 hectares. Le projet envisage aussi la mise en place d'une unité de production d'électricité de 20 mégawatts à partir des déchets de l'usine. Au départ, c'est un projet privéà but collectif qui a reçu l'onction des pouvoirs publics. Le promoteur Dieudonné Dong Thry Dong s'est entouré des Indiens pour leur expertise en la matière. C’est ainsi que le consortium indo-camerounais s'est constitué pour créer la société Justin Sugar Mills (JSM), avec siège à Batouri. Selon les termes du protocole d'accord du 13 avril 2012, cette société est liée au gouvernement camerounais, représenté par le ministère des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique (MINMIDT). Et elle devrait conduire le projet sur une période de dix ans renouvelable.

La première tentative de mobilisation de fonds va échouer suite aux incompréhensions entre les partenaires. Le consortium indo-camerounais qui a l'exclusivité de la conduite du projet encaisse alors 562 millions de la part du FEICOM au titre de participation au capital des 11 communes de l'Est. De même que le ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire qui débloque 138 millions. A peine la JSM démarre ses activités que le MINMIDT dénonce des dysfonctionnements dans son management et exige l’audit des comptes débloqués par les pouvoirs publics. Toutes choses qui conduisent à la résiliation du protocole d'accord, qui, du point de vue du promoteur, relevait alors de l’arbitraire.

Toujours est-il que la JSM est en difficulté. Et le MINMIDT procède au lancement de l'appel international à manifestation d'intérêt, en novembre 2014. La société marocaine, COSUMAR, leader marocain du marché sucrier, s'adjuge le projet, au détriment de deux autres soumissionnaires, précisément le groupe Somdiaa, qui, à travers sa filiale Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM), domine le marché camerounais du sucre et l'entreprise Sunraise Sugar Agro-Industry. La JSM, appelée à soumissionner, n'a pas pris part à la sélection. Après la première visite sur le terrain, COSUMAR se retire, au motif que la JSM, porteur du projet, était déjà sur le terrain. Et que rien n’était clair. Aujourd’hui, la donne a changé. La JSM a certes repris l’exclusivité du projet. Mais, l'équation du financement du complexe sucrier reste entière.


Interview: «La paludisme est en baisse»

$
0
0

 

Dr Fondjo Etienne, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre le paludisme.

 

031102013191344000000paluplauok

Quelle est la situation du paludisme au Cameroun aujourd’hui ?

Le paludisme reste un problème de santé publique au Cameroun. Toutefois, la maladie est en baisse. Selon les données  en notre possession,  en 2015,  6 931 113 personnes ont consulté dans nos formations sanitaires  parmi  lesquelles 1 431 000 cas de paludisme ont été enregistrés, soit une morbidité de près de 21%. Cette morbidité est en baisse comparée à celle de l'année  2011 où elle était de 29,2%. Cette baisse est due à la mise en œuvre  des interventions à haut impact. Notamment, la gratuité du traitement préventif intermittent chez la femme enceinte, la gratuité du traitement du paludisme simple chez l' enfant  de moins de cinq ans, la réduction du coût du traitement d'un épisode  du paludisme simple dans nos formations sanitaires à moins de 300 F pour toutes les tranches d’âges au-dessus de cinq ans et la distribution gratuite des Moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d’action (MILDA) en couverture universelle.

Où en est-on avec la campagne de distribution des moustiquaires imprégnées aux populations ?

Deux campagnes  de masse et de distribution gratuite ont été effectivement organisées au Cameroun. La première en 2011 au cours de laquelle  plus de huit millions de MILDA ont été distribuées. Et la deuxième phase depuis le deuxième semestre de l'année 2015 et qui est déjà effective dans neuf  des dix régions du Cameroun (Sud, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Est, Adamaoua, Nord, Littoral, Ouest  et Extrême-Nord). L'enquête post-campagne 2011 réalisée par l'Institut national de la statistique a montré qu'après la première campagne, les taux de possession et d'utilisation de la  MILDA  dans les ménages au Cameroun ont augmenté significativement.

Le thème de la célébration de la Journée mondiale du paludisme cette année est «En finir définitivement avec le paludisme». Comment mettre ceci concrètement en pratique ?

Ce thème est une interpellation et  appelle à des actions ou des interventions plus diversifiées  et intégrées pour parvenir à l’élimination de la maladie. En effet, il est question désormais de poursuivre la mise en œuvre des  interventions qui sont déjà en cours et dont les résultats sont satisfaisants  et de les compléter avec d'autres interventions spécifiques telles que la Chimio-prévention du paludisme saisonnier et la lutte anti-larvaire.

Facilités effectives aux douanes pour le Plan d’urgence et la CAN

$
0
0

port-douala

Dans le Littoral, cette administration applique des mesures spéciales pour le dédouanement des équipements et l’on en redemande.

La nuit allait tomber quand les agents du secteur des Douanes Littoral I recevaient mercredi dernier 20 avril 2016, des usagers préoccupés par le traitement de leurs cargaisons. « C’est comme ça que cela se passe. Le maître-mot est la disponibilité totale et je montre l’exemple en laissant mon téléphone ouvert même la nuit », dit le chef du secteur, Nestor Demanou. En fait, il a préparé le terrain aux mesures spéciales que le DG des douanes vient de prendre en faveur de l’importation en procédure accélérée, des matériels des chantiers du plan d’urgence triennal décidé par le chef de l’Etat pour doper la croissance ; ainsi que ceux des deux coupes d’Afrique des nations de football (2016 et 2019) que le Cameroun va abriter. Prévoyant les projets des Grandes Réalisations, les Douanes du Littoral avaient élaboré un vadémécum qui s’est enrichi avec les dernières dispositions générales.

Les douaniers proches du principal point de chute de ces matériels, au port de Douala, n’ont donc pas de peine à mettre en œuvre les décisions prises. Timothée Amougou Medja, directeur général de la Société camerounaise de transit et de transports (SOCATRANS), en est témoin. Pour CT, il a même rédigé un résumé de la situation de la trentaine de conteneurs dont il manage l’importation pour le compte d’UTE MAKIBER, une entreprise espagnole qui a décroché le marché des équipements industriels de la filière porcine et bovine dans le cadre du plan d’urgence. Une liste assortie de mesures comme la « dispense SGS », étape de vérification des importations dans le pays d’origine. Ou la réduction du nombre de conteneurs à inspecter au scanning, une opération remplacée par le ciblage : sur une centaine, quelque cinq éléments sont vérifiés et le cas échéant valident le passage de tous les autres. Il y a aussi les exonérations de TVA ; l’enlèvement sous palan (du navire au camion ce qui évite le stockage ou le dépôt sur les quais) ; la visite à domicile qui permet à l’importateur de transférer directement sa marchandise vers le lieu d’exploitation où les inspecteurs de la douane viendront vérifier la conformité ; l’annulation des pénalités de retrait tardif ; etc.

S’il peut y avoir des difficultés sur le terrain, les Douanes locales ont un point focal comme on dit dans les administrations. Une espèce de vigie, accessible en permanence via le téléphone, qui porte le dossier au quotidien pour s’assurer que tout marche selon les prescriptions. Dès lors, estime M. Demanou, la machinerie globale des importations du matériel des CAN et du plan d’urgence aura simplement besoin d’étendre et d’harmoniser ces mesures. En espérant que les importateurs et transitaires anticipent les opérations qui peuvent l’être. D’après le chef du secteur des Douanes du Littoral I, la solution en la matière serait simple et il l’a proposée au gouverneur du Littoral en tournée dans les services publics ces jours-ci : une sensibilisation générale de tous les acteurs.

Construction de l’autoroute Yaoundé-Douala (phase1) : Le MINTP instaure une plateforme de dialogue entre les acteurs du projet

$
0
0

Dans le but de remédier aux problèmes qui entravent l’évolution du projet de construction l’autoroute Yaoundé-Douala, le Ministre des Travaux Publics Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé le 26 avril 2016, une séance de travail technique à la base vie du chantier avec les responsables de son département ministériel et les autres intervenants impliqués dans le projet, en présence du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux Publics chargé des Routes.

_DSC7358

« Construire une autoroute de qualité dans les délais impartis » telle est la raison qui justifiait la présence du Ministre des Travaux Publics à la base vie du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala. Bien que les travaux évoluent, le souhait du Maître d’Ouvrage est d’accroître la performance des acteurs qui interviennent dans la mise en œuvre du projet. Aussi, c’est à l’effet d’élaguer les difficultés liées à l’évolution de ce chantier d’envergure qu’il s’est rendu à la base vie de l’entreprise en charge des travaux, la China First Higway Engineering Compagny LTD (CFHEC). Après avoir écouté toutes les parties prenantes du projet à savoir : les autorités administratives, les élus locaux, l’entreprise adjudicataire (CFHEC), la mission de contrôle (Groupement SCET Tunie/Louis Berger), le Ministère des Marchés publics et le Labogénie, le Ministre des Travaux Publics a pu recueillir les avis des uns et des autres. Pour le titulaire du marché, le problème de libération des emprises n’est plus d’actualité depuis la signature des décrets y relatifs. Cependant, les problèmes de multi gestion et les lenteurs observées dans la réception des travaux par la Mission de contrôle doivent trouver une solution. Le représentant du chef de la Mission de Contrôle, a relevé que « le chronogramme de travail de l’entreprise ne parvient pas dans les délais et quelques fois l’entreprise semble ignorer les observations ».

 Les mêmes plaintes à l’endroit de la Mission de Contrôle se sont faites entendre du côté du Labogénie. Pour pallier cet état des choses, le Ministre des Travaux Publics a institué plateforme de dialogue entre ces trois intervenants  et a instruit à la Mission de Contrôle de travailler les jours non-ouvrables (samedi et dimanche) pour rattraper le temps perdu pendant la saison des pluies lorsque l’entreprise est sur le site des travaux. Les autorités administratives quant à elles ont réitéré la bonne volonté des populations à coopérer dans la facilitation des travaux au travers de la libération des habitations comprises dans les emprises. Le Ministère des Marchés Publics dont le rôle est de veiller à la bonne exécution des dispositions contractuelles a fait savoir que de son côté, les décomptes de l’entreprise sont suivi de près et à ce jour sur les huit décomptes sept ont été transmis et traités. Sur cette base, le Ministre a recommandéà l’entreprise non seulement de communiquer son plan de travail auquel la Mission de Contrôle devra se conformer, mais également d’organiser son travail en interne de manière à pouvoir anticiper les réceptions de la Mission de Contrôle. En outre, pour une meilleure synergie dans l’exécution des travaux le maître d’ouvrage a insisté sur l’institution d’une plateforme de dialogue entre tous les intervenants occasion pour chacun de faire savoir ses contraintes, la tenue d’une réunion avec les concessionnaires impliqués dans le projet.

A ce jour, l’avancement physique des travaux de l’autoroute est de 22% pour 37% de consommation des délais. Le montant des travaux est de 338 milliards et demi, financés par Eximbank China à 85% et l'Etat du Cameroun doit quant à lui s'acquitter de 15% de ce montant.

 

Le gouverneur redécouvre Manoka

$
0
0

 

 

Capture

En tournée, Samuel Ivaha Diboua a mesuré lundi les progrès de cet arrondissement insulaire.

Vingt ans plus tôt, alors qu’il administrait l’arrondissement de Douala IV dont dépendait Manoka, Samuel Ivaha Diboua, gouverneur du Littoral, connaissait les réalités locales à l’image du premier abri de la brigade de gendarmerie. C’était un modeste bâtiment en planches. L’hôpital n’existait pas. Ni le lycée. Sans parler du bel Hôtel de ville à un kilomètre du rivage où l’on accostait à dos d’homme. En revenant sur ses pas bien plus tard, à l’occasion d’une prise de contact avec le département du Wouri et de discussions sociales et économiques, le gouverneur Ivaha Diboua a estimé que le changement était notable bien que Manoka en réclame davantage.

 

Telle cette ressortissante nigériane qui a interpellé le maire Ernest Edimo sur la disponibilité saisonnière du courant électrique sur l’archipel qui compose Douala VI. Un nouveau groupe électrogène viendra alimenter l’île-capitale de cet arrondissement de 45.000 habitants, a répondu l’édile. Mais, il faudra prendre en charge les frais d’alimentation de cet équipement nouveau, prévient le maire. Tout comme l’eau potable, des emplois, des moyens de transport pour rallier les arrondissements continentaux de Douala à cent kilomètres environ, entre autres attentes des habitants de Manoka.

 

Développer les 24 îles de Douala VI, c’est pourtant une préoccupation constante des pouvoirs publics locaux et centraux, a rappelé le gouverneur. C’est ici que Douala bâtira ses infrastructures touristiques à venir. Aussi, faut-il diversifier les activités au-delà de la pêche, penser à l’agriculture et à l’élevage. L’initiative privée, nationale et étrangère (Manoka compte une forte colonie de migrants africains du Mali, du Niger, du Nigeria) est dès lors vivement encouragée.  M. Ivaha Diboua a d’ailleurs expressément apporté son soutien  à un projet hôtelier dans le coin, prescrivant au maire, sur-le-champ, la délivrance des documents nécessaires.

 

Manoka qui a changé, attend aujourd’hui la fin des travaux du débarcadère plutôt avancés, les nouveaux ponts vers les quartiers Dahomey, Nyangadou, le marché, la construction de la route de Mbengue à Dikoume, une barge pour porter les marchandises… Il y a tant à faire que l’on ne saurait trop recommander, dira le gouverneur au final, une présence réelle et engagée des fonctionnaires parfois tentés par l’absentéisme.

Patrick Ehode de la Start Up Vairified invité du Programme de Résidence Entrepreunariale Bordeaux-Afrique

$
0
0

La start-Up camerounaise Vairified spécialisée dans la vérification, la classification et la mise à disposition de l'information non conventionnelle disponible et qui a récemment lancé le concept de Taxi Vairified au Cameroun fait partie des jeunes entreprises innovantes africaines invitées par la Ville de Bordeaux et ses partenaires pour le tout nouveau Programme de Résidence Entrepreneuriale croisée Bordeaux-Afrique.

 

11855744_627570304013029_2875831340009008880_n

Le programme qui durera trois semaines du 28 avril au 21 mai sera meublé de différentes activités. Patrick Ehode qui dirige la start-up Vairfied prendra tout d'abord part à la deuxième édition des Rencontres Numériques et à la queatrième édition des Journées Nationales des Diasporas Africaines (JNDA)des 29 et 30 avril, avec pour thèeme général l'importance et l'évolution du rôle de la diaspora en France et en Afrique.Les JNDA ont pour marraine ont pour marraine la directtrice de Tv5 Monde Afrique, Denise Époté.

 

Dans un entretien relatif aux JNDA, un autre camerounais, Pierre de Gaétan Njikam, président du Club Bordeaux Cameroun France et adjoint au Maire de Bordeaux que l'idée de ces journées ''est venue de la prise de conscience d’un certain nombre d’acteurs des diasporas africaines à Bordeaux et partout ailleurs en France de trouver un cadre de rencontre et de mobilisation structurée et pérenne''.

Patrick Ehode passera une bonne partie de son temps à travailler dans les incubateurs et espaces de co-working Bordelais, notamment Cap Sciences.

 

Au programme également, des formations continues administrées par la Kedge Business School une école de commerce bordelaise classée au 29e rang du palmarès 2014 des écoles de commerce européennes du Financial Time, et Mazars, une organisation internationale indépendante d'audit, de conseil et de services aux entreprises.

 

 

Viewing all 1474 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>