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Un site pour l’annexe de l’Université de Ngaoundéréà Garoua

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Eric ELOUGA Régions - Nord      

 

D’une superficie de 120 hectares, il a été visité récemment sous la conduite du recteur.

 

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EGEM Ngaoundéré en Construction par le groupe SOMAF

Le quartier Lomodou, un village presque, située dans l’arrondissement de Garoua I sur la route menant à Gaschiga, ne devrait plus rester longtemps dans l’anonymat. C’est sur son sol que devrait, en effet, être érigé d’ici quelques années, le tout premier campus universitaire de la ville de Garoua.

 

L’université de Ngaoundéré annexe, fonctionnelle depuis cette rentrée académique 2015-2016, y verra son implantation définitive. Pour ce faire, la ville de Garoua a dégagé un site de 120 hectares, mis à la disposition de l’université de Ngaoundéré. Le recteur de cette institution, le Pr. Paul Henri Avam Zollo, a effectué le déplacement pour venir visiter ledit site, sous le convoyage du gouverneur du Nord Jean Abate Edi’i, du délégué du gouvernement Ahmadou Bouba et du sous-préfet de Garoua I Saidouna Ali.

 Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la délégation universitaire a été séduite par l’espace alloué. Un terrain plat, suffisamment loin du centre-ville pour éviter des perturbations mais pas trop pour en rendre l’accès facile, inoccupé ce qui évitera des problèmes de déguerpissement. Qui plus est, dans le cadre du plan d’urgence triennal, la route d’accès qui la traversera pour rejoindre le Nigéria en passant par Gaschiga, sera entièrement bitumée.

 Le recteur Avam Zollo remerciera les autorités de la région et de la ville de Garoua, à la fois pour la qualité du site que pour la célérité avec laquelle il aura été mis à disposition. Il faut dire qu’initialement, une partie de cet espace du domaine national de l’Etat, près de 50ha, était initialement allouéà la Communauté urbaine de Garoua pour la construction d’un hippodrome. A l’instigation du préfet de la Benoué, ce projet a finalement été relocalisé un peu plus loin, pour permettre à l’université de bénéficier d’une superficie suffisante.

 Dès cette semaine, l’université dépêchera sur le site son directeur des infrastructures, afin que soit établi un plan d’occupation du sol, suite auquel un dossier sera introduit à la préfecture pour la rétrocession officielle du terrain. L’objectif affichéétant d’aller assez vite, pour que d’ici à la prochaine rentrée académique, les travaux de construction des premiers bâtiments aient démarré.


Kousseri aura un centre multisports

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La signature de convention entre le CNOSC et l’entreprise en charge de la construction du complexe Olympafrica a eu lieu vendredi dernier à Yaoundé.

 

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La ville de Kousseri dans l’Extrême-Nord devrait bientôt voir son offre en infrastructures sportives renforcée, grâce à la construction d’un centre Olympafrica. Outre les bâtiments administratifs, l’œuvre sera constituée entre autres, de terrains de football, handball, volley-ball, basket-ball, etc. La signature du contrat entre le Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) et l’entreprise en charge de l’exécution des travaux a eu lieu vendredi dernier à Yaoundé. Hamad Kalbaba Malboum, président du CNOSC, s’est félicité de la matérialisation de ce projet et a loué l’importance du sport pour promouvoir la paix et l’espoir. Les jeunes de cette localité et de l’Extrême-nord pourront ainsi profiter de ces installations pour la pratique saine du sport. Car, du fait du contexte sécuritaire dans la région, le projet a failli ne pas voir le jour et être transféré en Guinée. L’infrastructure coûtera environ 250 millions de F. De son côté, Kamsouloum Abba Kabi, président du Comité de gestion du Centre Olympafrica de Kousseri, a indiqué qu’il s’assurera que les travaux seront bien exécutés. 

 

Créée depuis 1989, la fondation internationale Olympafrica est un partenaire du Comité international olympique. Elle promeut le développement social des jeunes à travers le sport et la réalisation dans les pays africains d’un réseau de centres d’expansion de l’Olympisme, appelés à propager l’éthique olympique, messagère de paix et de fraternité. 

Agropoles: 1500 tonnes de poissons attendues à Ebolowa

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Les activités de production et de commercialisation des silures et tilapias ont été lancées dans la ville vendredi dernier.

C’est au total près de 1500 tonnes de poisson d’eau douce qui seront produites dans la capitale de la région du Sud. Il s’agit concrètement de deux départements, celui de la Mvila et de la Vallée du Ntem. Les activités de production et de commercialisation ont été lancées vendredi à Nkoladom, par l’unité de coordination du programme Agropoles. Au cours de cette cérémonie, l’association de producteurs de poisson de la Mvila, représenté par leur porte parole et le  coordonnateur de l’unité de coordination Agropoles ont procédéà la signature du cahier de charges et du protocole d’accord. Selon Adrian Ngo’o Bitomo, coordonnateur du programme Agropoles, cet accord n’est pas un acquis, mais plutôt une sorte d’engagement que les deux parties prennent pour concrétiser le projet.

 

Concernant la Mvila, la production actuelle s’élève à 226 tonnes de poisson. L’association qui compte 33 membres a pour objectif d’augmenter sa production à 700 tonnes. Et ce rêve ne sera possible que si les fonds sont disponibles. Ce projet est, en fait, évaluéà près de 1,9 milliard de F. Les membres ont l’obligation de fournir 1,2 milliard de F tandis que le programme Agropoles contribue pour 35 % du coût du projet, soit près de 500 millions de F. « Notre contribution va permettre la construction des étangs, des stations d’élevage et la fabrique d’aliment. Il y a également l’acquisition des intrants, notamment les alevins et les aliments, le petit matériel d’aquaculture, sans oublier l’assistance technique », explique le coordonnateur.

 

Une cérémonie similaire a eu lieu un jour plus tôt dans la Vallée du Ntem avec les 35 promoteurs du projet et l’unité de coordination Agropoles. Pour ce deuxième bassin de production de poisson d’eau douce, le porte-parole du groupe, Jean Eric Evina Mba parle d’une production annuelle estimée à 201 tonnes. Avec l’aide du Programme, l’objectif des pisciculteurs est de développer l’offre jusqu’à 800 tonnes de poisson. Le coût total dudit projet est de 1,15 milliard de F. Avec une contribution des promoteurs se chiffrant à un peu plus de 800 millions de F. Et celle du programme à 350 millions de F. Pour le représentant de l’association, c’est une occasion longtemps inespérée qui se concrétise. Une aubaine que cette association qui possède près de 100 étangs compte saisir.

Formation professionnelle: trois centres d’excellence ouverts

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Situés dans le Sud, le Sud-Ouest et le Littoral, ils ont été présentés vendredi par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Ce sont les villes de Sangmélima, Douala et Limbé qui vont accueillir les premiers Centres de formation professionnelle d’excellence (CFPE). Face à la presse vendredi dernier, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MINEFOP), Zacharie Pérevet est revenu sur les contours de ces centres. « Il s’agit de structures publiques ayant pour mission la formation initiale et continue ». Pour y accéder, les candidats devront affronter un concours, ou passer des tests psycho-techniques et des entretiens. Employés d’entreprise et chercheurs d’emploi de 4e, 3e, première et terminale de l’enseignement général et ceux de 4e année, 3e année, première et terminale de l’enseignement technique pourront y postuler suivant le niveau de qualification recherchée. Ils ont le choix entre les filières hôtellerie, restauration, menuiserie, ébénisterie, informatique, coiffure, couture et plomberie. Il faut prévoir environ 500 000 F pour une année de formation.

 

En effet, la capacité d’accueil des structures de formation professionnelle du pays est d’environ 35 000 places. Pourtant, 200 000 personnes demandent encore àêtre formées. Un gap énorme, ce d’autant plus que le diplôme seul ne suffit plus pour prétendre à un emploi. Conscient de la nécessité de résoudre l’inadéquation entre l’offre en ressources humaines et la demande, le gouvernement a entrepris d’encourager l’auto-emploi. Une volonté qui s’est matérialisée à travers les CFPE.

 

L’ouverture des trois centres d’excellence s’inscrit dans le cadre de la phase-pilote des innovations engagées dans la réforme du système de formation professionnelle. 21 milliards de F ont été investis pour assurer le recyclage et la mise à niveau des techniciens supérieurs chargés de la formation et formés en Corée. A la différence des centres de formation  classique, les CFPE disposent d’une offre de formation variée. Bâties sur plusieurs hectares, elles disposent de salles de formation dotées d’équipements de pointe et de dortoirs pour le logement des apprenants. Ce qui traduit une formation de pointe adaptée au besoin de l’heure. D’après le ministre Zacharie Pérevet, d’autres structures verront le jour  progressivement dans le reste des régions du pays. Du 14 au 17 juin prochain, il entend rencontrer les chefs d’entreprises de la ville de Douala, pour mener un plaidoyer sur la mise à niveau du personnel et le transfert de technologies.

Route Zoétélé-Nkolyop. Les travaux de bitumage exécutés à 100%

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Les travaux de construction de la route Zoétélé-Nkolyop dans le département du Dja et Lobo, région du Sud, sont totalement achevés. L’état de délabrement d’autrefois a en effet laissé place à une voie bitumée sur 28 kilomètres qui relie les arrondissements de Zoétélé et de Meyomessala. Le Maître d’ouvrage a procédéà la réception provisoire des travaux qui ont exclusivement été financés par l’Etat du Cameroun.

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Le projet de construction de la route Zoétélé-Nkolyop s’inscrit dans la politique du gouvernement camerounais visant à améliorer les infrastructures routières. Cette route située dans le département du Dja et Lobo relie l’arrondissement de Zoétélé au chef lieu de département Sangmélima et se présente comme un tronçon stratégique dans la mesure où il facilite désormais l’accès au barrage hydroélectrique de Mekin, en même temps qu’il assure le développement des localités environnantes. Le projet a consistéà la construction d’une route d’une largeur de chaussée de 7m et la construction du pont sur la Lobo à Zouameyong. Les travaux réalisés par le groupement Mesochoritis Frères S.A et Buns Sarl, ont été entièrement financés par l’Etat du Cameroun.

Le projet de construction de la route Zoétélé-Nkolyop s’inscrit dans la politique du gouvernement camerounais visant à améliorer les infrastructures routières et croise surtout l’objectif d’aménager les zones de production agricole, objectif exprimé par le Chef de l’Etat, lors du dernier comice agro-pastoral d’Ebolowa. Ont également été programmés dans la région du Sud en vue de l’aménagement des bassins de production agricole, le bitumage de la route Ekong-Bengbis.

Transfrontalière Bamenda- Enugu Les lots Bachuo Akagbé-Mamfé et Mamfé-Ekok réceptionnés

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Les travaux de construction des lots 2 et 3 de la route Bamenda-Mamfé-Ekok ont été réceptionnés provisoirement le 10 juin 2016 à la suite d’une inspection rigoureuse. Un acte qui marque ainsi l’achèvement d’un projet important qui a permis de construire une voie entièrement bitumée entre Bamenda et Ekok (Frontière Nigéria).

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Entamés en Février 2010, les travaux de construction des lots 1 et 2 de la route Bamenda-Mamfé-Ekok s’étendent sur un linéaire total de 82.30 km, avec 21.30 km entre Bachuo Akagbe et Mamfé  et 61.00 km entre Mamfé et Ekok.

La première section qui va de Bachuo Akagbé jusqu’à Mamfé et longue de 21.30 km, a connu des travaux de réhabilitation et de réparation du corps de chaussée avec une couche de roulement en béton bitumineux de 5 cm et le curage des fossés. La deuxième section quant à elle, va de Mamféà Ekok. Sur cette section, un aménagement neuf avec la construction d’un pont majeur en béton précontraint d’environ 100 m sur la rivière Munaya et la réhabilitation d’un pont à deux voies sur la Cross-River ont été réalisés. Les travaux effectués ont consistéà aménager 7 m de chaussée, avec deux accotements de 1.5 m chacun et un revêtement bicouche. La structure de chaussée construite est de 25 cm de couche de fondation en béton de sol, 20 cm de couche de base en graves concassés et 5 cm de couche de roulement en béton bitumineux et la mise en place de la signalisation.

Ces travaux réalisés par la China international Water and Electric corporation (CWE), sont financés à 49% par la Japan International Corporation Agency (JICA), à 46% par la Banque Africaine de Développement et le Fonds Africain de Développement (BAD/FAD) et par le Gouvernement camerounais à 5%. Le coût total du projet après 74 mois de travaux, s’élève à 57.476.166.727 F cfa contre 49.632.276.946 F cfa prévus au départ, à cause de la géologie et de la géotechnique spécifique à la Région du Sud-Ouest. Le Bureau d’Etudes Techniques SNC LAVALIN à qui avait été confié le contrôle des travaux, s’est démobilisé après avoir réalisé en date du 17 janvier 2016, la visite de pré-réception technique desdits travaux. La commission, au regard de cette situation et après examen des différents documents mis à sa disposition, a constaté que les mesures de déflexions relevant de la responsabilité de la mission de contrôle n’ont pas été effectuées. Pour ce faire, elle a jugé nécessaire de prendre des mesures urgentes pour la gestion de la période de garantie étant donné que la Maîtrise d’œuvre s’est démobilisée.

Au regard du fort taux de trafic observé sur cette route faisant partie du Programme de facilitation de transport sur le corridor Bamenda-Mamfé-Ekok-Enugu, la commission a proposé de saisir le Maître d’Ouvrage pour la mise en service dans les meilleurs délais, de la station de pesage déjà réceptionnée afin d’assurer la protection de la nouvelle route contre le trafic très élevé des poids lourds en provenance d’Ekok.

Aménagement de la route Kumba-Mamfe. Concertation pour un meilleur suivi du projet

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Le Ministre des Travaux publics, Maître d’ouvrage du projet d’aménagement de la route Kumba-Mamfé, a reçu le 14 juin 2016, dans la salle de réunion de son cabinet, une mission des bailleurs de fonds de certains projets en cours, conduite par Racine Kane, Représentant Résident de la Banque africaine de Développement au Cameroun. Les échanges ont entre autres porté sur les travaux en cours de la route Kumba-Mamfé.

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La rencontre entre le Maître d’ouvrage, la Banque africaine de Développement et la Banque pour le Développement des Etats de l’Afrique centrale, s’inscrit dans le cadre du suivi régulier du projet d’aménagement de la route Kumba-Mamfé qui à ce jour connait un taux d’exécution globale de 40%.

Racine Kane a marqué sa satisfaction en ce qui concerne l’avancement des travaux qui est précisément de 37% sur le lot 1, Kumba-Nfaitock et de 42% sur le lot 2, Nfaitock-Mamfé.  Sur le Lot1, long de 103,98 km et allant de Kumba- Bakwa Supe à Kumbe-Bakundo- Nfaitock, les travaux de terrassement sont suffisamment avancés sur plus de 50 kilomètres, la couche de fondation est mise en œuvre sur plus de 40 kilomètres et les ouvrages hydrauliques sont en cours de réalisation. Les travaux en cours sur le Lot 2, long de 46,880 km entre Nfaitock -Bachuo-Akagbe et Mamfé, concernent les travaux de terrassement, la mise en œuvre des couches de fondation et de roulement et la construction des ouvrages hydrauliques. Une récente mission de supervision effectuée par les deux bailleurs a permis d’observer sur le Lot 1, des anomalies sur le plan technique, en ce qui concerne la couche de roulement mise en œuvre sur les 25 premiers kilomètres du Lot 1 ; sujet qui a hautement retenu l’attention du Maître d’ouvrage. Le Représentant résident de la Banque africaine de Développement a par ailleurs relevé qu’il est important que la réalisation des travaux connexes qui concernent les aménagements socio-économiques du projet, soient entamés.       Les travaux sont réalisés pour le lot 1 Kumba- Bakwa Supe- Kumbe-Bakundo- Nfaitock par l’entreprise China Communications Construction Company et pour le lot 2, Nfaitock -Bachuo-Akagbe par l’entreprise Jiangsu ; le contrôle et la surveillance des travaux sont effectués par le Bureau d’Etudes techniques CIMA International pour une durée de 49 mois.

Pour ce qui est de la mobilisation des fonds de contrepartie, sur les 17,4 Milliards attendus pendant la durée du projet, 9,942 Milliards ont déjàété mobilisés. S’agissant des indemnisations des populations victimes des expropriations, les trois décrets d’indemnisations signés ont permis de procéder aux payements des sommes dues aux riverains dans le département du Kupe Muanenguba, tandis que les procédures suivent leur cours pour le paiement des indemnisations dans les départements de la Meme et de la Manyu. Il faut du reste souligner qu’une sensibilisation des populations riveraines a été effectuée par les préfets compétents dans le but de permettre aux entreprises d’exécuter les travaux, en attendant le paiement effectif des indemnisations.

Le Centre de Formation Professionnelle d'Excellence (CFPE) de Douala ouvre ses portes

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Le Centre de Formation Professionnelle d'Excellence (CFPE) de Douala ouvre ses portes au grand public ce vendredi 17 juin à partir de 09 heures sous la présidence du Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, Monsieur Zacharie PEREVET.

 

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La cérémonie marquant cet important événement aura pour cadre le Campus de ce complexe architectural sis quartier Bassa. Le programme laisse prévoir l'installation des responsables de ce Centre, la présentation aux différents partenaires potentiels les innovations engagées dans la réforme du système de formation professionnelle, la prospection des possibilités de partenariats bénéfiques entre les CFPE et les entreprises et/ou industries locales d'une part ; les structures d'éducation et de formation d'autre part en vue de répondre efficacement aux besoins du système productif.


Une table ronde sera organisée pour la circonstance ce meme jour en vue de permettre aux experts au rang desquels, Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur de Suisse au Cameroun, d'échanger autour d'une thématique à savoir : «le développement de l'apprentissage au coeur de la performance de l'économie camerounaise».

 

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Les Centres de Formation Professionnelle d’Excellence (CFPE) sont des structures publiques à gestion publique. L’accès se fera par voie de concours, tests psychotechniques et entretiens suivant les cas. Le concours sera ouvert aux travailleurs et aux jeunes ayant au moins le niveau de 3ème, 4ème , 1ère et Terminale de l’enseignement général ou de 3ème, 4Eme année, 1ère et Terminale de l’enseignement technique suivant le métier et le niveau de qualification recherché. Les diplômés de l’enseignement supérieur pourront également accéder à ces hauts lieux de développement des compétences dans les secteurs porteurs de notre économie.

Les fonctions essentielles des CFPE seront : la formation initiale, la formation continue, un centre de ressources aux entreprises, un centre de Validation des Acquis de l’Expérience. En nous appuyant sur l’ingénierie de la formation professionnelle et les bonnes pratiques observées dans plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, nous avons pensé mettre en place dans ces centres et ceux à venir, une gestion moderne et participative impliquant le secteur privé, durable et axée sur des résultats probants et évaluables. Le coût de la formation sera compris entre 450 000 FCFA et 500 000 FCFA par an.

Ce point de presse tenant également lieu d’invitation, portez mon invitation à vos rédactions respectives pour qu’elles des Journalistes y envoient réaliser des reportages utiles pour vos publics respectifs.

Les CFPE, sont un type de structure que nous voulons implanter dans chaque Région de notre pays, terre d’opportunité et d’affaires par excellence afin de donner la possibilité aux jeunes et aux travailleurs de se former, se reconvertir ou bien se requalifier.

Mesdames et messieurs les Journalistes,

Limbé

Dans l’immédiat, j’entreprends dès le 14, et ce jusqu’au 17 juin, une visite de travail à Douala. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du plaidoyer engagé par mon département ministériel auprès des entreprises publiques et parapubliques visant àévaluer l’effort des différents acteurs en matière de création d’emploi et de promotion de la formation professionnelle en adéquation avec les besoins de notre économie. L’occasion sera également mise à profit pour susciter l’adhésion des Directeurs Généraux des différentes Sociétés d’une part, aux stratégies et actions gouvernementales en matière de transfert de technologie et de promotion de l’emploi décent et, d’autre part à la nouvelle vision du Gouvernement en matière d’apprentissage évoqué précédemment.

Les Centres de Formation Professionnelle d’Excellence seront aussi au menu de cette visite de travail. Celui de Douala ouvrira ses portes au grand public le 17 juin avec comme objectif : présenter aux différents partenaires potentiels les innovations engagées dans la réforme du système de formation professionnelle notamment la mise en service des 03 Centres de Formation Professionnelle d’Excellence prescrite par le Chef du Gouvernement, prospecter les possibilités de partenariats bénéfiques entre les CFPE et les entreprises/industries locales d’une part, les structures d’éducation et de formation d’autre part en vue de répondre efficacement aux besoins du système productif. Une table ronde sera organisée pour la circonstance au sein de ce campus. L’objectif est de permettre aux experts de croiser le verbe et d’échanger d’expérience autour d’une thématique à savoir : « le développement de l’apprentissage au cœur de la performance de l’économie camerounaise ». Bien que le train de la professionnalisation des formations soit en marche, il ne concerne pas que les Centres Pilotes d’Excellence. Parallèlement, d’autres grands chantiers sont en cours au MINEFOP notamment :

  • La définition de l’architecture de l’offre de formation et des services des premiers Centres de Formation aux Métiers (CFM), sur financement C2D. Les premiers CFM seront implantés à Bandjoun, Ndop, Maroua et Ebebda et offriront des formations initiales en Transformation, conservation et commercialisation des produits agropastoraux, la fabrication et la maintenance des machines agricole, la gestion des énergies renouvelables, etc.
  • Les deux Centres de Formation Professionnelle Sectoriels (CFPS), sur financement C2D seront quant à eux implantés à Edéa en Maintenance industrielle et Transport/Logistique et à Douala en Agro-industrie ;
  • La construction de l’Institut National de Formation des Formateurs et du Développement des Programmes de Yaoundé sur un don de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA). Les travaux sur le site, situé en face de l’imprimerie nationale, ont déjà démarré et avancent normalement ;
  • La poursuite des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures, ainsi que l’équipement des structures publiques de formation professionnelle à l’instar des Sections Artisanales et Rurales et Sections Ménagères (SAR/SM), des Centres de Formation Professionnelle Rapides des Employés de Bureau et de Métiers Industriels ;
  • L’appui sous forme de complément de bourse de formation professionnelle et de subvention aux instituts et Centres privés agréés de formation professionnelle ;
  • La poursuite de l’élaboration des référentiels de formation professionnelle et le suivi/évaluation de leur implémentation sur l’étendue du territoire national ;
  • La poursuite de la mise en place d’un Cadre national de certification et de qualification professionnelle.

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Zacharie Perevet - Minefop


Les habits neufs de l’aéroport de Bafoussam

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L’infrastructure brille de nouveau après les travaux de rénovation effectués en mars dernier.

Depuis quelques semaines, les visiteurs qui empruntent l’axe menant à l’aéroport de Bafoussam sont agréablement surpris. En effet, arrivées à destination, ces personnes découvrent, non sans sourire, le nouveau visage qu’affiche l’infrastructure.

Des travaux de rénovation de cette plateforme ont été effectués en mars dernier. Ces travaux ont consisté entre autres au nettoyage des abords de la piste d’atterrissage pour permettre une bonne visibilité. De même, l’aérogare a été entièrement réaménagée et les bureaux rénovés.

 

 

Des toilettes ont aussi été aménagées aux standards internationaux. Outre ces travaux, on note l’acquisition en 2015 d’un matériel roulant flambant neuf pour la lutte contre-incendie. Il s’agit de deux camions et d’un Flyco (petite pick-up équipée d’un dispositif de premiers secours). Selon Emile Léopold Kenmogne, commandant de l’aéroport, « ces mesures prises par l’Autorité aéronautique sur instructions du ministre des Transports, ont pour finalité l’exploitation en toute sécurité et sûreté des aéroports du Cameroun. » Notre interlocuteur en veut pour preuve le vol d’essai d’un MA60 de la Camair-Co le 9 juin dernier.

 

 

 

Ce qui est de bon augure dans la perspective des CAN féminine 2016 et masculine 2019 que le Cameroun va abriter sur son sol. Sur le plan technique, certains équipements d’aide à la navigation aérienne ont été rénovés. Le radio-phare omni-directionnel (VOR-DME) est fonctionnel. Au niveau de la tour de contrôle, de nouveaux émetteurs-récepteurs (VHF) ont été acquis. Il en est de même pour certains équipements de sûreté, de contrôle et de filtrage des bagages, de contrôle des passagers, des détecteurs de métaux. Les ressources humaines ne sont pas en reste.

 

« Nous disposons d’un personnel qualifié, que ce soit les agents du sealing, les agents de bureau de piste et de la tour de contrôle, chargés d’assurer de manière quotidienne les communications avec les aéronefs », poursuit Emile Léopold Kenmogne. 20 personnes constituent l’effectif fourni par l’Autorité aéronautique. La sécurité des installations de la plateforme est assurée par une équipe de gendarmes, tandis que des policiers ont la charge de la sécurité intérieure de l’aérogare.

 

Les Douanes ont récemment installé un poste fixe pour le contrôle des marchandises. Les travaux de construction de la clôture de sécurité sont en cours et se font en collaboration avec le MINHDU. Une voie de contournement est prévue pour éviter toute présence humaine au sein de l’aéroport. « L’aéroport de Bafoussam est fin prêt pour accueillir les avions de Camair-Co tout comme ceux des autres compagnies », conclut le commandant.

Les premiers propriétaires aménagent dans les Logements d’Olembé

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Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a remis les clés jeudi, à la direction de la sécurité présidentielle, qui va occuper 60 des 120 logements-témoins achevés.

 

C’est terminé l’époque où l’on ne parlait d’Olembé qu’en termes de construction des logements sociaux. Depuis jeudi, le site a ses premiers occupants. Il s’agit des personnels de la direction de la sécurité présidentielle (DSP). Elle va occuper 60 des 120 premiers logements-témoins. Notamment trois immeubles de 20 appartements chacun. Il y a des appartements de trois chambres, salon, tout comme ceux de quatre chambres. Toutes les conditions ou presque, ont été réunies par l’Etat, pour qu’ils ne manquent de rien dans cette nouvelle cité. Les bâtiments affichent fière allure. La peinture rayonne. Et grâce au Génie militaire, ils n’auront pas de problèmes d’eau et d’électricité. Forages, groupes électrogènes ont été installés, en attendant l’alimentation définitive. Les militaires leur ont aussi construit une belle clôture, un poste de sécurité, des voies d’accès, les canalisations… Rien n’a été négligé.

 

Hier, au cours d’une cérémonie à laquelle prenaient part plusieurs membres du gouvernement, et surtout tous ceux qui portent ce projet depuis la pose de la première en 2010, Jean Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) a remis les clés au lieutenant colonel Evina Ndo, chef de groupement protection à la DSP. Ceci après avoir fait le tour du propriétaire et appelé le directeur général de la Société immobilière du Cameroun (SIC), à corriger les quelques manquements constatés, avant samedi. D’après le ministre, le client est roi. Et un locataire ne saurait intégrer une maison dans laquelle on perçoit une imperfection, même mineure. Surtout que, poursuit Jean Claude Mbwentchou, la présidence de la République a montré l’exemple en acquérant ces 60 premiers logements, à plus d’un milliard de F. « Dans les prochains mois, les autres logements sociaux seront attribués et remis à tous les Camerounais qui remplissent les conditions requises. Nous sommes d’autant plus satisfaits que l’accès à ces habitations est achevé », s’est réjoui le ministre. A terme, près de 5000 logements sont attendus à Olembé. 

 

En marge de cette cérémonie, le Minhdu a fait le tour des chantiers de réhabilitation des voiries, relevant du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance au Cameroun. Le ministre a entre autres étéà l’entrée CRTV Mballa II, Mvog-Ada et à Mvog-Atangana Mballa. 

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LOGEMENTS SOCIAUX D’OLEMBE A YAOUNDE : LA DSP REÇOIT SES CLES

Sobre, brève et animée a été la cérémonie de « remise symbolique »à la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP) des clés des 60 logements (sur les 120 témoins) achetés par la Présidence de la République. Cette cérémonie, qui s’est déroulée sous un soleil radieux dans la cour de l’enceinte abritant lesdits logements à Olembé, a eu lieu ce jeudi 16 juin 2016, sous la présidence du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain. Remettant ces clés au Lieutenant-Colonel Dieudonné Magloire Evina Ndo, le Chef du Groupement Protection de la DSP, le Ministre Jean Claude Mbwentchou a salué les fruits de la convention liant son département ministériel au Génie Militaire, dont il a non seulement saluéà la fois le savoir-faire et la qualité des prestations traduite entre autres, à travers les dispositions prises pour pallier le manque d’approvisionnement en eau et électricité.

Cette articulation a été précédée de la présentation : du plan d’aménagement du site par la Maetur ; des travaux de viabilisation par le Directeur du Génie Militaire, le Colonel Jackson Kamgain et des appartements par le Directeur Général de la Société Immobilière du Cameroun, Gabriel Bengono. C’était en présence de la Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, Jacqueline Koung à Bessike et de la Secrétaire d’Etat en charge de l’Habitat, Marie Rose Dibong, ainsi que de l’un des adjoints du Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé, Jean Ngougo. Etaient aussi en bonne place les Directeurs Généraux du Crédit Foncier

Mvog Atangana Mballa, attention, travaux

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Depuis le passage des engins de la Communauté urbaine, habitants, commerçants et autres transporteurs se réorganisent.

Depuis le 25 mai dernier, les lieux-dits Mvog Atangana Mballa, descente Coron, marché Mvog-Mbi sont en chantier, dans le cadre de la réhabilitation du réseau routier de la zone.

C’est dans cette perspective qu’une opération d’assainissement public a été au préalable engagée par les autorités de la Communauté urbaine de Yaoundé. Une opération qui a induit la destruction des maisons, commerces et murs d’enceinte empiétant sur l’espace public. De même que la fermeture des axes desservant le marché Mvog-Mbi, le carrefour Mvog Atangana Mballa… 

 

Passées les premières émotions, les occupants de la zone se réorganisent. Il y a d’abord les transporteurs de la gare routière clandestine du carrefour Mvog Atangana-Mballa qui ont trouvé un point de chute, en pleine chaussée, devant les locaux d’un concessionnaire-automobile basé non loin de la SOPECAM. Avec eux, quelques vendeuses de vivres frais en provenance des villages environnants. « Nous n’avons pas pu passer toute la journée-là : les responsables de l’entreprise nous ont sommés de partir, qu’on ternissait l’image de leur société », avoue un des transporteurs. Ses congénères et lui ont, par la suite, pris leurs quartiers dans une desserte du marché Mvog Mbi, entre les vendeuses de maïs, tubercules et feuilles d’okok.

 

Ici au marché, un désordre sans nom s’est installé. Malgré le site rendu boueux en cette saison des pluies, certains commerçants n’hésitent pas à installer leurs produits à même le sol. «Depuis que les voitures ne circulent plus ici, la chaussée est de nouveau occupée par les commerçants et pour passer ici, il faut vraiment être prudent car le moindre faux pas vous met dans des problèmes avec les commerçants », prévient un passant. « En procédant aux déguerpissements, la Communauté urbaine nous a interdit de vendre sur les routes à cause du chantier. Nous jonglons seulement avec les engins qui travaillent encore de l’autre côté. Quand ils viendront ici, nous partirons », avoue un commerçant. De leur côté, les habitants touchés dans la zone « plâtrent » leurs maisons comme ils le peuvent. 

 

 Au niveau de la circulation, des embouteillages monstres ont vu le jour sur le seul axe désormais disponible. « Il faut désormais sortir tôt ou attendre de rentrer tard quand on doit emprunter l’axe Brasseries – Mvog-Mbi. Nous prenons notre mal en patience puisqu’à la fin nous aurons de bonnes routes et une zone mieux aménagée », déclare un riverain. Le chantier routier doit durer un an.

Douala est ouverte à l’Est

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Jean Baptiste KETCHATENG National - Economie

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Le boulevard en chantier depuis 2013 est presque entièrement achevé.

 

Il faut aller jusque vers les derniers murs de la cité pour retrouver le chantier de la pénétrante orientale de Douala. En dévalant ou en grimpant la colline vers Yassa, non loin de la gendarmerie du coin, le flot de la circulation est freiné par les monticules de terre ou de gravier, les camions qui manœuvrent, les bétonnières qui crachent leur mixture de sable et de ciment et les ouvriers qui s’activent. On devrait encore voir ces mouvements durant un trimestre, à partir de la date du 19 mai à laquelle la commande devait être livrée. Quelques changements significatifs dans l’environnement de la pénétrante Est doivent, en effet, être pris en compte : l’édification d’un stade omnisports à Japoma et un ensemble urbain de logements, commerces et bureaux dans le canton bakoko voisin. En attendant, sur le dernier segment, on travaille.

 

En aval, l’on n’a plus affaire à l’animation des mécaniques et des hommes affectés à la construction de ces dix-neuf kilomètres de route. Ou plutôt d’un boulevard, avec ses sept voies qui se côtoient dans les segments les plus larges. Il a fallu élargir les anciens équipements pour parvenir à ce résultat. Comme au célèbre « Pont noir », ainsi baptisé en raison des eaux polluées, aussi nauséabondes que sombres, reliant Bonaloka à Bilongue. En ces derniers jours de mai, une pelle mécanique y plongeait encore sa main pour débarrasser les berges et le lit du cours d’eau des déchets qui l’encombrent. Le désagréable parfum qui émanait de la Dindè se dissipe ainsi, progressivement…

 

Le spectacle de cette résurrection qu’observent quelques badauds satisfait nombre de riverains. « S’il s’agit de comparer la situation que nous subissions avant d’arriver à ce moment, commente Michel Kenne, il n’y a rien à dire : c’est le jour et la nuit ! ». Les embouteillages circonstanciels de Yassa et Boko, c’est d’après lui « un amusement » au regard de ce qu’il y avait à vivre avant, pour quiconque devait passer par là. « A nightmare under the sun », un cauchemar en plein jour, ajoute Christiana Mokung, commerçante installée aux abords de la route.

 

Certes, il y a encore à faire pour que les prix et conditions du transport public s’en ressentent ; mais l’une et l’autre usagers de la route de Village comme on l’appelle, sont d’ores et déjà soulagés. Dans la partie la plus éloignée du chantier par rapport au centre-ville, observe Michel Kenne, la surcharge est encore de règle, en effet : quatre personnes sur la banquette arrière et deux sur le fauteuil en cabine, à la droite du chauffeur… Sans parler du renchérissement des loyers des commerces le long du boulevard, dont parle un propriétaire de bar. Pour l’économie locale, l’ouverture de la route a aussi favorisé l’entrée en service de nombreuses entreprises dont les enseignes fleurissent auprès des plus anciennes installées dans une zone industrielle voisine désormais plus accessible.

WhatsApp: les groupes de discussion ont du succès

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Anciens d’un établissement, ressortissant d’un village ou d’une famille, ces forums ont actuellement le vent en poupe, dans ce réseau social.

C’est l’option la mieux partagée par la « génération tête baissée » de nos jours. Collés à longueur de journée au téléphone, certains ont trouvé l’astuce qui leur permet de rester en contact avec les membres de leurs familles et bien d’autres amis. C’est ainsi qu’ont vu le jour, les groupes sur WhatsApp.

 

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Groupe d’amis, d’anciens d’un collège, de ressortissants d’une région ou d’un département, de membres d’une famille…Il y a un peu de tout. Les adeptes ne se plaignent pas. « A travers ces groupes, mes frères et moi, sommes plus proches. Lorsque l’un d’entre-nous possède une information, tous les autres sont au courant, au même moment. Nos liens sont beaucoup plus soudés qu’avant. Parce que nous avons des emplois de temps compliqués et il nous était souvent difficile de nous retrouver », explique un fan.

 

Dans d’autres familles, les traditionnelles réunions qui obligent le déplacement ont été suspendues. « Nous n’avons plus besoin de nous déplacer pour gérer les problèmes de famille.  Sur WhatsApp, nos aînés nous disent ce qu’il y a lieu de faire. Si c’est une contribution financière, on le fait. Ces groupes ont facilité la vie », affirme un autre utilisateur. Même les lieux professionnels ne sont pas en reste. Des personnels d’un même service dans une entreprise de la place ont aussi créé un groupe sur WhatsApp. « Nous partageons des informations utiles concernant l’actualité ou tout autre sujet intéressant. Ce qui permet à toute l’équipe, de contribuer et d’améliorer les différentes propositions, quand cela s’avère nécessaire », affirme Hortense A, souriante. WhatsApp a ainsi pris des galons dans l’univers très mouvementé des réseaux sociaux,  et ce n’est pas demain la veille, que les Camerounais vont lâcher prise.

La réhabilitation de l’axe Babadjou-Bamenda au centre des échanges entre le MINTP et la Banque Mondiale

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Le Ministre des Travaux publics a reçu le jeudi 16 juin 2016, dans le cadre d’une concertation autour des projets routiers de grande envergure, la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale au Cameroun et une importante délégation de responsables de cette institution. Au menu des échanges, le projet de réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda.

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Une mission de pré-évaluation de la Banque Mondiale a permis au Ministre des Travaux publics et aux responsables de cette institution financière, de faire le point sur les mesures en cours au sujet du projet de réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda. La salle des réunions du cabinet du Ministre des Travaux publics a servi de cadre à cette rencontre où des aspects tels l’état d’avancement de la procédure devant conduire au recrutement de l’entreprise chargée des travaux de réhabilitation de l’axe Babadjou-Bamenda ; les questions environnementales et sociales liées au projet ; la libération des emprises avec au préalable, le recensement et l’évaluation des biens mis en cause et la gestion des compensations sociales relatives au projet. Il ressort des échanges entre la Banque Mondiale et le Ministre des Travaux publics que, l’institution financière réitère son engagement à accompagner le gouvernement camerounais dans la réhabilitation complète de cet axe important qui relie la route nationale N°6 au corridor Bamenda-Mamfé-Ekok. Pour ce qui est du projet de dossier d’appel d’offres, la Banque a émis un avis positif pour la suite de la procédure et s’est dite particulièrement satisfaite de la manière dont le Maître d’ouvrage conduit les opérations préalables au démarrage de ce projet.

Un accent particulier aura été mis sur les questions environnementales et sociales du projet qui sont au cœur des préoccupations de la Banque Mondiale. Il a à cet effet été relevé que les autorités administratives compétentes des départements de la Mezam et des Bamboutos, ont déjà commencéà recenser et àévaluer les biens mis en cause dans le cadre de ce projet. Des précisions ont été par la même occasion apportées au tableau de bord du projet, en ce qui concerne la mise à disposition du plan de gestion environnementale et sociale et la finalisation du cadre portant politique de réinstallation des riverains ou activités ; des questions importantes qui permettront de mieux adresser le financement du projet auprès des instances suprêmes de la Banque Mondiale. Autre sujet évoqué dans le cadre du projet de réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda, l’aménagement d’infrastructures connexes qui permettront aux populations riveraines de cet axe, de bénéficier de la construction d’infrastructures socio-économiques qui impacteront directement sur le développement local des villes traversées par le projet.

Les deux parties ont en définitive convenu de mettre l’accent sur le suivi de ces mesures préalables pour que les travaux de réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda commencent le plus tôt possible, non sans avoir évoqué le projet multimodal qui comporte la réhabilitation de l’axe Maroua-Dabanga-Mora.

 

(MINTP)

Kekem aura son usine de Transformation du cacao

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Le MINEPAT a posé la première  pierre de cette industrie hier en présence d’un parterre de personnalités.

 

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Photo Coopérant déco et traiteur

 

Grand bassin agricole, terre de cacao, la ville de Kekem était obligée d’exporter l’ensemble du cacao produit sur ses terres. Dans un peu plus de 18 mois, les producteurs de cet arrondissement du département du Haut-Nkam vont vivre une toute autre réalité. En effet, ce jeudi 16 juin 2016, devant un parterre de responsables, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), Louis Paul Motaze, a procédéà la pose de la première pierre de construction de l’usine de transformation des fèves de cacao, couplée au lancement de l’Agropole de production, de transformation et de commercialisation du cacao. Le MINEPAT était accompagnéà l’occasion du ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Clémentine Ananga Messina, du secrétaire d’Etat au ministère des Mines, de l’Industrie et de Développement technologique (MINMIDT), Fuh Calistus Gentry et du gouverneur de la région de l’Ouest, Augustine Awa Fonka.

 

De façon concrète, l’usine de transformation des fèves de cacao a une capacité de quatre tonnes par heure. Elle vise à transformer 30 000 fèves de cacao, pour l’obtention du beurre et de la poudre. Elle emploiera 825 travailleurs permanents et plus de 1 000 travailleurs saisonniers. Elle rentre dans le vaste projet d’Agropole de production, de transformation et de commercialisation du cacao d’un coût de près de 20 milliards de F. L’importance de ce projet a amené les pouvoirs publics à s’y intéresser. C’est ce qui explique le financement de 1,2 milliard de F qu’apporte le gouvernement en plus des avantages fiscalo-douaniers et commerciaux dans le cadre du régime de la zone franche industrielle. Le ministre Louis Paul Motaze a déclaré que le gouvernement félicite et encourage cette initiative qui promeut l’agro-industrie d’Emmanuel Néossi, promoteur et porteur principal de l’agropole.

 

Le MINEPAT a rappelé que le chemin est encore long pour que le Cameroun, qui est actuellement à 10% de transformation du cacao, atteigne des pays comme le Ghana dont le taux de transformation du cacao aujourd’hui est de 30% et devrait même augmenter à 50% en 2017.

 

 

 

 


Accès au logement : tous les Camerounais visés à terme

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La remise des clés, le jeudi 16 juin 2016 à Olembéà Yaoundé, par le Ministre de l'Habitat et du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou, de 60 logements (sur les 500 premiers logements sociaux construits par les PME locales à Olembé), au Secrétariat Général de la Présidence de la République pour le compte de la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP), porte uniquement sur la première phase  d’une série qui se poursuivra incessamment. La DSP est un corps de fonctionnaires de l’Etat de divers grades et correspond à l’une des  cibles du Programme Gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux, à savoir les fonctionnaires et agents de l’Etat. Bien plus, la présence des éléments la Sécurité Présidentielle permettra de sécuriser davantage cette zone, dont fait partie la future nouvelle ville d’Olembé, et où est en construction le Stade Paul Biya, qui abritera la CAN 2019.

Les autres logements qui ont été attribués seront occupés dès la fin des travaux d’habitabilité et de connexion aux réseaux d’eau, d’électricité et de téléphone par les concessionnaires (ENEO, CAMTEL et CAMWATER) et le Gouvernement met tout en œuvre. A ce jour, près de 2000 demandes sont enregistrées de la part de toutes les couches sociales et professionnelles (enseignants, commerçants, cadres des secteurs public et privé), auxquelles plus de 800 logements sont attribués. Les premières listes des acquéreurs sont publiées sur le site officiel du programme à l’adresse : http://www.logements.cm

Ces logements appelés logements sociaux  ou aidés sont à différencier des logements économiques. Ces derniers sont à bas coûts parce qu’ils privilégient des aspects comme l’utilisation des matériaux locaux, alors que les logements sociaux  sont des logements subventionnés. L’Etat se charge également du volet Voiries et Réseaux Divers et leur connexion à l’eau, l’électricité et le  téléphone.  Les logements d’Olembéà Yaoundé tout comme ceux de Mbanga Bakoko à Douala ont été subventionnés à hauteur de  40% par le Président Paul Biya. Le gouvernement poursuit ainsi sereinement et méthodiquement son Programme Gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux, qui vise à loger le maximum de Camerounais.

L’hôpital militaire de Douala rénové

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 Mireille ONANA MEBENGA National Sport

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Construction d’un laboratoire de pointe, amélioration des soins et de la prise en charge sont désormais les priorités.

 

Il y a fait un peu plus d’un mois,  l’Hôpital militaire de Douala a acquis un scanner, fonctionnel depuis une dizaine de jours. Une amélioration pour le service de radiologie, qui est passé des clichés analogiques aux films numériques. Toujours dans la lignée des innovations, les travaux de construction d’un laboratoire de qualité ont démarré. Selon la direction de l’hôpital, il sera fonctionnel d’ici fin 2016, avec de nouveaux équipements. L’établissement souhaite, à travers ces changements, être une référence en matière de prise en charge des malades et en qualité des soins prodigués.

 La semaine dernière, les médias conviés à une visite de cette formation sanitaire ont apprécié les efforts déployés par la haute hiérarchie militaire pour l’acquisition d’un matériel de pointe et l’amélioration du cadre d’hospitalisation des malades. D’une capacité de 150 lits, l’hôpital militaire compte 22 spécialités (gynécologie, ophtalmologie, radiologie, médecine, traumatologie, neurologie et bien d’autres). A l’hôpital militaire, on retrouve des personnels militaires et civils pour assurer les soins des malades. Pour Emile Abeng Mbozo’o, médecin-chef de l’hôpital militaire, « il est question de la montée en puissance de la formation sanitaire à travers l’acquisition d’un matériel de pointe et un personnel dévouéà la tâche ».

 

Mariam L., accidentée et internée à l’hôpital militaire, déclare : « Je suis satisfaite de la qualité des soins prodigués ici. Après mon accident de moto, j’ai été opérée. Tout se passe pour le mieux, le personnel et le médecin traitant passe pour s’assurer que tout va bien ». « La santé n’est pas une marchandise, c’est le signe de l’évolution d’une société », dit le slogan de cet hôpital.

Le Centre d’excellence fonctionnel à Douala

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 Alliance NYOBIA Régions Littoral

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En attendant le lancement officiel en janvier 2017, l’institut est techniquement opérationnel depuis vendredi.

 

Après la journée « Portes ouvertes » organisée ce vendredi 17 juin, celles du Centre de formation professionnelle d’excellence de Douala le resteront. L’établissement va procéder à ses derniers réglages en attendant son entrée en fonction officielle, prévue pour janvier 2017. Cette date a été annoncée vendredi par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, lors de la table ronde qui figurait au menu des activités de la journée.

 

Le thème retenu, à savoir « Le développement de l’apprentissage au cœur de la performance de l’économie », en dit long sur les ambitions du Centre, qui formera dans une douzaine de métiers, jugés porteurs par les autorités compétentes. Entre autres, le CFPE produira des ouvriers et des techniciens en réparation automobile, soudure, électrotechnique, fabrication mécanique, froid et climatisation, multimédia, hôtellerie et tourisme, métiers de la beauté, etc.

 

La cérémonie de vendredi a permis d’en apprendre plus sur les conditions d’entrée et autres modalités. La formation d’ouvrier, sanctionnée par un certificat de qualification professionnelle, est ouverte aux individus titulaires d’un CAP (ou ayant atteint la 4e année de l’enseignement technique) ou d’un BEPC (ou ayant atteint la classe de 3e de l’enseignement général). Elle dure neuf à 12 mois. La formation de technicien a la même durée et requiert à la base le niveau de la classe de 1ère. Elle est sanctionnée, elle, par un diplôme de qualification professionnelle. Les frais de formation, qui se déroulent au Centre et en entreprise, vont de 450 à 500 mille francs par an dans les deux cas.

 

 

 

Autre articulation de l’événement, l’exposé de l’ambassadeur de Suisse au Cameroun, Son Excellence Claude Altermatt, sur l’expérience de l’apprentissage des jeunes en entreprise dans son pays, et le faible taux de chômage qui en découle au sein de cette tranche d’âge. Une visite des équipements du CFPE et des stands d’entreprises venues se vendre à l’occasion de la journée « Portes ouvertes » a suivi.

Géotechnique, le Ministre des Travaux publics ouvre les assises de la 8ème édition des journées africaines y consacrées

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Le Ministre des Travaux publics a présidé le lundi 20 juin 2016 à Douala, en qualité de représentant du Premier Ministre, Chef du gouvernement, la cérémonie d’ouverture de la 8èmeédition des Journées africaines de géotechnique, placée sous le thème : « Géotechnique et émergence socio-économique des pays d’Afrique intertropicale ».

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Des ponts qui s’écroulent, des immeubles qui s’effondrent, des routes qui se détériorent précocement, sont à coup sûr des problèmes qui méritent une attention particulière lorsqu’il s’agit d’évoquer les problèmes de géotechnique. En ouvrant la huitième édition des Journées africaines consacrées à ce sujet, le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a souligné l’importance de cette rencontre au moment même où le Président de la République a amorcé depuis 2011, la mise en œuvre du programme des « Grandes Réalisations ». il va s’en dire que face aux multiples défis de développement qui interpellent les pays d’Afrique en matière d’urbanisme, de construction et d’aménagement du territoire, la géotechnique revêt un enjeu capital pour la construction des infrastructure de qualité. Ont pris part à cette cérémonie d’ouverture, le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux publics, le gouverneur de la région du Littoral et plus de 150 experts en géotechnique venus des pays d’Afrique francophone, de France, d’Allemagne, du Brésil, des universitaires, le président de l’Association des Laboratoires en Bâtiments et Travaux publics, le président et de nombreux membres du Comité transnational des géotechniciens d’Afrique. Un parterre de personnalités et de participants que le représentant du Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala n’a pas manqué de saluer la présence, tout en soulignant que Douala est une ville aux sols sableux, argileux, argilo-sableux et donc, susceptible de constituer un champ d’expérimentation fécond pour les experts en géotechnique. La cérémonie d’ouverture a en outre été ponctuée par plusieurs autres interventions, notamment celles du président du Comité national des géotechniciens du Cameroun et celle des représentants d’associations d’experts en géotechnique.

Placée sous le thème « Géotechnique et émergence socio-économique des pays d’Afrique intertropicale », la huitième édition des Journées africaines de Géotechnique a entre autres pour objectifs de promouvoir et de pallier les obstacles d’une activité géotechnique efficiente pour l’essor socio-économique durable des pays d’Afrique intertropicale. Aussi, le président de l’Association des Laboratoires en Bâtiments et Travaux publics, Ibrahima Khalil Cisse, a-t-il mentionné que de nombreux défis s’offrent aux pays d’Afrique à travers cette rencontre qui intervient au moment où plusieurs pays sont engagés dans des programmes de construction des infrastructures. Au-delà des spécificités dans les déclinaisons de ces programmes, il convient de relever comme l’a souligné le Ministre des Travaux publics, que la transformation rapide des structures des économies et l’amélioration significative des conditions de vie des populations, au cours des prochaines décennies, dépendra fortement du développement des infrastructures de qualité et de leur durabilité. Une visites des stands des exposants venus des pays d’Afrique, de France et d’Allemagne ont également permis aux participants d’apprécier, aux côtés du Ministre des Travaux publics et du Secrétaire d’Etat auprès du MINTP, l’étendue et le champ d’intervention des structures spécialisées dans le domaine de la géotechnique.

Organisées pour la première fois en 1988 à Abidjan, les Journées africaines de la géotechnique rassemblent des experts et organismes de ce domaine dans le but d’améliorer leurs connaissances et de montrer comment la géotechnique peut permettre aux pays africains d’atteindre leurs objectifs économiques, industriels et énergétiques. Cette huitième édition va se poursuivre jusqu’au 24 juin 2016 avec des visites techniques sur les chantiers de construction du second pont sur le Wouri et des entrées Est et Ouest de la ville de Douala. Ces journées ont permis aux experts en géotechnique, depuis leur tenue, de se pencher sur des thèmes et problématiques tels les sols résiduels, les infrastructures africaines de génie civil, la géotechnique et le défi des grands travaux de génie civil en Afrique, le rôle et la responsabilité des laboratoires nationaux d’Afrique face à la qualité et la durabilité des infrastructures socio-économiques, bilan et perspectives sur la recherche et le développement en géotechnique et sur les matériaux de construction en Afrique intertropicale.
MINTP.

Interview du Ministre Jean Claude Mbwentchou relative aux Logements sociaux

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Quelques jours après avoir le jeudi 16 juin 2016 à Olembé ( Yaoundé) présidé la cérémonie de remise des clés de 60 logements sociaux à la Direction de la Sécurité Présidentielle, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, s’est prêté aux questions d’Elvis Mbimba et Atta Badine Oumar de la CRTV. Jean Claude Mbwentchou rassure ses compatriotes que non seulement il s’agit de la première d’une série appelée à se poursuivre, mais que tous les Camerounais qui en remplissent les conditions sont concernés par le Programme Gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux. Cette interview a été diffusée le lundi 20 juin 2016 sur les ondes de la CRTV RADIO, dans le cadre de "L’invité du 7h 15’’ du journal de 7 heures.

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Elvis Mbimba : M. le Ministre, ce weekend, on a beaucoup lu sur la remise à Olembé par vos soins, des premières clés des 60 logements sociaux à la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP). Sur les réseaux sociaux, il ressort des différentes réactions que ces maisons avaient été réservées aux hauts responsables de la DSP qui ont pourtant les moyens de s’offrir des maisons et les internautes se demandent si toute la publicité ayant entouré l’évènement était pour remettre une fois de plus ces maisons à ceux qui ont la possibilité d’en avoir ?

Ministre Mbwentchou : Merci à la CRTV de me donner l’occasion d’expliquer la politique sociale des logements menée par le Chef de l’Etat et de dire que les 60 logements remis au Secrétariat Général de la Présidence de la République, qui les a acquis comme toutes les autres structures, font partie des premiers 1675 logements du Programme Gouvernemental de construction des 10 000 logements et d’aménagement de 50 000 parcelles constructibles. Sur le site de Yaoundé, il y a 500 logements construits par les PME et à Mbanga Bakoko (Douala), 1175 logements. Il faut également signaler que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a créé une commission d’attribution de ces premiers logements. Dans ces premiers logements construits par les PME camerounaises, il y a 120 logements témoins et 60 logements n’ont pas été réservés mais plutôt acquis par le Secrétariat Général de la Présidence de la République pour ses services, dont la DSP. Il faut également préciser que les critères d’acquisition de ces logements sont sur le site Web de mon département ministériel, auquel tout le monde peut accéder. Nous avons reçu près de 3000 demandes et parmi elles, à peu près 1700 sont éligibles, presque 300 acquéreurs ont déjà payé comptant et environ 900 sont en attente. Il faut comprendre que c’est très démocratique et ouvert, car tous ceux qui ont payé auront leurs logements. Il faut également signifier que c’est tout Camerounais qui remplit les critères ou termes d’achat (nous reviendrons plus tard sur les termes "social" ou "économique"), tout fonctionnaire ou non fonctionnaire, jeune ou vieux, femme ou homme, qui a accès à ces logements s’il remplit ces critères. Il ne s’agit pas des logements donnés, ce n’est pas parce qu’on parle des logements sociaux qu’il faut penser que les logements sont distribués.

Au sujet de la symbolique de cette cérémonie, faut-il comprendre que vous n’avez pas donné les logements à la DSP au détriment d’autres Camerounais ?

Pas du tout, il se trouve tout simplement que le Secrétariat Général de la Présidence est descendu sur le site et, en tant que apremier à avoir réservé et ayant payé 40% du coût des 60 logements, a jeté son dévolu sur 3 immeubles qui contiennent les 60 logements. Compte tenu du fait qu’il y avait les travaux d’habitabilité, c’est-à-dire l’aménagement des VRD (Voirie et Réseaux Divers) et la construction des fosses septiques, le Secrétariat Général de la Présidence a saisi le Génie Militaire pour les accélérer. Une option dictée par le fait que la MAETUR chargée de ces travaux d’habitabilité en tant que Maître d’ouvrage délégué pour les aménagements, a accusé des retards dus au processus de passation des marchés et le Génie Militaire qui est proactif et dispose de ses méthodes de travail a pu gagner le pari. Il faut également noter qu’il y a eu un autre travail de sécurisation à travers la construction de la clôture. Contrairement à ce que certains disent, ces logements ne sont pas réservés aux officiers supérieurs mais plutôt aux fonctionnaires de la DSP qui partent des caporaux jusqu’au sommet. Il y a donc lieu de repréciser que ce sont des fonctionnaires. L’autre aspect est que l’arrivée de la DSP dans cette zone devrait plutôt sécuriser les futurs habitants, étant donné qu’à terme, le Chef de l’Etat voudrait qu’il soit créé une nouvelle ville à Olembé, qui va abriter près de 10 000 personnes. Il n’y aura pas que la DSP en tant que services spécialisés là-bas. Il y aura aussi la gendarmerie, la police, ainsi que des équipements cultuels, des équipements sportifs comme le futur stade Omnisports. Donc en tant qu’aménageur, nous ne comprenons pas qu’un problème se pose quand on vend parce qu’il s’agit bel et bien d’une vente des logements aux fonctionnaires des services de la Présidence.

Peut-on rassurer les Camerounais sur le fait qu’il y a encore des logements disponibles et qu’il y en aura encore même pour ceux qui n’ont pas encore payé aujourd’hui ? Ceux qui ne sont pas encore alignés sur la liste peuvent-ils encore suivre le processus ?

Mais tout à fait. J’ai dit au départ que sur le plan technique, nous n’avons réceptionné que 120 sur les 500 logements des PME. Il faut également savoir qu’avec la coopération chinoise, nous sommes en train de terminer 680 logements à Olembé et les Chinois sont en train de finaliser les travaux d’aménage et à côté, nous avons également avec la coopération suisse 640 logements en construction. Souvenez-vous que lors de la Conférence internationale sur l’attractivité, nous avons signé une fois de plus, un Memorandum d’Entente avec la même société chinoise pour 3200 logements dont 1200 seront réalisés à Olembé. Donc en réalité, il n’y a pas de pénurie mais plutôt un problème de temps et des instructions fermes ont été données à la MAETUR, pour accélérer les travaux d’habitabilité. Tant que ces travaux ne sont pas encore terminés, il n’est pas possible de donner les clés aux autres acquéreurs. En plus, il y a des problèmes les concessionnaires (ENEO, CAMWATER) qui veulent profiter des travaux de ce programme gouvernemental pour faire engager par l’Etat les travaux d’extension de leurs réseaux. C’est d’ailleurs le même cas avec les travaux du Plan d’urgence Triennal du chef de l’Etat pour la réhabilitation des voiries. Nous veillons à ce que leurs devis n’excèdent pas, car il est hors de question que l’Etat paye les travaux qui doivent être rentables à la société. Voilà quelques problèmes que nous rencontrons et dans les trois prochaines semaines nous comptons organiser des réunions pour avoir la visibilité, et permettre aux Camerounais qui sont soucieux d’entrer dans ces logements d’avoir le droit de le faire car c’est leur droit. D’ailleurs il y a près de 300 qui ont déjà payé comptant et nous sommes en train de tout faire pour qu’ils entrent dans leur droit.

Ne trouvez-vous pas que les modalités d’accès à ces logements que l’on trouve sur le site du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain ont plutôt privilégié le volet achat et négligé celui de la location-vente, surtout qu’il faut en un trait débourser 20 ou 17 millions au moins, ce qui amène certains Camerounais à penser que ces logements sont réservés aux riches?

Non, vous n’y êtes pas ! On n’exige pas le paiement au comptant. Il y a des méthodes d’achat. Vous pouvez passer par une banque, vous pouvez passer par des tontines ou même par le Crédit Foncier du Cameroun qui est la banque pour l’habitat. Mais il faut avoir des revenues ou des garanties. Si vous êtes par exemple un commerçant ou un homme d’affaires et vous voulez acheter, notre garantie est que vous achetiez au comptant ou que vous ayez une banque qui puisse être une garantie. Mais si vous êtes un salarié du privé ou de l’administration et vous remplissez les critères du Crédit Foncier du Cameroun, il n’y a aucun problème. Il y a donc lieu de préciser que ce n’est pas de l’aumône. Ces logements sont garantis par l’Etat, ils sont subventionnés à peu près à 40% par le Chef de l’Etat c’est pourquoi on parle de logements sociaux. Quand vous parlez de 17 à 20 millions. Présenté de cette façon aux auditeurs, cela peut sembler excessif. Mais si on essaye de comprendre de combien de m2 il est question, il s’agit de 112 m2 qui coûtent 17 millions et 130 m2 qui coûtent 24 millions. Vous ne pouvez pas avoir et le beurre et l’argent du beurre. Le Camerounais veut des grandes choses mais ne veut pas mettre des moyens. Je sors des pays comparables. Savez-vous qu’au Maroc (dont je reviens) un T3 c’est-à-dire 2 chambres de 74 m2 coûte 26 millions de francs CFA. Alors qu’au Cameroun, un T4 (3 chambres) construit sur 113m² coûte 17millions. Comparez.

Est-ce que ce programme de logements prévoit des maisons pour des catégories inférieures ?

Cette question me permet de rebondir pour dire que si nous avons programmé les T4, T5 à 17- 24 millions subventionnés par le chef de l’Etat, c’est pour avoir des moyens de faire ce qu’on appelle les "revolving fund" et intervenir dans les T3, les T2 qui vont coûter autour de 10 millions de francs CFA. Ce qu’il faut également ajouter c’est que dans le programme, avec la firme chinoise de Shenyang, nous avons reconsidéré les surfaces pour tenir compte de la norme sur l’habitat social, qui voudrait que trois chambres, un salon, une cuisine et deux toilettes ne soient pas supérieurs à 90 m2. Je suis allé sur le terrain avec certains Camerounais qui disaient que les logements construits par les PME coûtent chers. Je leur ai dit que ce sont les logements de 10 à 12 millions. Ils étaient d’accord pour les prix, mais se plaignaient de la surface qui selon eux était petite. C’est pourquoi je vous ai dit tout à l’heure que le Camerounais aime le beurre et l’argent du beurre.

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