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Santé: il faut sortir les autistes de l’isolement

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Rita DIBA | 03-04-2018 15:23

AUTISME

Les parents de ces enfants sont encore les principaux acteurs du combat pour faire connaitre ce trouble.

Inclusion. C’est le mot clé de cette célébration 2018 de la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme ce 2 avril 2018. C’est l’idée générale des propos d’Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies :

« [Nous] réaffirmons notre engagement à promouvoir la pleine participation de toutes les personnes atteintes d’autisme et à faire en sorte qu’elles disposent d’un appui qui leur permette d’exercer leurs libertés et leurs droits fondamentaux. »

Avec un accent particulier mis sur « l’autonomisation des femmes et des filles autistes et sur leur participation (ainsi que leurs organisations représentatives) aux processus de prise de décision. » Un accent justifié, de l’avis de Marie Mélanie Bell, fondatrice du Centre Orchidée Home (COH, baséà Douala), organisme focalisé sur la prise en charge psycho-éducative des enfants atteints d'autisme et de Troubles envahissants du développement (TED).

Pour cette mère d’enfant autiste, qui lutte pour attirer l’attention sur ce trouble neurocomportemental depuis plus d’une vingtaine d’années, « l’autisme déjà est un handicap qui fragilise encore plus la femme. Autant on peut comprendre qu’un garçon autiste puisse avoir une compagne et une famille, cela est très rarement sinon jamais admis qu’une femme autiste puisse accéder à la maternité et autres. »

Elle invite donc les parents, particulièrement les mamans, àêtre plus impliqués dans l’autonomisation de leur fille autiste. Parlant de parents, ils n’ont pas manqué l’occasion, lors cette journée de sensibilisation 2018, de se retrouver afin de partager leurs expériences.

C’est ainsi qu’à Douala, l’association l’Emotion de l’autisme a mobilisé, à travers la 3e édition du « Talk with Insiders » le 31 mars dernier, les pères, mères, et même oncles et tantes afin d’échanger sur l’accompagnement de l’enfant autiste, son autonomisation à travers le langage par exemple. Avant une marche sportive le lendemain, jour de Pâques, dans les artères de la ville afin de faire connaitre l’autisme au plus grand nombre.

Et chaque rassemblement de parents est l’occasion de revenir sur les difficultés rencontrées au quotidien, notamment dans la scolarisation de leur progéniture, un aspect essentiel dans le processus d’inclusion. Ils sont donc obligés de se battre comme ils peuvent dans un secteur qui n’est pas régulé, comme l’explique Gaëlle Olivia Fokoua :

« Le coût de la prise en charge pour ces enfants n’est pas à la portée de tous. On a parcouru beaucoup de pseudo-centres d’éducation spécialisée. Leur objectif n’était pas forcément d’apporter de l’aide aux enfants autistes en termes de rééducation, mais de profiter du désespoir des parents pour leur extorquer des sous, sans prendre la peine de fournir un travail concret. »


Formation en riziculture: le centre d’Avangane désormais camerounais

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riz

Economie
Michèle FOGANG | 02-04-2018 14:06

La République de Corée, constructrice de l’infrastructure l’a officiellement rétrocédée au ministère en charge de l’agriculture mercredi dernier.

La culture du riz à la façon coréenne n’aura plus de secret pour le Cameroun. Le pays est devenu depuis mercredi dernier, le propriétaire exclusif du centre de formation en agriculture (riziculture) d’Avangane, localité de Nkoteng, dans le département de la Haute Sanaga, construit et jadis tenu par la Corée du Sud.

En rétrocédant officiellement la structure au ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henri Eyebe Ayissi, l’ambassadeur de la République de Corée, Bok-Ryeol Ryou, a émis un voeu : « que le Cameroun veille à la maintenance continuelle des équipements du centre, tout en gardant le cap d’une production optimale de riz ».

Le projet de ferme pilote de riziculture irriguée d’Avangane est la matérialisation de la volonté de la Corée du Sud, de contribuer à la stratégie nationale de relance de la filière riz, afin de réduire les importations et renforcer les revenus des producteurs. Ledit centre dispose de deux sites de production respectivement de 11 ha dans le village Avangane et de 20 ha dans le village Bankeng, et dont la production est actuellement de 310 t de riz par an.

D’après le coordonnateur du projet pour la partie camerounaise, Patrice Gautier Levodo, le projet a déjà distribué 21 t de semences certifiées de riz irriguée et 3 t de semences certifiées de riz pluvial aux producteurs des localités de Minta, Nkoteng, Batchenga et Garoua Boulaï entre autres. Des réalisations que le ministre Henri Eyebe Ayissi a pu toucher du doigt à travers une visite des rizières aménagées dans le cadre du projet.

Le Minader a annoncé que l’Etat allait prendre en main la gestion de la structure : « Nous allons poursuivre avec la formation et faire en sorte que les techniques coréennes soient effectivement mises en oeuvre dans les bassins de production », a-t-il déclaré. Doté d’une capacité de 36 places, le centre d’Avangane dispense des formations notamment en techniques de production du riz irriguée et en gestion de l’eau.

Deuxième pont sur le Wouri: le rond-point Deido libéré Regions Rita DIBA | 02-04-2018 13:44 Le sous-préfet de Douala 1er a procé

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deido

Regions
Rita DIBA | 02-04-2018 13:44

Le sous-préfet de Douala 1er a procédé jeudi à des démolitions pour faire avancer le chantier.

Branle-bas aux premières heures de ce 29 mars 2018 au rond-point Deido, avec une opération coup de poing du sous-préfet de Douala 1er, Jean-Marie Tchakui, accompagné des forces de maintien de l’ordre. La raison d’être de la descente de l’autorité administrative est expliquée par le chef de terre en personne :

« Il s’agissait d’une opération de libération des emprises du rond-point Deido. Les travaux piétinent parce que des gens sont installés sur les emprises et du coup, l’entreprise ne peut pas travailler normalement, dans le respect des délais. » En effet, le rondpoint Deido fait partie du projet optimisé de construction du second pont sur le Wouri et cette sortie importante et réaménagée du viaduc doit être livrée en septembre 2018.

Le groupe sur le terrain s’est donc employéà démanteler la gare routière illégale pour le Sud-ouest et le département du Moungo, située en face de l’ancien établissement de menuiserie connu sous le célèbre nom d’Anflo. Plusieurs véhicules ont été convoyés à la fourrière municipale de Youpwè. Tout comme des espaces marchands de fortune, étals, kiosques, portetout, etc. ont été enlevés. Un désengorgement qui s’est poursuivi au prolongement de cette « gare routière », sur la rue longeant la paroisse Cebec de Bonamuduru et la bretelle d’en face. Où des baraquements ont également été détruits.

L’initiative du 29 mars constitue la 3e descente en moins de trois semaines de Jean-Marie Tchakui. Si la première fois a été plus portée sur la sensibilisation, le 2e tour a vu quelques saisies, mais cette 3e descente est considérée par le sous-préfet comme « une opération de grande envergure ». Il martèle :« Nous sommes dans une cité et cela veut dire qu’il y a des règles que tout le monde doit observer, sinon la vie devient impossible dans cet espace. Si chacun doit se mettre n’importe où pour vendre n’importe quoi, ça ne marche pas. Il y a des marchés pour cela : marché central, Sandaga, New Deido où les gens peuvent aller vendre. Mais ils préfèrent le faire sur la voie publique. Nous allons y mettre un terme. »

Pour s’assurer que les contrevenants ne reviennent pas s’établir au rond-point, un dispositif mixte de veille police-gendarmerie a été mis en place pour le suivi. Et le chef de la circonscription administrative de Douala 1er a de son côté fait une promesse : « Je suis prêt à descendre sur le terrain autant de fois que cela sera nécessaire, jusqu’à ce que l’ordre règne au rond-point Deido. »

 

Port de Kribi : La Phase II entre en chantier sous peu

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Un appel à manifestation d’intérêt lancé par le Directeur général, pour le recrutement d’une mission d’assistance à la maîtrise d’ouvrage dans le cadre du démarrage des travaux d’extension de la grande infrastructure de Mboro.

C’est dans le but de présélectionner des bureaux d’études techniques devant participer aux appels d’offres internationaux restreints pour assurer la mission d’assistance à maitrise d’ouvrage de la deuxième phase du Port de Kribi que le Directeur général de l’infrastructure, Maître d’ouvrage, a lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) à l’intention des bureaux d’études techniques intéressés.

L’appel à manifestation d’intérêt en question a pour objet, la présélection de cabinets d’études ou groupements de bureaux d’études capables de constituer une liste restreinte de consultants devant participer à l’appel d’offres international restreint pour la « Mission d’assistance à maitrise d’ouvrage dans le cadre du développement de la deuxième phase du Port Autonome de Kribi ».

 

Le chantier de la Phase II s’étendra vers la droite du port actuel : il consistera principalement en la construction de 700 mètres de quai supplémentaires.

Les prestations, objet de la mission, sont à cet égard les suivantes :

 Dans le management de projet

  • Coordination des études: Coordination des intervenants susceptibles d’apporter leur éclairage dans le cadre de la réalisation de la phase 2 du Port (diagnostiqueurs, juristes, urbanistes, études de marché, évaluations environnementales préalables …).
  • Définition du dispositif de concertation: Définition des modalités de la concertation et des parties prenantes concernées par la réalisation efficiente de la phase 2 et des obligations légales et réglementaires.
  • Examen détaillé des parties prenantes (PAK, MCT, CHEC, Opérateurs des terminaux, communauté portuaire, administrations, communautés riveraines, etc.)
  • Inventaire des contraintes et des formalités afférentes
  • Mise au point du processus de diffusion des informations et circulation des documents
  • Accompagnement certification(s) et label(s): Analyse multicritères des bonnes pratiques environnementales (certification (s) et labels) internationales relativement à la réalisation des travaux de la deuxième phase du Port Autonome de Kribi [La zone portuaire (terrestre, maritime) ; L’interface navire – port ; La Zone maritime].

Le label ou l’éventail de label(s) retenu(s) devra être celui qui valorise l’ouvrage, le PAK et les autres parties prenantes. Prise en compte des avantages et inconvénients de chaque label : notoriété, coût global, valeur nationale ou internationale, certificateur public ou privé, protocole certifiant un processus ou un résultat final.

Sans être limitatif l’AMO pourra se référer aux outils ou aux travaux suivants : « ESPO Environmental Code of Practice » (1994) ; « Environmental survey » (1996) ; « ECO-Information Project » (1997) ; « ESPO Environmental Review » (2001) ; « ECOPORTS Project » (2002) ; « New ESPO Code of Practice » (2003) ; « Update Environmental survey » (2004) ; « ESPO Guidance document on ports » (2007).

 

A ce jour, les travaux de terrassement ont déjà commencé sur le site attenant au port actuel.

Un panel d’experts sera mis en place pour effectuer les évaluations ex post, intermédiaires et ex ante pour évaluer la qualité des travaux de la deuxième phase du Port et suggérer des améliorations. Ce panel accompagnera la réalisation du Projet à toutes les étapes et les deux premières années post construction.

Les enjeux qui feront l’objet d’évaluations du panel d’experts concerne notamment :

  • La création d’un parc marin au sud de la ville de Kribi dans le cadre des mesures compensatoires. (Au nord du Port ? au sud du Port ? au nord et sud du Port ? Création de récifs artificiels pour créer de nouveaux habitats ?  … ).
  • Le suivi écologique du Port notamment relativement à l’encadrement de navigation et de risque de collision.
    • L’utilisation du littoral par la mégafaune marine (tortues, cétacés, requins). Des compétences sur le suivi des animaux et la mise en relation avec des indicateurs océanographiques semble indispensables.
    • L’interaction entre les activités directement (navigation) et indirectement (pêche) liées à l’exploitation du Port et la mégafaune marine ;
    • La préservation du littoral (gites de ponte ; évolution du linéaire de plage, de l’érosion, de la végétation en arrière de plage) : L’aquatique continentale pour mettre en place et suivre un système de lagunage avant que les eaux usées issues de la zone industrielle ne soient relarguées en mer – Le suivi océanographique (évolution du linéaire de plage, de l’érosion, de la végétation en arrière de plage).
  • Accompagnement au transfert de maîtrise d’ouvrage: Pendant cette phase l’AMO doit pouvoir assister le maître d’ouvrage sur la mise en route opérationnelle du transfert des équipements et installations aux concessionnaires.
  • Assistance à l’obtention des autorisations administratives: L’AMO identifie les permis requis par le projet pour la mise en conformité réglementaire des installations de la phase 2 (MINMIDT ; MINEE ; MINCOMMERCE ; ARSEL ; MINEPDED, etc.) et coordonne les contacts en vue de l’obtention des autorisations.
  • Gestion administrative et juridique: Suivi du contrat d’exécution des travaux et suivi de la mission de contrôle technique de la phase 2 et de leurs évolutions (avenants, sous traitances, etc.) avec gestion des actes administratifs associés Gestion des relations avec les tiers à l’ouvrage (concessionnaires, autorités diverses, etc.)
  • Avis sur les documents administratifs soumis par l’Entreprise ;
  • Suivi de la mise en œuvre du Manuel des procédures ;
  • Suivi et analyse des courriers à caractère administratif entre l’Entreprise et le Maître d’Ouvrage ;
  • Avis sur les documents juridiques soumis par l’Entreprise (Contrats, demandes d’avenant, réclamation…) ;
  • Suivi et analyse des courriers à caractère juridique entre l’Entreprise et le Maître d’Ouvrage ;
  • L’assistance portera le cas échéant sur les échanges à caractère administratif que la Maîtrise d’Ouvrage pourrait avoir avec les tiers à l’ouvrage (concessionnaires, autorités diverses, etc.)
  • Gestion financière : L’AMO compilera et mettra à jour l’ensemble des coûts directs et indirects induits par le projet dans sa globalité : non seulement les coûts de conception et de construction, mais aussi les coûts internes de suivi par le maitre d’ouvrage, les coûts administratifs (ex : achat terrain, constitution entité juridique), les coûts financiers (ex : intérêts intercalaires), les frais de communication, etc…
  • Avis sur les documents financiers soumis par l’Entreprise (Intérim Payement, réclamations…) ;
  • Suivi et analyse des courriers à caractère financier entre l’Entreprise et le Maître d’Ouvrage ;
  • L’assistance portera le cas échéant sur les échanges à caractère financier que la Maîtrise d’Ouvrage pourrait avoir avec les tiers à l’ouvrage (concessionnaires, autorités diverses, etc.)
  • SUIVI DE RÉALISATION
  • Contrôle des études d’exécution et des travaux réalisés: Avis sur les pièces écrites et graphiques afin de s’assurer du respect de la programmation de l’opération et de sa destination.
  • Avis sur les documents techniques soumis par la Mission de Contrôle Technique ;
  • Audit in situ des travaux entrepris (inspections périodiques) ;
  • Évaluations et suivi des principes d’HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) ;
  • Évaluations et suivi des prestations fournies par la Mission de Contrôle Technique ;
  • Définition des études et opérations complémentaires à réaliser ;
  • Réception des travaux: Aide à la décision de la maîtrise d’ouvrage pour réceptionner les travaux à l’avancement et confirmer la destination de l’ouvrage. Travail préventif afin de limiter les actions correctives en fin de réalisation.
  • Période de parfait achèvement : Avis sur les actions correctives afin de s’assurer du respect de la programmation de l’opération et de sa destination.
  • Mise en service : Pendant cette phase, l’AMO assistera le maître d’ouvrage sur la mise en route opérationnelle du projet.
  • Projet de fonctionnement : Définition des modes de fonctionnement adaptés aux installations et équipements de la phase 2, description de l’organisation et des procédures, fonctions et compétences nécessaires. Mises au point du projet en concertation entre les parties prenantes et les utilisateurs (ou leurs représentants).
  • Formation : Réalisation de modules de formation nécessaire dans le cadre d’une mission complémentaire (avant, pendant et après).
  • Ingénierie de maintenance : Définir le programme des opérations de maintenance nécessaire à la qualité de l’exploitation et à l’obtention des performances. Documents de consultations et mise au point des contrats de maintenance.
  • Suivi d’exploitation : Accompagner le maître d’ouvrage dans le suivi des deux premières années d’exploitation des installations et des équipements : analyse des performances, identification des difficultés, stratégie d’optimisation, …
  • Ingénierie de transfert : Prendre en charge l’ensemble des tâches qui vont permettre au PAK d’organiser le déménagement de Kribi Conteneur Terminal (KCT) du terminal à conteneurs de la phase 1 vers le terminal à conteneurs de la phase 2. L’AMO programme, définit, planifie, prépare et pilote l’ensemble des intervenants en charge du transfert, les opérations de déménagement inclues, et contrôle la bonne exécution.
  • Évaluation finale de l’opération : Établir le bilan technique, financier, économique et environnemental de la deuxième phase du Port Autonome de Kribi.

Le Consultant devra réaliser à sa charge l’ensemble des prestations jugées nécessaires pour la réalisation de sa Mission.

Hydrocéphalie, spina bifida: des enfants en bas-âge opérés

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Regions
Rita DIBA | 09-04-2018 10:47

 Une des réalisations de la 3e mission humanitaire bordelaise à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala du 2 au 5 avril 2018.

Jeudi 5 avril 2018 à l’hôpital gynéco-obstétrique de pédiatrique de Douala (HGOPED), au quartier Yassa. Il est presque 19h30 dans l’une des salles d’hospitalisation de l’unité Pédiatrie et le petit Adelphe Herman, un an sept mois, est endormi sous le regard plein d’espoir de sa mère, Philomène Maïdjane.

La jeune femme est venue spécialement de Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord, après avoir eu vent de la 3e mission humanitaire de soins aux enfants souffrant d’hydrocéphalie et de spina bifida conduite par l’association bordelaise TEO Aquitaine à l’HGOPED.

Une aubaine pour cette mère qui n’a pas assez de moyens et qui avait déjà dû supporter l’opération de spina bifida constatéà la naissance de son fils. Il fallait maintenant opérer l’hydrocéphalie de l’enfant. Une opération menée avec succès le vendredi dernier.

Avec Adelphe Herman, c’est ainsi un peu plus d’une dizaine d’enfants en bas-âge qui ont été opérés à l’hôpital gynéco par le Pr Jean-Rodolphe Vignes, neurochirurgien, et son équipe venue de France. Accompagnés depuis le 2 avril par leurs homologues camerounais. Ensemble, ils ont procédéà la consultation de cent enfants. Ils ont aussi échangé avec les parents d’enfants malades sur les difficultés au quotidien qu’ils rencontrent. Ces difficultés sont notamment financières, car comme l’explique le Pr. Emile Mboudou, directeur général de l’HGOPED, une intervention neurochirurgicale coûte cher, au minimum 450 000F. Une somme qui n’est pas à la portée de beaucoup, surtout qu’il faut tenir compte de dépenses périphériques. Sabine Djoukong, grand-mère d’un enfant opéré d’hydrocéphalie, Daniel âgé de 3 ans six mois, a par exemple déboursé 275 000F en IRM dans deux formations hospitalières.

Pour l’équipe bordelaise, notamment le Dr Jean-Michel Pedespan, neuropédiatre, il faut mettre l’accent sur la prévention primaire. Par exemple, se pencher sur l’alimentation des femmes, la maladie étant provoquée par le manque de vitamine B9, acide folique.

La population a besoin d’être sensibilisée, et le diagnostic précoce est recommandé. Il faudrait apprendre à tous les personnels de santé, et même aux parents, à vérifier le périmètre crânien des enfants. L’une des résolutions de cette 3e mission est le groupe d’entraide que les parents ont décidé de mettre sur pied.

Une mission particulièrement appréciée par le Pr. Mboudou, notamment le fait de bénéficier de l’expertise des médecins bordelais, le transfert de compétences étant l’un des axes de cette coopération entre TEO Aquitaine et les formations hospitalières camerounaises. En effet, en novembre prochain, l’association sera à Yaoundé.

Hydrocéphalie, spina bifida: des enfants en bas-âge opérés

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Rita DIBA | 09-04-2018 10:47

 Une des réalisations de la 3e mission humanitaire bordelaise à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala du 2 au 5 avril 2018.

Jeudi 5 avril 2018 à l’hôpital gynéco-obstétrique de pédiatrique de Douala (HGOPED), au quartier Yassa. Il est presque 19h30 dans l’une des salles d’hospitalisation de l’unité Pédiatrie et le petit Adelphe Herman, un an sept mois, est endormi sous le regard plein d’espoir de sa mère, Philomène Maïdjane.

La jeune femme est venue spécialement de Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord, après avoir eu vent de la 3e mission humanitaire de soins aux enfants souffrant d’hydrocéphalie et de spina bifida conduite par l’association bordelaise TEO Aquitaine à l’HGOPED.

Une aubaine pour cette mère qui n’a pas assez de moyens et qui avait déjà dû supporter l’opération de spina bifida constatéà la naissance de son fils. Il fallait maintenant opérer l’hydrocéphalie de l’enfant. Une opération menée avec succès le vendredi dernier.

Avec Adelphe Herman, c’est ainsi un peu plus d’une dizaine d’enfants en bas-âge qui ont été opérés à l’hôpital gynéco par le Pr Jean-Rodolphe Vignes, neurochirurgien, et son équipe venue de France. Accompagnés depuis le 2 avril par leurs homologues camerounais. Ensemble, ils ont procédéà la consultation de cent enfants. Ils ont aussi échangé avec les parents d’enfants malades sur les difficultés au quotidien qu’ils rencontrent. Ces difficultés sont notamment financières, car comme l’explique le Pr. Emile Mboudou, directeur général de l’HGOPED, une intervention neurochirurgicale coûte cher, au minimum 450 000F. Une somme qui n’est pas à la portée de beaucoup, surtout qu’il faut tenir compte de dépenses périphériques. Sabine Djoukong, grand-mère d’un enfant opéré d’hydrocéphalie, Daniel âgé de 3 ans six mois, a par exemple déboursé 275 000F en IRM dans deux formations hospitalières.

Pour l’équipe bordelaise, notamment le Dr Jean-Michel Pedespan, neuropédiatre, il faut mettre l’accent sur la prévention primaire. Par exemple, se pencher sur l’alimentation des femmes, la maladie étant provoquée par le manque de vitamine B9, acide folique.

La population a besoin d’être sensibilisée, et le diagnostic précoce est recommandé. Il faudrait apprendre à tous les personnels de santé, et même aux parents, à vérifier le périmètre crânien des enfants. L’une des résolutions de cette 3e mission est le groupe d’entraide que les parents ont décidé de mettre sur pied.

Une mission particulièrement appréciée par le Pr. Mboudou, notamment le fait de bénéficier de l’expertise des médecins bordelais, le transfert de compétences étant l’un des axes de cette coopération entre TEO Aquitaine et les formations hospitalières camerounaises. En effet, en novembre prochain, l’association sera à Yaoundé.

Hôpital de référence de Ngaoundéré: les bouchées doubles

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Societe
Brice MBEZE | 10-04-2018 06:56

 Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a visité le chantier hier. Les travaux réalisés à 28% entrent dans leur vitesse de croisière.

Pour lancer sa semaine de travail, André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, a jeté son dévolu sur  le chantier de construction de l’hôpital régional de Ngaoundéré en construction au quartier Mardock.

Hier matin, les premiers rayons de soleil étaient à peine apparus sous le ciel du chef-lieu de l’Adamaoua que le Minsantéétait déjà sur le site. Accompagné du gouverneur de la région, Kildadi Taguiéké Boukar, il a tenu à venir évaluer l’état d’avancement des travaux de ce chantier qui a connu des mouvements sociaux au mois de mars dernier.

Le personnel mobilisé a observé une grève qui a ralenti le rythme d’exécution des travaux. Après la tempête donc, le calme est revenu. Les images ramenées du chantier sont assez expressives. Plus de 140 personnels sont à l’œuvre dans différents ateliers. Quatorze au total. Le gros œuvre commence à se dessiner. Le taux de réalisation est estiméà 28%.

Au mois de juin prochain, c’est-à-dire dans deux mois, la charpente sera posée, a promis Mamdouh Raad, chef de projet Alliances pour le Grand Nord. Lors de la réunion de chantier, le ministre de la Santé publique, a demandéà l’entreprise et aux sous-traitants d’accélérer la construction de cet hôpital de référence qui fait  partie du Plan d’urgence triennal.

« C’est un projet qui tient à cœur le chef de l’Etat soucieux de doter la région de l’Adamaoua d’une formation hospitalière de référence », a souligné Mama Fouda.  Si les mouvements sociaux sont maîtrisés, le chantier connaît néanmoins d’autres problèmes. Il n’est pas toujours desservi en eau et en électricité.

Les devis présentés par Camwater et Eneo, les opérateurs à l’entreprise adjudicataire du marché sont exorbitants, aux yeux d’Alliances qui utilise le plan B pour alimenter le chantier en eau et électricité. André Mama Fouda s’est engagéà résoudre ce problème avec  les administrations concernées. 

Si aucun obstacle ne vient encore perturber le déroulement des travaux, l’hôpital régional de Ngaoundéré pourrait être livré en février 2019. Interrogé par C.T sur la situation du paiement des décomptes, l’entreprise, par la voix de son chef de projet,  a rassuré : « nous n’avons aucun problème de paiement de décompte. »

Patrimoine culturel: un Centre international à Yaoundé

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Culture

Georges Emmanuel TSAYID | 

ciip

 

La structure située au quartier Emana a été inaugurée par le ministre des Arts et de la Culture le 4 avril dernier.

Véritable œuvre architecturale, le siège du Centre international pour le patrimoine culturel et artistique (CIPCA), se dresse fièrement au lieu-dit montée lycée d’Emana à Yaoundé. Les six sculptures en fer montées sur des colonnes en béton de la façade principale en disent long sur ce lieu dédiéà la culture.

« Cette maison que nous avons le plaisir d’inaugurer est vouée à l’expressivité de la sensualité artistique, à la sensibilité esthétique des créateurs d’œuvres d’art », a reconnu le ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi, le 4 avril dernier.

C’était dans le cadre de l’ouverture officielle de ce Centre. La cérémonie d’inauguration a regroupé un grand nombre d’artistes et d’invités de marque parmi lesquels, les représentants de la commission nationale de l’Unesco.

Le côté solennel de l’événement a été suivi du vernissage de la toute première exposition abritée par le siège du CIPCA. Intitulée « Poste central(e) », l’expo rassemble des œuvres picturales et sculpturales des artistes Atikin, venue de France et Jean Michel Dissakè Dissakè du Cameroun.

« C’est une exposition qui porte sur l’assemblage et le recyclage. Le fait de réunir deux artistes d’horizons différents est une façon de montrer notre volonté d’ouverture », a expliqué Fabiola Ecot Ayissi, présidente fondatrice du CIPCA et commissaire de l’exposition.

Le CIPCA a pour objectif de devenir un pôle d’excellence de l’expression artistique à l’échelle nationale et internationale. « Le génie n’a ni frontière, ni nationalité. Il se veut héritage, il se veut apanage de l’humanité», a affirmé le MINAC au moment de son allocution. Cette expo inaugurale est un parfait croisement entre deux univers.

Leurs visions se rencontrent et dans une certaine mesure s’influencent. « J’ai essayé d’associer la peinture et la sculpture parce que je veux retrouver le point d’intersection qui existe entre les deux disciplines », a souligné Jean Michel Dissakè Dissakè.

Le CIPCA a accueilli en résidence l’artiste plasticienne Atikin depuis le 20 janvier dernier. Ladite résidence s’achève demain, le 10 avril. Pour François Bingono Bingono, artiste anthropologue, ce siège est le bienvenu dans la vie artistique nationale. « C’est une question de transmission des savoirs de générations en générations.

En Afrique, les gens pensent que les êtres humains sont éternels. Ils sont éternels à travers leurs créations. C’est aussi cela l’importance de l’art », a-t-il souligné. Le CIPCA est une association de droits camerounais qui œuvre à la réalisation des projets culturels.


“2,228 Films For CAMIFF 2018”

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Culture
Brenda YUFEH NCHEWNANG-NGASSA | 11-04-2018 07:18

Agbor Gilbert Ebot,   CEO and Founder of Cameroon International Film Festival.

What balance sheet do you make of the Cameroon Film Festival since it started?

The Cameroon International Film Festival (CAMIFF) was in its first edition in 2016. The second edition took place last year and now we are preparing for the third edition. Overall the attendance has been good and there is a lot of participation from film makers both home and abroad. We started with 600 films, last year we had 1,215 films and this year we are going to have 2,228 films. The festival is growing except for the fact that we have problems of finances and sponsorship both from the private sector and the government. But I believe this will be solved soon.

In spite of the intense cinema activities taking place particularly in the South-West Region of the country, why is CAMIFF only in its third edition?

What triggered me to create this festival was when we went to Calabar for the African International Film Festival in 2013. There, we realized that a lot was happening in the Nigerian film committee and the Nigerian actor Ramsey Noah advised me to create something that can attract English consent buyers. It took three years to do the ground work.  In 2016 we engaged to come out with the first edition. It’s been long we have not had festivals in the South West Region. We needed that push to do it and we now know that if we continue, we will attract content buyers. In the first edition Africa Magic was here and actually announced to Cameroon film makers that they are willing to receive their films and in the second edition we had Africa Movie Channel and Afro ever. We also have a platform which is undergoing with MTN.

What impact has the festival brought to the film industry in the country? 

The workshops and training programmes enable the Cameroonian film makers and actors to also see how other actors profile and brand themselves from the international level. They also see how they are on set, what are the requirements they need to take on set and many others. Actually it is a win-win venture for both the actors and film makers coming from abroad because coming to Cameroon they have the opportunity to meet Cameroon film makers and see possible filming locations. Since this festival is from the 23-28 April, 2018 we are going to have an ecotourism on the 24 where we will take actors to the filming scenes and the beautiful locations where they can film if may be they want to film in Africa.

Hôpital de référence de Bertoua: 40% de taux d’exécution

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Societe
Pierre CHEMETE | 11-04-2018 07:33

 

bertoua

Le ministre de la Santé, André Mama Fouda a effectué hier une visite sur le site de construction de l’infrastructure qui sera livrée en novembre 2019.

Les travaux de construction de l’hôpital de référence de Bertoua évoluent à un rythme satisfaisant. Quelques mois après son lancement, le taux d’exécution des travaux affiche 40%, au 10 avril 2018. Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, s’est rendu compte de l’évolution des travaux hier, lors d’une descente effectuée sur le site du chantier.

Accompagné du gouverneur de l’Est, Grégoire Mvongo, le Minsantéétait sur le site de ce projet inscrit dans le cadre du Plan triennal d’urgence, prescrit par le chef de l’Etat, Paul Biya en faveur des populations de l’Est. Dans sa mission d’inspection, André Mama Fouda a fait le tour des différents aspects du chantier.

Plusieurs blocs sont sortis de terre. Il a écouté le représentant du maître d’ouvrage Allianz Constructor Cameroon (ACC), chargé de construire ce projet majeur. « On a pris la vitesse de croisière. On travaille jusqu’à 22h », a confié Saoudi El Andri, le directeur général de ACC au Minsanté.

Les 120 ouvriers présents sur le site ont été encouragés à redoubler d’ardeur au travail. Selon le vœu du ministre, il faudrait davantage de main d’œuvre pour une dynamique relevée. Et les ouvriers qualifiés sont priés de venir faire acte de candidature, pour participer à la montée en puissance des travaux du projet.

Par ailleurs, l’ordonnancement, la quête des délais, l’approvisionnement en matériaux de construction, l’eau et les ressources humaines étaient au centre des échanges avec le Minsanté qui ont suivi la visite des lieux. « Les travaux tels qu’ils vont, devraient aboutir d’ici le mois de juin sur la pose du couvert, notamment la toiture qui sera achevée », s’est réjoui le ministre.

Et d’ajouter : « Nous exhortons donc l’entreprise à assurer les approvisionnements à temps du bois, des tôles et surtout d’accélérer la mise en place des maçonneries, qui sont aujourd’hui une étape très importante ».

Il est à relever que c’est la sérénité observée ces dernières semaines sur le chantier qui a permis cette avancée. Les grèves à répétition ont été circonscrites.

Les paiements des salaires étant désormais assurés à temps. Les ouvriers non qualifiés et auteurs de troubles ont été remerciés. Selon les délais contractants, l’hôpital de référence de Bertoua devrait être livré en novembre 2019.

North West: Barbed Wires To Fence Pasture Seed Farms

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mideno

Regions
Choves LOH | 13-04-2018 10:41

Bamenda (Mezam)-Some 1050 Pastoralists in the North West region are jumping for joy with huge support from the government to enhance livestock production and productivity. March 23, 2018 was a day for the Sub sector when Pastoralists received 750,000 meters of barbed wires to fence at least 625 hectares of pasture seed farms.

It is all about increasing pasture production as beneficiary farmers from 41 cooperatives across the region equally took home some 2,000 packets of nails to protect pasture seed farms. It emerged from the event in Bamenda that the offer is expected to boost animal nutrition. At the center of the activity, is the Livestock and Fisheries Development project (LIFIDEP).

In effect, while Pastoralists retired with barbed wires and nails, the Coordinator of LIFIDEP, Mbipeh Pius Shidiki took time off to announce some major developments that inspire hope in the sector.

The Coordinator revealed that in 2018, the government will supply 660,000 subsidized day old chicks to the population of the North West region, rehabilitate 500 km of rural roads, construct and equip seven pasture demonstration centers and launch the construction of various community and livestock infrastructures such as water schemes, classrooms, community halls, health centers and machinery for mill processing and feed production.

It was also the Coordinator of LIFIDEP who informed small ruminant farmers, especially women and youths that 7,380 young stock will be served intermittently through out the region following the passing on the Gift system. LIFIDEP’s agenda equally features the insemination of some 66,579 cattle and the package to implement the activity is advanced at the level of the Islamic Development Bank (IDB).

Meanwhile, the project’s micro-finance scheme carrying an envelope of FCFA 750,000 million is expected to go operational in 2018 with two selected micro finance institutions trained on Islamic financing for the scheme. It was against this backdrop that Mbipeh Pius Shidiki told doubting Thomases that LIFIDEP is alive in the government’s commitment to give the livestock and fisheries sectors a fresh push in efforts to enhance production and productivity and poverty alleviation.

Around to encourage pastoralists, the Permanent Secretary at the North West governor’s office, Lanyuy Harry saluted the government and the Islamic Bank for putting the North West at the center of development ventures for sustainable animal nutrition to improve on the use of grazing land and reduce conflicts that arise between grazers and crop producers.

Away from him, the General Manager of MIDENO, John B. Ndeh and the Regional Delegate of Livestock, Fisheries and Animal Industries encouraged the pastoralists to embrace the project and use the offer for  purpose intended because there will be no hiding place for those who misuse.

Ahmadou Bouba, Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Garoua : « Priorité aux routes impactant la CAN »

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 Economie

garoua

Eric ELOUGA | 13-04-2018 12:27

 

En quoi consiste le programme C2D à Garoua ?

Au niveau de Garoua, le C2D a quatre grandes composantes. La composante infrastructures routières et drains, les composants équipements marchands, la composante aménagement et espaces verts, et la composante équipements sociaux de base. Dans les détails, la composante infrastructures prévoit 30 km de routes à réhabiliter ou construire. Trois drains sur les sept qui traversent la ville de Garoua seront réaménagés dans le cadre du C2D. Dans le volet équipements marchands, les deux grands marchés de Garoua seront réhabilités. Celui de Yelwa (petit marché) et le marché de poisson. Les études y relatives sont terminées. 60 forages, 10 kiosques à eau, 10 latrines et 10 toilettes publiques, ainsi qu’une quarantaine de lampes solaires destinées prioritairement à Garoua III (Bocklé) qui accuse un fort retard par rapport aux deux autres arrondissements, constituent le volet des services sociaux de base. Il faut préciser qu’en dehors des lampes solaires qui sont en voie de démarrage, tous les autres aspects de ce volet, sont en cours de réception.

Vous avez annoncé le démarrage des principaux travaux ce mois de mai. Quels sont les projets concernés ?

Ces travaux sont essentiellement ceux des infrastructures routières et drains. Les études sont terminées, les marchés en phase d’être passés. Nous n’attendons que la non objection de notre partenaire AFD  pour le démarrage. Sur les 30 km de route prévus, la priorité sera donnée à a partie de la voirie qui impactera directement la CAN 2019. Autrement dit, les routes qui desservent les infrastructures hôtelières, sanitaires et sportives, tel que prévu dans le cahier de charge de la ville présenté aux inspecteurs de la CAF.  Cinq ou six routes répondent à ce critère. Mais il est important de signaler qu’il n’y a pas que le C2D qui finance les routes de la CAN. Le budget de la CAN lui-même, débloqué par le gouvernement camerounais, y participe aussi largement.

Ces travaux pourront-ils être achevés suffisamment vite pour être opérationnels lors de la compétition ?

Absolument. C’est la condition même de ces marchés. Avant mai 2019, toutes ces routes devront être finies. Mais il faut bien indiquer que les travaux qui commencent en mai, ne constituent pas l’intégralité des routes du projet. Le gros des chantiers lui, sera lancé après la CAN 2019, selon les instructions du gouvernement, sans doute fin juillet 2019.

Jean-Claude Mbwentchou: Ministre de l’Habitat et du Développement urbain : Les chantiers livrés d’ici la fin d’année »

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 Economie

Aïcha NSANGOU | 13-04-2018 12:21

ebolowa

Picture : Raphael Kamta 

Vous avez fait le point sur l’état d’avancement du volet habitat du Plan d’urgence triennal lors d’un récent Conseil de cabinet. Le chantier d’Ebolowa semblait le plus avancé et devait être livré le 25 mars d’après l’entreprise Alliances Construction. Où en est-on aujourd’hui ?

A ce jour, l’entreprise procède au parachèvement des travaux de bitumage des voies de desserte et à la levée de quelques réserves techniques formulées sur certains ouvrages réalisés. Nous avons effectivement prévu la livraison des ouvrages en fin mars, mais l’entreprise a été confrontée d’une part à la lenteur des interventions des concessionnaires des réseaux d’eau et d’électricité et, d’autre part, à la pénurie pendant plus d’un mois de bitume sur le marché camerounais du fait de la concomitance de ce programme d’investissement avec de nombreux autres projets. A l’instar des projets de voirie du Planut et des projets préparatoires à la Can 2019, pour ne citer que ceux-là. Mais, les travaux à Ebolowa s’exécutent actuellement à une bonne cadence, et la fin des travaux est envisagée pour le mois de juin 2018.

 

Quelles sont les difficultés qui entravent l’évolution des chantiers dans les chefs-lieux des régions concernées ?


La réalisation de la composante habitat du volet Planut accuse un retard, au regard de l’échéance du programme. Cette situation est inhérente aux nombreuses difficultés administratives de tout genre, à la faible capacité des entreprises sous-traitantes choisies par le cocontractant, à l’insuffisance de la main d’œuvre qualifiée, aux grèves récurrentes, à l’absence de quelques matériaux essentiels de construction dans certaines localités et à la situation sécuritaire dans certaines régions.

Qu’est-ce qui est envisagé pour accélérer la livraison des logements sur les différents sites ?

Plusieurs actions et mesures ont été entreprises et mises en œuvre pour accélérer les travaux. Les procédures d’examen des décomptes ont été allégées au sein de mon département ministériel, et au niveau du Minmap;  des séances de travail ont été réalisées avec les concessionnaires des réseaux et à ce jour, même si leur intervention reste timide, ils sont sur le terrain ; l’entreprise a été encouragée à réaliser les travaux de carrelage en attendant la prise en charge de ce volet qui n’était pas prévu ; des concertations ont été faites avec tous les sous-traitants agréés de l’entreprise pour en appeler à leur professionnalisme et à leur patriotisme. Des dispositions sont prises par l’entreprise pour le paiement hebdomadaire des sous-traitants. S’agissant des zones à fortes instabilité, les gouverneurs des régions concernées, avec les forces de l’ordre, sont mobilisés pour assurer la sécurité des travaux. Au demeurant, l’entreprise a établi des plannings actualisés et nous sommes confiants quant à l’achèvement et à la livraison de tous les chantiers d’ici la fin de cette année 2018.
 

Rolland B. MASSA : « La plupart des camerounais ne croient pas qu’on fabrique des ballons chez nous »

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C’est l’histoire extraordinaire d’une jeune camerounais, amoureux du ballon rond de football, comme la majorité de ses compatriotes et des jeunes africains en général, qui ne jurent que par cette sphère rebondissante. Rolland Bingombo Massa, 28 ans, néà Yaoundé, capitale du pays et ville dans laquelle il réside, se consacre désormais à la fabrication de ballons au Cameroun, après une formation en Chine qui lui a permis de perfectionner ses talents.

 

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Mais c’est pourtant dans la ville de Batouri, à l’Est du Cameroun, que cet ancien élève du Lycée technique du chef-lieu du département de la Kadey a fait ses classes et bâtit sa réputation  dans le domaine de la conception des ‘‘samaras’’(sandales) et par la suite, pour comme il dit ‘ faire quelque chose qui sortait de l’ordinaire ’ , se spécialiser dans la réparation des cuirs ronds importés, mais surtout d’en fabriquer déjà localement avec des matériaux de recyclage de la même matière.

 Pour le moment, la passion et les ambitions du jeune et dynamique Rolland qui offre un service après-vente inexistant pour les ballons importés, se heurtent à la difficulté d’accès à des investisseurs et des financements qui lui permettraient d’étendre sa fourniture en quantité de ballons de football au-delà de la région du Centre et même du Cameroun. Il lance d’ailleurs dans cet entretien, un appel aux potentiels investisseurs au Cameroun et dans la diaspora, qui seraient intéressés à l’accompagner dans cette aventure unique et prometteuse.

 

On vous a récemment découvert sur les réseaux sociaux comme fabricant camerounais de ballons de football, un sport plus qu’adoré dans notre pays. Comment êtes-vous arrivés dans ce métier ? Racontez-nous un peu ce qui vous a motivé.

 Rolland  BINGOMBO MASSA: Comme tout camerounais, je jouais au foot dans mon jeune âge et très souvent nous étions confrontés au problème de ballon. Soit ils se percent, soit il se produisait une déchirure de panel. Faisant parfois dans la cordonnerie, j’ai pensé que je pouvais faire quelques réparations sur les ballons du quartier et des établissements de la ville. Ce qui me donnait quelques sous à l’époque,  c’était la fabrication des babouches (samaras) et il y avait un nombre important de fabricants pour une petite ville comme Batouri (dans la région de l’est Cameroun). Je décide de me consacrer uniquement aux ballons, car je voulais faire quelque chose qui sortait de l’ordinaire. N’ayant plus de preuves à faire au niveau de Batouri dans mes recherches sur le ballon et avec la volonté de fabriquer des ballons made in Cameroon. Il faut noter que je fabriquais déjà des ballons à Batouri avec un matériau que je ramassais un peu  partout comme de vieux sacs et des habits en cuir. Je décide de partir à Yaoundéétant donner que je jouais toujours au football. Etant à Yaoundé, il y a les centres de formation, des club, les commerçants au marché central, il fallait que je vive de ce que je sais faire, faire mes preuves dans toutes ces structures et chez les commerçants, puis je fais la rencontre de certaines personnes du PAJER-U avec lesquelles je vais faire le tour du pays pour former des jeunes (PIFMAF) dans le domaine et quelques années plus tard allé en chine avec le PAJER-U pour une formation plus approfondit. Voilà un peu comment j’arrive dans ce métier.

Travaillez-vous dans le cadre d’une entreprise et combien de personne en font partie ou travaillent actuellement dans votre structure ?

 

Rolland  BINGOMBO MASSA: Je travaille avec un ami de longue date avec qui j’ai presque fais tout le parcours raconté au début, puis on s’est entouré de 03 autres personnes, bref nous sommes 05 pour le moment. Nous ne travaillons pas dans le cadre d’une entreprise.

 

Techniquement parlant, combien de temps prend-il pour fabriquer un ballon et à quel prix le vendez vous ?

Rolland  BINGOMBO MASSA: Pour fabriquer un ballon il faut 03h de temps et le prix est de 20.000 FCFA l’unité.

 

En terme de qualité et de prix justement, est ce que les camerounais qui achètent ces ballons made in Cameroun peuvent être certains de disposer d’un produit égal ou supérieur en qualitéà ceux importés au Cameroun et dans quelles villes ou régions du Cameroun fournissez-vous vos ballons ?

 

Rolland  BINGOMBO MASSA: Le fait pour nous de réparer la majorité de ballons de la ville qui pour la plupart  sont des produits de la contrefaçon et le stage en Chine nous ont permis d’avoir une idée précise de ce qu’il faut pour nos ballons, étant aussi donné que la grande partie de nos aires de jeu ne sont pas gazonnées. Il faut préciser que très souvent, nous réparons une bonne partie des ballons importés et vendus à Yaoundé. Pour ce qui est des ballons que nous mettons sur le marché, nous utilisons un matériau de dernière génération. Caoutchouc ou plastique pour la vessie gonflable et de polyuréthane pour l’enveloppe interne et externe du ballon, donc en termes de qualité, je peux sans être prétentieux, dire que nos ballons sont supérieurs à ceux importés au Cameroun pour la plupart. Nous n’avons pas les moyens  nous permettant de produire en grande quantité et livrer nos ballons hors de la région du centre (Yaoundé précisément) pour le moment mais la demande est nationale, je peux vous l’assurer.

 

Fabriquer des ballons, c’est bien, mais est ce qu’actuellement vous arrivez à trouver assez de client et surtout à fournir la demande y compris en  service après-vente éventuel comme vous êtes au Cameroun contrairement aux fournisseurs de ballons importés ?

 

 

Rolland  BINGOMBO MASSA: Les clients et des potentiels clients il y en assez d’ailleurs, mais comme je vous ai dit tantôt, les moyens nous font défaut pour satisfaire à la demande. Concernant le service après-vente, étant producteur local, si on ne peut pas assurer le service après-vente et pourtant nous le faisions pour les autres, c’est qu’on manque de sérieux quand même.

 

Avez-vous des contacts avec certaines structures, organisations, autorités publiques ou privées comme les écoles de football par exemple ou le ministère des sports ou la FECAFOOT pour écouler des ballons que vous fabriquez ?

 

Rolland  BINGOMBO MASSA: Nous avons des contacts avec certaines écoles de football, des contacts avec l’ANAFOOT aussi qui prévoit acheter ces ballons pour certaines régions.

 

Pour couvrir l’ensemble du pays au moins en partie, et développer davantage votre projet, vous aurez besoin d’investissements plus conséquents. Comment comptez-vous y prendre ?

 

Rolland  BINGOMBO MASSA : Les investissements, c’est ce qu’il y a de plus difficile pour nous, la plupart des camerounais déjà n’y croient pas quand on leur dit qu’on fabrique des ballons chez nous, on a passé une bonne partie du temps à faire des démonstrations devant les gens, la qualité de ce que nous faisons et le fait que c’est nouveau chez nous demandaient forcément que certains nous voient à l’œuvre. Je profite de cette tribune que vous me donnez pour appeler tous ceux qui pourront être intéressés de ne pas hésiter, le fait que ce soit un domaine peu connu chez nous fais en sorte que certains hésitent. Nous sommes à l’écoute et ouverts aux propositions de toutes les personnes au pays  ou dans la diaspora qui souhaiteraient investir dans le projet. Nous avons l’opportunité de couvrir l’ensemble du territoire et même la sous-région.

 

Si des investisseurs étaient intéressés à mettre de l’argent dans votre projet pour contribuer à ramener au Cameroun une véritable industrie, quels seraient vos besoins et quelles seraient les principales conditions ?

 

Rolland  BINGOMBO MASSA: Quand une personne met de son argent dans une affaire, c’est naturellement pour le fructifier, tout comme celui ou ceux qui portent le projet, du moment où le rôle et la place de tout un chacun est clairement définie, le reste des points se discutent… les besoins sont d’ordres  financiers et matériels.   Merci. Pour nous contacter : roland_massa@yahoo.com

Centre: autoroute Yaoundé-Douala : les populations rassurées

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Regions

BOT

Théodore MANDJANA (Camnews) | 16-04-2018 12:33

Matomb(Nyong et Kelle) -Matomb a constitué mercredi dernier, la troisième et dernière étape de la descente sur le terrain du préfet du Nyong et Kelle, pour la sensibilisation des populations dont les biens se situent dans l'emprise directe des travaux de construction de la première phase de l'autoroute YaoundéDouala, dans la section PK 40-PK 60.

Eu égard au retard d'avancement des travaux que le projet a connu entre le PK 20 et le PK 40 du fait de l'humeur des populations riveraines, Peter Tieh Nde a, au cours de ces rencontres d'échanges, exhorté ses administrés à adopter un comportement citoyen, républicain et patriotique, en évitant d'entraver de quelques manières que ce soit, le déroulement des travaux.

Il les a aussi invitéà considérer les citoyens chinois impliqués dans ce projet, comme des partenaires du gouvernement venus aider le Cameroun à réaliser les grands travaux structurants engagés par le Chef de l'Etat au bénéfice des populations.

De Bot-Makak à Matomb, en passant par Ngog-Mapubi, le préfet Peter Tieh Nde, a transmis le message de sollicitude du gouvernement aux populations concernées, ainsi que les assurances pour le paiement imminent de leurs droits. Message qui a apporté un réconfort moral aux populations, qui ont promis soutenir le projet. Car ont ils relevé, "là où passe la route, le développement suit."

 


Ngaoundéré: 150 millions de F à 110 jeunes

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Regions
Ibrahima ADAMA | 16-04-2018 15:22

ngaoundéré

Porteurs de projets, les bénéficiaires ont reçu un appui du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet secteur informel pour la relance de l’économie au Cameroun (P.SINREC), projet placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, 110 jeunes de la région de l’Adamaoua, porteurs de projets se sont retrouvés dans l’arrondissement de Nyambaka, département de la Vina.

Issus des différents secteurs d’activités, notamment l’agropastoral, l’artisanat, le commerce, la transformation et autres filières, une enveloppe de 150 millions de Fcfa leur a été remise en présence du président du conseil d’administration de (P.SINREC/ PRO-OMD) Willy Belinga Ongola, qu’accompagnait le consul résident de Roumanie au Cameroun.

C’était lundi dernier à l’esplanade de la souspréfecture de Nyambaka. Soule Alim, inspecteur général des services régionaux qui représentait le gouverneur de la région de l’Adamaoua, avait à ses côtés Appoline Barbara Aromo Ambatta, chef d’antenne régionale du Projet secteur informel pour la relance de l’économie. Pour Iya Ibrahima, le maire de la commune de Nyambaka, l’appui apporté par le projet P.SINREC vient à point nommé pour lancer les jeunes dans leurs activités.

Ce qui va les rendre responsables et courageux ; Car, ils éprouvent d’énormes problèmes d’emplois et s’exposent à la drogue, à l’oisiveté, au banditisme. « C’est une grande opportunitéà saisir et à gérer avec plus d’efficacité pour ces jeunes porteurs de projets productifs valorisant les innovations », dira Soule Alim.

Les bénéficiaires s’investissent dans les productions agropastorales conditionnées et prêtes à la commercialisation en passant par la transformation de divers produits. Les appuis oscillent entre 1000.000 F et 1.500.000 Fcfa. Mohamadou Abdourazak, représentant des bénéficiaires, a remercié les pouvoirs publics. Cet appui est accordé sous forme de crédit.

Le gouvernement camerounais et les partenaires au développement qui l’accompagne dans ce projet veulent donner aux jeunes camerounais les moyens d’accroître leurs revenus. Il est placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) dans le cadre du Plan triennal « Spécial Jeunes ».

 

Essais d’injection de l’énergie de la Centrale Hydroélectrique de Mekin dans le réseau alimentant Meyomessala et Sangmélima

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mekin

LES ÉQUIPES TECHNIQUES D’ENEO CAMEROON ET D’HYDRO MEKIN PROCÉDERONT DÈS LE (MARDI) 17 AVRIL 2018 AUX ESSAIS D’INJECTION DE L’ÉNERGIE DE LA CENTRALE HYDROÉLECTRIQUE DE MEKIN DANS LE POSTE SOURCE DE NJOM-YEKOMBO POUR L’ALIMENTATION DES CLIENTS DE MEYOMESSALA, SANGMÉLIMA ET ENVIRONS. 

Il s’agira pour ces équipes de réaliser des tests en vue d’assurer une bonne liaison entre la Centrale Hydro-électrique de Mekin et le réseau de distribution Eneo. L’objectif à court terme étant qu’après signature des différents accords d’exploitation entre Eneo et Hydro Mekin, Meyomessala et Sangmélima soient connectés à deux sources de transport d’énergie. A savoir, le Réseau Interconnecté Sud et la ligne Mekin - Njom–Yekombo. Ces connections amélioreront la disponibilité de l’énergie et la continuité du service dans ces localités. À moyen terme, cette énergie sera injectée dans le réseau interconnecté sud.

Le long des opérations d’essai, du 17 avril au 03 mai 2018, les clients de Sangmélima et Meyomessala pourront connaître des perturbations se traduisant par des interruptions plus ou moins brèves et répétées dans les deux villes et leurs environs.

Retrouvez plus d’informations et nos conseils sécurité et économie d’énergie sur notre site web : www.eneocameroon.cm ou encore en appelant notre Centre de Relations Clients au 8010.

Le Directeur Régional Sud et Mbalmayo 
Michel Mbopda

Les peuples pygmées fièrement représentés dans la police camerounaise

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Le casque vissé sur le crâne, l’étoile luisante d’inspecteur de police sur les épaules, Binzouli Michel, a le regard droit, l’allure fière et ferme, le buste relevé signe de la détermination qui va désormais le guider dans l’accomplissement quotidienne de sa tâche. Le natif de Madong dans la commune de Lolodorf, département de l’Océan, région du Sud-Cameroun est sérieux et radieux, lui qui vient de recevoir ses attributs d'inspecteur de police au cours d’une cérémonie solennelle présidée le Délégué Général à la Sureté Nationale, Martin Mbarga Nguele.

Grâce à l’appui et l’accompagnement du Programme National de Développement Participatif (PNDP), dans le cadre du Plan de Développement des Peuples Pygmées (PDPP), il a pu intégrer le centre d'instruction de la police camerounaise à Mutengene et en sort, ce 24 mars 2018, comme inspecteur de police. Titulaire d’un probatoire, option technique bois et menuiserie, Binzouli Michel représente l'ouverture et l'évolution progressive de toute une communauté. Il s’agit du tout premier inspecteur de police qui va, à n’en point douter, représenter valablement les peuples pygmées (Bakas, Bagyélis, Bakolas, Bedzangs) du Cameroun. Pour l’accompagner, le Coordonnateur Régional du PNDP pour la région du Sud, Folrent Hugues Bessala, le Responsable régional chargé des Aspects socio-environnementaux, Cyrille Nlatte et la formatrice du PNDP-Sud, Nzuno Elisabeth.  

Pour rappel, le Plan de Développement des Peuples Pygmées (PDPP), s’est initialement mis en œuvre en 2007 dans 9 communes de la région du Sud (Akom II, Niété, Campo, Bipindi, Lolodorf, Lokoundjé, Djoum, Mintom et Oveng pendant la première phase du projet. Puis il s’est étendu à 31 Communes pendant la deuxième phase dont trois (03) dans la Région du Centre, onze (11) dans la Région du Sud et dix-sept (17) dans la région de l ’Est. Il est mis en œuvre sur la base des plans d’action élaborés à la suite d’un diagnostic participatif et structurés, en plus d’un dispositif de coordination et de suivi évaluation, autour de 05 composantes à savoir la citoyenneté, l’éducation, la santé, l’agriculture et la gestion des produits forestiers non ligneux, le dialogue intercommunautaire et sécurisation foncière.

Les deux premières phases se sont déroulées à la satisfaction des populations bénéficiaires, des bailleurs de fonds et du gouvernement. Les principaux résultats obtenus dans le cadre du PDPP à l’issue de la 2ème phase se présentent comme suit (i) 2 805 actes de naissances, 106 cartes nationales d’identité et 83 actes de mariage ont étéétablis et distribués, (ii) 15 enfants pygmées ont été identifiés et formés dans les métiers de l’éducation et de la santé, (iii) plus de 450 enseignants du niveau primaire ont été formés à l’accueil et aux techniques d’apprentissage des enfants Pygmées, (iv) 105 centres de santé fréquentés par les peuples pygmées ont bénéficié de pour la mise à disposition des médicaments essentiels suite aux protocoles d’accord signés avec le CAPP au niveau des régions, (v) 390 accoucheuses traditionnelles ont été formées, (vi) plus de 3 400 enfants de 0 à 5 ans ont été vaccinés, (vii) 10 villages pygmées ont des droits d’usufruit sur des espaces reconnus par les bantous et l’administration.
http://www.pndp.org/detail-actualite.php?idactualite=176

Un foyer communautaire pour les populations Bakas

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Le 23 mars 2018 restera une date mémorable pour les populations pygmées Bakas de la commune de Mintom, dans le département du Dja et Lobo, région du Sud.

baka

Elles disposent désormais d’un foyer communautaire construit par le Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), et rétrocédé par son Ministre Jules Doret NDONGO, à Irène Pauline NGUENE, Ministre des Affaires Sociales (MINAS).

Cet important bâtiment réalisé en briques de terre comprimés va être d’une très grande utilitéà ses bénéficiaires. Le Programme National de Développement Participatif (PNDP), invitéà cette cérémonie, a été représentée par Marie Madeleine NGA, son Coordonnateur National.

L’appui et l’accompagnement du PNDP seront utiles et nécessaires pour la pérennité de cet ouvrage rétrocédé au MINAS, partenaire du Programme dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement des peuples pygmées qui s'implémente au PNDP depuis 2007. A date, 31 communes abritant les populations pygmées sont couvertes par le Programme.

Promotion de l’emploi: le Fne et l’Apme vont travailler ensemble

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fne

Economie
Aïcha NSANGOU | 16-04-2018 14:00

Les deux institutions sont désormais liées par un cadre de collaboration qui devrait résoudre le problème de sous-emploi.

Le Fonds national de l’emploi (Fne) et l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (Apme) a signé mercredi dernier un cadre de collaboration. Il est question pour les deux institutions de travailler ensemble à la promotion de l’emploi, la maturation des processus de gestion de capital humain et la stratégie de création et de développement des petites et moyennes entreprises et industries.

« Nos deux structures visent un but : la croissance et le développement du Cameroun, la création d’emplois et la création des richesses. Nous avons des outils que nous allons partager et nous allons travailler ensemble sur le terrain», a indiqué Marie louis Badga, directeur général de l’Apme au cours de la cérémonie de signature.

L’objectif, reprécise-t-il étant que la pme joue le rôle prépondérant dans la création de l’emploi et la création des richesses qui nous permettent d’avancer vers l’émergence du Cameroun.

Il est donc globalement question pour l’Apme d’inciter les pme/pmi à faire la présélection des meilleurs candidats dans les profils proposés par le Fne, de renforcer les compétences managériales et technologiques dans l’environnement des pme/pmi en matière de gestion des ressources humaines. 

Dans le cadre de cette collaboration, les chefs d’entreprises, pour leurs besoins de recrutement vont disposer d’une palette importante pour les besoins de recrutement. Ils seront également accompagnés dans la gestion de leurs entreprises à travers les instances mises sur pied au Fne à cet effet.

« Cette convention va aider les pme pour pouvoir recruter les personnes qu’il faut à la  place qu’il faut. Très souvent ces pme ont recours à des recrutements des personnes pas toujours compétentes. Avec ce partenariat, les entreprises doivent être informées que notre base de données leur est complétement ouverte », a expliqué Camille Moutéà Bidias.

 

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