Quantcast
Channel: Ô cameroun !
Viewing all 1474 articles
Browse latest View live

MAGA : une bouffée d’oxygène pour le centre de santé intégré de Guirvidg

$
0
0

Regions

Sylvain Tourna (Camnews) | 09-03-2018 06:22

guirvidig

Guirvidg (Mayo-Danay) - Le centre de santé de Guirvidig dans l’arrondissement de Maga a reçu le samedi 17 février un important don en matériel. Dans sa recherche constante du partenariat de soutien,  l’honorable Julien Bara s’est tourné vers l’ambassade des Etats Unis, qui a répondu favorablement à ses doléances.

Le député annonce que c’est le début d’un processus qui va se poursuivre dans le temps dans les autres centres de santé des arrondissements de Maga et de Kaï-Kaï.

« C’est un processus commencé aujourd’hui par Guirvidig. Nous allons le poursuivre par les centres de santé de Maga, de Pouss, de Tékélé, ensuite nous irons vers Kaï-Kaï», a promis l’élu du peuple.

Le don remis au centre de santé en présence du préfet du Mayo-Danay, Maliki Oumara, est composé d’un lot de 27 matériels, estiméà environ sept millions de nos francs.

Il s’agit entre autres de 08 lits garnis de matelas, des boîtes et des tables d’accouchement, d’un groupe électrogène, de 05 stéthoscopes pédiatriques et pour adultes, d’un réfrigérateur, etc.

Le volet équipement étant acquis, Julien Bara s’est appuyé sur une association locale dénommée Walamissé  pour mener une sensibilisation de proximité contre le Sida dans cette aire de santé jusqu’au mois de septembre.

En remettant officiellement ce don aux responsables du centre de santé, le préfet Maliki Oumara leur a recommandé d’en faire bon usage.


Pr. Gloria Ashuntang : « Il y a des Camerounais résidant à l’étranger qui viennent faire leur dialyse au Cameroun»

$
0
0

xx17226_P_16_PH03_Gloria

Societe
Jeanine FANKAM | 12-03-2018 08:06

  Pr. Gloria Ashuntang, Néphrologue, responsable du Centre d’hémodialyse de l’Hôpital général de Yaoundé.

Quelle est la situation générale des maladies rénales aujourd’hui au Cameroun, au-delà du cas spécifique des femmes?

Partout dans le monde, les maladies des reins sont de plus en plus fréquentes. Au Cameroun, très peu de statistiques existent. Toutefois, des études parcellaires ont été faites et indiquent qu’à peu près 13,4% des cas d’hospitalisation dans la région où l’enquête a été menée concerne les maladies rénales. Dans cette même région, l’insuffisance rénale chronique touche plus la population rurale qu’urbaine.

L’actualité a été récemment marquée par l’agitation des patients pour cause de rupture des soins de dialyse et l’étroitesse des centres de soin. La situation est-elle meilleure ?

Les maladies des reins ne doivent pas être réduites à l’offre de la dialyse. Une journée consacrée aux maladies des reins sert davantage à prévenir. Non seulement ces maladies sont fréquentes, mais elles causent beaucoup de décès. Je ne vais pas vous cacher que la prise en charge de ces pathologies est onéreuse. Il faut donc miser sur la prévention.  Il faut mener une vie saine en contrôlant ce qu’on mange, en faisant des exercices physiques, en mangeant peu de sel et peu de sucre. Il faut contrôler régulièrement sa tension artérielle, éviter les prises de médicaments douteux même ceux qu’on prétend être naturels. Le tabac, l’obésité, le vih, détruisent les reins. Il faut faire les visites de routine pour s’assurer que tout va bien. Cela ne coûte presque rien.

La politique de prise en charge des pathologies rénales au Cameroun est-elle conséquente par rapport aux coûts de prise en charge et le nombre croissant des patients ?

Le Cameroun a pris conscience très tôt. En 2000, la dialyse a été subventionnée. Les malades paient 5 000F par séance au lieu de 120 000F, (Chaque patient a besoin de deux à trois séances par semaine, Ndlr). En Afrique, très peu de pays ont cette politique. Jusqu’en 2007, il n’y avait que deux centres d’hémodialyse au Cameroun : Yaoundé et Douala. En décembre de cette année-là, un texte du chef de l’Etat a créé un centre dans toutes les régions du Cameroun. Certaines régions comme le Centre ont deux centres. Bien plus, il y a des programmes spécifiques pour réduire le paludisme, le vih, le diabète, la diarrhée, etc. Quand ces maladies reculent, l’insuffisance rénale aigüe recule aussi. Le Cameroun est en train de développer une politique admirable pour la dialyse.  Récemment, les malades ont revendiqué l’augmentation des équipements. C’est fait. Depuis environ deux semaines, les hôpitaux généraux de Douala ont reçu chacun 25 nouvelles machines dans leurs centres de dialyse. Les travaux d’amélioration du cadre des soins vont bientôt être lancés. Ce n’est pas un petit investissement, croyez-moi. L’Etat est aussi en train de s’impliquer pour rendre la greffe rénale accessible. Il participe à la payer à l’étranger et àévacuer le malade demandeur. Le cadre légal pour la greffe rénale est déjà préparé par le ministère de la Santé publique. Le Cameroun est en avance sur ce volet là et les pays comme le Sénégal et le Ghana se sont approchés du Cameroun pour copier leurs politiques de santé rénale à partir de notre modèle. Il y a des Camerounais résidant à l’étranger qui viennent faire leur dialyse au Cameroun. Nos centres accueillent les malades qui viennent pour des réunions internationales ici. En Tunisie, le tourisme hospitalier s’est développéà partir de la dialyse.

 

Liquefied Natural Gas: Africa’s First Floating Production Starts In Cameroon

$
0
0

Economie
AMINDEH Blaise ATABONG | 15-03-2018 01:43

 

gol

The floating unit put in place thanks to an agreement reached among SNH, Perenco Cameroon and Golar LNG Limited will produce 1.2 million tons of LNG per year.

Production of Liquefied Natural Gas (LNG) on floating platform has commenced 20 km off the coast of Cameroon. Actual production started on Monday March 12, on Golar’s floating LNG platform, officials of the gas company said. The move makes Cameroon the first country in the continent to make use of the technology and the world’s second practical example.

The tolling agreement, which defines the material commercial terms and conditions for the project, was reached in 2017 among the National Hydrocarbons Corporation (SNH), Perenco Cameroon and Golar LNG Limited, before approval by government.

Back then, SNH said the floating LNG project was going to be the first worldwide which places the SNH and its partners at the heart of innovation in the international gas industry and make Cameroon join the small group of natural gas exporting countries. Production is supposed to initially last eight years.

Cameroon Tribune learned Golar’s floating LNG platform will exploit natural gas in the Sanaga and Ebome fields, offshore Kribi. Gas to be extracted from six wells located on the Sanaga field will be processed in Bipaga’s facilities, before being moved to the platform for concrete liquefaction.

Some 1.2 million tons of LNG per year are expected to be produced for export to global markets via Golar’s FLNG vessel  Hilli Episeyo, while 30,000 tons of domestic gas will be destined for Cameroonian households. Golar LNG is yet to say when the Hilli would begin exports but that may likely be in April this year using the Galicia Spirit LNG tanker.

Experts hold the success in Cameroon could spur Golar to speed up its implantation in Equatorial Guinea, as well as encourage other African countries to adopt the technology.

We learned Golar, by kick starting floating plant in the country, is wiping out danger related to the risks associated with squeezing equipment into a fraction of the space occupied by an LNG plant on land. It should be noted that natural gas when liquefied can be shipped and sold around the world on tankers, like oil.

Délégation régionale du Minfopra pour le Centre: le ministre sur le chantier S

$
0
0

minfo

Societe
Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | 15-03-2018 01:23

 Joseph LE y a effectué une descente en vue de s’assurer de l’avancement des travaux hier au quartier Dragages à Yaoundé.

C’est un bel édifice qui va abriter dans quelques mois la délégation régionale de la Fonction publique et de la Réforme administrative pour le Centre, les services du secrétariat permanent à la réforme administrative et une partie des bureaux relevant de ce département ministériel.

Pour s’assurer de l’avancement des travaux, le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra), Joseph LE, a effectué une visite guidée sur le site hier, au quartier Dragages à Yaoundé.

Sur le chantier, le bâtiment flambant neuf affiche fière allure dans une vaste clôture. De grands carreaux savamment agencés sur les murs extérieurs avec des baies vitrées. Dans les cours avant et arrière, de jeunes fleurs naturelles de couleur jaune font partie du décor en pavés.

A l’intérieur de cette infrastructure bâtie sur trois niveaux, une odeur de peinture fraîche flotte dans l’air. Tous les 104 bureaux sont dotés de salles d’eau et disposent d’alarmes incendie, extincteurs et attendent d’être meublés tout comme la salle de conférences. « Y-a-t-il des ascenseurs pour accéder aux trois étages ? » questionne le ministre.

Il est rassuré tout de suite par Louis Bertrand Nyama Nkam, chef de mission de l’entreprise BET Karoch chargée des travaux de finalisation de ce qu’à défaut de cet élevator, il existe des escaliers. Ici, un groupe électrogène assure l’approvisionnement en électricité. Même si la question de l’eau reste à négocier, un dispositif assure l’alimentation en précieux liquide.

« Ce bâtiment peut déjàêtre occupéà 90%. Il suffit d’ouvrir grandement les fenêtres et alimenter le groupe en carburant et le cubitenaire en eau. Pour la climatisation, les marchés y relatifs sont en cours », assure le chef de mission.

A la délégation régionale comme au secrétariat permanent à la réforme administrative, les personnels ont hâte de se retrouver dans les nouveaux locaux en raison de l’exiguïté des bureaux qu’ils occupent actuellement.

Dans ces lieux, le ministre Joseph LE a salué les efforts de ses collaborateurs dans tous les différents services malgré quelques petites difficultés en termes d’espaces et de logistiques.

Coffee Sector: Gov’t’s Recent Effort Yielding Fruits

$
0
0

coffee

Economie
MBOM Sixtus | 16-03-2018 08:17

 Foreign companies have demanded over 4,600 tons of coffee from SNS Company, barely three months after government decided to boost its production with FCFA 900 million.

The results of an effort by government to up coffee production in the country and boost performance of the sector are already visible. The former Minister of Economy, Planning and Regional Development, Louis Paul Motaze visited the Société Synergie Nord-Sud (SNS) company in Nkongsamba, Littoral Region and signed a Memorandum of Understanding (MoU) to support the company.

Three months later, coffee processing companies from Senegal and America have already sent Letters of Intent (LOI) for the purchase of over 4,600 tons of coffee beans from the company.

Sources from the Ministry of Economy, Planning and Regional Development say the American company, Karismaat Corp sent an LOI for the supply of 1,500 tons of coffee while Mansa Product Senegal and Café Touba International of Dakar sent the same document for the supply of 2,145 tons and 1,000 tons respectively.

SNS is a major coffee transformation company with an annual production capacity of 450 tons. The MoU signed with government for upgrade of its transformation plant to an annual average transformation capacity of 7,000 tons of coffee beans per year, also encouraged local coffee growers in the Bare-Bakem and Melong production basins of the Mungo Division to revitalize their coffee farms.

We gathered many of them are reviving abandoned coffee farms and adhering to the use of farm inputs provided by the Ministry of Agriculture and Rural Development.

The recent demand for Cameroon’s Robusta Coffee from Senegal and America are apparent indications that there would be more request in the near future.

SNS may however be ready to live up to expectations, given that the MoU it signed with government in January paved the way for the creation of 500 direct jobs and 6,600 indirect jobs -  this would mean more citizens working in the production and value addition chain to boost both coffee growing and transformation.

Théodore Nsangou, Directeur général de EDC : « Lom Pangar est le barrage le plus important de notre pays »

$
0
0

pangar

Economie
Olivier LAMISSA KAIKAI | 16-03-2018 08:24

 

Une certaine opinion parle de grogne et de manque de carburants pour faire tourner les turbines à Lom Pangar. Quelle est la réalité ?

Nous avons été surpris par ces déclarations qui font état de problèmes à Lom Pangar. Il s’agit des manœuvres de déstabilisation qu’on a connues par le passé.  Je voudrais vous rassurer que tout va bien à Lom Pangar. L’équipe d’exploitants travaille normalement. Nous avons seulement eu un petit souci : il y a à peu près une semaine, il y avait un risque de rupture de gasoil, pour faire marcher les groupes électrogènes. Parce que, pour le moment, nous sommes en train de construire l’usine de pied. Et le chef de barrage de Lom Pangar, qui redoutait la rupture de stocks de gasoil, a initié une lettre destinée à son directeur. Il l’a envoyée à son directeur qui ne l’avait même pas encore corrigée. Et cette correspondance s’est retrouvée dans les réseaux sociaux. Alors que je ne l’avais jamais signée. C’était un projet de lettre adressé au président du Conseil d’administration pour attirer son attention sur le risque du non fonctionnement des pompes. Dans les barrages, nous avons ce qu’on appelle les pompes « Dexor » qui doivent pomper l’eau en permanence. Tout est donc parti de là. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre. Les livraisons de gasoil ont repris. Et l’exploitation marche bien.

Le barrage de Lom Pangar joue-t-il aujourd’hui son rôle de régulation ?

Depuis trois ans, Lom Pangar a contribué de manière très importante à la régulation du débit d’eau sur le fleuve de la Sanaga en période d’étiage. Avec les six milliards de mètres cubes d’eau de cette retenue, Lom Pangar est le barrage le plus important de notre pays en termes de capacité. Et avec cette capacité, il a déjà assuré une puissance garantie hydraulique à Edéa et Songloulou de plus de 170 Mégawatts. Et l’économie de gasoil générée par Eneo est de l’ordre de 25 milliards de F par an. Les délestages de production sont désormais terminés depuis que Lom Pangar fonctionne. Les coupures actuellement enregistrées ne sont plus liées à la production. Elles sont liées au réseau du transport ou de distribution. Lom Pangar a permis d’économiser l’eau dans les autres barrages réservoirs. En 2018, on terminera la saison avec un stock résiduel très important dans les barrages.

Qu’est-ce que l’exploitation de Lom Pangar a rapportéà EDC depuis sa mise en eau ? 

Conformément au cahier de charges initial et sur le plan juridique, il était prévu que les eaux de Lom Pangar soient facturées à Eneo. Cela a été validé par les bailleurs de fonds et un décret du Premier ministre. Et depuis le début de l’exploitation, on a facturé plus de 24 milliards de F à Eneo. On attend le paiement de cette somme. On est en train de travailler sur le dossier avec le gouvernement, notamment les ministères des Finances, de l’Eau et de l’Energie. D’autant plus que les échéances de remboursement commencent à courir. Il est urgent qu’une solution soit trouvée sur les droits d’eau.

Quelle appréciation faites-vous de l’expertise chinoise dans la construction de barrages ?

Au Cameroun, les grands projets structurants sont réalisés par les entreprises chinoises. Nous avons le port en eaux profonde de Kribi, les barrages de Memve’élé et de Lom Pangar. L’expérience chinoise, c’est la résilience. Lorsque toutes les conditions sont réunies, les Chinois respectent toujours tous les engagements. Je me rappelle que pour la mise en eau partielle, on comptait les jours pour atteindre les résultats. Personne n’y croyait, à l’exception des Chinois. Avec les entreprises chinoises, lorsque vous avez un contrôle efficient, vous avez les résultats.
 

Développement local : un complexe agro-industriel en perspective à l’est

$
0
0

 

orient


Le village Kandala situé dans l’interzone Dimako-Nguélébok a été choisi pour implémenter un projet agricole de haute facture. 20000 hectares seront exploités dans cette zone pour la culture du maïs, du soja du piment et de la stévia.

 La société agro-industrielle  Orient’s Sugar Industry  emploie une cinquantaine de jeunes depuis 2017, dans ce village enclavé d’environ 300 habitants, situéà 18 km de Dimako, ou les populations tirent la plupart de leurs moyens de subsistances de l’agriculture, de la chasse et du petit élevage. « Nous sommes très fiers d’accueillir cette société parce que notre village était complètement isolé», confie Martin Nyengué. Le 1er notable à la chefferie de 3ème degré de Kandala place la réduction de la pauvreté et le développement du village au cœur des préoccupations d’Orient’s Sugar Industry.

Le projet dont il est question a pour objectif de mettre sur pied un complexe agro-industriel spécialisé dans la culture du maïs et de soja en association sur 10.000 hectares, la culture du piment dit « bec d’oiseau » sur 5000 hectares et la culture de la stévia pour la production du sucre sur 15.000 hectares. Par ailleurs, dans la zone, les conditions climatiques sont favorables à la culture du maïs, du soja, du piment et de la stévia. « Pour une bonne programmation des activités sur le site, nous avons commencé par la culture du maïs avec une rotation trimestrielle en termes de récolte, soit deux récoltes annuelles pour le moment. Avec l’installation du système d’irrigation, nous passerons à trois récoltes annuelles », projette Bebey Motto Essombè Samuel, Directeur général d’Orient’s Sugar Industry.

Pour faciliter le bon déroulement du projet et permettre la disponibilité d’une main-d’œuvre permanente et qualifiée, des logements temporaires construits en matériaux provisoires ont été affectés aux ouvriers de la société au village Kandala. La commune de Dimako a également offert gracieusement les anciens bâtiments de la SFID à titre provisoire aux employés.

 Tel que présenté, le projet de ce complexe agro-industriel va employer 27 000 salariés permanents et environ 40 000 salariés saisonniers qui travailleront pour la récolte du piment et de la stévia à l’horizon 2022. Parlant du volet social du projet, la société participe déjàà l’éducation en prenant en charge le salaire du maître de parent de l’école du village, et envisage de mettre sur pied une infirmerie pour la société qui s’attèlera également à apporter les premiers soins de santé aux populations. Voilà un nouveau pôle de développement en gestation.

http://www.villesetcommunes.info/actu-cameroun/developpement-local-complexe-agro-industriel-perspective-a-lest/

House Selling Scare Rife in Douala

$
0
0

xx17536_P_39_ph2_House

Regions
Fred VUBEM TOH | 20-03-2018 04:10

 Everywhere around the town you find houses with the inscription, “House not for sale” written on the walls.

There is a psychosis of fear especially among the indigenes of Douala of homes being illicitly sold behind their backs to wealthy individuals. In order to avoid such an eventuality, owners especially of old houses, write messages in bold letters on the walls warning potential buyers that the house is not for sale.

It is commonplace to find houses in Douala with the inscription, “Maison familiale à ne pas vendre” or “family house, not for sale’ mostly in neighbourhoods like Deido, Centre Equestre, Ngangue and some parts of the administrative quarter, Bonanjo mostly populated by Douala people.

The fear stems from the fact that land has become scarce in the rapidly developing metropolis of Douala. As such, some people prefer to buy old houses which they later on demolish to erect modern ones; this lucrative market has given to crooks who secretly sell a house and make away with the money leaving the buyer to face a legal battle with the rightful owners of the houses.

The crook in question is usually a family member who most at times does not have the mandate to sell or an heir who violates the will of the defunct owner not to sell the house and keep it for family use.

A case in point is that of Endale Edith whose husband died while she was pregnant but since she had no marriage certificate, the family of the husband is trying to throw her out of the house she constructed with her husband so as to sell the house. She had no other recourse than to write a message on the outer walls of the house that the house is not for sale.

There is also the story of a young man whose only name we got as Guy who was offered the family home to live in by the heir of the family who built his own house. The young man in question tried to sell the house and when it  got to the heir, he also had to write a warning notice. There is a story behind every house with it the inscription “Not for sale” as the litigations abound in court over such illicit sales.

The sale of houses is closely linked phenomenon of dubious sale of land which is rampant in the economic capital. Douala being a fast developing metropolis, people are engaged in a man quest for land either to build private homes, offices or factories for companies. Once the dubious salesmen carry their transactions, they jump into the next plane for Europe or go to seek refuge in the hinterlands.
 


Mbah Acha Rose,Ministre déléguée chargé du Contrôle supérieur de l'État: «De nombreux projets agropastoraux vont être financés»

$
0
0

xx17573_P_03_ph05_Mbah_Acha

Politique
Rousseau-Joël FOUTE | 20-03-2018 05:09


Mme le ministre, qu’est-ce que le gouvernement fait au profit des conducteurs de motos-taxis de la Momo?

En ce qui concerne les conducteurs de motos-taxis, leurs dirigeants m’ont posé le problème de l’accès au permis de conduire. J’ai constaté que le préfet fait en sorte qu’ils s’inscrivent et se fassent recenser. Ils m’ont dit qu’ils n’ont pas de permis de conduire. J’ai approché quelques-uns de mes amis et nous avons décidé de faire établir à nos frais 100 permis de conduire au profit de ces « benskineurs », afin qu’ils ne suivent pas la mauvaise direction. Et si le problème actuel ne se posait pas à Batibo, les 100 permis auraient déjàété délivrés. Le dossier est traité par le délégué régional du ministère des Transports et dès que la situation sur le terrain va se normaliser,nous irons à Batibo leur remettre ces permis afin que les autres jeunes voient que le gouvernement du Renouveau agit pour eux comme le fait le chef de l’Etat qui pense toujours à la jeunesse.

Nous avons appris également qu’il y a dans le circuit des projets agropastoraux en faveur de ces jeunes. Peut-on en savoir un peu plus ?

Je suis en train de voir avec le MINEPIA comment on peut financer les projets d’élevage au profit des jeunes de la localité, que ce soit l’élevage du poulet ou l’élevage des porcs. Le MINEPIA m’a dirigé vers le délégué régional pour le Nord-Ouest qui a reçu les leaders des jeunes qui lui ont apporté des dossiers. Ces dossiers sont presque prêts. S’il n’y avait pas à Batibo le problème qu’on connaît ces projets auraient déjà commencéàêtre exécutés.

Quel message adressez-vous aux jeunes de Batibo enrôlés par les terroristes?

J’encourage ces jeunes à sortir de la brousse. S’ils voient les projets se réaliser, beaucoup seront convaincus que le gouvernement du Renouveau les encourage vraiment.
 

North West: Tourism Actors trained

$
0
0

bamenda11111

Regions
Choves LOH | 20-03-2018 04:07

Bamenda (Mezam) - reception, hygiene and  safety  of  tourists was topical during a workshop that assembled actors from the West and North West regions in Bamenda on February 22-33, 2018.

The inspiration is an effort to enhance standards in the Tourism and Leisure sub sectors ahead of the 2019 Africa Cup of nations in Cameroon. Tourism is indeed; a very important industry and a powerful instrument for growth and national integration.

It is against this backdrop that the Bamenda workshop featured presentations on reception and the attitude of Tour Guides, reception techniques and front office management, consumer service, conception and sale of a Tour circuit, hospitality, hygiene, methods of food conservation and preventive measures against food poisoning.

The workshop also featured presentations on food contamination and effects on catering and establishments, techniques of marketing tourism establishments, room service and staff attitude towards customers, security of tourism etc. It was a rare moment for actors to take home lessons on good practices.

The importance of the workshop was stressed when the Technical  Adviser  in the Ministry of Tourism and Leisure,   Black Garka Blaise told participants that after the African Cup of Nations, tourists will only return to Cameroon if the quality of services rendered was not only satisfactory but meets international standards.

The way forward according to the Technical Adviser was the training of actors because there cannot be quality without qualified personnel and there is no qualified personnel without proper training.

It is all  about efforts to end amateurism in the sector as he revealed that partner administrations and the private sector are working together to harmonize the implementation of training  programmes  in tourism, hospitality,  management and leisure.

Centre: plus de 500 personnes soignées gratuitement

$
0
0

xx17589_P_23_ph1_Akono

Regions
Georges Emmanuel TSAYID | 21-03-2018 05:21

 Akono (Mefou et Akono) - Les populations d’Akono sont  sorties en masse samedi 10 mars 2018  pour bénéficier des soins de santé offerts par l’Association « Entente du Nyong ». Le lieu ciblé  était révélateur de sa dimension spirituelle : l’esplanade de la cathédrale des Sept douleurs d’Akono. 

Une prière adressée au Seigneur  par le père Elysée Ananga  a constitué l’acte 1 de cette activité. Pour les bénéficiaires,  c’est  une manne qui est tombée du ciel. « Je viens pour mes rhumatismes. J’espère pouvoir soulager mes douleurs… », déclare Marie N, une septuagénaire.

Une  équipe de plus de dix personnels médicaux dirigée par Dr Claude Minkandi, médecin chef du centre médical d’arrondissement d’Akono, a été mobilisée à cet effet.   La délégation régionale de la Santé publique du Centre s’est fortement impliquée à travers la mise à disposition de l’unité mobile de dépistage du VIH et du paludisme. 

« Les pathologies courantes diagnostiquées jusqu’ici sont les cas de maladies rhumatismales » a expliqué le Dr Claude Minkandi.  Les médicaments distribués gratuitement au cours de cette campagne  étaient constitués pour l’essentiel des produits contre le paludisme et  des anti inflammatoires répondant aux besoins primaires des populations.

« J’ai reçu des médicaments pour mes rhumatismes », confirme Marie N., visiblement satisfaite. Pour  Sidonie Ngambi, présidente fondatrice de l’association « Entente du Nyong », cette campagne a été organisée pour répondre aux besoins essentiels des populations en matière de santé.  

L’élite présente à l’évènement y voit un hommage rendu à la femme. « La femme est la mère de l’humanité. Il est important qu’elle soit toujours en bonne santé», a souligné Jean Williams Sollo, élite d’Akono. L’association  en a profité pour lancer des messages patriotiques  « Nous disons non à la destruction de notre cher et beau puzzle, que représentent nos dix régions », pouvait-on lire sur les banderoles. 
 

Chine-Cameroun : Cinq accords signés

$
0
0

chine

Yves ATANGA | 22-03-2018 23:26

 

La coopération entre le Cameroun et la Chine s’est enrichie de ces nouveaux documents paraphés hier au Grand palais du peuple

Après la solennité de l’accueil et la rencontre entre les deux chefs d’Etat, c’était l’autre temps fort de cette première journée de la visite d’Etat du président Paul Biya en Chine. Cinq nouveaux accords de coopération sont venus s’ajouter aux nombreux précédents qui sous-tendent les liens entre les deux pays. Les documents ont été signés côté camerounais, par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey qui a eu en face différents officiels chinois. Le tout sous le regard des présidents Xi Jinping et Paul Biya.


Les documents de coopération signés hier sont l’accord de coopération économique et technique entre les gouvernements camerounais et chinois ; le mémorandum d’accord sur le développement des ressources humaines ; le protocole d’accord sur le renforcement de la coopération en matière d’infrastructures, entre le ministère chinois du Commerce et le ministère camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire ; l’accord-cadre entre la Commission nationale du Développement  et de la Réforme de Chine et le ministère  camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire sur la coopération de capacité de production ; et enfin, l’accord sur le prêt concessionnel pour le projet d’alimentation en eau potable dans neuf villes camerounaises, phase 2.
La phase 1 du projet, objet du cinquième accord signé hier avait déjà vu les villes de Bafoussam, Bamenda, Kribi et Sangmélima, bénéficier d’adductions d’eau pour un montant de près de 85 milliards de F. Cette fois, un montant de près de 50 milliards de F devrait être débloqué par la partie chinoise pour alimenter cinq autres villes (Dschang, Yabassi, Maroua, Garoua, et Garoua-Boulaï) dans le cadre de la deuxième phase.
Pour le reste, aucun montant n’a été révélé hier à Pékin. On note cependant que les deux pays sont résolus à poursuivre leur coopération dans les domaines déjà fructueux comme les échanges économiques, la coopération technique, le développement des infrastructures, la formation, l’eau potable.

New Roads Under Construction

$
0
0

Regions

road

Fred VUBEM TOH | 22-03-2018 06:54

 Some 24 streets will be tarred to ease the flow of traffic in the economic capital.

Douala can be said to be a giant construction site. Apart from the construction of the access roads to the city, stadiums for the 2019 AFCON and the normal construction of buildings, there is the tarring of streets within the metropolis which has been going quietly, away from media attention.

The project which falls within the second phase of the triennial programme for economic growth, PLANUT, is sponsored by the Ministry of Urban Development and Housing. It consists of tarring some 24 streets in the city of Douala mostly around the Grand Moulin, New Deido, Diedo, New Bell and Bonateki neighbourhoods. It is executed by Arab Contractors.

The conduction of the project is a model in project management in Cameroon in that the population was sensitised on the project and when the caterpillars of Arab Contractors to demolish structures near the road so as to enlarge it, there was no resistance from the population.

“We held meetings with traditional rulers, quarter-heads and the population and before we came they had removed their useful belongings on their own,” said Jacques Antoine Njupneu” an environmental engineer working with the project.

The second positive aspect of the project is that service providers like Camwater, ENEO and Camtel are associated so they can pass their pipes and cables before the road is tarred to avoid digging later and degrading the road.

Work at Grand Moulin is at the level of demolition of structures that protrude into the road. Three streets were being demolished simultaneously and the site looks like a war zone with rubble everywhere. As the demolition progresses, a front-head loader caterpillar loads the rubble into trucks which immediately carry it away.

According to workers, the topographic measures had been made already demarcating the road. After this phase they will begin the digging proper while the service providers connect their utilities for construction work proper to begin in earnest.

The only irk on the project is that the construction company is complaining about unpaid bills after having done a similar work in Yaounde, saying they will be forced to down their tools by the end of the month if nothing is done to relief the situation.

Already we are in the third month of the project which is expected to last one year, which means the project will be completed before 2019 AFCON begins. This will not only ease traffic for visitors to Douala for the tournament but also add to the beauty and cleanliness of the city.

21es jeux universitaires : la fièvre des préparatifs monte à Maroua

$
0
0

ju

Sports
Patrice MBOSSA | 23-03-2018 05:36

 Le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, président du comité local d’organisation a tenu à apprécier leur état d’avancement.

Le kick-off des 21es jeux universitaires de Maroua sera donné le 4 mai prochain. A moins de deux mois de cette kermesse sportive, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, président du comité local d’organisation, a tenu à avoir le cœur net sur l’état d’avancement des préparatifs desdits jeux.

C’est pour cette raison qu’il a présidé une réunion le 19 mars dans les locaux des services régionaux délocalisés momentanément au quartier Pitoaréà Maroua. Au cours de celle-ci, les responsables des 13 commissions installées depuis le 11 octobre 2017 ont pris la parole pour brosser l’état d’avancement des tâches qui leurs ont été assignées.

C’était en présence du Pr Idrissou Alioum, recteur de l’université de Maroua, par ailleurs, président du comité interne d’organisation de cette manifestation sportive et culturelle, qui s’achèvera le 11 mai 2018. On a relevé des avancées significatives çà et là. 

La deuxième partie de cette séance de travail s’est jouée sur le campus de l’université de Maroua à Kongola-Djourgouf-Kodeck où vont se dérouler les compétitions. Tous les chantiers ont démarré ; notamment la construction de la tribune, la construction des stades de football, handball, volley-ball, le gymnase…

Toutefois, beaucoup reste à faire si Maroua veut réussir le pari de l’organisation de cette fête sportive qui, a-t-on appris, connaîtra cette année la participation des universitaires du Nigeria et du Tchad.

Dans les différents chantiers, le gouverneur Midjiyawa Bakari a prescrit aux entreprises de redoubler d’ardeur au travail afin que les infrastructures attendues soient livrées conformément aux clauses contractuelles.

Cartographie: l’institut national en vitrine

$
0
0

Societe
Assiatou NGAPOUT M. | 22-03-2018 07:47

xx17639_P_17_ph02_Cartographie

Les premières journées portes ouvertes organisées le 14 mars dernier en son siège à Yaoundé, afin de mieux faire connaître son expertise au public.

L’air émerveillé, Sarah Alexandra Djon scrute les différents schémas cartographiques affichés dans les stands. L’étudiante de 3e année géographie à la Faculté des arts, lettres et sciences humaines de l’université de Yaoundé I est depuis toujours passionnée de la cartographie.

  « Je souhaiterais plus tard me spécialiser dans ce domaine et cette journée me permet d’approfondir mes connaissances, de mieux m’orienter et de me projeter », révèle-t-elle.

Comme elle, ils étaient nombreux, étudiants, professionnels et administrateurs publics à prendre d’assaut le siège de l’Institut national de la cartographie (INC) le 14 mars dernier à Yaoundé.

C’était à l’occasion des premières Journées portes ouvertes de l’institution avec pour thème : « L’information géographique au service du développement du territoire national ». A cette occasion, le directeur général, Martin Mbotta Elimbi, a fait savoir que les réalisations de l’INC demeurent mal connues du public et même, d’une partie de sa clientèle constituée en majorité des administrations publiques.

En vue d’améliorer son image de marque et de mieux faire connaître son expertise, l’INC a fait découvrir son savoir-faire à travers ce grand moment de communication et d’échanges avec ses différents publics. Car, la cartographie est un outil efficace de gestion du territoire et un formidable instrument de planification spatiale des activités. Elle permet non seulement d’avoir une vue globale et détaillée du territoire, mais aussi de contrôler et de suivre l’évolution des activités qui s’y déroulent », a souligné le patron de l’INC.

L’institut est confrontéà de nombreux défis notamment celui de « faire la cartographie moderne (numérique) du Cameroun car nous sommes actuellement à seulement 10% de sa réalisation. Face au déficit en matière de personnel, il devient important de former des Camerounais à des productions cartographiques.

Cette discipline regorge de métiers comme les topographes, cartographes, géodésiens et photogrammètres », a ajouté Martin Mbotta Elimbi. Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le Dr Madeleine Tchuinte, en visite de travail dans les locaux de l’INC, a insisté sur  le rôle de cette institution.


Obala-Nkometou II - Chaines de valeurs dans le secteur fruitier

$
0
0

Un projet pilote montre comment exploiter le potentiel du Cameroun en tant que producteur de fruits


Yaoundé 13 MAR 2018 

 

NKOMETOU

CARLOS LAORDEN

Il y a quelques années, Jean Onana et ses voisins ont créé une coopérative pour conjuguer leurs efforts et tirer le plus grand profit possible de leurs plantations de maïs et de cacao. À Obala, une ville située à 50 kilomètres (quelques deux heures en voitures sur des routes cahoteuses de terre rouge) de Yaoundé, la capitale du Cameroun, la plupart d'entre eux se consacre à ces cultures.

Ici, comme dans une grande partie de ce pays d'Afrique centrale, la vente de fruits n'est qu'un simple complément de l'activité principale. Mais chaque fois que Jean Onana se rendait au marché et qu'il voyait le prix payé pour les fruits, son regard s'illuminait.  “C'est la nuit et le jour entre le prix du maïs et celui de l'orange”, compare-t-il.

Selon la FAO (l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture), la demande mondiale des fruits et précisément celles des fruits tropicaux, connait une croissance vertigineuse à mesure qu'augmente le revenu des pays comme l'Inde ou le Brésil.

 Pourtant, dans des pays comme le Cameroun, éminemment agricole et disposant de conditions idéales pour ces cultures, la production n'atteint toujours pas les niveaux qui permettent leur exportation.

Après environ 15 minutes à se frayer un chemin entre tout type de végétation,  Jean Onana et ses voisins arrivent dans une clairière au milieu d'un  terrain escarpé et  arboré qui entoure leur village. En tout, ce sont quelques deux hectares dégagés et parsemés d’environ 300 arbres fruitiers.

Il faudra attendre au moins deux ans et demi avant de voir les résultats, mais les arbres vivront bien plus longtemps”, se félicite Onana, machette en main, en pensant aux mandarines, aux oranges et aux pamplemousses qu'ils obtiendront.

“Les arbres ont une durée de vie plus longue et causent moins de problèmes que le maïs”.

Lorsqu'ils ont appris que le gouvernement camerounais et la FAO voulaient lancer un projet pilote de chaine de valeur dans le secteur fruitier, les membres de cette coopérative (13 hommes et six femmes) se sont rendus dans les bureaux de l'organisation au centre de Yaoundé pour demander leur adhésion.

 Comme onze autres coopératives et 55 producteurs individuels, ils ont été sélectionnés et ont reçu une formation, de l'assistance technique et des semences pour planter leurs arbres et avec le temps, commencer à inonder les marchés de leurs produits.

 “On a choisi les plus motivés et les mieux organisés parmi ceux qui remplissaient les conditions”, explique Nathalie Malla, responsable nationale du projet.

 La situation géographique d’Obala, avec une grande quantité d’eau souterraine s’avère idéale pour y planter des agrumes ou encore des mangues. Et par chance, ce n’est pas une exception dans ce pays.

 En revenant vers Yaoundé, on passe par  Nkometou II. Comme dans de nombreux tronçons de routes-chemins au Cameroun, sur cette voie d’accès à la capitale, se trouve un marché. Des comptoirs en bois, des baches et des pousse pousse s'entassent au bord de la rue. Au milieu de ce chaos, un petit édifice en béton commence peu à peu à fonctionner comme boutique de jus, confitures et de fruits secs.

 “Tout est naturel, 100% naturel. Comme agent de conservation, on n’utilise que le citron”, indique fièrement  Marcelline Tsala, parée d'un masque et  un bonnet protecteur à l'arrière,  où  se trouve l'atelier.

Des pays comme le Cameroun, disposant de conditions idéales pour la culture des fruits tropicaux, ne les produisent pas encore à des niveaux qui permettent l’exportation.

Les membres de cette autre coopérative (48 femmes et 10 hommes ) ont été choisis pour le deuxième axe du programme, consistant en la transformation des fruits en produits de plus grande valeur ajoutée. Ils ont reçu le batiment, tôlé et remodelé, en concession pour une durée de cinq (5 ans) et tous les instruments (mélangeurs, mixeurs,fours de séchage…) pour mettre en marche un business de fruits transformés. Dans le passé, ils se consacraient à la culture de manioc et de pommes de terres et ils ont également reçu une formation sur la production de confitures, de jus entre autres.

Ici, ils ont des problèmes d'eau et pour garantir la qualité de ce qu'ils boivent, ils sont obligés de l'acheter. L’autre problème auquel ils font face est celui de la petite taille de leur entreprise, notamment en ce qui concerne l’achat des vases et des étiquettes.

On exige que l'on achète 10.000 bouteilles chaque fois”, se plaint Tsala, la présidente du groupe. “On est donc très souvent obligés de les recycler”. Mais c'est désormais sans importance pour eux, selon ce qu'elle affirme. “Quand on va vendre nos produits ici ou dans des marchés à Yaoundé, ce sont les premiers qui finissent”, espère-t-elle en ouvrant une bouteille de jus de pastèque et un paquet de mangues séchées. Leurs familles et elles (et eux) consomment beaucoup de fruits ces derniers temps.

Pour l'instant, elles l'achètent dans des marchés non loin, mais elles envisagent de les produire elles-mêmes. “On veut obtenir le certificat qui nous permet de commencer à vendre dans des boutiques et continuer à nous développer”, explique Véronique Awana, une autre des femmes. Pour l'instant, leur production est artisanale et limitée en conséquence, mais elles croient que leur localisation à l'entrée de la capitale camerounaise est une grande opportunité.

Par ici passe une grande partie du commerce venant de la Centrafrique, à l'Est, en route pour Douala, le poumon économique du Cameroun et son centre d'exportations... “Lors d'une cérémonie à laquelle il a pris part, le président[Paul Biya, au pouvoir depuis 1982], m'a demandé des produits de fruits transformés: il était très intéressé”, indique une Awana émue.

Le fait que les fruits secs ou transformés en confiture se conservent plus longtemps représente une valeur ajoutée, même si les fruits frais atteignent une valeur d'exportation plus élevée selon le dernier  rapport Perspectives de l'alimentation de la FAO.

 L'histoire de ces deux coopératives s'accompagne de celle de nombreuses pépinières de semences de fruits réparties à travers le pays. Elles illustrent toutes, selon Malla, le potentiel de création de chaines de valeurs dans le secteur fruitier au Cameroun. “Il s'agit là d'un projet pilote et il est déjà dans sa phase finale. Il revient maintenant au gouvernement de décider s'il veut l'étendre et le faire se développer dans le pays”, indique-t-elle.

À Obala, dans une clairière de la forêt, Jean Onana nettoie avec soin un manguier. “Nous faisons ce que nous savons faire, mais sans aide et sans les semences, on n'aurait pas pu planter autant d'arbres”.

Ils consomment désormais le maïs qu'ils cultivent pour survivre, mais il pense que la vente des fruits leur rapportera beaucoup de revenus supplémentaires et leur épargnera davantage de maux de tête. “Les arbres vivent longtemps et causent beaucoup moins de problèmes. Ce verger constituera une assurance pour moi et ma famille ”.

 

Traduit de l'espagnol Par Guy Everard Mbarga

Route Mora-Dabanga-Kousseri. Les travaux ont été lancés le 01er mars 2018

$
0
0

Le Ministre des Travaux publics, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, a présidé le 01 mars 2018 la cérémonie officielle de lancement des travaux de réhabilitation du tronçon Mora-Dabanga-Kousseri sur la Nationale N°1, en présence du Ministre Déléguéà la Présidence de la République chargé de la Défense, Joseph BETI ASSOMO, du Ministre des Finances, d’autres membres du gouvernement, de la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale pour le Cameroun et des élites de la région de l’Extrême-nord.

dabanga

C’est avec une effervescence hors du commun que les populations, les forces vives, les élites, les riverains et les opérateurs économiques, ont accueilli l’annonce de la reprise des travaux de reconstruction du tronçon Mora-Dabanga-Kousseri, segment important du corridor Douala-Ndjamena, au cours de la cérémonie officielle de lancement tenue le 01er mars 2018 à Kousseri. Aux côtés du Ministre Emmanuel NGANOU DJOUMESSI qui présidait le lancement officiel de cet important projet, les Ministres Joseph BETI ASSOMO en charge de la Défense, Alamine OUSMANE MEY des Finances, le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations Extérieurs chargé de la coopération avec le Monde islamique, la Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, et d’autres membres du gouvernement, élites et forces vives de la région de l’Extrême-nord, ont rehaussé d’un éclat particulier, ce moment fort symbolique qui n’a pas échappé aux autorités traditionnelles et religieuses de cette région, toutes aussi nombreuses.

Dans son discours, le Ministre des Travaux publics a précisé que les travaux de ce tronçon long de 212 km seront conduits par le Génie militaire, à travers un mécanisme innovant qui permet à l’Etat de continuer à assurer ses missions dans une zone sensible, celui de la Régie Axée sur les Résultats. Pour sa mise en œuvre, une enveloppe de 70 Milliards a été mobilisée par l’Etat du Cameroun et son partenaire financier, la Banque Mondiale dont l’intérêt pour la réalisation de ce projet n’est plus à démontrer, comme l’a souligné la Directrice des Opérations de cette instance dans son discours. Le projet proprement-dit consiste en la reconstruction de la Nationale N°1, section Mora-Dabanga-Kousseri, y compris le contournement de Kousseri (212 km). Ledit tronçon se subdivise en trois sections de travaux : Kousseri-Maltam-Dabanga (72,5km), Dabanga-Ndiguina-Waza (70,5km), Waza-Mora (62km) avec le contournement de la ville de Kousseri (7km). Il s’inscrit dans le projet CEMAC N°P079736 TTFP. Le projet comprend deux composantes : une composante principale englobant les volets exécution des travaux, contrôle, audit et une composante transversale articulée autour du Dispositif sécuritaire d’Appui aux Travaux, du mécanisme de Prévention et de Gestion des Plaintes (MPGP) et de la communication auprès des populations riveraines.

La route Mora-Dabanga-Kousseri à reconstruire, présenter un profil en travers de 10 m dont 1,5x2 m d’accotements et 3,5 x 2m de chaussée pour une longueur totale de 205 kilomètres. Les travaux comprennent l’installation de chantier, l’amenée et le repli du matériel, les travaux préparatoires, les travaux de terrassement, de chaussée, d’assainissement et de signalisation, la réalisation des équipements sociaux et la construction des stations de pesage routier. Les travaux de réhabilitation de l’axe Mora-Dabanga-Kousseri longue de 212 km seront subdivisés en 03 sections : -Mora-Waza : longue de 62 km, cette section devra subir un renouvellement entier en béton bitumeux (5cm), avec une couche de gravier concassé et une base de gravier de 5cm ; -Waza-Dabanga : avec ses 70 km et demi, ce tronçon sera complètement assaini .La pose des buses en béton et des nids de poules en béton sur la chaussée existante vont constituer ses travaux ;-Dabanga-Kousseri : la plus longue section, elle se verra entièrement recouverte de de béton bitumeux d’une épaisseur de 5cm, avec une fondation en gravier concassé et une base en grave bitumé de 12 cm. Les travaux vont s’exécuter pendant une durée de vingt-quatre mois.

En lançant officiellement les travaux de la Route Mora-Dabanga-Kousseri le 1er Mars dernier, le Ministre des Travaux publics a rappelé l’importance qu’incarne ce projet dans les grandes réalisations du Chef de l’Etat. Il a par ailleurs précisé que le gouvernement camerounais fournira encore plus d’efforts afin de doter les populations d’infrastructures de transport. Il est important de souligner que la signature d’un accord-cadre entre le Mintp et Joseph Beti Assomo, le Ministre déléguéà la Présidence chargé de la Défense, pour les besoins de la cause a eu lieu en avril 2017, Joseph BETI ASSOMO avait alors donné, les assurances de la bonne conduite des travaux par le Génie militaire.

Le projet de réhabilitation de la route Mora-Dabanga-Kousseri est cofinancé par la Banque Mondiale et l’Etat du Cameroun. Il avait été interrompu en 2014 et les contrats résiliés avec l’entreprise en charge des travaux pour des raisons sécuritaires.
La reconstruction de cet axe routier va donner un nouvel élan à l’économie sous régionale, abolir le calvaire des voyageurs et apporter un souffle nouveau aux populations le long du tronçon.

Route Mora-Dabanga-Kousseri. Les travaux ont été lancés le 01er mars 2018

$
0
0

 

Le Ministre des Travaux publics, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, a présidé le 01 mars 2018 la cérémonie officielle de lancement des travaux de réhabilitation du tronçon Mora-Dabanga-Kousseri sur la Nationale N°1, en présence du Ministre Déléguéà la Présidence de la République chargé de la Défense, Joseph BETI ASSOMO, du Ministre des Finances, d’autres membres du gouvernement, de la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale pour le Cameroun et des élites de la région de l’Extrême-nord.

dabanga

C’est avec une effervescence hors du commun que les populations, les forces vives, les élites, les riverains et les opérateurs économiques, ont accueilli l’annonce de la reprise des travaux de reconstruction du tronçon Mora-Dabanga-Kousseri, segment important du corridor Douala-Ndjamena, au cours de la cérémonie officielle de lancement tenue le 01er mars 2018 à Kousseri. Aux côtés du Ministre Emmanuel NGANOU DJOUMESSI qui présidait le lancement officiel de cet important projet, les Ministres Joseph BETI ASSOMO en charge de la Défense, Alamine OUSMANE MEY des Finances, le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations Extérieurs chargé de la coopération avec le Monde islamique, la Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, et d’autres membres du gouvernement, élites et forces vives de la région de l’Extrême-nord, ont rehaussé d’un éclat particulier, ce moment fort symbolique qui n’a pas échappé aux autorités traditionnelles et religieuses de cette région, toutes aussi nombreuses.

Dans son discours, le Ministre des Travaux publics a précisé que les travaux de ce tronçon long de 212 km seront conduits par le Génie militaire, à travers un mécanisme innovant qui permet à l’Etat de continuer à assurer ses missions dans une zone sensible, celui de la Régie Axée sur les Résultats. Pour sa mise en œuvre, une enveloppe de 70 Milliards a été mobilisée par l’Etat du Cameroun et son partenaire financier, la Banque Mondiale dont l’intérêt pour la réalisation de ce projet n’est plus à démontrer, comme l’a souligné la Directrice des Opérations de cette instance dans son discours. Le projet proprement-dit consiste en la reconstruction de la Nationale N°1, section Mora-Dabanga-Kousseri, y compris le contournement de Kousseri (212 km). Ledit tronçon se subdivise en trois sections de travaux : Kousseri-Maltam-Dabanga (72,5km), Dabanga-Ndiguina-Waza (70,5km), Waza-Mora (62km) avec le contournement de la ville de Kousseri (7km). Il s’inscrit dans le projet CEMAC N°P079736 TTFP. Le projet comprend deux composantes : une composante principale englobant les volets exécution des travaux, contrôle, audit et une composante transversale articulée autour du Dispositif sécuritaire d’Appui aux Travaux, du mécanisme de Prévention et de Gestion des Plaintes (MPGP) et de la communication auprès des populations riveraines.

La route Mora-Dabanga-Kousseri à reconstruire, présenter un profil en travers de 10 m dont 1,5x2 m d’accotements et 3,5 x 2m de chaussée pour une longueur totale de 205 kilomètres. Les travaux comprennent l’installation de chantier, l’amenée et le repli du matériel, les travaux préparatoires, les travaux de terrassement, de chaussée, d’assainissement et de signalisation, la réalisation des équipements sociaux et la construction des stations de pesage routier. Les travaux de réhabilitation de l’axe Mora-Dabanga-Kousseri longue de 212 km seront subdivisés en 03 sections : -Mora-Waza : longue de 62 km, cette section devra subir un renouvellement entier en béton bitumeux (5cm), avec une couche de gravier concassé et une base de gravier de 5cm ; -Waza-Dabanga : avec ses 70 km et demi, ce tronçon sera complètement assaini .La pose des buses en béton et des nids de poules en béton sur la chaussée existante vont constituer ses travaux ;-Dabanga-Kousseri : la plus longue section, elle se verra entièrement recouverte de de béton bitumeux d’une épaisseur de 5cm, avec une fondation en gravier concassé et une base en grave bitumé de 12 cm. Les travaux vont s’exécuter pendant une durée de vingt-quatre mois.

En lançant officiellement les travaux de la Route Mora-Dabanga-Kousseri le 1er Mars dernier, le Ministre des Travaux publics a rappelé l’importance qu’incarne ce projet dans les grandes réalisations du Chef de l’Etat. Il a par ailleurs précisé que le gouvernement camerounais fournira encore plus d’efforts afin de doter les populations d’infrastructures de transport. Il est important de souligner que la signature d’un accord-cadre entre le Mintp et Joseph Beti Assomo, le Ministre déléguéà la Présidence chargé de la Défense, pour les besoins de la cause a eu lieu en avril 2017, Joseph BETI ASSOMO avait alors donné, les assurances de la bonne conduite des travaux par le Génie militaire.

Le projet de réhabilitation de la route Mora-Dabanga-Kousseri est cofinancé par la Banque Mondiale et l’Etat du Cameroun. Il avait été interrompu en 2014 et les contrats résiliés avec l’entreprise en charge des travaux pour des raisons sécuritaires.
La reconstruction de cet axe routier va donner un nouvel élan à l’économie sous régionale, abolir le calvaire des voyageurs et apporter un souffle nouveau aux populations le long du tronçon.

Projet filets sociaux: on fait le point

$
0
0

filets

Economie
Maïmounatou BOURZAKA | 28-03-2018 11:49

Des membres du comité de pilotage de ce programme ont parcouru son avancée au cours de la 15e session ordinaire qui s’est tenue hier, à Yaoundé.

Fort du succès enregistré dans les différentes réalisations du projet filets sociaux dans la lutte contre l’extrême pauvreté, la Banque mondiale vient de lui accorder une rallonge de 60 000 000 de dollars soit 5,5 milliards de F. Ce qui porte désormais le financement de ce programme à 30 milliards de F dont la moitié sous forme de don et l’autre moitié en emprunt.

Ces ressources supplémentaires permettront la prise en charge des réfugiés dans les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême- Nord, de l’Est et du Nord. « Il s’agit à la fois des réfugiés, des populations hôtes et des populations déplacées dans les zones concernées », indique Jean Tchoffo, président du comité de pilotage.

Présent dans sept régions sur dix, ce financement permettra également d’étendre le projet aux régions du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et du Sud. Parti de 2000 ménages, le projet compte aujourd’hui plus de 84 000 ménages et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Les promoteurs souhaitent qu’un plus grand nombre de communes puisse bénéficier de cet important projet du gouvernement.

« Il est prévu qu’à partir de l’année prochaine qu’on puisse mettre davantage de ressources du budget de l’Etat, pour pouvoir prendre en charge un plus grand nombre de communes et l’année d’après, en 2020, on montera à l’échelle de manière à ce que toutes les communes soient couvertes », précise Jean Tchoffo.

C’est tout cela qui a été rappelé hier au cours de la 15e session ordinaire du comité de pilotage du projet filets sociaux. Cette dernière a également porté sur l’examen et l’adoption du projet de compte rendu de la 14e session ordinaire du 19 décembre 2017 et celui de la 8e session extraordinaire du 20 décembre 2017, le compte rendu de la mission de supervision de la Banque mondiale et l’examen du rapport d’activités du 2e semestre de l’année 2017.

Offre énergique dans le grand Nord: des centrales solaires bientôt construites

$
0
0

djoummmm

Photo - DJOUM (Sud Cameroun)

Societe
Maïmounatou BOURZAKA | 02-04-2018 14:06

Deux parcs solaires photovoltaïques sont en cours d’installation à Guider et à Maroua pour desservir cette partie du pays.

Coupures intempestives, délestage, rationnement de l’énergie électrique… La partie septentrionale du pays broie du noir depuis quelques années, malgré la présence du barrage hydroélectrique de Lagdo. Dans le but de mettre un terme à cette situation, la société de distribution de l’énergie électrique du Cameroun, Eneo, va renforcer son parc de production.

Ceci se fera par le truchement de la mise sur pied des centrales solaires. « Face à une demande croissante, et aux charges d’exploitation de plus en plus élevées, il a été jugé opportun d’apporter une autre forme d’énergie, pour garantir à moyen terme une meilleure qualité de service à un coût compétitif », renseigne une source à Eneo.

Ce projet consiste au financement, à la construction, à l’exploitation et à la vente de l’énergie électrique par un producteur indépendant de deux parcs solaires photovoltaïques à Maroua et à Guider, de capacités respectives de 15 MWc et 10 MWc.

Eneo en assurera l’ingénierie et sélectionnera le producteur indépendant. Ce dernier va construire, exploiter et lui vendre le produit final pour la distribution dans le réseau Interconnecté Nord. Les 25 MWc d’énergie solaire de Maroua et de Guider sont déjà en cours d’attribution à un producteur indépendant.

Au stade actuel, l’entreprise affirme avoir reçu 4 offres en cours d’analyse. Les coûts définitifs de l’acquisition seront connus avec la sélection de l’entreprise adjudicataire.

Pour ce qui est des délais, lesdites centrales seront mises en service au cours du premier semestre 2019. Il faut relever que ce projet intervient après le projet pilote réaliséà Djoum. Toujours selon notre source à Eneo, des projets similaires sont en cours d’étude dans les localités de Ngaoundéré, Bertoua, Lomié, Ngaoundal, Yokadouma, Moloundou, Yoko. Il s’agira de développer soit des centrales complètement solaires, soit des usines hybrides.

Viewing all 1474 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>