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Nguon 2016: un patrimoine à préserver

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Culture

Eric Vincent FOMO | 12-12-2016 00:12

 

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? Le festival culturel bamoun a reçu la médaille de chevalier de l’Ordre national de la valeur vendredi des mains du Pr. Narcisse Mouelle Kombi, au nom du chef de l’Etat.

«N’opposez jamais ethnie et patrie, micro-identité et nationalité, l’une est incluse dans l’autre, l’une vous rattache à l’autre, en servant l’une, vous servez l’autre. Ne vous repliez jamais sur vos micro-communautés, car, l’heure des destinées singulières est révolue, l’ère des cultures closes est close, l’ère des cultures ouvertes est ouverte pour que toujours par la culture, la lumière de la paix et de la prospérité resplendisse sur le Noun et sur le Cameroun».
C’est par ces mots lourds de sens, au lendemain des événements dramatiques de Bamenda dans la région du Nord-Ouest, que le ministre des Arts et de la Culture, Pr Narcisse Mouelle Kombi, représentant personnel du chef de l’Etat, a ouvert vendredi dernier la 546e édition du Nguon, le festival culturel du peuple bamoun.
Cette édition restera dans les mémoires des fils et filles bamoun, car, le festival a reçu la reconnaissance de la nation. Le Minac a, en effet, remis à Jean Emmanuel Njingoumbe, le président du comité d’organisation, la médaille de chevalier de l’Ordre national de la valeur décerné par le chef de l’Etat lors du récent Festival des arts et de la culture tenu à Yaoundé. Le Nguon s’est singularisé comme toujours par la cérémonie rituelle « Kù Mutngu », qui consiste à juger publiquement la gouvernance du roi. Ibrahim Mbombo Njoya s’est, en effet, présenté, sous le soleil, et sans ses attributs devant les « Fona nguon » qui ont soulevé des griefs à son encontre. Notamment le racket des usagers qui a élu domicile au palais, la question de l’indemnisation des populations déguerpies du chantier de construction de la route Foumban-Manki, ou encore la non-traduction en langue vernaculaire du thème de cette édition à savoir, Nguon : levier de consolidation de la paix et du développement. »
Le sultan a écouté et promis d’apporter des solutions aux problèmes posés. Il a, par exemple, affirmé avoir réaménagé son entourage le 17 novembre dernier pour combattre ce racket. Autres temps forts de cette édition, c’est l’élection d’Aïcha Bebey Mfangam Yadih, 18 ans, comme Miss Nguon 2016. La jeune élève en classe de Terminale dans un collège à Douala entend promouvoir la scolarisation de la jeune fille Bamoun. L’ascension du mont Mbappit, le semi-marathon Njimom-Foumban, qui retrace le chemin parcouru par Nchare Yen pour fonder le royaume Bamoun à Foumban auront également constitué des moments d’attraction.

 

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Santé: Des lauriers pour Laquintinie

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Régional

Rita DIBA | 12-12-2016 00:08

 

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 Le personnel de l’hôpital a reçu vendredi dernier des félicitations du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda.

«J’ai effectivement trouvé un endroit où quelqu’un peut s’arrêter et avoir des informations. J’ai vu des panneaux d’orientation, j’ai vu qu’on pouvait contrôler certains accès par la vidéosurveillance… » Ce sont là quelques appréciations par lesquelles André Mama Fouda, le ministre de la Santé publique, a tenu à féliciter l’hôpital Laquintinie pour la mue qui s’y opère. C’était vendredi,  9 décembre 2016, journée de l’excellence dans la formation sanitaire à Douala, où les meilleurs employés ont été récompensés dans trois catégories : personnel administratif, personnel médico-sanitaire, personnel sanitaire. Oùégalement des salariés de la structure admis à faire valoir leurs droits à la retraite ont reçu des cadeaux d’aurevoir.


Pour les meilleurs employés, Fritz Ntonè Ntonè, président du comité de gestion de l’hôpital Laquintinie, par ailleurs délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, a annoncé quelques avantages dont ils vont pouvoir bénéficier dès cette année, notamment 50% de réduction sur les frais de permis de construire. Quant à l’hôpital, pour 2017, il va bénéficier de 110 millions de F pour la réhabilitation de certaines infrastructures. Des travaux qui vont rentrer dans le plan triennal de développement de Laquintinie annoncé par le directeur, le Pr Louis Richard Njock. Ce dernier a tenu à faire le bilan du plan d’urgence qu’il a mis en place depuis son installation en avril dernier. Avec cette conclusion : « l’hôpital Laquintinie est à nouveau fréquentable. Mieux, il a redoré son blason ».


Autre bilan, celui du Minsanté, sur une année 2016 « très difficile » pour le secteur de la santé en général et Laquintinie en particulier. Entre autres, il a tenu à saluer la bravoure et l’efficience du personnel de la formation dans la gestion du flux d’accidentés du drame de la catastrophe ferroviaire d’Eseka. Une gestion qui a d’ailleurs valu à l’hôpital de bénéficier d’une prime d’excellence de 5 millions de F du chef de l’Etat. « Nous allons faire des efforts importants, nous devons absolument nous organiser pour que cet hôpital soit à même de répondre efficacement à la Can 2019 », a projeté André Mama Fouda, en évoquant déjà les perspectives.

 

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Douala : l’Hôpital Laquintinie en fête

Le Ministre de la Santé Publique a présidé le 09 décembre 2016, la cérémonie officielle de la Journée de l’Excellence de l’Hôpital Laquintinie de Douala.


A son arrivée dans ladite formation sanitaire, André Mama Fouda s’est rassuré de l’application effective des directives sur l’accueil, l’orientation et la prise en charge des patients. A cet effet, le Minsante a apprécié la mise en place à l’entrée principale de l’Hôpital, du service d’accueil et d’orientation, du système de vidéosurveillance, des panneaux d’orientation et a par la suite visité le pavillon de pédiatrie réhabilité pour le grand bonheur des mamans.

La fête de fin d’année dans les hôpitaux en général et à l’hôpital 


Laquintinie en particulier est l’occasion de voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché au courant d’une année, mais surtout de regarder l’avenir. André Mama Fouda a déclaré avoir apprécié la bonne ambiance trouvée au sein de l’hôpital.

« Le message que j’ai voulu donner, c’est de continuer dans cette direction, parce que nous devons absolument préserver l’image de l’hôpital mère de Douala, car c’est un hôpital où la population la moins nantie peut trouver des soins de qualité.

Mais surtout aujourd’hui, nous devons nous préparer pour la can 2019. Il reste 02 ans et il faut rapidement réfléchir sur les axes pour lesquels nous devons encore apporter plus de soins pour que cet hôpital puisse répondre à l’afflux de la population et aux exigences de la Confédération Africaine de Football (CAF), car c’est un hôpital retenu pour servir de référence au niveau de la can 2016 ».

Renforcement des capacités des promoteurs immobiliers camerounais : La contribution du Minhdu

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Les mardi 13 et mercredi 14 décembre 2016, le Ministère de l'Habitat et du Développement Urbain (Minhdu) organise dans la Salle de Cinémathèque de l'Immeuble Ministériel n°1 un séminaire de renforcement des capacités des promoteurs immobiliers, la promotion immobilière privée faisant face à des difficultés d'implantation dans le paysage immobilier au Cameroun.

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Pour preuve, sur les 123 promoteurs immobiliers privés que compte le Cameroun au 1er avril 2016 (répartis dans les régions du Centre, de l'Adamaoua, du Littoral, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l'Ouest et du Sud), seuls 40 sont actifs et à l'origine de la construction de 1200 logements et de l'aménagement de 14 500 parcelles. Parmi les raisons de cette situation figure en bonne place la méconnaissance quasi-générale des techniques de recherche de partenaires d'affaires techniques et financiers internationaux.

 

Le programme de ce séminaire prévoit onze exposés divers et variés qui porteront sur des thèmes comme le cadre juridique et institutionnel de la promotion immobilière au Cameroun; le diagnostic et les perspectives de la promotion immobilière privée au Cameroun; les procédures d'accès au foncier et à un lot immobilier dans le cadre de la copropriété au Cameroun ; le montage d'un projet immobilier au Cameroun; la commercialisation et l'exploitation d'un programme immobilier ; promotion immobilière et partenariat public-privé au Cameroun; les modalités de collaboration avec les partenaires techniques et financiers dans le cadre de la promotion immobilière; les procédures d'obtention d'un prêt immobilier dabs une banque commerciale au Cameroun; les procédures de mobilisation des fonds au Crédit Foncier du Cameroun ; les modalités d'obtention des exonérations fiscalo-douanières; l'association des promoteurs immobiliers du Cameroun (APIC): un cadre indispensable pour simuler les activités des promoteurs immobiliers.

Sont attendus à cette rencontre, entre autres, promoteurs et investisseurs immobiliers, organisations de la société civile, banquiers, assureurs, ordres professionnels, associations professionnelles et notaires œuvrant dans le secteur de l''immobilier.

Planut Volet Voirie: La réhabilitation d des voiries et des quartiers de Mvog Mbi et Mvog Atangana Mballa à plus de 54%

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La phase de revêtement en béton bitumineux est actuellement en cours. Le dénominateur commun entre ces travaux et la réhabilitation de la voie d'accès à l'Ecole Internationale Supérieure de (guerre de ) Simbok tous exécutés par l'entreprise Arab Contractors, est leur appartenance au Lot 2 et leur financement par le Plan d'Urgence Triennal pour l'Accélération de la Croissance au Cameroun (PLANUT).

Bénéficient du même financement, les travaux de deux autres lots. Le Lot 1, exécutéà 79% par l'entreprise RAZEL Cameroun, porte sur les travaux de réhabilitation prioritaires de la voie allant de l'Aéroport de Yaoundé-Nsimalen au Palais de l'Unité, avec des bretelles de dégagement. Quant aux travaux du Lot 3 réalisés à 26 % par l'entreprise EBM, ils concernent le renforcement de la chaussée sur certains tronçons prioritaires et l'entretien des voies aux quartiers Bastos, Mokolo, et Madagascar à Yaoundé.

Yabassi: le lycée agricole ouvre en janvier

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Régional
Alliance NYOBIA | 12-12-2016 00:09

 

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Photo : Gildas Aubin Tchouongla

Installé ce vendredi 9 décembre, le proviseur attend 200 élèves, admis sur concours, dès le 9 janvier prochain.

Il est définitivement sorti de terre. Le lycée technique et professionnel agricole de Yabassi, dont les couleurs vives des bâtiments neufs accrochent le regard, accueille ses premiers apprenants dès le 9 janvier prochain. Prosper Dime Moutassi, tout premier proviseur de l’établissement, installé ce vendredi 9 décembre par le départemental du Minesec pour le Nkam, Moukalla Sylvestre Fils, se veut formel : « Les cours commencent le 9 janvier à 7h30 ».


En tout, quelque 200 élèves, admis sur concours, sont attendus pour le lancement des activités dans cet établissement tout particulier, qui offre quatre filières : production végétale, production animale, transformation et conservation des produits agropastoraux, maintenance des équipements. Les élèves y entrent soit avec le Cep ou le First School Leaving Certificate, pour commencer par le premier cycle ou avec le Bepc, le Cap ou le GCE O Level Technical, pour entamer leur formation directement par le second cycle.


A leur sortie, les élèves sont « pleinement opérationnels », dotés d’un savoir-faire pratique, relève le délégué départemental du Minesec. Moukalla Sylvestre Fils ajoute qu’une entreprise agricole installée dans le Nkam a déjà manifesté son intérêt pour les futurs produits du lycée technique et professionnel agricole de Yabassi – en termes de personnels intermédiaires entre les cadres et les ouvriers.

Pioneer Sawa Community Radio Inaugurated

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Yaboa Ndula MUNTEH | 08-12-2016 17:03

 

Peñamundi FM broadcasting on 92.60 MHZ will broadcast in dialect and French.

 

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Sons and daughters of the Sawa community in Douala sang songs of joy and gratitude November 30, during the inauguration ceremony of the first-ever community radio in Douala. The radio baptized Penamundi and broadcasting on FM 92.60 MHZ, is the effort of the government and the community in partnership with UNESCO. On hand to inaugurate the community radio that will promote not only the culture of the Sawa people, but also propel development, were the representatives of the Ministry of Communication and UNESCO Regional Office for Central Africa.  

Speaking during the inaugural ceremony, the Radio’s Management Committee President, Senator Roger Mbassa Ndine, disclosed that the radio will reawaken the consciences of Sawa people, fight poverty and preserve their identity while promoting peace and dialogue. To him, it will as well lift the challenges of a community radio in a competitive media environment. On his part, the Mayor of Douala I, Lengue Malapa, said it is a better way to return to the roots. “It will work for our re-identification and it is another way to celebrate the grand Sawa festival, Ngondo,” he made known.

The technical partner, UNESCO, represented in the inaugural ceremony by the Representative of the Regional Office for Central Africa, Felix Loïteohin Ye, handed a FCFA two million cheque to management that will help sustain the radio till it is financially autonomous and a motorcycle for news gathering. The community radio that emits signals as far as Souza, Tiko and Limbe, consist of a 23-man team and broadcast 24/24. Under its Chief of Station, Hildegarde Lobe, they anchor social, economic, and developmental programmes.

According to the Radio’s Animation Chief, La Dyme Doualla, debates and call-in programmes on pertinent issues on Sawa culture interest fans from Tiko and Limbe. Traditional and administrative authorities including the Technical Adviser in the Ministry of Communication, Dr Mabou Mabou, graced the ceremony.

 

Université de Douala: des bus pour étudiants dès le 1er janvier

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Régional

Rita DIBA | 13-12-2016 09:18

 

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Résultat du partenariat officialisé mercredi avec la Société camerounaise de transports urbains.

Au retour des fêtes de fin d’année, les étudiants munis de leur carte d’abonnement mensuelle de 3000F pourront non seulement monter à bord des bus prévus sur deux lignes spéciales, Rond-point Deido – Ange Raphaël et Ndokoti – Logbessou, mais également emprunter les autocars circulant sur les lignes déjà existantes de la Société camerounaise de transports urbains (Socatur). Concrétisation de la convention signée ce 7 décembre 2016 entre l’université de Douala, représentée par le recteur, le Pr François-Xavier Etoa, et la Socatur, portée par son directeur général, Lydienne Ngalle Bibehe. En présence du Pca de l’entreprise, Fritz Ntonè Ntonè, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala.
Le partenariat, qui sera effectif sur les routes de la citééconomique dès le 1er janvier 2017, devra ainsi permettre aux étudiants de suivre leur cursus avec le maximum de sécurité, selon le recteur. Pour Mme Ngalle Bibehe, cela va, en plus d’améliorer la mobilité des apprenants, diminuer la charge liée au transport pour les parents. Fritz Ntonè Ntonè a lui insisté sur le service de qualité attendu : régularité et ponctualité.

Investissement dans le mécénat éducatif: le plaidoyer du MINESEC

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Economie

Jean Baptiste KETCHATENG | 09-12-2016 10:00

 

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? Le ministre Ngalle Bibehe a appélé hier le GICAM à soutenir la professionnalisation du système éducatif.

Fort de sa double expérience de patron-adhérent au Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) jusqu’à son entrée au gouvernement du 2 octobre 2015, le ministre des Enseignements secondaires Jean-Ernest Ngalle Bibehe a fait hier, 8 décembre, à Douala un long exposéà ses anciens pairs au sujet de la professionnalisation du système éducatif. En somme, il a invité le Gicam et ses membres individuellement à investir dans le mécénat éducatif. Lequel peut servir aussi bien à l’équipement, qu’à la formation des professeurs. Les mécènes éventuels bénéficieront en contrepartie d’allègement fiscal, de promotion de l’image de leur entreprise et pour certains, dira M. Ngalle Bibehe, de tremplin politique.


Les patrons qui tenaient dans ce syndicat de chefs d’entreprise leur 123e assemblée générale sont, en effet, soucieux de trouver de nouvelles voies de collaboration public-privé afin de rendre plus adaptées au besoin du monde du travail, les leçons qu’apprennent les collégiens et lycéens du Cameroun. Pour les pouvoirs publics, c’est un chemin de succès. Il faut simplement que les créateurs de richesses s’y engagent. L’Etat faisant déjà une part à l’exemple de l’ouverture imminente du lycée technique et professionnel de Yabassi, la création de nouvelles filières (travail des métaux, topographie, chimie industrielle)…


Il s’agit par ce moyen de préparer l’avenir et même de répondre aux besoins actuels des entreprises qui pour autant en demandent plus. Le bilan de 2016 qui s’achève dressé par le président et le secrétaire exécutif du Gicam se résume dans deux réalités : la difficulté et la résilience. Le Gicam a perdu son président en cours de mandat. Ce qui a pesé négativement sur son fonctionnement, a relevé Armel François, successeur du défunt André Fotso. S’il a pu continuer à animer ses activités de formation et de plaidoyer au cours des journées de l’entreprise ou de son université, les contributions pour le faire sont de moins en moins disponibles. Elles subissent les effets d’une croissance que le Gicam évalue à la baisse : un point de moins par rapport aux attentes et aux performances de 2015 (5,8%).


Aussi les bilans de divers secteurs présentés par quelques patrons ont-ils insisté sur l’initiative gouvernementale pour favoriser un nouvel élan malgré les freins (insécurité imposée dans le nord, baisse des cours des matières premières). Les hôteliers ont plaidé par exemple pour une délivrance plus aisée des visas pour touristes. L’industrie pharmaceutique elle espère que 2017 sera l’année de la mise en service de la sécurité sociale, les exportateurs de café et de cacao souhaitent un réajustement de la politique de relance de ces deux cultures de rente.


Yaoundé: ça circule à Mvog-Atangana Mballa

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Societé

Carine TSIELE | 14-12-2016 10:10

 

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Depuis vendredi dernier, l’axe dont les travaux sont réalisés à 85%,  est à nouveau ouvert à la circulation. 

Belles et spacieuses. Ce sont les qualificatifs admiratifs que suscitent les nouvelles routes reliant le carrefour Mvog Atangana Mballa au carrefour Mvog Mbi, à Coron, au lieu dit Cami Toyota et à Olézoa. Sur chacun de ces tronçons, les énormes nids de poule ont disparu remplacés par un asphalte neuf, lisse. Il est agréable d’y rouler. Le trafic routier a effectivement repris sur l’axe Olezoa- Atangana Mballa descente Coron depuis vendredi,  décembre dernier. Et sur le tronçon Olézoa- Atangana Mballa et carrefour Mvog-Mbi, hier 13 décembre.
« Nous sommes soulagés, ça fait plus de sept mois que les travaux ont été engagés dans cette zone, et cela a chamboulé toutes nos activités. Nous étions obligés de nous déplacer et de créer des points de vente pour pouvoir écouler nos vivres. Maintenant, nous avons retrouvé nos places initiales et nous sommes épargnés de la poussière », se réjouit Louisette Etoundi, commerçante à Mvog-Atangana Mballa. A son avis, la nouvelle route va réduire les accidents de moto, rendre fluide la circulation dans le marché, permettant ainsi que les clients circulent avec aisance, le retour des taxis jaunes et un meilleur confort de l’usager.
Côté technique, les axes concernés ont été bien aménagés : ronds-points et îlots construits. « Ils serviront àéviter les collisions entre les véhicules et à départager les entrées et sorties de ces derniers », explique Salomon Mbeleck, responsable du génie civil maçonnerie à Arab Contractor, entreprise en charge du chantier. Concernant la réalisation des travaux, ce dernier explique qu’ils sont effectués à 85%.  « La plus grande partie a déjàété réalisée. Toute la route a déjàété refaite. Il ne reste plus qu’à travailler sur les finitions des ronds-points et des parties extérieures de la route. Précisément sur les trottoirs, qui seront certainement terminés d’ici un mois. Nous n’ouvrons pas toutes les voies d’un seul coup, pour limiter le nombre de véhicules. Les ronds-points et îlots techniques ne sont pas encore bien solides. Des conducteurs maladroits peuvent les percuter», indique-t-il.
Si le mauvais état de ces routes est un lointain souvenir, il n’en va pas de même pour les actes d’incivisme. En effet, des tas d’immondices encombrent déjà les canalisations, quand ce ne sont pas les commerçants qui s’y installent pour vendre. D’autres aussi ont carrément investi la chaussée, entravant la circulation des automobiles. « Ces comportements sont inacceptables et doivent être endigués dès à présent, au risque d’annihiler les efforts du gouvernement et d’empêcher tous les citoyens de tirer profit de cette belle œuvre », s’indigne un usager. 

Réactions

« Le site est transformé»
Armand Abena, électrotechnicien.

« Le lieu est totalement transformé. La poussière a disparu, ainsi que les nids de poule. Mon atelier est situé au cœur du chantier et depuis qu’il a commencé, mon chiffre d’affaires avait complètement baissé. Mais depuis que le chantier est terminé, j’ai plus de clients. Même ceux qui fuyaient le mauvais état de la route reviennent et ils apprécient également le travail fait. Nous espérons que c’est du goudron solide cette fois-ci, et pour limiter les accidents j’aurais aimé qu’on mette des dos d’âne  ».

« C’est une réponse aux embouteillages » 
Jean Michel Atangana, chauffeur.

« Je peux désormais circuler sans risque de me retrouver dans une mare d’eau, ou de percuter un client en voulant esquiver un trou sur la route. C’est vrai que mon chiffre d’affaires a un peu baissé, car les clients n’aiment pas trop rouler avec la moto sur du goudron, mais je m’en sors quand même. La route a été bien aménagée, il y a désormais des ronds-points partout. Je crois que les embouteillages seront désormais réduits grâce à cette route ».

« Nous sommes contents »
Bernard Ngue Matip, riverain.

 « Nous sommes contents de notre nouvelle route. Nous avons pendant longtemps souffert de son mauvais état. Surtout à cause des nids de poule et de la poussière. Il était impossible de tenir la maison propre. A peine les meubles et le sol étaient nettoyés, que la poussière se réinstallait. Même les vêtements n’étaient pas épargnés. C’est un grand soulagement pour nous,  habitants de Mvog-Atangana Mballa. Ne dit-on pas que là où la route passe, le développement suit ? Il ne nous reste plus qu’à bien entretenir cette route ».
 

Salon de l’agriculture: des équipements agricoles en vitrine

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Economie

Josy MAUGER | 14-12-2016 10:10

 

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 Les engins motorisés, les engrais organiques et autres emballages alimentaires sont exposés  au Sialy dont l’ouverture officielle a eu lieu vendredi à Yaoundé.

Hormis les produits agricoles du terroir issus de la transformation présentés au Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Yaoundé (Sialy), les exposants proposent également d’autres articles intéressants venus de l’étranger. Il s’agit notamment des machines agricoles, des fertilisants pour booster la production et même des emballages alimentaires. Concernant les équipements mécanisés, il a un peu de tout et également toutes les gammes. On trouve des tracteurs, des motoculteurs, des compacteurs, des bétonnières, décortiqueuses, égraineuses. Il y a également des pressoirs, des rappeuses, des torréfacteurs, des pompes d’irrigation, des atomiseurs et des motos-pompes. Les prix de ces engins varient entre 180 000 et 11 000 000 F. « Certaines de ces machines motorisées aident à presser le cacao, les arachides pour en sortir du beurre, du chocolat  et autres produits», explique Sophie Wuete, l’une des exposantes. Juste à côté d’elle, Tebid Harmony, expose des engrais organiques en provenance de l’Indonésie. Selon lui, il est de bon que de tels produits soient connus des agriculteurs. « L’Humic est le seul engrais qui conditionne le sol, c’est une sorte d’antibiotique qui le nettoie en profondeur et aide à augmenter la production de plus de 40% », explique-t-il.
Et pour le conditionnement des produits, Hamidou Fuche a disposé sur ses étagères des emballages alimentaires fabriqués en France. Ce sont des sortes de sacs plastiques recyclables utiles pour l’empaquetage des jus naturels, des produits laitiers, de la farine, des viandes, des poissons et autres produits pharmaceutiques avec des prix oscillant entre 4100 et 4700 F.
L’ouverture officielle du Salon qui a eu lieu vendredi dernier à Yaoundé en présence du secrétaire général du ministère de Mines, de l’Industrie et du développement technologique (Minmidt), Edouard Abada, a permis d’apprécier une fois de plus ces autres produits venus d’ailleurs. Le SG a, quant à lui, exhorté les agriculteurs à produire plus afin de permettre le développement de l’agroalimentaire au Cameroun. Un secteur porteur qui, selon lui, représente plus de 30% de l’économie nationale et génère de nombreux emplois. Il a tout de même souligné que ce taux pouvait évoluer avec l’augmentation de la production et donner un souffle nouveau au secteur agricole et partant, mener le pays vers l’industrialisation.

Culture de l’entreprenariat : L’esprit d’entreprise s’inscrit au lycée Economie

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Economie

Michèle FOGANG | 14-12-2016 10:32

 

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 L’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises a lancé lundi  à Yaoundé, un programme visant à susciter chez les élèves, l’esprit de créativité.

Au terme d’un cycle académique, de nombreux jeunes aspirent à un emploi. Mais aujourd’hui, le gouvernement  à travers le ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), veut changer la donne en faisant du jeune son propre employeur. Pour ce faire, il a entrepris de lui octroyer des stratégies visant à lui permettre de concevoir un projet et de le transformer en une véritable entreprise. Cette démarche se résume à travers le Programme de promotion de l’esprit d’entreprise en milieu jeune lancé par l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APMzE). Après une phase dite de formation des formateurs, ledit programme est officiellement entré dans sa phase d’opérationnalisation lundi à Yaoundé. C’était en présence du ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa et des ministres en charge des Enseignements secondaires et de la Jeunesse.
L’évènement avait en toile de fond le lancement des ateliers-pilotes de formation des jeunes à l’esprit d’entreprise. C’est le lycée technique de Nkolbisson qui a eu l’insigne honneur d’accueillir cette formation. L’établissement compte en son sein un club entreprenariat qui inculque à ses 50 membres l’esprit entrepreneurial. D’après Bienvenu Liboman Bola, son proviseur, la formation s’inscrit dans la continuité de ce qui avait déjà commencé, l’encadrement des jeunes porteurs de projets. Satisfait de cette initiative, le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa a  annoncé la création prochaine de deux incubateurs d’entreprise dans les établissements de Yaoundé, notamment au lycée technique de Nkolbisson. Mais d’ores et déjà, il a exhorté les élèves porteurs de projets à se rapprocher de la Banque camerounaise des petites et moyennes entreprises  afin d’obtenir des financements.
Lancé en avril dernier, le programme vise à faire des jeunes non plus des chercheurs d’emploi, mais des créateurs de richesse. En marge de la cérémonie, les formateurs formés dans le cadre du programme par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), ont reçu leur parchemin de fin de formation. Commence ainsi leur mission qui se résume en la sensibilisation des jeunes à travers le pays sur les opportunités de l’entreprenariat et l’accompagnement des porteurs de projets dans le processus d’incubation et de pépinière entre autres. La formation s’achève le 16 décembre prochain.   
 

Découverte: la bourse aux arachides

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Régional

DIKWE FODAMBELE | 14-12-2016 10:38

 

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 La ville de Ngong dispose d’un marché de céréales, où les arachides occupent une place de choix.

Il faut s’y rendre, pour le croire. Le marché de céréales de Ngong est un véritable site touristique. A l’entrée de la halle, à partir de la route nationale N°1, l’on voit disposer des centaines de sacs de céréales, classés par rangées. Sur chaque flanc, l’on peut y apercevoir des bâches étalées à même le sol, sur lesquelles sont asséchées les arachides. Des femmes et des badauds s’activent au nettoyage des graines défectueuses, pour les revendre aux grossistes. Des clients font des va-et-vient dans ce couloir fréquenté, pour le négoce. Au fond du couloir, sont disposés des camions prêts à charger. D’ailleurs l’activité observée, montre à suffisance le niveau de trafic qui s’y déroule.


Au bureau du syndicat des commerçants, situé non loin de là, l’on peut recueillir toutes les informations sur la dernière actualité du marché. Selon les informations fournies par  la secrétaire, le prix d’un sac d’arachides de 100kg à la date du 23 novembre 2016, se négociait entre 20 000F et 25 000 F. Cependant, la dame précise que ce prix varie selon la qualité et les variétés de la spéculation.

Chez les détaillants, par exemple, la tasse coûte 350F. Les plus futés se rendent dans les villages, où le prix est encore revu à la baisse. Ils collectent de petites quantités, pour en faire des sacs entiers. Les jours des marchés hebdomadaires, ils se positionnent les longs des différents accès, pour négocier avec les paysans. Quant aux grossistes, ils attendent les sacs déjà prêts sur place. Ce sont généralement des trafiquants, avec leur petits véhicules, qui transportent la marchandise jusqu’au marché. Ensuite, les sacs sont chargés dans les différents camions qui prennent aussitôt la route de la partie méridionale du pays. Pour un camion d’une grande capacité, l’on peut y charger jusqu’à 300 sacs de céréales. Les petits camions, quant à eux, transportent seulement 150 sacs.

D.F.

L’expertise israélienne en matière de matériaux locaux et autres domaines de recherche présentée au Minresi

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Mme Rosana Smerling,  architecte et promotrice de l’entreprise « Go 2 Greenworld » israélienne résidant en Espagne, qu’accompagnait son Excellence M. Ran Gidor Ambassadeur d’Israël au Cameroun, a été reçue en audience le lundi 05 décembre 2016 par le Secrétaire général Mme Rébecca Madeleine Ebéllé Etamè.   

Le Pr Uphié Chinje Melo a dit avoir découvert « Go 2 Greenworld » lors de l’une de ses missions en Europe. Le Directeur de la Mission de Promotion des Matériaux Locaux estime que l’Institut dont elle a la charge pourrait bénéficier des performances de cette entreprise. Il est d’ailleurs envisagé l’organisation au mois de mars 2017 d’une conférence de présentation des atouts et des opportunités d’une telle coopération entre Israël et le Cameroun. L’Ambassadeur d’Israël a promis d’apporter un accompagnement pour l’implémentation de cette activité 
    Il s’agit d’une méthode de construction basée sur la géopolymérisation.  A partir de la géopolymère, matériau local  innovant, véritable alternative au ciment classique pour une utilisation dans des applications en génie civil, en construction et en off shore. Il est en plus très résistant à la plupart des agressions des intempéries naturelles. Des incubateurs d’entreprise pourrait être opérationnels afin de mieux implémenter ce projet de construction. 
    Selon la promotrice de  l’entreprise de construction israélienne, Mme Rosana Smerling, sa structure est capable de bâtir des maisons solides en une semaine. Elle est aussi spécialisée dans la construction des routes, l’irrigation des eaux et l’aménagement de jardins botaniques.  
    Au terme de cette audience, Mme Rebecca Madeleine Ebellé Etamè s’est réjouis que ce projet épouse les domaines de recherche de trois instituts du MINRESI à savoir : la Mipromalo, l’Irgm et l’Impm. Elle a remercié l’ambassadeur et sa compatriote pour l’intérêt ainsi accordée à la recherche scientifique camerounaise et rassuré ses hôtes de la détermination du ministre de la recherche scientifique et de l’innovation àœuvrer en faveur de telles initiatives de développement de notre milieu de vie. 
                                   

André BION

 

Mini centrale Hydro de Mbakaou: Signature du PPA entre Eneo Cameroon S A et la Société IED Invest Cameroun

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Le Cameroun aura sa première véritable mini-centrale hydraulique portée par un producteur indépendant
Sous la présidence du Ministre de l’Eau et de l’Energie, Eneo Cameroon S A et la Société IED INVEST CAMEROUN ont signé ce vendredi 16 décembre à Yaoundé, un contrat d’achat d’électricité.

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Par cet accord, Eneo Cameroon S A s’engage à acheter auprès de IED INVEST CAMEROUN l’énergie qui sera produite dans la mini centrale hydro électrique de Mbakaou qui entrera en fonction à compter du troisième trimestre 2018.
Sélectionné au terme d’un appel à manifestation d’intérêt, IED INVEST CAMEROUN en tant que producteur indépendant est engagé par les pouvoirs publics à assurer, l’Etude, le Financement le Développement, la Construction sur le fleuve Mbakaou, dans l’Adamaoua , l’Exploitation et vente d’énergie électrique issue de la Petite Centrale hydroélectrique de Mbakaou d’une puissance installée de 1,4 MW pour une production annuelle moyenne de 10,9 GWh.
Un réseau moyenne tension sera construit pour relier l’installation de production aux localités de Tibati ; Mbakaou village, de Boninting, Liboum, Makandao, Naskoul, Gantang et Combo ; et d’un réseau Basse tension dans les villages de Boninting,
Liboum, Makandao, Naskoul, Gantang et Combo. Plus de 1500 nouveaux ménages pourront ainsi avoir accès à l’électricité dans ces localités de l’Adamaoua.
En plus d’améliorer la desserte et la qualité de service dans ces zones rurales , le projet va générer des réduction d'émission de gaz à effet de serre à hauteur 2893 tonnes de CO2 par an , du fait de l’arrêt partiel ou total des centrales thermiques de
Tibati et de Mbakaou aujourd’hui principale source d’alimentation de la zone.
https://eneocameroon.cm/images/pdf/Note_d_Information_sur_la_mini_centrale_de_Mbakaou_jv.pdf

Formation professionnelle : Sangmelima à la pointe

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Politique

Azize Mbohou | 16-12-2016 13:48

 

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Le Centre d’excellence ultramoderne, fruit de la coopération avec la Corée, a été inauguré hier par le Premier ministre, représentant personnel du chef de l’Etat.

Le Centre de formation professionnelle d'excellence de Sangmelima (CFPE), inauguré hier, au nom du chef de l’Etat, par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, est  plus qu'un fleuron dont la beauté architecturale séduit. Il est la matérialisation d'une vision et d'une orientation du gouvernement camerounais pour une formation professionnelle de qualité. C'est, en substance, ce qu'on peut retenir du mot de circonstance du chargé d'Affaires à l'ambassade de Corée au Cameroun, Mme Yujin Hong. Ce pays a soutenu la réalisation du projet de construction desdits centres dans les villes de Sangmelima, Douala et Limbé, pour un coût total de 24 milliards de F dont 17 milliards issus d'un prêt d’Exim Bank Korea.
Au regard de l'ampleur de l'investissement et de la portée dudit projet démarré en février 2013, la cérémonie d'inauguration d'hier a connu une forte mobilisation de membres du gouvernement, dont le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MINEFOP), Zacharie Perevet, des élites et forces vives du Sud en général et du département du Dja-et-Lobo en particulier. Le MINEFOP a indiqué, dans son intervention, que l'ouverture de ce centre contribuera significativement à« l'amélioration de l'offre quantitative et qualitative de la formation professionnelle, en vue d'une insertion réussie des jeunes et des chercheurs d'emploi ». En clair, le CFPE aura pour vocation de proposer aux jeunes des formations correspondant aux standards internationaux de qualité dans 14 métiers identifiés. Ceux-ci se recrutent dans le génie foresterie-bois, le génie mécanique, l'industrie d'habillement, le génie électrique et électronique, les métiers de l'esthétique du corps, l'informatique et multimédia et l'hôtellerie-tourisme. Fruit de la coopération entre le Cameroun et la République de Corée, le CFPE a une vocation sous-régionale. Il entend donc s'ouvrir aux jeunes des pays de la sous-région Afrique centrale. A ce titre, il bénéficiera également de l'expertise coréenne en matière de formation et professionnalisation.


Construction de la Route Kumba-Mamfé. 54% d’avancement des travaux sur le Lot 1, Kumba- Bakwa Supe –Kumbe Bakundu-Nfaitock

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Posté le : janv. 6, 2017, Par : Eliane - Dans : Actualités

Démarrés en 2015, les travaux de construction de la route Kumba-Mamfé avancent progressivement. Sur le Lot 1, Kumba- Bakwa Supe –Kumbe Bakundu-Nfaitock  long de 103,98, l’entreprise gagne du terrain avec l’exécution de plusieurs travaux dont le taux d’avancement est de 54% au début du mois de janvier 2017, avec pour de s’achever le projet en juin 2017, conformément au délai contractuel du marché.

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Le projet d’aménagement de la route Kumba-Mamfé s’inscrit dans le prolongement des actions menées par le gouvernement pour améliorer le niveau de service du réseau routier. Structuré en deux lots à savoir : Lot 1 : Kumba- Bakwa Supe –Kumbe Bakundu-Nfaitock  long de 103,98 km  et le Lot 2: Nfaitock- Bachuo-Akagbe long  de 46,880 km, le taux  d’avancement des travaux sur le Lot 1 est estiméà 54% au début du mois de janvier 2017. Sur le terrain, l’entreprise China Communications construction Company Limited (CCCC) s’attelle à revoir ses activités, compte tenu du changement de saison, de manière à capitaliser les travaux pendant la saison sèche. Au mois d’octobre 2016, l’avancement des travaux sur ce Lot 1, Kumba- Bakwa Supe –Kumbe Bakundu-Nfaitock se situait à 45%. Les travaux d’exécution de la couche de roulement, ceux de la couche de base ainsi que les travaux d’exécution des fosses triangulaires sont actuellement en cours. Il en est de même pour les ouvrages à réhabiliter le long de l’itinéraire.

Dans son ensemble, le coût d’aménagement projet d’aménagement de la route Kumba-Mamfé (Lot 1 et Lot 2) s’élève à 85,75 milliards FCFA. Les travaux sont financés par la Banque Africaine de Développement (37,37 milliards HT), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (25 milliards HT) et l’Etat du Cameroun (23,38 milliards FCFA HT). Les travaux sont réalisés pour le lot1 Kumba- Bakwa Supe- Kumbe-Bakundo- Nfaitock par l’entreprise  China Communications Construction Company, et pour le lot 2 Nfaitock -Bachuo-Akagbe par l’entreprise China International Water and Electric Corporation (CWE) sous le contrôle et la surveillance technique du Bureau d’Etudes CIMA International, pour une durée de 49 mois.

Bitumage de certaines routes en terre à trafic modéré, quelques résultats dans la région de l’Ouest

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L’exécution du Programme d’Entretien Routier 2016 s’accélère avec l’intensification des travaux sur le terrain.  L’on assiste dans les différents réseaux à l’exécution effective   des travaux dont certains sont arrivés à leur terme. Dans la région de l’Ouest, le lot N°8-OU Inter N4 Échangeur de Bandjoun-Marché Baham- Bangou ville avec bretelle Marché Baham-Chefferie Baham-Baham ville, et Bretelle Kenmali  fait déjà le bonheur des populations riveraines.

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Le Ministère des Travaux publics, procède  depuis quelques années au bitumage de certaines routes en terre à trafic modéré dans les régions du Centre, du Littoral de l’Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extreme-Nord. Dans la région de l’Ouest, l’on assiste déjàà l’achèvement de certains tronçons. Le lot N°8-OU  Inter N4 (Échangeur de Bandjoun-Marché Baham- Bangou ville avec bretelle Marché Baham-Chefferie Baham-Baham ville, et Bretelle Kenmali  a été réceptionné définitivement le 16 décembre 2016. Le tronçon long de 19,2 km  se présente comme suit : piste 1   Inter N4 (Échangeur de Bandjoun-Marché Baham- Bangou ville) : 13,9 km, bretelle Marché Baham-Chefferie Baham-Baham ville : 4,6 km et Bretelle Kenmali  0,7 km. Dans l’ensemble deux (02) types de travaux ont été exécutés sur le tronçon. Il s’agit des travaux de terrassement et d’assainissement.   Pour les travaux de terrassement, il s’agissait : du débroussaillement sur l’emprise des travaux ; du déforestage ; du remblai provenant d’emprunt ; de la purge ; de la mise en forme de la plate forme ; du curage et de la  remise en forme de fossés et exutoires ;  de la création des fosses et exutoires ; de la pose de la couche de base en latéritique et grave concassé 0/31,5 ; de l’imprégnation au cut back 0/1 et de l’enduit superficiel bicouche. Pour les taches d’assainissement, il était question : de  curer les ouvrages existants et hydrauliques transversaux ; de fournir et poser des buses en béton 800 mm et 1000 mm ;  d’exécuter les travaux du puisard en maçonnerie pou buse 800 mm et 1000 mm ; de tête de buse en maçonnerie  800 mm et 1000 mm ; des fosses bétonnes de 40 cm x40 cm ; des dalettes de couverture d’épaisseur de 15 cm ; des fossés maçonnés de 130cm x 65cm et des enrochements.

La commission, ayant parcouru le projet afin de  s’assurer de la levée des réserves émises lors de la visite technique préalable à la réception définitive, a procédé  à la réception définitive  des travaux effectués sur ce tronçon pour le bonheur des populations riveraines. Les riverains, approchés par la Cellule de la Communication, n’ont pas manqué d’éprouver leur satisfaction : « Nous pouvons désormais se rendre au champ et évacuer nos produits vivriers en toute sérénité. Avant le passage du projet, la boue ne nous facilitait pas la tache. Nous sommes contents et remercions le gouvernement ».

Le Marché d’exécution des travaux  signé le 31 décembre 2013 et notifié le 03 janvier 2014 a été assuré par l’entreprise EDGE sur une durée de seize(16) mois pour un montant TTC de 1 365 314 939 FCFA. Le contrôle technique et la surveillance ont été conduits par l’entreprise  CERBAT SARL pour un montant DE 100 13 656 FCFA TTC.  D’après Kemtebouet Celestin, Directeur Technique de l’entreprise EDGE, les travaux n’auraient pas eu de prolongation de délais nul n’étaient  la rupture du carburant de la Société Total ainsi que la rupture du bitume.

Force africaine en attente: la Base logistique pour bientôt

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Politique
Alliance NYOBIA | 11-01-2017 11:45

 

La structure, installée à Douala, devrait être fonctionnelle cette année 2017, confirmant ainsi l’engagement du chef de l’Etat devant le corps diplomatique.

2017 sera en principe une année-charnière pour la mise en route de la Base logistique continentale (BLC) de la Force africaine en attente (FAA). De fait, les mois de juin et de décembre de cette année sont des rendez-vous capitaux : ils correspondent respectivement à la phase initiale et à la phase de fonctionnement optimal de la BLC. Installée à Douala, la BLC, il convient de le rappeler, a été créée aux fins de stockage et de mise à disposition de la logistique et des équipements aux cinq forces régionales en attente de la FAA pour leurs missions de paix sur le continent africain. En décembre dernier, la 3e session du Comité conjoint de coordination pour l’opérationnalisation de cette base s’est tenue à Douala, et a permis de faire le point sur le projet.


Selon le colonel Faye, point focal de l’Union africaine, le gouvernement camerounais a consenti des « efforts considérables », « sur financements propres », pour accélérer le projet et le rendre viable. Le gouverneur du Littoral a préciséà l’occasion que, s’agissant de ses engagements (fournir les sites de la BLC et un bâtiment administratif dont l’UA devait se charger de la viabilisation à travers notamment la mise en place d’installations à partir de terminaux réalisés par le Cameroun), la partie camerounaise est en voie de terminer ses travaux. « Un relais rapide de l’UA serait alors opportun », ajoutera alors Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.


2017 est aussi un rendez-vous important parce que, d’après le point focal de l’UA, certains partenaires de l’organisation se sont engagés à mettre à sa disposition, pour le compte de la FAA, des équipements nécessaires au bon fonctionnement de cette force. « Une partie de ces équipements sera acheminée directement à la Base logistique et rendra son opérationnalisation effective », d’après le colonel Faye.

 

L’Université de Dschang a une annexe à Ebolowa

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Benjamin MVOMO ESSOUMA | 13-01-2017 10:08

 

ebolo

Le démembrement a été présenté au cours d’une visite que vient d’effectuer le recteur, Pr Roger Antoine Tsafack Nanfosso.

C’est une visite en trois tableaux que vient d’achever le recteur de l’Université de Dschang, dans la capitale régionale du Sud. Roger Antoine Tsafack Nanfosso a, pendant trois jours, eu à visiter le nouveau campus, certes encore en chantier, de la Faculté d’agronomie et des sciences agricole (FASA) de  l’Université de Dschang, Antenne d’Ebolowa. Puis, le Recteur a présidé le conseil rectoral de son institution, avant de lancer solennellement la rentrée sportive de l’institution universitaire dont il a la charge, pour l’année académique 2016-2017.


Sur le campus de Metsykpwale, non loin d’Ebolowa, le Pr. Roger Antoine Tsafack Nanfosso et tout le gotha administratif de l’Université de Dschang, ont étéémerveillés par la beauté du site de la nouvelle infrastructure, qui a poussé de terre sur le nouveau site de l’Antenne de la Fasa. Il s’agit d’un bâtiment futuriste R+2, qui comporte toutes les commodités, tant administratives qu’académiques. Notamment de nombreuses salles de cours, des laboratoires, des bureaux et autres salles de conférences, toilettes et magasins. Pour Jean Pierre Mvondo, coordonnateur de l’antenne de la Fasa d’Ebolowa,  cette visite coïncide avec « la migration des activités académiques, vers le nouveau site de l’Antenne de l’Université de Dschang à Metsyikpwale ».


Le conseil rectoral, tenu à huis clos, a donné l’occasion au Pr. Martin Tchamba de présenter le nouveau Centre d’appui à la technologie, à l’innovation et à l’incubation de l’Université de Dschang. Il s’agit d’une instance pouvant permettre aux innovateurs d’avoir accès à des prestations locales de service d’information technologique de qualité et d’autres services connexes, afin de les aider à exploiter leur potentiel d’innovation et à créer. Le mouvement sportif a également eu un point d’honneur avec le lancement  officiel, au stade municipal de Nko’ovos, à travers des activités multisports,  de la rentrée sportive pour l’année académique 2016-2017. C’était en présence du gouverneur, Félix Nguélé Nguélé.

 

Oumarou Issama, maire: « L’énergie électrique, bientôt une réalité»

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Alain MAZDA | 28-12-2016 09:35

 

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En conduisant actuellement votre troisième mandat à tête de la commune de Djohong, vous dites toujours être en chantier. Comment est-ce possible ?


Une ville ne se construit pas en un jour. Comme Paris, la ville de Djohong est l’œuvre de plusieurs artisans qui se succèdent, chacun apportant sa pierre à l’édification d’une ville où il fait bon vivre. Ce n’est pas en nombre de mandats qu’il faut faire le bilan de mon séjour aux commandes de cette commune. Nous sommes sûrs d’une chose : au début de mon premier mandat, la ville de Djohong n’était qu’un petit village. Il n’y avait que quelques habitations. Il a fallu redessiner la ville. Nous lui avons offert un marché moderne, des toilettes publiques, des espaces verts, un complexe sportif, des cases communautaires pour les jeunes. Des voies d’accès ont été aussi aménagées, pour bien urbaniser les quartiers. Je n’oublie pas ces points d’eaux qui ont été construits dans tous les établissements scolaires de l’arrondissement. Si c’est cela être toujours en chantier, je vous le concède.


Malgré tout cela, l’électrification reste un problème pour l’économie et les activités agropastorales de cette localité. Une solution durable est-elle envisagée ?


Ce  problème nous préoccupe effectivement. C’est pourquoi, nous avons investi le sentier de l’énergie verte. D’ici à là, nous offrirons, en guise de cadeau des fêtes de fin d’année, une fourniture en énergie électrique, à travers la technologie de la plaque solaire. Nous aurons alors 22 plaques solaires autonomes, qui seront installées dans la ville. Nous comptons y ajouter encore 15, d’ici peu. Nous avons aussi un projet d’éclairage domestique, qui sera destinéà près de 250 ménages. D’autres villages,  comme Yarbang bénéficieront de ce projet. Nous réalisons, progressivement.


Quid du désenclavement des bassins de production agricole et pastorale ?


D’autres commodités suivent chaque année. Grâce au soutien de l’Etat, nous ouvrons des pistes rurales. En 1996, c’était un gros village, lorsque j’arrivais. Plus tard, avec le transfert effectif des compétences, la ville a pris de l’envol. Depuis 2010, on perçoit de réelles transformations. Le changement s’est accéléré, avec ma réélection en 2013. La route Yarmang-Ngaoui et la route Dewa-Dunyoka, ont été réhabilitées. Le pont sur le fleuve Ngou, a été construit. Des localités comme Lamou étaient complètement coupées de la civilisation. Actuellement, les principaux bassins de production sont désenclavés. Ce qui a une incidence notable sur la sécurisation des personnes et des biens. La délimitation des zones agricoles et d’élevage, participe également du bon déroulement desdites activités économiques.


Dans moins de deux ans, votre bail s’achèvera. Y’a-t-il des projets qui vous tiennent encore à cœur ?


Des structures d’accueil, à l’instar des bungalows sur le site des chutes de Lancrenon. De même que des voies d’accès bien entretenues, qui permettront aux touristes d’y arriver, sans peine. En matière d’eau potable, deux villages sur les 56 que compte l’arrondissement de Djohong, ne sont pas encore ravitaillés. C’est un défi à relever, pour atteindre le taux de 100%. Pour l’agriculture, nous avons créé des espaces, dans le but d’atténuer les litiges agropastoraux. Pour l’instant, nous avons déjà sécurisé neuf espaces, il en reste encore cinq à aménager,  dans l’avenir.
 

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