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Higher Education: Pan-African University Is Priority

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Societé

Victorine BIY NFOR | 28-11-2016 09:54

 

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The draft budget of the Ministry of Higher Education is FCFA 97.6 billion.

 

The Minister of Higher Education, Prof Jacques Fame Ndongo, has told the press in Yaounde after meeting with the Committee on Finance and Budget at the National Assembly that his Ministry will in 2017, complete construction work as well as equip the edifice of the Cameroon-Congo Interstate University. The Higher Education boss said Cameroon is host to the Rectorate of the intercontinental University at the Nsimalen neighbourhood to which construction work is scheduled for 2017. "We are ready to boost the initiative that is expected to improve the visibility of Cameroon universities. The draft bill was scrutinised on November 25, 2016 by members of the Committee on Finance and Budget with Hon. Rosette Ayayi as chairperson.

The ministry also seeks to modernise the country's public and private universities. The Ministry is also requesting a special allocation of FCFA 14 billion to transform research through a special earmarked account. Some of the financial allocation to the Ministry of Higher Education will render some technological and professional institutions set up in 1993 operational, through the purchase of workshops and laboratory equipment. "Our aim is to improve on the employability of higher education graduates whatever the field of study envisaged," Minister Fame Ndongo noted.

The draft budget of the Ministry of Higher Education has witnessed an increase of over FCFA 20 billion from FCFA 47.6 billion in 2016 to FCFA 67.6 billion in 2017. The allocation if endorsed will be injected into four programmes. The overall consumption of the 2016 envelop was 86.77 per cent as at November 25, Prof Jacques Fame Ndongo told members of the Finance and Budget.


Le Ministre des Travaux publics attendu devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale

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Le Ministre des Travaux publics, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, présentera le 28 novembre 2016 devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale, le projet de Budget 2017 de son département ministériel. Avant cela, le MINTP mettra en exergue les réalisations de son département ministériel au cours de l’année 2016. Il sera accompagné pour l’occasion du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux publics chargé des Routes.

 

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Comme à l’accoutumée, le Ministre des Travaux publics défendra le projet de budget de l’année prochaine devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale. Une enveloppe budgétaire qui permettra dans l’ensemble, de poursuivre les actions en cours et qui ont pour but de d’augmenter le linéaire du réseau routier structurant, de désenclaver les zones de production et d’entretenir le réseau existant ; mais, aussi, de garantir la qualité des infrastructures. Sur la base de l’enveloppe budgétaire 2017 ainsi rappe, le MINTP poursuivra son programme d’investissement dans la perspective de la poursuite des grands travaux d'infrastructures routières, autoroutières et d'ouvrages d'art en cours ; l'exécution du volet routier du Plan d'Urgence Triennal pour l'Accélération de la Croissance Économique (PLANUT) ; la poursuite de l'important programme de désenclavement des bassins de production et de desserte des zones de consommation et d’assurer la connectivité des localités dans le cadre du programme de connectivité par la route.

Il faut souligner qu’au cours de l’année 2016, 310,2 km de nouvelles routes principales ont été bitumées avec l’achèvement des projets ci-après : l’aménagement de la route Djoum - Mintom 98km ; (Route Nationale N°9) ; coût : 57,2 milliards F CFA ; la construction de la route Foumban-Manki d’une longueur de 40 km, sur la Route Nationale N°6 ; coût: 22 milliards F CFA ; l’achèvement de la phase 1 de l’aménagement de l’entrée Est de la ville de Douala, sur un linéaire de 19,2 km sur la Route Nationale N°3 ; coût : 60,901 milliards F CFA ; l’aménagement de la route Bachuo Akagbe-Mamfe–Ekok, d’une longueur de 83 km sur la Route Nationale N°6; coût : 54,4 milliards F CFA ; la construction de la route Zoétélé-Nkolyop sur un linéaire de 30 km sur la Route Départementale 34 ; coût : 17,9 milliards F CFA.

Par ailleurs, 83 km de routes secondaires ont été construites dans le cadre du bitumage des routes à trafic modéré. Dans cet ordre, nous pouvons citer le bitumage des routes suivantes : Mengong (inter N2)-Nkolbityé-Vers Nselang phase1 : 10 km ; Nkolanga’a (Groupe Scolaire SFIDA-Nkolbikogo-Lada 2-Lada 1- Nkoabang (Inter N10) et bretelle 10ème arrêt : 10 km ; Melong-Bangem, phase 1 : 26,5 km ; Inter N4 (Echangeur Bandjoun)-Marché Baham- Bangou Ville et bretelle Marché Baham-Baham Chefferie-Baham ville : 18,5 km et Banekane-Babou-Myamga-Bassamba : 18 km.

Projet de budget 2017. Le Ministre des Travaux publics a défendu une enveloppe de 461 904 millions

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Le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a défendu le 28 novembre 2016, devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée Nationale.  Une enveloppe budgétaire 2017 ainsi rappelée, le MINTP poursuivra son programme d’investissement dans la perspective de la poursuite des grands travaux d'infrastructures routières, autoroutières et d'ouvrages d'art en cours ; l'exécution du volet routier du Plan d'Urgence Triennal pour l'Accélération de la Croissance Économique (PLANUT), la poursuite de l'important programme de désenclavement des bassins de production et de desserte des zones de consommation et d’assurer la connectivité des localités dans le cadre du programme de connectivité par la route.

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Deux heures trente minutes, c’est le temps qu’a duré le passage du Ministre des Travaux publics devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée Nationale. Un passage ponctué par un propos introductif de la Présidente de la Commission qui a adressé ses félicitations au Ministre des Travaux publics et à son équipe pour la prompte réaction qui a permis de rétablir la circulation sur la route Yaoundé-Douala à la suite de l’effondrement d’une buse survenu le octobre 2016. Prenant à son tour la parole, le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, accompagné pour la circonstance du Secrétaire d’Etat auprès du MINTP chargé des Routes, Louis Max Ayina Ohandja et de plusieurs de ses collaborateurs de haut rang, a pendant cinquante minutes, rappelé l’ancrage stratégique du Ministère des Travaux publics, fait le bilan des réalisations de l’année 2016 et présenté le projet de budget 2017, assorti des grandes orientations et actions à mener au cours de l’année à venir. S’agissant particulièrement de l’enveloppe budgétaire défendue par le Ministre des Travaux publics, on note dans l’ensemble que le projet de budget 2017 du MINTP est de 461 904 millions repartis suivant les natures économiques comme suit : Budget d’Investissement Public : 398 032 millions et Budget de Fonctionnement : 63 872 millions. Le Budget d’Investissement Public est réparti comme suit: Ressources Extérieures: 169 447 millions; Ressources Internes: 228 585 millions dont: 100 000millions pour le PLANUT; 35 000 millions alloués aux fonds de contreparties en dépenses réelles; 15 400 millions affectés pour les fonds de contreparties en taxes et droits de douanes; 12 000 millions alloués aux ressources transférées et 66 185 millions pour les ressources internes ordinaires. La ventilation du projet de budget de fonctionnement 2017 dont le montant s’élève à 63 872 millions propose la répartition suivante : Fonds Routier : 46 638 millions ; Dépenses de personnels : 5 724millions : Bourses et stages : 271 millions ; Eau, électricité, téléphone : 702 millions ; Autres biens et services : 10 537 millions.

L’allocation budgétaire destinée à l’investissement infrastructurel physique représente 86,17% du budget du MINTP. L’allocation dédiée au Fonds Routier représente les 10,09% du budget du MINTP ; il est relevé que le Fonds Routier est introduit au budget de fonctionnement ; cette présentation renvoie à une perception trompeuse ; car, le fonctionnement des services proprement dit bénéficie d’une allocation de 17 234 millions F CFA, soit 3,73%, prenant en compte l’investissement infrastructurel mou, c’est-à-dire les formations dans les écoles.

Par ailleurs, cette enveloppe budgétaire va permettre de mener des actions répertoriées dans les quatre programmes du MINTP à savoir : le Programme de Construction des Routes et Autres Infrastructures ; le Programme de Réhabilitation, de Maintenance et d’Entretien des Routes et Autres Infrastructures ; le Programme de Réalisation des Etudes techniques et le Programme de Gouvernance et d’Appui institutionnel. Pour le premier programme, celui de la construction des routes et des autres infrastructures, les résultats suivants sont attendus:

  • Le bitumage de 250 Km de nouvelles routes principales à travers notamment la réception escomptée des projets de construction de la section Sangmelima-Bikoula (65 km), de la route Ndop-Kumbo (50,5 km), de la deuxième voie d’accès à Bamenda (20 km), de la route Nkolessong-Nding (95 km) et Manki-Pont de la Mapé (25,8 km), etc. ;

 

  • Le bitumage en enduit superficiel de 100 km de routes communales ;
  • La construction d’au moins un pont de grande portée et de 40 ouvrages de moyenne portée construits, dont 27 à travers le projet « ACROW » ;

Les travaux d’autres grands projets de construction routière se poursuivront à l'exemple de : la construction de la première section de l’Autoroute Douala-Yaoundé et la programmation de la phase suivante ; la construction de l’Autoroute Kribi – Edéa (phase 1); la construction du Second Pont sur le Wouri ainsi que les éléments connexes ; la construction des entrées Est (travaux complémentaires) et Ouest de la ville de Douala ; le bitumage des routes Mengong –Sangmelima, Bikoula – Djoum ; la construction des routes Nkolessong – Nding, Nding-Mbgaba – Bouam ; le Désenclavement des Bassins de productions agricole, pastorale et touristique, notamment : le Bassin agricole de l’Ouest ; Ekong-Bengbis et Emana –Monatélé et la poursuite du bitumage en enduit superficiel des routes à trafic modéré.

Les projets ci-après devraient démarrer en 2017, ce sont : la route Batchenga-Ntui-Yoko- Lena et Lena –Tibati (RN15 ; 420,1 km) (Lot 1 : Batchenga-Ntui (21,3 km), Lot 2 : Ntui-Mankim (96,7 km), Lot3 : Mankim-Yoko (82,1 km), Lot 4 : Yoko-Lena (84,9 km), Lot 5: Lena-Sengbe (971,5 km), Lot 6: Sengbe-Tibati (63,6 km) ; la route Djoum – Mintom - Frontière du Congo (RN9) (phase 2) avec les aménagements des infrastructures économiques connexes ; la routes, Olama – Kribi (Olama – Bigambo (lot 1), Bigambo – GrandZambi (lot2),  et GrandZambi-Kribi (lot 3)) sur la RP8 ; les dix (10) tronçons de la tranche ferme du PLANUT répartis en douze (12) lots à savoir: Maroua-BogoDouala-Bonépoupa ; Bonépoupa-YabassiEkondo Titi-KumbaMandjou-AkokanAkokan-Batouri ; Soa-Esse-Ngaoundéré-Paro ; Guidjiba–TaparéFoumban-Koupamatapit-Limite Région Ouest/Nord-Ouest ; Babungo-Oku-(Nkor) Noni et Sangmélima (Olounou)-Oveng.

Dans le Programme de Réhabilitation, de maintenance et d’Entretien des Routes et des autres infrastructures, il est attendu les résultats suivants : 250 km de routes principales et 130 km de routes communales réhabilitées à travers, avec la réhabilitation des routes (RN1 : Ngaoundéré-Garoua; RN2 : Nsimalen-Ebolowa-Ambam ; RN3 : Yaoundé-Douala-Idénau ; RN4 : Yaoundé-Bafoussam et RN6 : Babadjou-Bamenda) ; 1698 km de routes principales en terre dans le réseau prioritaire, 1949,9 km de routes revêtues et 2048 km de routes rurales du réseau prioritaire entretenues ; 217 U de buses métalliques sur les 388 buses identifiées seront progressivement remplacées par des dalots en Béton Armé sur la RN3, tronçon Yaoundé-Douala. Cette activité va s’étendre sur les autres routes nationales en fonction des ressources disponibles et la réhabilitation du pont sur la Bénoué (405 ml) – RN1 ainsi que de 27 autres ouvrages pour environ 392 m linéaire cumulés.

S’agissant du Programme consacré aux études techniques, les livrables suivants sont escomptés: rapports d’Avant-Projet Détaillé (APD) des études de réhabilitation des routes nationales N°5 (Douala-Nkongsamba-Bandjoun), N°7 (Edéa-Kribi) et N°1 (Ngaoundéré-Garoua) ; rapports d’Avant-Projet Détaillé (APD) des études de contournement de la ville de Douala, avec franchissement de la Nsape (affluent du fleuve Wouri) ; rapports d’Etudes de faisabilité du troisième pont sur le Wouri à Douala sur financement japonais ; rapports d’Avant-Projet Détaillé (APD) des études de contournement d’Edéa avec construction d’un pont sur la Sanaga ; rapports d’étude d’Avant-Projet Détaillé (APD) de construction du deuxième pont sur la Dibamba entre Douala et Edéa ; rapport d’étude d’Avant-projet Détaillé (APD) de construction du deuxième pont sur la Bénouéà Garoua ; rapports d’études de faisabilité et d’Etudes d’Avant-Projet sommaire des autoroutes Edéa-Kribi, Douala-Limbe et Yaoundé-Douala (phase 2) et de la bretelle Autoroutière vers Bafoussam à partir de l’autoroute Yaoundé-Douala ; rapports d’études de faisabilité et d’Etudes d’Avant-Projet sommaire des itinéraires prioritaires du Plan Directeur Ferroviaire National à savoir ; Edéa-Kribi, Douala-Limbé et Douala-Yaoundé-Ngaoundéré ; rapports d’études économiques du corridor Bamenda-Nkambé-Abonshi-Frontière du Nigéria, dans la perspective de la recherche de financements.

Le programme de Gouvernance et d’Appui institutionnel quant  lui vise à poursuivre la supervision géotechnique des prestations routières et le contrôle des matériels de Génie Civil ; poursuivre la cartographie des matériaux locaux et la sensibilisation des populations sur l’utilisation des matériaux locaux ; poursuivre la construction de l’immeuble siège du MINTP ; poursuivre les travaux d’assainissement du fichier solde du personnel du MINTP ; mettre en route la nouvelle organisation de l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux publics; entamer la formation des personnels d’exécution dans les Centres de Métier des Travaux Publics d’Akonolinga et de Garoua ; actualiser le Plan Directeur Routier ; achever la mise en place Système d'Information Géographique pour la reconnaissance des emprunts et carrières sur le corridor Nord-Sud et valoriser davantage les fonctions régionales et départementales.

Des actions qui s’effectueront avec une enveloppe budgétaire évaluée, si elle est validée par la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée Nationale à 506,833 milliards en Autorisations d’Engagement, dont 461, 904 milliards de Crédits de Paiements.

Now That We Are Talking…

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Nkendem FORBINAKE | 30-11-2016 10:02

 

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The past two weeks have seen the gains of the 1961 Reunification literally thrown to the dogs with endless street demonstrations, senseless bloodletting , all because dialogue, known universally as one trusted means of bringing differing factions together, was shelved aside.

 

By our shameful acts of the past few days, it will be difficult for the founding fathers of the Reunification – the Fonchas, Munas, Endeleys, Kemchas, Juas on one side and the Ahidjos, Njoya Arounas, Sultan Njimolus, Betayenes on the other – and even further away, our ancestors of the German period and mostly those who lost their lives for our cause such as Rudolf Duala Manga Bell, Madola or pastor Litumbe Ekese who fought and sometimes even lost their lives, to imagine what is happening with a legacy they so hardly fought for!  

Some two weeks ago, some English-speaking Lawyers, probably too zealous about the need to foster the bi-cultural standing of our country, undertook to remind the authorities of the need to keep a jealously-kept gain of reunification and for which Cameroon stands out very tall as one of the very few countries in the world to have successfully run a country on a bi-cultural system in which the civil law and common law systems had functioned almost without hitches until hawks, claiming to harmonize I don’t know for what reason and what commanded such urgency, decided to create a kind of hybrid in which none of the systems was going to identify itself.

Our nation was born out of dialogue and it is on the basis of such dialogue at the Foumban Constitutional conference that our country has continued to prosper. But any edifice, be it political or otherwise, is bound to face some difficulties. And that is why, each time there has been a problem, dialogue has set in to get the problem talked over and resolved. Moreover, the President of the Republic has made dialogue the bedrock of his political programme. And it has often produced sound political results.

There are many reasons to believe that there is no “hidden agenda” against the category of citizens usually referred to as Anglophones; otherwise there would be no General Certificate of Education Board today; the University of Buea and that of Bamenda would never have been saddled on the Anglo-Saxon model of education. All these gains were obtained through dialogue. Red tape by lowly-placed governmental officials, rather than government decision-making structures must be blamed for some of the shortcomings in quickly addressing the problems presented by common law lawyers and teachers of the Anglo-Saxon sub system of education in the country and which, unfortunately led to street demonstrations and some of the ugly sights we have been used to in the past few days or weeks.

The attitude of the Prime Minister and Head of government in the heat of the crisis must be praised because, at one point, the government seemed to be taking a bullying posture. Now that we are talking, now that the government is talking to the common law lawyers and the teachers’ trade union representatives, now that dialogue has, at last, been given a chance, it is in the interest of one and all that the issues raised by the lawyers and the teachers be addressed wholesomely in the hope of arriving at lasting and durable solutions.

It is left to all of us to adopt a modus Vivendi convenient to all of us as will be done in any ordinary family for, we cannot afford to run our country, whose independence was worn in blood and huge human sacrifice, in a hide-and-seek kind of situation in which some Cameroonians for whatever reason want to claim supremacy over others!

Revendications des anglophones: le gouvernement à l’écoute Politique

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Politique

BADJANG ba NKEN | 30-11-2016 10:02

 

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Bien que les concertations tardent à porter des fruits, le gouvernement reste ouvert au dialogue constructif.

Depuis quelque temps, la situation sociale est assez préoccupante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en raison d’une tension persistante suite à des revendications bruyantes de la part de certains syndicats d’enseignants et des avocats de culture anglo-saxonne. Aussi bien à Bamenda qu’à Buea, l’activité est plus ou moins profondément perturbée tant dans les amphithéâtres et salles de classe qu’au sein des Cours et tribunaux de ces deux régions. Avocats, enseignants, élèves et étudiants observent un mouvement d’humeur ponctué dans certains cas de violences inexplicables, injustifiées. Corporatistes au départ, la plupart de ces revendications ont hélas pris une coloration politique, les initiateurs de la contestation de l’ordre républicain faisant parfois preuve d’une intransigeance, source de blocages persistants.
Et ce, en dépit de l’attitude plutôt conciliante des pouvoirs publics dans la gestion d’un dossier caractérisé par des remous et secousses parfois inattendus. L’on se souvient à cet égard que dans l’optique de démêler l’écheveau, le Premier ministre en personne a séjourné pendant 72 heures dans le Nord-Ouest. A Bamenda notamment, le chef du gouvernement, Philemon Yang s’est mis à l’écoute des différentes doléances. Dans l’esprit de l’indispensable dialogue républicain, qui doit gouverner la reliance des diverses composantes du corps social. En dépit de cette ouverture manifeste de ceux qui ont en charge la gestion de la cité, la situation a peu évolué.

 

Il convient de rappeler que la prompte descente sur le terrain du Premier ministre a été précédée d’un important point de presse regroupant cinq membres du gouvernement. Une rencontre avec des journalistes de tout bord qui a été l’occasion de clarifications utiles, voire précieuses. Les points essentiels évoqués allant de la traduction officielle en anglais du traité OHADA, à la création et au fonctionnement de huit universités d’Etat – dont deux dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest – en passant par le déficit des magistrats qui affecte l’ensemble des juridictions à travers le pays. Ces actions et bien d’autres menées respectivement sous la conduite du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso, et du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, se sont heurtées à une fin de non recevoir. Pour autant, les dispositions du gouvernement en termes de dialogue constructif demeurent intactes.
La remise avant-hier au ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, de la version anglaise officielle des Actes uniformes OHADA par le secrétaire permanent de cette organisation,  Dorothé C. Sossa et leur transmission hier au bâtonnier de l’Ordre des avocats Me Ngnié Kamga par le ministre d’Etat Laurent Esso, devrait logiquement faire tomber la fièvre dans le camp des avocats.
Il est cependant à noter que la situation qui prévaut depuis peu dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest interpelle l’ensemble des Camerounais. A commencer par les politiques et leaders d’opinion qui ont le devoir patriotique de s’impliquer dans la recherche de solutions en vue d’un retour rapide au calme et à la sérénité. Dans le respect de l’unité nationale et de l’identité culturelle de notre pays.

Economie numérique: comment créer une start-up

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Michèle FOGANG | 30-11-2016 08:13

 

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Un séminaire de formation des jeunes organisé par l’ambassade du pays ouvert hier à Yaoundé par le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa.

Le Cameroun s’est résolument engagéà implémenter l’économie numérique. Une initiative qui passe par une parfaite maîtrise de l’environnement global en matière de hautes technologies (Hi-tech). Pays ami et partenaire au développement, Israël a entrepris d’accompagner le Cameroun dans cette démarche, étant donné que les deux pays sont, d’après Ran Gidor, ambassadeur d’Israël au Cameroun, liés par une relation bilatérale basée sur le transfert de technologies et d’expériences notamment dans le domaine des Hi-tech. D’où le séminaire sur l’innovation high-tech et l’entreprenariat organisé lundi dernier par l’ambassade d’Israël au Cameroun en partenariat avec le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).

« Nous intéressons particulièrement aux jeunes. Il s’agira de leur donner une formation, d’identifier les opportunités clés en matière de création et de développer des start-ups du secteur high-tech », a déclaré l’ambassadeur Ran Gidor. 

100 jeunes porteurs de projets high-tech de grand impact social, issus des 10 régions du pays ont été mobilisés pour la circonstance. Deux experts venant respectivement de Yes Cameroon et du Centre de formation de création d’entreprise leur dispenseront des formations sur les techniques de rédaction d’un business plan et les procédures rapides de création des entreprises. Le camerounais Ferdinand Nana Payong dispensera également une formation sur les éléments clés et essentiel en matière de Marketing. Au bout de trois jours, les participants  auront acquis les ficelles en ce qui concerne, la transformation d’idée en véritable start-up, maitrisés les nouvelles procédures en matière de création et de développement des start-ups du secteur Hi-tech. D’après le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa, les recommandations issues du séminaire devront concourir à la mise en place d’un programme efficace d’accompagnement des start-up en matière de Hi-tech et d’innovation afin que les PME puissent améliorer significativement leur contribution au Pib national.

Projet de Valorisation du Lac Municipal de Yaoundé : un comité de pilotage créé

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Une avancée notable vers la concrétisation de l’important Projet de valorisation touristique et économique du Lac Municipal et d’aménagement de la vallée de la Mingoa à Yaoundé vient d’être enregistrée avec la publication le lundi 28 novembre 2016, du décret présidentiel portant création, organisation et fonctionnement de son Comité de Pilotage. Présidé par le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, ce Comité dispose en son sein d’une Cellule de Coordination Technique présidée par le Ministre chargé du développement urbain et d’une Unité Opérationnelle placée sous l’autorité d’un Coordonnateur, haut responsable de la Communauté Urbaine.

Cet acte du Chef de l’Etat intervient au lendemain de l’annonce du début des travaux de ce projet, pour le premier semestre de l’année 2017, par le maître d’ouvrage, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain. Jean Claude Mbwentchou était face aux députés de Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée Nationale, pour la défense du budget de son département ministériel pour l’exercice 2017, dont le montant est de 138 milliards 454 millions FCFA.

Le projet de valorisation touristique et économique du Lac Municipal et d’Aménagement de la vallée de la Mingoa à Yaoundé est l’aboutissement d’un processus qui a été déclenché sous l’impulsion du Ministère de la Ville. Le 13 septembre 2016, l’Etat du Cameroun, représenté par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et la Deutsche Bank Espagne ont signé les conventions de financement pour la première phase du projet, d’un montant de 25 milliards CFA environ.

Dans la première phase du projet qui concerne l’aménagement proprement dit du Lac Municipal de Yaoundé, il est question d’ici à 2019, de construire une station d’épuration des eaux du Lac, afin de l’assainir et de réduire ainsi les risques de souillure des écosystèmes voisins et de propagation des maladies hydriques. En outre, en plus des berges du Lac qui seront aménagées et protégées durablement, une base de sports nautiques, un restaurant, et un hôtel cinq étoiles seront construits.

Quant à la deuxième, elle permettra in fine d’offrir aux populations de la cité Capitale un cadre de détente et de loisirs, des espaces d’agrément et d’affaires de haute facture, un environnement sein, sécurisé et agréable pour les citadins, toutes choses nécessaires pour un réel épanouissement en milieu urbain.

Allocution du Ministre de l'Habitat et du Développement rural à la commission des Finances de l'Assemblée Nationale(Section I)

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 Madame la Présidente de la Commission des Finances et du Budget, Honorables membres de la Commission des Finances et du Budget, Mesdames, Messieurs,

Je vous remercie très sincèrement pour les propos aimables que vous venez de prononcer à mon endroit et à celui de Madame la Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain chargée de l’Habitat, ainsi qu’à la délégation qui nous accompagne.

C’est avec beaucoup de satisfaction, que nous nous retrouvons à nouveau dans cet hémicycle, à l’occasion de la présente session de l'Assemblée Nationale consacrée à l’examen et à l’approbation de la loi de finances 2017 de notre pays.

En cette circonstance solennelle, je voudrais d'abord, Madame la Présidente, m'acquitter d'un agréable devoir, celui d'adresser, à vous-même ainsi qu'aux Honorables Membres de cette commission, mes chaleureux encouragements pour votre engagement et votre mobilisation sans faille dans le cadre des travaux de cette importante session au cours de laquelle vous œuvrez, comme par le passé, à l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations camerounaises. Avant de soumettre à votre examen le contenu de la demande budgétaire 2017 du département ministériel dont j’ai la charge, je vous ferai le point succinct de l’exécution du budget 2016 en cours d’achèvement.

SECTION I RAPPORT D’EXECUTION DU BUDGET 2016

Madame la Présidente de la Commission des Finances et du Budget, Honorables Membres, 4 Mesdames et Messieurs, Le Budget du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain pour l’exercice 2016, s’élève à 177 579 000 000 (cent soixante-dix-sept milliards cinq cent soixante-dix-neuf millions) francs CFA.

Cette enveloppe se répartit comme suit : - Dépenses de fonctionnement : 19 226 000 000 FCFA - Dépenses d’investissement : 158 353 000 000 FCFA Ce budget s’exécute en droite ligne des orientations fixées par le Chef de l’Etat, S.E.M Paul BIYA, lors de son traditionnel discours du 31 décembre 2015 à travers lequel, il indiquait : « Le cap est fixé, vous le connaissez. Nous devons atteindre l’émergence à l’horizon 2035». Par ailleurs, pour certains départements ministériels, il précisait : « Des chantiers spécifiques interpellent notre Nation. Nous devons accueillir la CAN féminine en 2016 et la CAN masculine en 2019. Pour cela, il nous faut des infrastructures adéquates. J’ai demandé au Gouvernement de s’y employer activement ». Aussi s’est-il félicité de la mise en route du Plan d’Urgence Triennal pour l’Accélération de la Croissance Economique (PLANUT).

Ainsi, l’année 2016 a été marquée par l’accélération des travaux liés à la préparation des Coupes d’Afrique des Nations de football féminine 2016 et masculine 2019, la poursuite des travaux du PLANUT Urbain avec ses volets Voirie et Habitat ainsi que par la maturation des projets d’envergure notamment le projet de valorisation touristique et économique du lac municipal de Yaoundé.

L’enveloppe 2016 a également permis de mettre en œuvre le plan d’actions du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain dont les résultats par programme se déclinent ainsi qu’il suit :

A. DEVELOPPEMENT DE L’HABITAT

 L’accent a été mis sur la réalisation des opérations d’aménagement et la construction de logements neufs. En matière de restructuration/rénovation, nous pouvons souligner le démarrage imminent de la première phase du projet de valorisation touristique et économique du lac municipal et de l’aménagement de la vallée de la MINGOA à Yaoundé au regard des conventions de financement déjà signées. Dans la même veine, les préalables pour le démarrage des travaux dans les villes de Garoua, Bertoua et Bafoussam dans le cadre du C2D urbain Capitales régionales se poursuivent.

Par ailleurs, les études de restructuration des quartiers sous structurés dans les communautés urbaines de Bafoussam et Garoua sont en cours. Il convient par ailleurs de relever la finalisation des activités préparatoires au Projet de Développement Urbain pour la promotion des Villes Inclusives (PDVI) financé par la Banque Mondiale. Pour la construction de logements neufs, on note : -l’achèvement en deux phases de l’opération pilote des travaux de construction de 257 cases, 66 latrines, 66 cuisines, 03 forages à motricité humaine et 07 puits d’eau au profit de 72 familles dans le cadre du recasement des populations affectées par les inondations, dans le cadre du Projet d’Urgence de Lutte Contre les Inondations (PULCI) dans la Région de l’ExtrêmeNord, sur le site de Bégué-Palam (Mayo Danay) ; -la construction des premiers 1675 logements sociaux du Programme Gouvernemental confiés aux Petites et Moyennes Entreprises locales, avec un niveau d’avancement de 90% à Yaoundé et de 67% à Douala.

Il importe de préciser que les travaux d’habitabilité sur les deux sites sont rendus à un taux de réalisation de 70% à Yaoundé et 50% à Douala ; -la construction de 100 logements dans chacun des chefslieux de Régions en dehors de Yaoundé et de Douala. Le taux 6 d’avancement des travaux sur le site d’Ebolowa est actuellement de l’ordre de 40%.

Quant aux 07 autres villes, hormis Bamenda pour lequel les études sont en cours d’achèvement à cause du relief escarpé, les travaux d’installation ont démarré et leur achèvement est prévu pour août 2017 dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal pour l’Accélération de la Croissance Economique (PLANUT); - la construction achevée de 1320 logements sociaux à Douala et Yaoundé avec la Coopération chinoise ainsi que la construction en cours de 50 logements dans les villes de Limbé, Bafoussam, Bamenda et Sangmélima avec les taux d’avancement situés respectivement à 90%, 40%, 25%, 15%.

S’agissant de la contribution des Promoteurs Privés Internationaux, des perspectives heureuses sont envisagées pour 2017, à la faveur de la conclusion récente des accords de financement avec quelques firmes internationales (cas des Projets ADDOHHA, PIZZAROTTI et Cités des Cinquantenaires à Yaoundé et Douala), ou de l’imminence du bouclage du financement d’autres projets tels que CITIC et NMS.

 

B. AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT URBAIN Les principaux investissements concernent :

- le projet de drainage des eaux pluviales de Douala dont les travaux ont démarré notamment dans les zones où les indemnisations n’ont pas été nécessaires, avec un taux d’avancement de 04% pour Razel et 05 % pour SOGEA SATOM ;

- le projet d’assainissement de Yaoundé (phase II), qui se déroule harmonieusement, avec un taux d’exécution de 30% pour ce qui est du lot 1 attribué au Groupement Razel BEC/Razel Cameroun et 07% pour 7 le lot 2 attribué au Groupement IFH Engineering Plc/ANHUI SHUIAN Construction Group. En matière d’études institutionnelles, il convient de préciser que celles relatives à l’élaboration de la stratégie nationale d’amélioration des bidonvilles et de la politique urbaine nationale sont en cours.

C. PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT URBAIN

Les interventions concernent l’entretien, la réhabilitation ou la construction de la voirie urbaine. Dans le cadre de la mise en œuvre des compétences transférées aux Collectivités Territoriales Décentralisées dans le domaine de l’entretien de la voirie urbaine, 840 millions de francs CFA ont été alloués à vingt et une (21) communes, pour leur permettre de maintenir leurs voiries respectives dans un état de praticabilité acceptable. A date, les travaux sont déjà achevés dans les villes de Furu Awa, Zhoa, Biwong Bané, Konyé et Mandingring. Pour les autres villes les prestations se poursuivent. L’annexe 1 en dresse un résumé.

Pour ce qui est de la Réhabilitation de la voirie urbaine, 28,424 km de voiries ont été réhabilitées en 2016. De manière spécique, les réalisations suivantes sont à mentionner :

- la réhabilitation en cours de la voie d’accès aux logements chinois à Douala, sur un linéaire de 2,8 km, avec un taux d’avancement de 25% ;

- la réhabilitation achevée de la rue Shell Nsiméyong-Tamtam-TKC boucle Chapelle Saint-marc-Hopital biyem-assi, pour un linéaire de 7,935 ml ;

- la réhabilitation de la voirie des villes de Ngaoundéré, Ngaoui, Bashéo, Guider, Nkongsamba, Mombo, Bassamba, Edéa, Yabassi, Mundemba, Fundong, Baham, Loum, et  Bangem ;d’un linéaire global de 19, 482 km sous financement Fonds Routier ;

- la réalisation des travaux prioritaires d’urgence dans les 02 grandes métropoles, dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal pour l’Accélération de la Croissance Economique notamment, A Yaoundé,

- la réhabilitation en cours des voiries des quartiers Mvog Atangana Mballa et Mvog Mbi, ainsi que la voie d’accès à l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) de Simbock en cours d’exécution, avec un taux d’avancement de 50%.

- la réhabilitation achevée des tronçons de voies « carrefour Hysacam-Eglise la Nouvelle Jérusalem-intersection route Hôpital de la CNPS (0,695km) ; Clinic maternity Hope House/residence Hotelière château rouge» (0,312km) ;

- la réhabilitation en cours de certains tronçons des voies aux quartiers Bastos, Mokolo et Madagascar à Yaoundé, avec un taux d’exécution de 26% (réhabilitation légère).

A Douala, - la réhabilitation des voies marché Youpwé, AES Sonel Ndokoti-liaison Cimetière de Ndogsimbi et l’aménagement de la voie « Zone industrielle de bassa » commissariat du 8ème avec un linéaire total de 5, 5 km, dont le taux d’exécution est de 85%;

- la réhabilitation des voies de desserte au quartier Grand Hangar Bonabéri, quartier Sodiko et desserte 9 temple EEC de Sodiko sur un linéaire total de 5,8 km, avec un taux d’avancement de 70%;  la réhabilitation des voies aux quartiers Bépanda et Mbangué pour un linéaire total de 7,5 km, avec un taux d’avancement de 80%;

- la réalisation des études en vue de la réhabilitation de certains tronçons de voiries dans les villes de Yaoundé et Douala dans le cadre du PLANUT. En effet, les 06 études du Groupe 1 (réhabilitation légère), et les 06 études du groupe 2 (réhabilitation lourde), sont exécutées à 95 % et les Dossiers d’appel d’offre progressivement transmis à la Commission Spéciale de Passation des Marchés du PLANUT. L’annexe 2 dresse les différents tronçons de voirie qui font l’objet d’études.

Concernant la construction de la voirie urbaine, 33,651 km de voiries ont été construites en 2016. Aussi de manière détaillée, il faut préciser les opérations suivantes :

- la construction achevée de la voie d’accès à la ville nouvelle d’Olembé, d’un linéaire de 2,451km ; lesdits travaux ont été réceptionnés le 02 septembre 2016 ; - les travaux relatifs à la construction de l’autoroute Yaoundé–Nsimalen (section rase campagne) sont en cours d’exécution, sur un linéaire de 10,8 km, avec un taux d’avancement de 45% ;

- la construction en cours des voies d’accès et des parkings autour du nouveau stade d’Olembé, avec un taux d’avancement de 22% ;

- les études relatives à la construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen (section urbaine) sont en cours de réalisation;

- les travaux de construction de 17.4km de voies d’accès et 60 000 m² de parking et espaces verts 10 autour du stade Omnisport de Limbé, en prélude à la CAN 2016, sont globalement achevés pour la phase I et sont en cours d’achèvement pour la phase II ; de même, le traitement des nids de poules sur 11 tronçons de voirie (13,8 km) dans ladite ville se déroule avec un taux d’avancement 97 %;

- les Etudes APS+ APD en vue de la réhabilitation et/ou construction des voies d’accès aux stades, aux équipements hospitaliers et hôteliers à Douala, Limbé, Buéa, Bafoussam, Garoua, Bandjoun et Mbouda en prélude à la CAN 2019, sont quant à elles en cours d’attribution au MINMAP.

Au total, 62,075 km de voirie ont été réhabilités ou construites en 2016 dans les villes de Ngaoundéré, Ngaoui, Bashéo, Guider, Nkongsamba, Mombo, Bassamba, Edéa, Yabassi, Mundemba, Fundong, Baham, Loum, Yaoundé, Limbé et Bangem.

 

http://www.minhdu.gov.cm/docs/minhdu-assemblee-2016.pdf


Présentation du Projet de Budget 2017 du Ministère de l'Urbanisme et de l'Habita

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Madame la Présidente, Honorables Membres, 12 Mesdames et Messieurs,

Après ce compte rendu de l’utilisation des ressources affectées à mon département ministériel en 2016, je me propose de présenter à présent, les projets et programmes urbains pour le compte de l’exercice budgétaire 2017.

Le crédit de paiement pour l’exercice 2017 du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain communiqué par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement s’élève à 138 453 706 000 (cent trente huit milliards quatre cent cinquante trois millions sept cent six mille) francs CFA, soit une baisse de 39 125 294 000 FCFA en valeur absolue par rapport à l’exercice 2016.

Toutefois, il convient de préciser que cette enveloppe n’intègre pas les travaux préparatoires à l’organisation de la CAN 2019. Cette dotation se répartit comme suit : Dépenses de fonctionnement : 11 485 000 000 - Dépenses permanentes de personnel : 1 784 000 000 - Dépenses de personnel hors traitement brut : 583 000 000 - Bourses et stages : 310 000 000 - Autres biens et services : 8 808 000 000 Dépenses d’investissements : 126 968 706 000 - Ressources transférées aux CTD : 5 531 006 000 - Ressources C2D : 12 355 422 000 - Fonds de contrepartie en dépenses réelles : 1 913 000 000 - Fonds de contrepartie en taxes et droits de douane : 1 200 000 000 - Ressources extérieures : 50 000 000 000 - PLANUT : 32 000 000 000 - Autres activités sur ressources internes : 23 969 278 000.

Cette enveloppe apparait assez modeste au regard des nombreux défis qui interpellent le sous-secteur urbain au rang desquels, la maitrise de l’urbanisation galopante, la mobilité urbaine, ainsi que l’aménagement de nouveaux pôles urbains et des quartiers précaires et le défi économique et social des villes.

La maitrise de l’urbanisation est un impératif pour le Cameroun. En effet, la population urbaine augmente chaque jour et ce n’est pas sans conséquence en termes d’accès aux services urbains de base, aux logements, à l’emploi etc …

Par ailleurs, le Directeur Exécutif du Programme des Nations Unies pour les Etablissements humains (ONU-HABITAT), le Docteur Joan Clos, lors de son discours de clôture de la Troisième Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III) tenue en octobre dernier à Quito en Equateur sur le thème « le développement urbain durable : l'avenir de l'urbanisation ? », a souligné que « l'urbanisation est source de développement, car ses coûts sont minimes comparés à la valeur qu'elle génère ».

Au final, l’urbanisation nécessite donc une affectation des ressources financières conséquentes pour rendre nos villes plus durables, inclusives et compétitives. Aussi, est-il important de lancer des opérations d’aménagement de nouveaux pôles urbains dans les périphéries des grandes villes pour permettre l’organisation et l’anticipation du développement urbain prévisionnel, l’encouragement de la promotion immobilière privée et le développement du partenariat entre secteur public et secteur privé ; la création d’une offre variée de logements selon le pouvoir d’achat des différentes couches sociales et la création d’un cadre de vie répondant aux principes du développement durable.

Il s’agit par ailleurs d’aménager les quartiers précaires pour améliorer le cadre et les conditions de vie des milliers de population qui y vivent. La question de la mobilité urbaine, est d’actualitéà Yaoundé, à Douala et dans bien de grandes villes. Le Gouvernement a comme objectif d’améliorer et de développer les infrastructures de transports urbains mais il faut dire que dans un contexte de rareté de ressources, il apparait peu évident d’atteindre cet objectif.

Le défi économique, pour sa part, impose au MINHDU d’investir pleinement dans les infrastructures car la ville, faut-il le rappeler, génère 65% du PIB national. Par ailleurs, la dimension sociale est certainement la plus importante car il s’agit de placer les habitants au centre, du moins, au cœur, des politiques publiques autant que les infrastructures.

Il s’agit aussi de lutter contre les inégalités entre les quartiers et entre les villes et d’offrir une chance à tous, en permettant aux couches les plus défavorisées de la population d’accéder aux services urbains de base. Cela passe par des investissements massifs.

...

 

Le budget 2017, bien qu’en baisse, exprime surtout les priorités du Gouvernement en matière d’habitat et de développement urbain. C’est également un budget qui s’inscrit en pleine cohérence avec les orientations du Président de la République, pour apporter des réponses concrètes, en fonction des ressources disponibles, aux attentes de nos concitoyens.

Ainsi, sous l’impulsion du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, il s’agira de poursuivre et/ou d’achever les projets structurants déjà démarrés et mettre en œuvre les projets visant à donner à nos villes des moyens de devenir de véritables pôles d’activité. Nous nous attèlerons au cours de l’année 2017 à doter nos villes d’infrastructures et ouvrages capables d’améliorer le cadre et les conditions de vie des populations urbaines, faciliter la circulation des personnes et des biens et contribuer à l’embellissement des centres urbains. Cette vision se traduira par la poursuite ou la réalisation des projets saillants ci-après présentés par programmes:

A. Développement de l’Habitat L’accent sera porté sur :

- la réalisation de l’étude en vue de la restructuration des environs de l'immeuble siège du FEICOM au quartier MIMBOMAN à Yaoundé ;

- la réalisation de l’étude sur la création d'un Fonds spécial de l'habitat social (complément) ;

- l’achèvement dans les meilleurs délais du programme de construction de 1675 logements confiés aux PME nationales ;

- le démarrage du projet de développement urbain pour la promotion des villes inclusives avec l’appui de la Banque Mondiale ;

 - l’achèvement des préalables en vue du démarrage des travaux dans les villes de Bertoua, Bafoussam et Garoua dans le cadre du C2D urbain « Capitales Régionales » ;

- l’achèvement des travaux de construction de 800 logements dans les Chefs-lieux de Régions autres que Douala et Yaoundé dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal pour l’Accélération de la Croissance Economique (PLANUT) ;

- l’accélération et l’achèvement du Projet de construction de 640 logements sociaux à Yaoundé/Olembé, par la Firme Suisse COFFOR CEMAC ;

- le démarrage des études d'impact environnemental et social du projet Sawa-beach à Douala, ainsi que la réalisation de l’étude d’une stratégie de remblais et déblais sur le site dudit complexe;

- le démarrage des travaux d’aménagement du lac municipal de Yaoundé, comprenant la dépollution et l’assainissement des eaux du lac, l’aménagement des berges, la viabilisation des parcelles pour la construction des équipements et logements, et la création d’un espace de détente et de loisirs; ainsi que le démarrage de l’étude de rénovation de la vallée de la MINGOA ;

- le démarrage des études en vue de l'aménagement d'un pôle multifonctionnel à la périphérie de Yaoundé (Nkozoa).

Par ailleurs, l’année 2017 marquera la commercialisation des 1520 logements réalisés avec l’appui de la coopération chinoise.

B. Amélioration de l’environnement urbain

Un point d’honneur sera mis sur :

 - le démarrage effectif des travaux de construction des ouvrages de drainage pluvial de Douala d’un linéaire de 39 km;

- la poursuite des travaux de la deuxième phase du Projet d’Assainissement de Yaoundé (PADY 2) d’un linéaire de 14 km ;

- l’aménagement des carrefours, axes structurants et des places urbains à Meiganga, Bandjoun, Kumbo, Monatelé et Zoétélé ;

- la construction des équipements d’éclairage public dans les villes de kousséri, Bafia, Batouri, Kaélé, Douala 4ème et Dschang ;

- la formation des jeunes en difficulté aux petits métiers du secteur urbain dans les Communes de Massagam, Meyomessala, Batchenga, Makak, Makenene, Ndobian, Foumban et Bamenda II ;

- la réalisation des travaux d'infrastructures communautaires par approche HIMO dans la ville de Tibati ;

- l’élaboration de la cartographie de base des villes de Mamfé, Tubah, Endom, Ombessa et GUIDER ;

- la mise en place d'un système intégré de gestion des autorisations administratives de constructions (SGAC) et de guichets uniques dans la ville de Douala.

C- Développement des infrastructures de transport urbain

Une attention particulière sera accordée aux opérations relatives à l’accélération des grands projets structurants et le démarrage des travaux qui permettront de faciliter la mobilité urbaine dans nos villes notamment :

- la poursuite des travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen section rase campagne ;

- la finalisation des études en vue de la construction de l'autoroute Yaoundé-Nsimalen section urbaine ;

 - le démarrage des projets du groupe2 (projets tributaires de la réalisation des études techniques) dans le cadre de la mise en œuvre du PLANUT dans son volet voirie ;

- la poursuite des travaux d'aménagement de la voie d'accès aux logements chinois à Douala ;

- le démarrage des travaux de réhabilitation du tronçon Brigade de gendarmerie-hôpital des Sœurs au quartier Mvog-Beti

- la réhabilitation de la voie entrée Complexe BEACcarrefour Amadou-Carrefour Ekié ;

- la réhabilitation de la voirie de la ville de Tombel ;

- la réhabilitation de certaines voies au quartier du Lac à Yaoundé carrefour ENAM-Carrefour Gendarmerie nationale et bretelles; Carrefour ENAM -Entrée principale Résidence Officielle du Premier Ministre; aménagement des voies internes à la résidence officielle du Premier Ministre ;

- le désenclavement du quartier GOLF à Mbankolo à Yaoundé.

De même, le MINHDU consolidera le processus de modernisation des principales métropoles camerounaises d’une part, et engagera d’autre part, des efforts en vue du relèvement du niveau des infrastructures dans trente sept (37) villes notamment Djohong, Dir, Meiganga, Banyo, Yaoundé, Batchenga, Monatélé, Eseka, Bertoua, Ketté, Moloundou, Bogo, Mindif, Douala, Edéa II, Nkongsamba, Touboro, Guider, Poli, Kumbo, Bamenda, Santa, Batibo, Santchou, Banwa, Bamendjou, Bafoussam, Bangangté, Foumban, Ebolowa, Meyomessala, Sangmélima, Kribi II, Lolodorf, Kumba, Mundemba et Tombel à travers les travaux de réhabilitation de leurs voiries dans le cadre du Fonds Routier 2017.

Par ailleurs, comme l’année précédente, notre budget nous permettra d’appuyer la politique de transfert progressif de compétences en faveur des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) dans le cadre de la décentralisation.

En effet,  531 006 000 FCFA ont effectivement été transférés aux 19 CTD en vue de l’aménagement des carrefours et axes urbains, la construction d’équipements d’éclairage public et l’entretien de la voirie dans vingt (20) communes. L’annexe 3 résume l’ensemble de ces villes.

D-GOUVERNANCE ET APPUI INSTITTUTIONNEL DANS LE SOUS SECTEUR URBAIN

En matière de gouvernance, il sera question principalement de poursuivre l’étude en vue de l'élaboration du projet de loi relatif à l'habitat social ; de lancer la révision de la loi régissant l'urbanisme et d’assurer l’organisation de l'édition 2017 de la Conférence Internationale sur l'Urbanisme durable en Chine et en Afrique (ICCASU II).

Enfin, pour améliorer le cadre et les conditions de travail du personnel, de nombreuses actions vont être menées. Il s’agira entre autres de:

- l’achèvement des travaux de construction des Délégations Régionales et départementales du MINHDU de l’ExtrêmeNord, l’Adamaoua, Tibati, Bandjoun, Eséka, et Bangangté;

- la réhabilitation des délégations départementales du MINHDU à Meiganga, Ebolowa, Mamfé et Banyo;

- de l’équipement de certains bureaux au MINHDU ;

- de l’achat de matériels roulants ;

- de l’achat de matériels techniques spécifiques.

Madame la Présidente de la Commission des Finances et du Budget,  Honorables Membres de la Commission des Finances et du Budget, Mesdames et Messieurs, Au regard des nombreux défis qui nous interpellent, mon département ministériel s’attelle avec sérieux et sérénitéà consolider les acquis et à poursuivre résolument les efforts d’assainissement, d’aménagement et d’embellissement des villes camerounaises, pour un mieux-être de nos populations. Sous l’autorité de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain entend accompagner le Cameroun, sous la conduite éclairée de son Illustre Chef, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, vers le chemin de l’Emergence en 2035. Tout en comptant sur votre collaboration pour la mise à disposition des moyens nécessaires à cet effet, nous restons disposés à vous apporter des éclairages utiles aux préoccupations éventuelles qui seraient les vôtres. Je vous remercie pour votre bienveillante attention.

Maillots et gadgets de la CAN: Les commerçants se frottent les mains

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Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | 01-12-2016 12:43

 

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Avec les bonnes prestations des Lionnes, les fans se bousculent en grand nombre dans les marchés pour être aux couleurs adéquates samedi prochain.

Hier en mi-journée au marché central de Yaoundé. Le long du couloir dédiéà la vente des maillots et autres vêtements pour le sport est carrément aux couleurs du Cameroun. Des maillots, survêtements, casquettes, polos, T-shirts, bobs, bonnets, écharpes, bandeaux, fanions, etc. sont exposés. Les trois couleurs qui constituent le drapeau national sont visibles, mais aussi le blanc. En groupe ou individuellement, les nouveaux fans des Lionnes indomptables du Cameroun viennent s’enquérir des prix ou directement acheter l’un de ces produits.  « Je serai au stade samedi prochain et pour montrer mon soutien aux filles, je dois porter un maillot ce jour-là», affirme Clarisse T., mère de famille. A côté d’elles, trois jeunes hommes veulent la totale. « Même si on ne va pas au stade Omnisports, on doit montrer au quartier qu’on est avec les Lionnes. Elles jouent si bien qu’on n’a plus honte de porter ces maillots », lance l’un d’eux.  Et ils veulent quasiment tout prendre (maillots, casquettes, fanions, écharpes, polos), peu importe le prix.
D’ailleurs, en matière de coûts, il y en a pour toutes les bourses. En fonction de la matière et du design, les maillots et les polos varient entre 4500 F et 12 000F. Les casquettes sont vendues à partir de 5000 F, les brassards entre 500 et 1000 F. Mais ça ne s’arrête pas là.   D’autres commerçants-designers proposent d’inscrire le nom voulu sur le dos d’un équipement acheté, à raison de 300 F la lettre. D’autres ont mis en vente des T-shirts floqués de messages ou dessins particuliers, du genre « I am a lioness ». Et selon Carlos Kouasseu, les demandes ont augmenté avec la qualification pour la finale, alors que le marchéétait plutôt « froid » ces derniers temps. « Mardi soir, les gens ont couru ici autour de 19h, parfois à la sortie du stade, pour acheter des maillots ». Ses camarades et lui affirment, avec le sourire, qu’au soir du 3 décembre, la demande sera encore plus forte…

Star: Marie-Aurelle Awona

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Monica Nkodo | 01-12-2016 12:32

 

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Avec Christine Manie en charnière centrale des Lionnes, elle propose une défense en béton.

Polyvalence. Quoi de mieux que ce mot de cinq syllabes pour décrire le jeu de Marie-Aurelle Awona ? Fait indiscutable, Awona est une arrière. Ce qui est moins certain en revanche, c’est la définition précise de sa zone de positionnement. La joueuse du club ASJ Soyaux en France se révèle tenace à gauche ou à droite au poste de latéral, mais elle est tout aussi intraitable en défense centrale (comme c’est le cas pour cette CAN avec les Lionnes). Vigilance et sérénitéà la récupération, luciditéà la relance : Awona est un élément essentiel dans le bloc compact formé par le dispositif défensif de Enow Ngachu. En charnière centrale des Lionnes, Awona et la capitaine Manie constituent une tour imprenable. Elle n’a que 23 ans, mais Awona s’impose déjàà ce poste de défenseur central, rôle qui pourtant se bonifie avec l’âge et l’expérience. Qualité qu’elle doit à son physique athlétique.
Si la politique du football actuel veut que la majorité des 11 acteurs de l’effectif s’impliquent dans les phases d’attaque, Marie-Aurelle Awona assume tout à fait sa mission purement défensive. « C’est une battante, un vrai défenseur, quelqu’un qui va au contact, qui aime les défis physiques », analyse Gwendoline Djebbar, sa coéquipière de l’ASJ Soyaux. Passée par plusieurs clubs du championnat français de première division (Fontenay-Sous-Bois, Cergy Clos, Cergy Pontoise FC, Domont FC, Le Mans UC 72), ainsi que par les équipes nationales de France des moins de 19 ans et des moins de 16 ans, Awona enregistre sa première sélection avec les Lionnes en 2015, quelques mois avant la Coupe du monde au Canada. Elle brille désormais sous les couleurs du Cameroun, ce pays qui l’a vu naître, et qu’elle quitte à six ans. La CAN offre le retour de la « fille prodigue » et prodige.

Murat Ülkü , l’Ambassadeur de Turquie revisite la coopération de plus en plus fructueuse entre son pays et le Cameroun

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Excellence Monsieur l’Ambassadeur quel est l’état de la coopération commerciale entre la Turquie et le Cameroun ?

Notre partenariat économique est en voie d’approfondissement, seulement six ans après l’ouverture de notre Ambassade à Yaoundé. Au cours de la dernière décennie, le volume d’échanges commerciaux entre nos deux pays a triplé, avec 120 millions de dollars en 2015. La balance commerciale est excédentaire en faveur de la Turquie. Ensemble, nous allons travailler avec le coté camerounais pour rétablir l’équilibre. La Turquie achète principalement du bois tandis que le Cameroun importe du fer, de l’acier, du ciment, de la farine entre autres. Notre volonté, c’est de diversifier les échanges. Sans les efforts des deux gouvernements, il est difficile d’atteindre ces objectifs. On a déjà mis en place des mécanismes nécessaires. Nous avons une Commission économique mixte qui a déjà tenu dans le passé deux réunions. Dans un avenir futur proche, la 3eme réunion de cette Commission se tiendra à Yaoundé et qui co-présidée par le Vice-Premier Ministre turc, et par le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ce sera l’occasion de faire l’état des lieux dans plusieurs domaines et de déterminer les priorités pour le futur.

Dans cette optique, qu’allez-vous faire pour davantage aider le secteur privé camerounais ?

La Turquie a connu un progrès économique remarquable grâce au dynamisme de son secteur privé. Le gouvernement a aussi préparé les incitations, les encouragements, on a déblayé le terrain. Nous aimerions trouver les meilleurs moyens pour partager nos expériences à cet égard avec nos amis au Cameroun. A l’occasion du Forum d’économie et d’affaires Turquie–Afrique qui a eu lieu à Istanbul les 2 et 3 novembre 2016, l’accord relatif à la création du Conseil d’affaires turco-camerounais a été signé. Cela nous donne le deuxième instrument. Dorénavant, nos hommes d’affaires pourront se réunir pour voir les axes de coopération à explorer davantage car, les gouvernements peuvent indiquer la direction jusqu’à un certain point. Ce n’est pas aux gouvernements de tout imposer, c’est beaucoup mieux que nos hommes d’affaires se réunissent, discutent et trouvent leurs propres stratégies. Il faut analyser nos deux économies qui possèdent des complémentarités. Il y a beaucoup de choses à faire car le volume d’échanges actuel ne reflète pas du tout le potentiel qui existe entre nos deux pays.

Que faut-il faire pour inverser cette tendance ?

Il faut trouver les champs dans lesquels les échanges peuvent être diversifiés et dans lesquels on pourrait encourager les partenariats des deux côtés, y compris la dimension d’investissement et de co-production. Comme la Turquie, le Cameroun possède une position géostratégique dans la sous -région, au niveau de la logistique, des finances, il y aura beaucoup à faire à long terme. C’est pourquoi, les investisseurs turcs démontrent un intérêt accru envers le Cameroun car, dans une décennie, il sera au cœur des activités commerciales régionales vis-à-vis des pays sans issue vers la mer. Nous admirons l’approche visionnaire du Président Paul Biya pour la préparation de l’infrastructure d’un tel futur. Le Conseil d’affaires devra trouver des stratégies pour diversifier les échanges, encourager les investissements. L’un de nos avantages c’est les vols de Turkish Airlines chaque jour de la semaine. Il y a aussi plusieurs opportunités pour les hommes d’affaires camerounais en Turquie. C’est pourquoi nous encourageons les voyages d’affaires en Turquie pour les salons spécialisés. Au cours de ces six derniers mois, nous avons envoyé plus d’une centaine d’hommes d’affaires camerounais en Turquie. Ils rentrent avec de bonnes impressions et beaucoup de motivations voyant qu’il y a des choses à faire ensemble. Je note avec satisfaction que les plus grands groupes de Turquie s’intéressent au marché camerounais. Dans quelques années vous verrez un grand stade à Douala qui va être construit par une entreprise turque. Ce sera le monument de la coopération et de l’amitié turco-camerounaise. Le stadium de Japoma qui sera financé par l’Eximbank turc et qui va refléter les haut standards du secteur privé turc, rappellera à tous comment la coopération entre les deux pays a commencéà donner les fruits inoubliables, et cela va encourager d’autres acteurs.

Quels commentaires faites-vous sur le développement de l’économie camerounaise ?

La Turquie a connu aussi d’étapes similaires. Ce n’est pas facile pour les pays en voie de développement de faire face à tous les défis en même temps. Au Cameroun, en attendant l’émergence en 2035, les préparatifs des CAN aident déjàà discipliner les acteurs nationaux. Progressivement, le Cameroun va surmonter les difficultés. Toutes les données indiquent clairement que le prochain siècle sera celui de l’Afrique. Le Cameroun possède un grand capital humain. Le niveau d’éducation est élevé et le plus grand atout du Cameroun, c’est sa jeunesse. A long terme, le Cameroun trouvera sa bonne place dans la sous-région et le continent. C’est à travers les problèmes que le peuple apprend à survivre. Il importe de maintenir la discipline, de ne pas perdre de motivation. La priorité pour tous les pays à présent, c’est d’assurer le bien-être des citoyens. L’avènement d’infrastructures pour encourager le commerce régional apportera un plus significatif pour le Cameroun. Nous sommes tout à fait solidaires contre le terrorisme. Ça a été bien maitrisé par le Cameroun, mais on pourra résoudre ce problème définitivement au niveau régional. La solution passe par la solidarité et coopération régionale et internationale.

Que peut-on attendre de de la Turquie en termes d’échanges d’expériences ?

Ce sujet sera abordé en détail dans le cadre du Conseil d’affaires. Nous avons déjà une vingtaine de sociétés turques installées ici, avec un total de 30 millions dollars d’investissement qui couvre plusieurs champs comme la production de ciment, la menuiserie, la restauration etc. Dans deux ans, le premier hôtel doté de cinq étoiles à Douala sera construit par les Turcs. Le contrat a été signéà Istanbul lors du dernier Forum Turquie-Afrique. On désire voir le Cameroun comme une base d’exportation pour le continent. Les entreprises turques voient les choses dans cette perspective et veulent utiliser le pays comme base et opérer vers les pays voisins. En particulier, quand le port de Kribi sera opérationnel, les stratégies régionales gagneront en importance.

Arts et culture: cap sur les infrastructures Politique Azize Mbohou | 02-12-2016 10:58 Avec un budget de 3,813 milliards de F, l

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Politique

Azize Mbohou | 02-12-2016 10:58

 

minac

Avec un budget de 3,813 milliards de F, le ministère veut promouvoir une véritable industrie culturelle en 2017.

Le plan d’action 2017 du ministère des Arts et de la Culture (MINAC) prévoit, entre autres, l’activation des 58 délégations départementales. Par ailleurs, il est prévu la mise en place d’un complexe culturel ultramoderne de 1200 places à Yaoundé. Ces projets et bien d’autres ont été présentés devant la commission des Finances et du Budget  de l’Assemblée nationale mardi, par le Pr Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture. L’enveloppe budgétaire sollicitée par ce département ministériel pour l’exercice 2017  est de 3,813 milliards de F.


Dans cette perspective, le MINAC veut asseoir un projet de performance à travers l’optimisation du fonctionnement de l’Ensemble national, par exemple.  Ainsi, cette structure devrait être dotée de batteries modernes et traditionnelles. De plus, il est également prévu la confection des tenues de scènes pour les trois composantes de la structure que sont, le Ballet national, l’Orchestre national et le Théâtre national. Ceci devrait permettre la poursuite des animations culturelles et de l’inventaire général du patrimoine culturel. Aussi, le MINAC vise-t-il l’extension du bâtiment devant abriter ses services centraux, la poursuite du projet de construction de l’Institut national des arts et de la culture, etc. Dans le cadre des échanges d’expériences en matière cinématographique avec le Ghana, le Nigeria, l’Angola et les pays du Maghreb, des missions d’expertise sont également prévues.

« Nous allons développer des industries culturelles »

Pr. Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture.

« Nous avons présenté les actions et missions essentielles assignées à notre ministère en matière de sauvegarde et de préservation du patrimoine culturel, du développement de la création et de l’art camerounais. De même, allons-nous mettre en évidence le développement des industries culturelles. Nous allons mettre l’accent sur la densification du maillage administratif du ministère, afin d’être près des structures qui sont les gardiennes de notre patrimoine et héritage culturels ».
 

Bientôt des logements pour les enseignants à l'université de Dschang

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Régional

Eric Vincent FOMO | 02-12-2016 10:37

 

dschang

L’université locale vient de signer une convention avec le Crédit foncier pour faciliter l’acquisition de terrain à son personnel.

Désormais, les personnels enseignant et non enseignant de l’Université de Dschang (UDS) pourront obtenir des financements à des taux préférentiels pour acquérir des lopins de terre afin de se construire des logements décents. Cette opportunité est rendue possible depuis vendredi dernier, à la faveur de la signature d’une convention de partenariat avec le Crédit foncier.

L’institution bancaire a mis en place un dispositif pour accompagner les employeurs dans la mise en œuvre de leurs politiques internes et sociales. Selon le recteur Pr Roger Tsafack Nanfosso, ce partenariat vise à améliorer le cadre de vie du personnel de l’UDS. Et à travers cet acte, les deux institutions entendent répondre à la préoccupation du président de la République de faciliter au plus grand nombre de Camerounais, l’accès à un logement décent, grâce à des financements octroyés aux meilleures conditions du marché.


Cet accord avec le Crédit foncier est le résultat de la mise en œuvre du concept de dynamique collective lancé depuis l’année académique 2015/2016. Comme autres retombées, l’on relève la soutenance de 109 thèses de doctorat PHD cette année. De plus, le cycle académique a été réduit de trois à deux semestres.

L’assurance santé est désormais fonctionnelle pour tous (personnel, enseignants et étudiants). Des équipements modernes ont été installés au sein du campus. Quelques innovations ont été réalisées par les étudiants dont des réchauds à biomasse et énergie solaire pour l’eau, l’air et la cuisson, des systèmes électriques de commande à distance par téléphone ou texto, des couveuses pour les bébés nés prématurément ou encore des logiciels de correction des copies, etc. Tous ces acquis ont été listés vendredi dernier lors de la cérémonie de rentrée solennelle de l’institution présidée par le Pr Roger Tsafack Nanfosso, en présence du Pr Amvene Nko’o, Inspecteur général des services au Minesup.

 

Forêts et faune: des aménagements à poursuivre

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Politique

Félicité BAHANE N. | 02-12-2016 10:54

 

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Au cœur de la nuit de lundi à mardi dernier, le ministre Ngole Philip Ngwese a défendu un budget de plus de 20 milliards de F.

Le ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF) va poursuivre son triennat 2016-2018. C’est dans cette logique que le ministre Ngole Philip Ngwese s’est présentéà la commission des finances de l’Assemblée nationale, dans la nuit de lundi à mardi dernier. Il a ainsi défendu un budget 2017 de 20,698 milliards de F, contre 18,466 en 2016. Une enveloppe qui permettra de poursuivre les actions de l’aménagement et la régénération du domaine forestier permanent ; la valorisation des ressources forestières et fauniques ; la promotion de nouvelles essences; la stabilisation des volumes exploités de grumes autour de 2,5 millions de m3 et l’optimisation de l’exploitation des forêts communales et communautaires.


Pour mémoire, c’est en 2016 que l’Assemblée nationale a approuvé le programme triennal 2016-2018 du MINFOF. Ngole Philip Ngwese a également fait l’évaluation du niveau d’exécution et les projections de l’année 2017. Globalement, le ministre indique qu’il sera notamment question de mettre en œuvre l’inventaire d’exploitation avec géo-référencement des tiges. Au demeurant, le MINFOF se propose de donner la priorité aux deux projets pluri-annuels en cours : la construction de son immeuble-siège et la part du Cameroun à la Commission des Forêts d’Afrique Centrale  (COMIFAC), 7 milliards de F, cette enveloppe étant un engagement du président de la République vis-à-vis de ses pairs d’Afrique Centrale.


«We Will Facelift Protected Areas »

Philip Ngole Ngwese, Minister of Wildlife and Forestry.

“We are conscious of the situation  of some of our protected areas today. We are sourcing for funds for projects that have been earmarked to facelift national parks and protected areas across the country. I want to believe that by the time resources are available, a good number of the parks which have left a name and continue to be the pride the country will get a facelift. The 2017 plan of action focuses on rescuing our parks and protected areas from ruins. We are also working to ensure that forest royalties benefit communities as usual. It is a constant quest.”

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Petites et moyennes entreprises:plus de compétitivité en 2017

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Politique

Marilyne NGAMBO TCHOFO, Sonia OMBOUDOU (stagiaire) | 30-11-2016 11:29

 

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L’enveloppe budgétaire de 11,441 milliards de F défendue mardi par le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa.

Pour 2017, le budget du ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) connaît une hausse de 1,5 milliard et se chiffre à 11,441 milliards de F. Ce supplément permettra, selon le ministre, d’accompagner les initiatives d’incubateurs de l’Ecole nationale supérieure des sciences agro-industrielles de Ngaoundéré (ENSAI) et de la Faculté de médecine de l’Université de Buea, de même que d’opérationnaliser les villages artisanaux. Dans les prévisions, le budget d’investissement, d’un montant de 6 milliards de F, sera réparti en trois programmes.


Premièrement, les fonds iront au programme de promotion de l’initiative privée et l’amélioration de la compétitivité des PME. Il s’agira ici de financer la consolidation des activités de l’Agence de promotion des PME, l’accompagnement des PME à la sous-traitance dans les grands travaux, la mise en œuvre du programme EMPRETEC, la mise en place du fichier national des PME, l’accompagnement à la création et au développement des PME de transformation des produits locaux… Ensuite, le programme de promotion de l’économie sociale et de l’artisanat prévoit la construction des villages artisanaux de Foumban et Ngaoundéré et la réfection de ceux de Bamenda et Bertoua ainsi que du centre agro-alimentaire d’Ebolowa. Enfin, le programme de gouvernance viendra finaliser les travaux de construction du Centre de formalités de création des entreprises de Bertoua, entre autres.

Aménagement du lac municipal de Yaoundé: ça se précise

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Politique
Rousseau-Joël FOUTE | 06-12-2016 15:20

 

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 Le chef de l’Etat a créé récemment un Comité de pilotage dédié au projet dont le début de l’exécution est annoncé  pour 2017 dans la capitale.

Plusieurs fois annoncé, l’aménagement du lac municipal de Yaoundé devrait pouvoir cette fois-ci démarrer effectivement l’an prochain. En tout cas, le décor est planté et laisse entrevoir une telle issue. C’est le sens à donner au décret n°2016/482 du 28 novembre 2016 signé par le chef de l’Etat, Paul Biya.

Le texte porte création, organisation et fonctionnement du Comité de pilotage du projet de valorisation touristique et économique du Lac municipal et d’aménagement de la Vallée de la Mingoa à Yaoundé.


Le Comité a pour mission d’arrêter les orientations stratégiques et d’assurer la coordination, le pilotage et le suivi de la mise en œuvre du projet. A ce titre, il est chargé notamment d’approuver le plan de valorisation touristique et économique du lac municipal de Yaoundé conformément aux études validées ; d’approuver la maquette ainsi que le plan de mise en œuvre du projet d’aménagement de la Vallée de la Mingoa ; d’évaluer et d’assurer la mobilisation des ressources financières nécessaires à la réalisation du projet ; de valider les études et projets spécifiques proposés par la Cellule de coordination technique ; d’évaluer la mise en œuvre des actions découlant des plans de valorisation du Lac municipal et d’aménagement de la Vallée de la Mingoa.
Le Comité est présidé par le ministre, secrétaire général de la présidence de la République et comprend plusieurs membres : le secrétaire général des services du Premier ministre ; le ministre chargé de l’Economie et de l’Aménagement du territoire ; le ministre chargé du Développement urbain ; le ministre chargé des Marchés publics ; le ministre chargé des Domaines ; le ministre chargé des Travaux publics ; le ministre chargé des Finances ; le ministre chargé de l’Environnement ; le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé ; le directeur de la Recherche extérieure.

Le rapporteur est le chef de la division des Affaires économiques et techniques au secrétariat général de la présidence de la République. En outre, le président du Comité peut, en tant que de besoin, inviter toute personne, en raison de ses compétences ou de son expertise, à prendre part aux travaux du Comité. Celui-ci se réunit en tant que de besoin, sur convocation de son président. Au terme de chaque réunion, le Comité adresse un compte rendu faisant notamment l’état de l’évolution de la mise en œuvre du projet au président de la République.


La Cellule de coordination technique est quant à elle chargée de la mise en œuvre et du suivi des orientations stratégiques et directives arrêtées par le Comité. A ce titre, elle supervise les travaux de l’Unité opérationnelle ; élabore les aspects techniques du projet à soumettre à la validation du Comité ; suit l’exécution du projet ; et prend toutes les mesures nécessaires à l’aboutissement du projet dans les délais arrêtés, entre autres.  

Jean Claude Mbwentchou: « Un hôtel cinq étoiles sera construit »

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Politique
Rousseau-Joël FOUTE | 06-12-2016 15:17

 

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 Les explications du maître d’ouvrage du  ministre de l’Habitat et du Développement urbain.

Le chef de l’Etat a créé le 28 novembre 2016, le Comité de pilotage du projet de valorisation touristique et économique du lac municipal et d’aménagement de la Vallée de la Mingoa à Yaoundé. Où en est-on avec ce projet dont vous avez annoncé le démarrage en 2017 ?


Effectivement,  le dimanche 27 novembre 2016, lors de mon passage devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale, j’ai annoncé que ces travaux vont démarrer au cours du premier semestre 2017. Le lendemain, le chef de l’Etat a créé par décret le Comité de pilotage de cet important projet, placé sous la présidence du ministre, Secrétaire général de la présidence de la République. Ce qui témoigne du grand intérêt qu’il y accorde.  


Le projet de valorisation touristique et économique du lac municipal et d’aménagement de la Vallée de la Mingoa à Yaoundé est l’aboutissement d’un processus qui a été déclenché sous l’impulsion du ministère de la Ville. Le marché pour la réalisation de cette première phase et celui de la maîtrise d’œuvre ont été attribués et signés, respectivement le 9 juin 2015 et le 18 septembre 2015, par le ministre des Marchés publics. Il était attendu la conclusion des accords de financement pour qu’ils entrent définitivement en vigueur. Le 13 septembre 2016, l’Etat du Cameroun, représenté par le MINEPAT et la Deutsche Bank Espagne, ont signé les conventions de financement pour la première phase du projet, d’un montant de 25 milliards CFA environ.


En attendant la levée des conditions préalables pour l’entrée en vigueur des prêts, l’entreprise espagnole ACCIONA Infraestructuras S.A., qui réalisera lesdits travaux, prépare le plan d’installation de chantier et le projet d’exécution. Elle a reçu en fin septembre 2016, mon autorisation en ma qualité de maître d’ouvrage, pour accéder au site des travaux, à l’effet de recueillir toutes les données complémentaires nécessaires au bouclage des documents d’exécution, notamment les levés topographiques, les sondages géotechniques, le déplacement des réseaux divers et la démolition des bâtiments. A ce jour, le Cameroun a levé près de 90% des conditions préalables. C’est donc dire en effet, comme je l’ai annoncé, que le démarrage effectif des travaux est imminent.


Les populations aimeraient savoir ce qui sera effectivement fait sur les sites concernés. A quoi ressembleront le lac municipal et la Vallée de la Mingoa à Yaoundé une fois aménagés ?


Dans la première phase du projet qui concerne l’aménagement proprement dit du lac municipal de Yaoundé, il est question d’ici à 2019, de construire une station d’épuration des eaux du lac, afin de l’assainir et de réduire ainsi les risques de souillure des écosystèmes voisins et de propagation des maladies hydriques. En outre, en plus des berges du Lac qui seront aménagées et protégées durablement, une base de sports nautiques, un restaurant, et un hôtel cinq étoiles seront construits.


Au cours de cette première phase, le partenaire espagnol étudiera et proposera un plan d’aménagement de l’ensemble de la Vallée de la Mingoa, sur une superficie de 250 hectares. Les grandes orientations d’aménagement de cette vallée seront discutées au sein du Comité de pilotage créé par le chef de l’Etat, conformément aux termes de référence préalablement arrêtés. L’entreprise concevra un plan d’aménagement de l’ensemble de la Vallée de la Mingoa, avec les concepts contemporains de développement durable, assorti d’une maquette de présentation. Ce plan définira notamment un programme d’aménagement intégrant la construction de logements de standing, des immeubles à bureaux, des espaces commerciaux de niveau international, sans oublier tous les autres équipements de base d’accompagnement. L’aménagement de cette première phase a fait l’objet d’une maquette qui a déjàété validée.


Quant à la deuxième phase, elle permettra in fine d’offrir aux populations de la cité capitale un cadre de détente et de loisirs, des espaces d’agrément et d’affaires  de haute facture, un environnement sain, sécurisé et agréable pour les citadins, toutes choses nécessaires pour un réel épanouissement en milieu urbain.

Renforcement du réseau des laboratoires : Le Laboratoire National de Santé Publique bientôt opérationnel

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C’est le 27 avril 2015, que le Ministre de la Santé Publique, André Mama Fouda, avait présidé en présence de son Excellence Michael Stephen Hoza, Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation du laboratoire national de santé publique. Il s’agissait en effet de la transformation du Laboratoire d’hygiène mobile situé au quartier Messa à Yaoundé en Laboratoire National de Santé Publique.

Aujourd’hui, ce joyau architectural affiche fière allure. Cette réalisation est le fruit de l’aboutissement de la signature le 17 mai 2013, d’un protocole d’accord entre le Ministère de la Santé Publique et l’Ambassadeur des USA de cette époque, son Excellence Robert P. Jackson. Le Cameroun bénéficiait ainsi d’un financement Américain du programme PEPFAR (President’s Emergency Plan for AIDS Relief) entendu Plan d’Urgence du Président pour l’Assistance face au SIDA, dont la contribution annuelle au profit du Cameroun est passée de 10 millions de Dollars en 2010 à 30 millions de Dollars depuis 2013.

Port autonome de Kribi : le premier bateau annoncé

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Economie
Pierre Rostand ESSOMBA | 06-12-2016 16:24

 

 Il accoste avant fin mars 2017, selon le DG, Patrice Melom lors d’une séance de travail avec l’ambassadeur de l’Union européenne au Cameroun.

Ce qui a longtemps été une rumeur devient donc officiel. Le premier bateau accoste au port autonome de Kribi (PAK) avant la fin du premier trimestre de 2017. L’information est de Patrice Melom. Le directeur général du PAK a surpris l’assistance en répondant avec assurance à la question de Françoise Collet, ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Cameroun : « A quand le premier bateau ? »

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L’ambassadeur Françoise Collet, chef de la délégation de l’UE était à Kribi le 1er décembre 2016 pour savoir pourquoi jusqu’à ce jour, le port autonome de Kribi dont les travaux de la première phase sont achevés, n’est pas encore opérationnel. L’Union européenne, comme d’autres partenaires, avait quelques inquiétudes. « Nous avons un accord de partenariat économique avec le Cameroun. Et nous pensons que les importations et les exportations vont augmenter une fois le port de Kribi en activité. Ce sera une fierté pour le Cameroun et l’UE », a dit Françoise Collet après avoir visité le PAK. Un port aux équipements remarquables et modernes qui n’attendent que le jour-j pour témoigner de leur efficacité.


D’après le Dg du PAK, tout est prêt. Les quelques problèmes administratifs, fiscaux et techniques qui ont ralenti l’évolution du projet sont en train d’être résolus. La phase des négociations avec les opérateurs est achevée. Les contrats seront paraphés avant le 25 décembre 2016. Et il faudra compter deux mois à partir du jour de la signature de ces contrats pour connaître la date exacte de l’arrivée du premier bateau à Kribi.


Si pour certains le transport des marchandises du port vers les grandes métropoles pose un réel problème, parce que les travaux de l’autoroute Kribi-Edéa ne sont réalisés qu’à 25%, le préfet de l’Océan et le DG du PAK ont fait savoir à la délégation de l’UE qu’une solution a été trouvée. « En attendant la fin des travaux de l’autoroute, prévus dans trois ans, les marchandises transiteront par la route actuelle reliant le port à Edéa », a précisé le préfet de l’Océan. L’on apprendra d’ailleurs de Patrice Melom qu’une entreprise a déjàété contactée pour l’entretien de ce tronçon routier.
Satisfaite des réponses, Françoise Collet a rassuré de son côté que la Banque européenne d’investissement reste un partenaire fidèle du PAK. « Avec ses 800 experts dans tous les domaines, le port de Kribi va en bénéficier

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