Societe
26-04-2018 11:57
|Un certificat a été remis à l’administrateur directeur général, mardi, par la Society of laparoendoscopic surgeons.
La cérémonie d’ouverture officielle du congrès mondial de chirurgie endoscopique en gynécologie, mardi dernier à Yaoundé, a été l’occasion pour la Society of laparoendoscopic surgeons, institution américaine représentée par son président Pr Robert Zurawin, de remettre solennellement un certificat au Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh).
Concrètement, le document reçu par l’administrateur directeur général, Pr Jean Marie Kasia, atteste que la société américaine reconnaît le Chracerh comme une structure de niveau international.
L’établissement sanitaire ainsi adoubé est du coup réquisitionné comme centre de formation international. Déjà, un partenariat est proposé au Chracerh pour commencer à accueillir dans les plus brefs délais des sessions de formation en chirurgie endoscopique.
« Nous allons avoir une séance de travail avec les Américains pour définir et faire connaître nos besoins, étant entendu que les tout premiers sont relatifs aux ressources humaines. Il nous faut des hommes bien formés aux compétences et techniques modernes de la médecine », explique le Pr Jean Marie Kasia. Voilà de quoi satisfaire la marraine du Chracerh : la première dame Chantal Biya qui réfléchit constamment sur l’avenir de ce centre et son positionnement sur l’échiquier médicoscientifique international.
Comment maintenir le Chracerh au top niveau de la science par rapport à ce qui a été présenté au public à l’inauguration ? C’est cette grande vision que Mme Chantal Biya nourrit au quotidien relativement à cette institution. « C’est un travail vaste. Premièrement, il faut monter en puissance les activités de cet hôpital, et deuxièmement, il faut passer à l’autre aspect qui nous semble important.
C’est comment on va faire pour s’arrimer à la coopération internationale ? C’est cette coopération-là qui va nous permettre effectivement de nous arrimer aux technologies de pointe : vous savez que ça évolue très vite dans le monde.
Tous les trois ans, les connaissances et les technologies se périment. Et c’est donc dès à présent qu’il faut chercher des partenariats dans ce sens-là», expliquait le Pr Jean Marie Kasia en mai 2016, au sortir d’une séance de travail entre la première dame, une équipe de scientifiques venue de l’université de Clermont- Ferrand (France) et des participants au septième congrès euro-africain de cancérologie tenu alors à Yaoundé.