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Marché moderne de Bertoua; les commerçants s’installent

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Economie
Pierre CHEMETE | 21-12-2017 11:20

Avant son inauguration officielle, l’espace marchand, don du chef de l’Etat prend progressivement vie, à la satisfaction des bénéficiaires.

bertoua

Ousmaïla B. est un boucher particulièrement fier de son nouveau box, logé au marché moderne de Nkolbikon à Bertoua. L’homme admire son espace entièrement neuf. « Il a fière allure. On se sent à l’aise », déclare-t-il.

Depuis quelques jours, les commerçants ont commencéà s’installer sur le site. Selon le président de l’association des commerçants du marché moderne de Bertoua, ce joyau architectural offert par le chef de l’Etat connaît depuis fin novembre, une effervescence particulière.

Les effluves des aliments et autres produits vendus tentent désormais d’effacer celles de la peinture neuve des locaux. L’installation des vendeurs se fait de manière progressive et organisée, sous la houlette de la Communauté urbaine de Bertoua. Sur une bonne partie du site, des boutiques sont déjà achalandées.

Du côté des bouchers, on peut voir que l’emplacement qui leur est réservé est déjà occupé. La partie consacrée aux vivres frais est sans box. Là on retrouve les vendeuses de banane plantain, de macabos, de patates, etc. « Nous avons un vigile qui veille sur nos marchandises», précise Catherine Nguimbous, vendeuse.

Le marché moderne de Bertoua est étendu sur environ 3,5 hectares. L’ouvrage comprend 27 bâtiments répartis en onze secteurs d’activités avec des structures annexes, des aires de stationnement et voies de contournement. Il y a près de 250 boutiques aux dimensions variées, 100 étals répartis en cinq hangars, 180 places sous hangars couverts, etc.

A la suite de l’incendie du marché central en 2010, le chef de l’Etat a décidé, par l’intermédiaire du Fonds spécial d'Équipement et d'Intervention intercommunale (FEICOM), de doter la ville de Bertoua d’un équipement marchand moderne.

Le chantier confié au génie militaire devait être livré en décembre 2017, mais il est achevé depuis la fin du mois d’août. En matière d’innovation, le marché est alimenté en source d’énergie additionnelle par un champ solaire.

Il dispose d’une sécurité incendie avec des câblages sous-terrain, d’un bâtiment pour les sapeurs-pompiers, d’un espacement de plus de cinq mètres entre les bâtiments pour éviter la propagation d’éventuelles flammes et faciliter l’intervention des soldats du feu, etc.


Base logistique continentale; on attend l’inauguration

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Politique

MESSI BALA | 21-12-2017 10:53

logis

Le Mindef, Joseph Beti Assomo, en visite d’évaluation à Douala hier, a constaté que les engagements du Cameroun ont été entièrement tenus. 

C’est une nouvelle physionomie que l’ancien aéroport de Douala affiche depuis quelques semaines. L’espace qui va bientôt accueillir la Base logistique continentale a fait peau neuve et rayonne sous le soleil éclatant de ce mercredi 20 décembre 2017.

Le ministre déléguéà la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo était sur les lieux hier accompagné de tout le haut commandement militaire pour évaluer l’état d’avancement des travaux de construction de la Base logistique continentale de la Force africaine en attente (FAA).

Un projet pour lequel le gouvernement camerounais et l’Union africaine (UA) ont signé un instrument juridique, un Memorandum of Understanding (MOU) le 12 octobre 2015. Et depuis lors, les travaux ont avancé. L’équipe camerounaise avait un certain nombre de travaux à faire. Entre autres : mettre à disposition du projet des facilités foncières et domaniales.

Ce qui a été fait en prélevant un peu plus de 10 hectares sur le domaine militaire, pouvaiton lire sur le plan de masse laissé affichéà l’extérieur. Des travaux qui ont conduit à la délocalisation de certains services relevant de la Base aérienne 201 de Douala dont deux édifices neufs viennent d’être reconstruits. Notamment l’escadron aérien 201 et l’escadron aérien 202 ont ainsi vu le jour sur financement de l’Etat camerounais.

Le Mindef est allé d’ailleurs serrer les mains de ces militaires qui y travaillent depuis quelque temps. Des bâtiments ont été aussi construits, réfectionnés pour d’autres et l’on a procédéà beaucoup d’aménagements pour faire suite aux engagements de l’Etat vis-à-vis de l’UA. « Aujourd’hui, le taux de réalisation des engagements initiaux du Cameroun est dépassé. Ils sont même réalisés à plus de 100% parce que le pays a dû, à la demande de la Commission de l’UA, effectuer des travaux additionnels pour des montants très élevés sur instruction du chef de l’Etat », a confié le Mindef à CT.

Les conditions sont donc réunies pour que l’UA et le Cameroun procèdent à l’inauguration. Celle-ci est d’ailleurs imminente à en croire l’échange entre Joseph Beti Assomo et les responsables en charge des travaux.

Une inauguration qui va entraîner l’installation de l’équipe de démarrage du projet de cette importante base qui aura un rôle éminent à jouer dans les opérations de maintien de la paix de l’Union africaine dans les interventions humanitaires ou de protection civile en cas de catastrophe.

Avec le niveau des réalisations, tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il s’agit là encore d’une grande victoire diplomatique que le président de la République vient de remporter sur l’échiquier international.

 

L’appel du pied du FEICOM à la Diaspora

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L’organisme a présenté une communication invitant les Camerounais vivant à l’étranger à financer les projets de développements communaux, en collaboration avec les magistrats municipaux, lors du Forum de la Diaspora (FODIAS) le 29 juin 2017, au Palais des Congrès de Yaoundé.

 

Capture

L e FEICOM élargit ses interventions. En effet, le Fonds a présenté, au Forum de la Diaspora, le 29 juin au Palais des Congrès, par le biais de son Directeur de l’Ingénierie des Projets et du Développement Local, Jean Aloise BIWOLE, une communication sur le thème: « les opportunités offertes par le FEICOM dans la conception et le financement des projets communaux ». Dans son propos liminaire, il a précisé que le FEICOM est un Etablissement public administratif chargé de financer les projets d’investissement dans les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) au Cameroun.

Cela lui donne une certaine connaissance des territoires et des besoins des Communes. Il a ajouté que l’organisme est chargé d’assurer la péréquation sur les ressources fiscales qui sont centralisées par l’Etat et reversées aux différentes CTD, selon une clé de répartition, supervisée par le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD) et celui des Finances (MINFI). Le Fonds assure que ce reversement et ce mécanisme lui permettent certaines facilités pour le financement des projets de prêts remboursables accordés aux municipalités. Sur ces parts remboursables, il y a un mécanisme de retenues à la source permettant de sécuriser les remboursements et, de les planifier de façon rapide en fonction de leurs capacités.

La formation du personnel communal et bien d’autres missions ont été relevées. Jean Aloise BIWOLE a indiquéégalement que les ressources du FEICOM sont issues de la fiscalité locale. Et en 2017, elles sont de 34 milliards de FCFA et sont destinées au financement des projets sociaux, des équipements marchands, des hôtels de ville, de l’électrification, etc. L’apport propre des Communes est de 15%. Mais il a souligné qu’il est souvent difficile pour les CTD de mobiliser cet apport propre.

C’est la raison pour laquelle, les Camerounais de la Diaspora pourraient apporter leur appui pour aider les collectivités locales à donner leur contrepartie et, le FEICOM contribuera à hauteur de 85% pour tous les projets. A part l’appui financier, le Directeur de l’Ingénierie des Projets et du Développement Local du FEICOM a également suggéré aux Camerounais de la Diaspora d’apporter leur expertise technique et leur appui-conseil aux Magistrats municipaux de leurs localités d’origine.

Ils devraient saisir l’opportunité du FODIAS pour investir dans leurs localités d’origine. Par ailleurs, le FEICOM a animé un stand qui a attiré bon nombre de visiteurs, notamment le Premier Ministre, Philémon YANG, qui a félécité le FEICOM pour les actions pertinentes qu’il mène en faveur des Collectivités Territoriales Décentralisées. Muriel Capitoline ELOMO

4es Journées nationales de la PME: demandez le bilan !

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Economie
Félicité BAHANE N. | 26-12-2017 10:31

17 entreprises en compétition, cinq Awards de l’innovation, plus de sept millions de F de gratification et 19 recommandations formulées jeudi au terme du rendezvous de Yaoundé.

Le Palais des Congrès de Yaoundé a abrité du 19 au 21 décembre dernier, les 4e Journées nationales de la PME. Un rendez-vous d’exhibition placé sous le patronage du premier ministre chef du gouvernement, représenté par le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Laurent Serge Etoundi Ngoa.

Trois jours durant, plus de 600 acteurs étaient donc réunis autour des PME qui ont exposé leurs savoir-faire dans les secteurs de l’énergie renouvelable, la protection de l’environnement, la santé, l’agroalimentaire, etc.

Il a aussi été question pour les promoteurs de ces entreprises d’échanger avec des experts sur les opportunités de financements et autres. Enfin, une compétition pour primer la meilleure innovation a été organisée.

A l’heure du bilan, jeudi en fin de journée, cinq success stories sur les 17 PME en lice ont reçu leurs Awards : 1er ; Ndeta Beuma pour son projet de reconstitution de petites énergies renouvelables ; 2e, Armelle Sidje Tamo, pour la production d’emballage biodégradable à base de tronc de bananier-plantain ; 3e, Jean Materne Ango grâce à la production de charbon écologique à partir de déchets ; 4e, Olivier Donfouet avec ses bougies anti-moustiques et en 5, Aristide Ziem pour son appareil de coupes (tissus) assistées par ordinateur.

Une enveloppe de plus de sept millions de F leur a été partagée, en plus des formations et accompagnements dans la maturation et la mise en oeuvre de leurs différentes innovations.

Des Awards remis par le Minpmeesa et ses collègues du gouvernement qui l’accompagnaient ce soir-là. Sur les 19 recommandations formulées par les participants, Laurent Serge Etoundi Ngoa dit retenir trois principales : La constitution d’un fonds de garantie des PME issu du partenariat Minpmeesa-Banque des PME et caisse de dépôts et consignations ; la mise en place d’une plateforme de collaboration entre les secteurs public et privé pour les financements alternatifs des PME et startups.

Et la nécessité de renforcer l’esprit d’entreprise chez les jeunes. Il s’agit de réformes déjà enclenchées et dont les résultats ne devraient pas tarder.

 

Aristide Ziem propose aux maisons de couture une machine de rapidité et d’uniformisation.

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Aristide Ziem propose aux maisons de couture une machine de rapidité et d’uniformisation.

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Digitalisation. C’est vers là que le gouvernement du Cameroun veut conduire les PME locales. Du coup, toute innovation allant dans ce sens est encouragée. L’outil d’aide à la découpe pour l’industrie textile a justement reçu le prix de la 5e meilleure innovation au terme de la 4ème édition des Journées nationales de la PME.

Les porteurs du projet sont élèves ingénieurs à la faculté de génie industriel de Douala. L’équipe conduite par Aristide Gaétan Ziem a monté une PME baptisée « Patron Textile à CNC ». Le produit fini est un 3 en 1 : « un logiciel qui permet au tailleur ou styliste de dessiner le patron de son vêtement et de stocker cela dans une base de données.

Un système embarquéélectronique qui vient interpréter les informations provenant du logiciel et commande la machine pour réaliser le patron. Enfin, une architecture mécanique optimisée contenant des moteurs et un effecteur laser qui permet de réaliser la coupe », explique Aristide Ziem, chef d’équipe explique. L’on apprend que ce projet nait d’un constat flagrant : dans les pays africains, particulièrement le Cameroun, il existe très peu de marques de vêtements.

Et c’est principalement dû aux instruments archaïques utilisés par les tailleurs. « Nous leur proposons donc un outil d’aide à la découpe pour permettre à chaque maison de couture de tailler automatiquement les patrons en moins de 10 secondes.

Le couturier peut tailler plus de 100 patrons pour vêtements de même taille à la fois, ce qui permet de réaliser des « prêts à porter ». La PME recherche actuellement des financements pour formaliser son entreprise, réaliser des prototypes du projet et lancer une première série de production en chaine. Leurs attentes s’élèvent à 60 000 000 F.

 

 

Armed Forces: BIR Commando Training Centre Graduates 1,850

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Politique

MBOM Sixtus | 26-12-2017 10:31

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The Minister of Defence urged the soldiers to be professional, courageous and patriotic.

Some 1,850 new infantry commandos have joined the Cameroon Armed Forces; reinforcing the Rapid Intervention Battalion (BIR) elite unit. The Minister of Defence, Joseph Beti Assomo officially declared them members of the armed forces at a graduation ceremony in the Rapid Intervention Battalion Command Training Centre in Man ’O War Bay, Limbe on December 21, 2017.

The graduation marked the end of a five-month technical aptitude training during which the recruits were trained in civility and morality, human rights, international humanitarian law, disarming improvised explosives, physical combat, shooting, among others.

2005 boys signed up for the 2017 contingent of soldiers but some failed the training while others were dropped in the course of training, for diverse reasons. The 1850 recruits who put up satisfactory performance were awarded Certificates of Technical Aptitude.

The top ten of the batch which is the tenth of its kind received prizes from the Technical Adviser at the Presidency in charge of the BIR. Minister Beti Assomo told the soldiers that the graduation marks the beginning of their career in the armed forces and urged them to be professional, courageous and patriotic in the exercise of their daily duties, which in conjunction with the duties of every other citizen, will lead Cameroon to emergence by 2035.

Quoting President Paul Biya’s recent resolve to stop ongoing hostilities in Anglophone regions and bring perpetrators to book, he emphasised it is now more important than ever for the military to exercise its duty of securing the integrity of the state, and protecting human lives and properties. Minister Beti Assomo ended his stay at the Man ’O War Bay with a security meeting with top officials of the armed forces.

 

Décentralisation: les communes de l’Ouest se mobilisent

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Politique

Honoré FEUKOUO | 27-12-2017 09:53

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En ouvrant la 4e édition du Salon des communes de l’Ouest, vendredi à Bandjoun, le Minatd René Emmanuel Sadi a prescrit l’amélioration du processus de la décentralisation et du développement local.

La 4e édition du Salon des communes de l’Ouest (Saco), se déroule à Bandjoun dans le département du Koung-Khi depuis le 16 décembre 2017, autour de la thématique « la Région de l’Ouest sur la route de l’émergence : Enjeux et contraintes ».

Vendredi dernier, en ouvrant les travaux, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation René Emmanuel Sadi a observé que ce thème rejoint les actions que mène actuellement le président de la République, parrain du Saco 2017, pour le renforcement de l’unité nationale, du vivreensemble, la consolidation du processus démocratique ainsi que la réduction de la pauvreté.

Ce qui s’illustre à travers le Saco, réalisation fructueuse et durable d’un ensemble de communes, dans un esprit de partage d’expériences et des ressources, pour satisfaire le bien-être des populations à la base. Les résolutions qui découlent des exposés organisés du 21 au 23 décembre avec l’appui scientifique de l’université de Dschang, permettent aux communes de disposer d’outils nouveaux pour implémenter leur développement local.

Dans ce chapitre, il y a la bonne gouvernance, l’amélioration des recettes au sein des municipalités, la valorisation des atouts dont dispose chaque municipalité pour densifier la créativité et l’innovation, aux fins de résoudre les problèmes économiques auxquels font face les mairies.

Le 21 décembre, journée consacrée aux exposés du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), les participants ont étéédifiés sur les opportunités financières qu’offre cette banque des communes. Charles Tchomtchoua Djadjo, Sg de Communes et villes unies du Cameroun antenne de l’Ouest, présente le tourisme comme passerelle de développement.

Occasion pour celui qui est maire de Banwa de solliciter au nom de ses collègues, la réalisation par l’Etat, d’un projet structurant dans cette région.

Le savoirfaire des communes a été apprécié par le Minadt lors de la visite du village du Saco. L’espace foire, composé d’une soixantaine de stands, illustre bien le partenariat mutuellement bénéfique entre les mairies, le Feicom et les entreprises privées. Le Saco 2017 s’achève ce jeudi 28 décembre 2017.

Voies de contournement des grandes villes. Des études en cours.

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Le contournement des grandes villes est actuellement posé comme une préoccupation importante en ce qui concerne le développement autoroutier et la traversée des villes. Trois études sont actuellement en cours à cet effet.

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Le projet de construction d’une voie autoroutière pour le contournement Est de la ville de Douala vise entre autres à améliorer la fluidité de la circulation, en particulier, le transport des marchandises, dans le but d’améliorer la compétitivité de la chaîne de transport dans la ville de Douala ;  à faciliter en termes de rapidité et de fiabilité, les liaisons entre les villes en passant par Douala et contribuer à la fluidité et à la décongestion du transport urbain et interurbain ; assurer l’interconnexion entre les sections autoroutières et favoriser également la création de services multimodaux en direction du réseau fluvial. Le projet prévoit la construction d’un pont sur le fleuve Nsape (affluent du Wouri) sur une longueur de 425 m. Les études préliminaires sont disponibles alors que les études d’Avant-projet détaillé sont en cours. Les rapports y afférent sont attendus en février 2018. Sur la base de l’étude Avant-Projet sommaire disponible, les estimations prévisionnelles du coût des travaux est de 280 milliards. Les caractéristiques de cette voie rapide urbaine sont les suivantes: vitesse de référence : 80km/h ; profil en travers route : 2x 2 voies extensibles en 2x3 voies ;  profil en travers ouvrage : deux tabliers de largeur totale 28.7m (2x3 voies + 02 trottoirs). Cette voie de contournement va s’étendre sur un linéaire de 47.344 km.

Le projet de contournement Est de la ville d’Edéa quant à lui consiste en la construction d’une voie de contournement de la ville d'Edéa avec la construction d’un pont et ses accès sur la Sanaga au croisement des deux bras mort et vif de ce fleuve. Ce projet vise à améliorer la fluidité de la circulation, en particulier le transport des marchandises, ainsi que la compétitivité de la chaîne de transport sur le corridor Douala-N’Djamena ;  contribuer à la faciliter en termes de rapidité et de fiabilité, des liaisons entretenues, à travers la fluidité et la décongestion du transport urbain et interurbain à Edéa; assurer l’interconnexion entre les sections autoroutières et favoriser également la création de services multimodaux. Les études préliminaires sont disponibles, les études d’Avant-projet détaillé sont en cours. L’infrastructure à construire présente les aspects suivants : caractéristiques géométriques : voie rapide urbaine U80 ; vitesse de référence : 80km/h ; profil en travers route : 2x 2 voies extensibles en 2x3 voies  (26 m d’emprise) ; profil en travers ouvrage : deux tabliers de largeur totale 28.7m (2x3 voies + 02 trottoirs) ; longueur de la voie de contournement : 17.647 km ; longueur de l’ouvrage : 550 m.

Pour ce qui est du contournement de la ville de Yaoundé, les tronçons prioritaires où seront programmés les études de détail au courant de l’année 2018 (Publication des résultats de l’Appel d’Offres International Restreint y relatif, prévu pour le mois de mai 2018), sont les suivants : tronçon T1 : Nkoabang (RN10)-Nkong Biyem (RN3) : 31 km et tronçon T4 : Nkong Biyem (RN3)-Minkoameyos (Autoroute Yaoundé-Douala) : 10.3 km. Pour ce projet, les sections d’études sont subdivisées en quatre tronçons à savoir :

• Section T1 part de la RN3 à la RN10, au Sud ;

• Section T2 : de la RN10 jusqu’à la RN1, au Nord-Est ;

• Section T3 : de la RN1 jusqu’à l’autoroute de Douala, au Nord-Ouest ;

• Section T4 : de l’autoroute de Douala jusqu’à la RN3, au Sud-Ouest.

Cette voie traversera des départements du Mfoundi, de la Mefou et Akono et de la Mefou et Afamba dans la Région du Centre. Le profil en travers type de cette infrastructure à construire est le suivant : 45 m, constitué de 2x2 voies extensibles vers l’intérieur à l’horizon 2025, avec un terre-plein central en attente d’autre mode de transport urbain à l’horizon 2035 de 14 m.

 


Autoroutes Edéa-Kribi, Douala-Limbe et Intersection (Yaoundé-Douala)-Bafoussam : Les études de faisabilité achevées

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Dans l’optique du développement du réseau autoroutier,  l’Etat du Cameroun a lancé des études en vue de la construction de plusieurs voies autoroutières dont Edéa-Kribi, Douala-Limbe et Intersection (Yaoundé-Douala)-Bafoussam. On note concernant l’avancement de ces projets, que les études de faisabilité sont disponibles pour les sections qui ne sont pas encore en travaux.

 

lolabe

 

Les études de faisabilité du projet de construction de l’autoroute Edéa-Kribi sur un linéaire de près de 100 km sont disponibles depuis le mois de février 2017. Elles fixent le coût de cette infrastructure à un peu plus de 500 milliards de F. L’autoroute Edéa-Kribi est une section de la voie autoroutière Edéa-Kribi-Lolabé envisagée pour désservir le port en eaux profondes de Kribi. Il s’agira précisément de construire une section autoroutière qui reliera Edéa à Kribi, avec comme points particuliers, la traversée de la réserve de Mangombé sur environ 20 km, la construction de quatre ouvrages supérieurs ou inférieurs et neuf ouvrages de franchissements, dont des ponts sur le Nyong et la Lokoundjé. Mais également un échangeur à Edea et un autre à Fifinda, dans le but d’assurer le raccordement à la Nationale N°7.

L’objectif de cet autre projet d’envergure est d’assurer la liaison autoroutière du port en eaux profondes de Kribi aux grandes villes et aux pays voisins. Il participe lui aussi de la modernisation des infrastructures de transport et à l’amélioration des conditions de circulation et de sécurité sur l’itinéraire actuel. Sur le plan visuel, l’infrastructure à construire va se présenter sous la forme d’une voie autoroutière de 2x3 voies directement mises en service, avec une plateforme large de 33.5 m, des bandes d’arrêt de 3 m chacune et un terre-plein central de 3 mètres.

 

Pour ce qui est du projet de construction de l’autoroute Douala-Limbé (70 km), l’avancement du projet indique que les études de faisabilité sont achevées. Reste à lancer les études d’avant-projet sommaire attendues courant 2018. Autre information : les études d’avant-projet détaillé seront réalisées par le partenaire privé qui accompagnera l’Etat dans la réalisation du projet. Comme pour le projet d’autoroute Edéa-Kribi, cette autoroute présentera sous forme de 2x3 voies directement mis en service, avec une plateforme large de 33.5 m, des bandes d’arrêt de 3 m chacune et un terre-plein central de 3 mètres. Le projet vise àétablir une liaison autoroutière entre le port de Limbé, les grandes villes et les pays voisins. Il s’agira de construire une autoroute qui permettra de relier la ville de Douala à celle de Limbé sur un linéaire total de 70 km. L’autoroute en vue devrait se raccorder à la voie périphérique de Douala et se situe donc dans la continuité de l’autoroute Yaoundé-Douala.

 

Autre projet autoroutier en phase d’études, celui de l’intersection Yaoundé-Bafoussam via Douala qui va sceller la liaison entre les grandes villes du pays, grâce à un réseau intégré et moderne qui va rassembler sous forme d’une boucle, tous les pôles industrialo-portuaires et économiques du pays.  Concrètement ce projet va créer une section autoroutière reliant l’autoroute Yaoundé-Douala dont la phase I est actuellement en construction  aux villes de Bafoussam et Bamenda et incluant les voies de rétablissement sur la Nationale N°3 à l’entrée d’Edéa avec en relief, le caractère stratégique du port en Eaux profondes de Kribi en termes d’importation et exportation des marchandises.

La fiche technique du projet de cette infrastructure lourde indique: 180 km de linéaire, 23 intersections de routes ; 65 franchissements de cours d’eau dont 3 sur le Nkam, le Wouri et la Dibamba ; 6 échangeurs ; 5 ponts ;  20 viaducs ;  3 tunnels. Le projet se trouve au stade des études de faisabilité. Elles sont disponibles pour la section Intersection (Yaoundé-Douala)-Bafoussam. Et elles se poursuivent en ce qui concerne la section Bafoussam-Bamenda.

 

 

 

 

Développement du réseau autoroutier. L’implémentation d’une recommandation forte du DSCE

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Le Gouvernement de la République du Cameroun, dans le souci de renforcer le réseau routier existant, a opté pour la mise en œuvre d’un programme autoroutier dans le but de relier les quatre grands pôles économiques du pays que sont Yaoundé, Douala, Bafoussam et la ville portuaire de Kribi par des voies autoroutières. Ce programme qui participe de la modernisation des infrastructures de transport et de l’amélioration des conditions de circulation et de sécurité sur les itinéraires concernés, croise les attentes du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi. Les actions liées à l’exécution de ce programme portent actuellement sur trois grands volets à savoir, la réalisation des études de faisabilité portant sur près de 800 kilomètres sur les itinéraires Edéa-Kribi, Douala-Limbe entre autres ; la réalisation des études de faisabilité pour le contournement des grandes villes à l’instar de Yaoundé, Douala et Edéa et l’exécution des travaux de construction de deux autoroutes, Yaoundé-Douala et Edéa-Kribi-Port en eau profonde (Kribi) pour un linéaire total de près de 400 kilomètres.

Autoroute Douala-Yaoundé phase 1 en construction

La réalisation des études de faisabilité concernent les itinéraires Edéa-Kribi, Douala-Limbé, et l’intersection Yaoundé-Douala-Bafoussam. Les rapports d’études de faisabilité sont disponibles pour l’ensemble de ces itinéraires et se poursuivent pour le cas du dernier itinéraire cité, jusqu’à Bamenda. Les coûts prévisionnels de réalisation des travaux et de suivi et contrôle de ces derniers sont connus pour chacune de  ces infrastructures autoroutières. Pour les contournements des grandes villes à l’instar de Douala,  avec la construction d’un pont sur le fleuve Nsape (affluent du Wouri), dans le département du Wouri et d'Edéa avec la construction d’un pont et ses accès sur la Sanaga au croisement des deux bras mort et vif de ce fleuve, les études préliminaires et les études d’Avant-projet détaillé sont achevées pour les projets de construction des voies autoroutières.

L’exécution du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala d’une longueur de 196 km se fait en deux phases. La première concerne la section Yaoundé-Bibodi sur un linéaire de 60 km avec 25 km de voies de raccordement à la Nationale N°3 et la seconde couvre l’itinéraire Bibodi-Douala sur une longueur de 136 km. A terme, le projet vise la construction d’une infrastructure dont le profil en travers est de type 2x2 voies extensibles à 2x3 voies sur une plate-forme d’une largeur de 33,5 m avec des bandes d’arrêt d’urgence de 3m chacune. Entre Yaoundé et Bibodi (point kilométrique 60) les travaux affichent un taux d’avancement de 50% au mois de novembre 2017. Pour ce qui est de la deuxième phase, Bibodi-Douala, le projet est rendu à la phase Etude de faisabilité dont les rapports sont disponibles depuis Février 2017, le projet connaît une évolution du fait de la disponibilité des d’études d’Avant-Projet-Sommaire réalisées par le Bureau d’Etudes techniques SCET Tunisie. L’étude d’Avant-Projet Détaillé sera quant à elle réalisée par le partenaire privé qui accompagnera la partie camerounaise dans la réalisation des travaux de construction de cette deuxième phase de l’autoroute Yaoundé-Douala.

La construction de l’autoroute Edéa-Kribi-Lolabe est également en cours avec notamment les travaux entamés sur la section Kribi-Lolabe (38km +4 km) dont l’avancement est de 70%. Les études de la phase 2, Edéa-Kribi qui porte sur un linéaire de 92 km sont achevées et ont été réceptionnées au mois d’avril 2017.

Ainsi entamée, la mise en œuvre du programme de développement du réseau autoroutier va permettre à terme au Cameroun, d’atteindre les objectifs fixés par le DSCE.

Des dons pour les détenus mineurs

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Carine TSIELE | 29-12-2017 11:04

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Depuis 2006, l’association dirigée par Claire Ndi Samba vient en aide aux mineurs incarcérés, à Kondengui en leur apportant un soutien matériel, scolaire et moral.

Les détenus mineurs de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé font partie des 500 enfants ayant bénéficié vendredi 29 octobre dernier de soins bucco-dentaires. C’était dans le cadre de l’accompagnement psychosocial des enfants en situation de vulnérabilité par l’association Relais enfants-parents du Cameroun (Repcam) dirigée par Claire Mimboe Ndi Samba.

Une campagne qui s’est déroulée en partenariat avec le cabinet de soins Pro-santé et la participation du Geaux Lead Incorporated.

Grâce à ces soins, les jeunes détenus ont étéédifiés sur les bons comportements qui contribuent à préserver leur santé buccodentaire tout au long de leur vie. « Il est important d’inculquer aux enfants, dès le bas-âge, de bonnes habitudes d’hygiène de dents.

L’essentiel est de vulgariser l’information selon laquelle par le dentifrice, la protection dentaire des enfants est assurée », a expliqué la promotrice. Des actions comme celle-là ne sont pas isolées. Le 13 mai 2017 dernier, cette association était également aux côtés des détenus des prisons de Mfou et Yaoundé dans le cadre de la célébration des fêtes des mères et pères.

A cette occasion, plusieurs cadeaux ont été distribués aux enfants des détenus. Selon Claire Mimboe Ndi Samba, l’objectif visé par son association est le renforcement des liens entre les parents détenus et leurs enfants. Aider les enfants détenus, alerter l’administration et sensibiliser le public. Créée en février 2006 par Claire Mimboe Ndi-Samba, cette association se propose notamment de venir en aide aux enfants de détenus, aux mineurs et aux femmes incarcérées.

Elle mène également des campagnes de sensibilisation du public, sur la condition des enfants des détenus et des mineurs incarcérés. Pour l’instant, elle est présente dans deux établissements pénitentiaires : la prison des femmes de Mfou et la prison centrale de Yaoundé.

Dans la prison centrale de Kondengui, la REPCAM contribue à la scolarisation de plusieurs mineurs. Elle a pu mettre en place trois cycles d’enseignements : deux cycles primaire et un secondaire, et 4 ateliers d’apprentissage : couture, électronique, cordonnerie et cuisine.

Rice Production: UNVDA Revamps Equipment

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Economie
Choves LOH | 29-12-2017 10:36

MINEPAT funds inspires the Ndop-based agroindustry to target the development of 7,000 more hectares of land for rice production in 2018.

From the look of things, it is evident that 2018 inspires hope for rice production in the Ndop plain. The new General Management of the Upper Nun Valley Development Authority (UNVDA), agro industry inspires hope for farmers who have stated preparedness to turn full circle to produce more rice for domestic consumption. The 14,132 farmers on roll at UNVDA spent 2017 end-of-year feasts without stress after receiving pay for some 1,400 tons of rice produced. It has been satisfaction at the agro industry with the increase in production, up from barely 480 tons of rice the previous year.

It is against this background that the 53rd Ordinary and Extra-ordinary Board Sessions of the UNVDA on December 21, 2017 adopted a budget of FCFA 2,794,846,000 to enhance activities in 2018. Cameroon Tribune got it from the new General Manager, Eric Akongnui Andangfung that UNVDA priorities in 2018 features the opening of new rice fields, opening of more farm-tomarket roads and above all, proximity actions in the interest of farmers.

The Director of Land Development and Construction, Francis Fonayi Waindim told CT that the business ability of the new General Manager was quick to help the agro industry receive FCFA 889,689,436 from the Ministry of the Economy, Planning and Regional Development,(MINEPAT) for the rehabilitation of their equipment pool in 2017. Francis Fonayi Waindim said 2018 will feature the development of the 7,000 more hectares of land, especially in the neighbourhood of the Babungo strategic farms.

In 2017, UNVDA developed some 1,000 more hectares of land, opened 32 km of access roads, rehabilitated some 18 km of Dikes and featured 30km of secondary irrigation Canals in the Monoun neighbourhood. Their December 21, 2017 Board Sessions in Ndop, presided over by Board Chairman, Tikela Kemonne Dodou adopted their draft action plan and budget for 2018, modified some budgetary lines and regularized transfers of funds received from MINEPAT to enhance activities and give visibility to rice production.

 

Tennis de table: un centre spécialisé en construction

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Sports

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Priscille G. Moadougou | 28-12-2017 12:34

La pose de la première pierre s’est déroulée hier au palais des Sports de Yaoundé en présence des ministres en charge des Sports et de l’Economie.

Chose promise, chose due ! Le 24 septembre dernier, lors de la 8e édition de la Coupe de l’ambassadeur de Chine de tennis de table, S.E. Wei Wenhua avait promis la construction d’un centre dédiéà la pratique de cette discipline sportive.

Hier, le Palais polyvalent des Sports de Yaoundé (Paposy) a vécu une double cérémonie y relative. D’abord, la signature de la convention de la construction du centre de tennis de table et la pose de la première pierre dudit centre dans l’enceinte du Paposy.

Deux documents ont ainsi été paraphés, d’une part entre le Cameroun et la Chine, représentés par le ministre des Sports et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt et le chargé d’Affaires de l’ambassade de Chine au Cameroun, Sun Wei, représentant l’ambassadeur empêché.

Et d’autre part, les deux personnalités citées ci-dessus et le directeur général de Shanxi Construction and Engineering, Wang Peng. Tout ceci sous le regard du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze et du président de la Fédération camerounaise de tennis de table, Alfred Bagueka Assobo.

Pour le ministre Bidoung Mkpatt, «cette cérémonie est une action d’accompagnement et de soutien d’un pays ami». Sun Wei considère que «c’est le cadeau de Nouvel an offert par le peuple chinois au Cameroun. On espère que ce centre formera de bons joueurs et que les pongistes camerounais monteront dans le classement du tennis de table ». A la Fédération camerounaise de tennis de table, on est très satisfait. «Je suis très heureux.

Construire une salle spécifique pour le tennis de table a toujours été l’un de mes projets à long terme à la tête de cette fédération. Cela a toujours été la condition pour la promotion de ce sport», reconnaît Alfred Bagueka Assobo. Le centre de tennis de table s’étend sur une superficie de 110mJ.

Il comprendra une pièce centrale avec 300 à 400 places assises modulables, deux vestiaires et deux bureaux. Les travaux de construction démarrent aujourd’hui et vont durer 120 jours. En principe, la rétrocession au gouvernement camerounais est prévue pour fin mars 2018.

Ambroise Oyongo Bitolo : « On doit oublier tout ce qu’on a perdu »

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Sports

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Priscille G. Moadougou | 29-12-2017 11:33

Ambroise Oyongo Bitolo, Lion indomptable.

Vous revenez de près de sept mois de blessure. Comment s’est passée votre rééducation ?

Ma rééducation s’est très bien passée. Elle a été longue. J’ai été opéré dans un grand centre hospitalier en Espagne par l’un des plus grands chirurgiens d’Europe. Il a su prendre soin de moi jusqu’à la fin. Même quand je suis rentré au Canada, il appelait toujours pour prendre de mes nouvelles. Il voulait notamment savoir comment j’allais et comment ma rééducation se passait. Ensuite, il fallait bénéficier d’un bon encadrement et être costaud dans la tête. J’ai pu l’être grâce aux appels et aux messages du peuple camerounais, qui m’a beaucoup encouragé. Je pense même que c’est tout cela qui a permis que ma rééducation s’accélère. On attendait mon retour dans 9 mois, je suis revenu bien avant.

Sur le plan professionnel, vous rebondissez à Montpellier, après l’expiration de votre contrat avec Impact de Montréal. Pourquoi avoir choisi ce club français ?

Ça a toujours été mon rêve de jouer en Europe. Et quand l’occasion s’est présentée, je l’ai saisie. Montpellier est le club qui m’a fait confiance, qui m’a sollicité. Depuis un an, ils me suivent. Je pense que c’est un club dans lequel je peux m’épanouir et donner le meilleur de moi-même. J’ai déjà rencontré les dirigeants du club. Les contacts avec eux se sont bien passés. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de visiter la ville. Et tout ce que j’ai vu, me permet de penser que je vais beaucoup m’y plaire. Après trois ans aux Etats- Unis, il était temps de donner un nouveau sens à ma carrière footballistique.

Vous avez gagné la CAN 2017 avec les Lions indomptables. Puis, il y a malheureusement eu une Coupe des Confédérations décevante et une non qualification pour la coupe du monde Russie 2018. Que pensez-vous des Lions indomptables aujourd’hui ?

Je suis Camerounais et je reste disposéà défendre les couleurs nationales. On est une jeune équipe. On va continuer à travailler. On a disputé des matches qui nous ont permis de gagner en expérience. La Coupe des Confédérations et le rendez-vous manqué de la Coupe du monde Russie 2018 relèvent désormais du passé. On doit oublier tout ce qu’on a perdu. Il faut laisser le passé et penser à l’avenir. Il y a une CAN qu’on organise à la maison, et qu’on doit gagner. Il est possible de regagner tout ce qu’on a perdu et pourquoi ne pas se qualifier pour la coupe du monde Qatar 2022.

 

Gottlieb Lobe Monekosso !Une étoile qui s’éteint !!!

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Une étoile qui s’éteint !!! C’est un homme dévouéà la santé et à la médecine qui nous quitte en ce jour du 19 novembre 2017. en cette matinée du 19 Novembre 2017, il est alors agé de 89 ans. A travers ses multiples casquettes de médecin, d’enseignant, d’écrivain, homme politique et fonctionnaire international, il est certainement l’une des personnalités africaines ayant le plus oeuvréà l’amélioration de la santé des populations. Hommage...

 

Gottlieb Lobe Monekosso nait le 13 Novembre 1928, il est originaire de Dibombari , dans la région du Littoral. Il fait ses études primaires et secondaires à l’école méthodiste de Tinubu, au Nigéria entre1935 à 1945. Il étudie par la suite à l’institut supreme de Yaba au Nigéria puis embrassera les études médicales dans la prestigieuse université de Londres. On est alors en 1948, et ce privilège n’est accordé qu’à très peu d’étudiants provenant d’Afrique anglophone. Il poursuit alors une spécialisation en médecine interne et médecine tropicale et en chirurgie, jusqu’à l’obtention de son doctorat en 1957. Il est alors admis à l’académie r o y a l e d e s médecins.

Il retourne en Afrique, ou pendant quatre ans il est chargé de cours respectivement au CHU d’Ibadan, à l’institut universitaire Makenere à kampala, puis à l’université des antilles en Jamaique. Il passe maitre de conférences en 1961, et Professeur en 1963, il est alors chef de département de médecine à la faculté de médecine de Lagos, nouvellement créée. cinq ans plus tard, il est appeléà la gouvernance universitaire, en occupant le poste de Doyen de la faculté de médecine de Dar-Es-Salamn en Tanzanie. Il est alors sollicité par les autorités camerounaises pour diriger le Centre universitaire des sciences et de la santé (CUSS) en cours de création. Il s’acquittera de cette tache avec brio, entre 1969 et 1978.

gotlieb

 

C’est fort de cette expérience qu’il changera de carrière à partir de 1980, il intègre alors les effectifs de l’organisation mondiale de la santé en contexte post Alma Ata. Il est tout d’abord représentant de l’OMS pour les régions Jamaique et Antilles du Nord. en 1985, il est appeléà exercer comme Directeur régional de l’OMS zone Afrique. Pendant 10 années consécutives, il s’attele à mettre en oeuvre les résolutions issues de l’initiative de Bamako, à travers la décentralisation du secteur de la santé et la mise en place des districts de santé, visant à rapprocher les popualtions de s soins de santé. Il oeuvre également pendant cette période à la mise en place des premiers programmes de lutte contre le 

Sida en Afrique, alors que la pathologie vient d’etre découverte et cause des ravages sur le continent.

Parrallèlement, il est pendant kla meme période membre du comité exécutif de l’OMS, et conseiller à l’Union Africaine ainsi qu’à la commission économique pour l’Afrique de l’ONU.A l’issue de son mandat, il rentre au Cameroun en 1995 et fonde Global Health Dialogue, une fondation dévolue à la santé et au bien etre des jeunes, lui qui est alors convaincu que santé et développement sont les deux faces d’une meme pièce. Le siège est à Buea.

Alors qu’il pense pouvoir bénéficier d’une retraite bien méritée, il est appelé au gouvernement camerounais en 1997 comme Ministre de la santé Publique. Il occupera cette fonction pendant trois ans. il oeuvrera au renforcement des districts de santé et à la lutte contre le Sida et les épidémies naissantes de choléra.

Lorsqu’il sort du gouvernement en 2000, il fonde un journal, “Cam Santé News”. qui traite uniquement des questions de santé au Cameroun et en Afrique. Au moment ou il s’éteint , c’est une personnalité ayant recu plusieurs distictions dans le monde de la santé, la plus prestigieuse étant la médaille Queen Elisabeth II en signe de reconnaissance de ses œuvres dans le domaine de la santé publique. On retiendra enfin la brillante carrière d’écrivain du disparu, notamment « Traverls Without Stethoscope » est son dernier livre publié il y a quatre ans.

 

http://media.wix.com/ugd/fdb033_e382f9f8e0ce4f89a114dbaf0e359c52.pdf


Autoroute Yaoundé-Douala. Un projet qui prend de l’ampleur

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L’autoroute Yaoundé-Douala d’une longueur de 196 kilomètres, constitue l’un des premiers fleurons du programme autoroutier recommandé dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE).

Depuis le démarrage des travaux de conception et de réalisation en octobre 2014, le projet a connu des perturbations dues à des raisons diverses. Fort heureusement, la dynamique de suivi et d’encadrement insufflée par le Maître d’ouvrage et rendue possible par l’action de tous les acteurs, permet à ce jour d’affirmer que les travaux de construction de cette infrastructure ont pris le bon rythme.

autoroute yaounde-douala

La liaison autoroutière entre les deux plus grandes villes du Cameroun : la capitale politique, Yaoundé  et la capitale économique, Douala constitue pour le gouvernement, un moyen de donner aux échanges entre ces deux capitales, un volume à la dimension des aspirations politiques et surtout économiques du Cameroun dans sa marche vers le statut de pays émergent. Au-delà de joindre les deux plus grands centres urbains du pays, l’axe Yaoundé-Douala est en réalité au cœur d’un réseau qui prend en compte les exigences de l’intégration sous-régionale. Il est donc par la force des choses, le lien entre les Etats de la sous-région Afrique centrale.

Par conséquent, construire une infrastructure routière de cette envergure entre Douala et Yaoundé, c’est acter le renforcement des liaisons Douala-Bangui et Douala-Ndjamena, sans oublier la jonction que le programme compte effectuer avec le pôle de développement qui émerge à Kribi. Au moment où les frontières s’ouvrent enfin largement à la libre circulation des personnes et des biens, l’autoroute Yaoundé-Douala voit sa pertinence consolidée. C’est absolument un instrument décisif pour les échanges au sein de l’espace de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), mais aussi au bénéfice de tout autre investisseur intéressé par le potentiel du pays et de la sous-région.

Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala s’exécute en deux phases ; une première dont les travaux sont en cours, couvre l’itinéraire Yaoundé-Bibodi sur un linéaire de 60km avec 25 km de voies de raccordement à la Nationale N°3 et une deuxième portant sur l’itinéraire Bibodi-Douala sur un linéaire de 136 kilomètres.

Christian Njatcha, a Cancer fighter from Cameroon

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It was a day Christian Njatcha will never forget.

njatcha_2

A graduate student in pharmacology, Njatcha was examining mice with lung cancer with one question in mind: Could the proto-drug he had given them defeat the disease?

Answer: It could. The tumors had shrunk, and the mice were doing well.

“That was a real YES! moment—to see animals that could actually recover from lung cancer,” says Njatcha. “Once you have models in the lab that show response to treatment, then you start to think maybe one day this will be tested in a clinical trial.”

A native of Cameroon, Njatcha graduated from STEM-strong Harrisburg University. He was recruited to the U in 2013, the same year his adviser—professor and department chair Jill Siegfried—was hired. He joined her lab in 2014.

Driving force

That move upped the level of intellectual energy in the Siegfried lab.

“He asks the other students in my lab more demanding questions than I do,” says Siegfried, “and he’s always making connections with different lines of research.”

Njatcha works with STAT3, a protein that turns on dozens of genes by attaching itself to a particular DNA sequence (stretch of DNA building blocks) they all have in common. Turning on the genes leads to suppression of the immune system, the body’s number-one defense against cancer.

But Njatcha’s proto-drug contains a “decoy” DNA sequence that lures STAT3 away from the genes. Once it attaches to the decoy, STAT3 is destroyed and cancer growth is inhibited.

Personalized medicine

Can lung cancer patients respond to the decoy therapy, too? Njatcha searches blood samples from lab animals that responded, looking for substances that may signal the ability to respond. He then searches for those substances in cultured human cells, hoping to find some that can be tested in a clinical trial.

“I got into this field because I love doing science,” he says. “It’s about creating new things. You start with an idea and turn it into an application.”

 

https://twin-cities.umn.edu/news-events/cancer-fighter-cameroon

George Weah: Souvenirs de Yaoundé

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Josiane R. MATIA | 01-01-2018 22:56

 

weah

Le nouveau président du Libéria a vécu l’une des étapes les plus importantes de sa carrière lors de son passage au Cameroun entre 1987 et 1988.

Depuis le 28 décembre 2017, on ne voit pratiquement que lui dans les médias. George Weah a en effet frappé un grand coup en remportant l’élection présidentielle dans son pays, le Libéria, à 51 ans. Un destin extraordinaire pour cet enfant qui a grandi dans les rues de Monrovia. Mais c’est surtout son parcours professionnel qui rend la chose savoureuse. Qui ne connaît pas George Weah et ses exploits comme footballeur à Monaco, au PSG et au Milan Ac notamment ? Qui a oublié qu’il reste à ce jour le seul joueur africain à avoir remporté le Ballon d’or France football en 1995 ? Un footballeur à la tête d’un pays, voilà qui est peu commun. Et les médias occidentaux se complaisent désormais à raconter ce parcours. Sauf qu’ils semblent tous omettre un détail : c’est bien au Cameroun que la carrière de « Mister George » démarre véritablement.

Au Tonnerre Kalara Club (TKC), plus exactement. L’histoire durera moins d’un an (saison 1987-1988) mais elle sera intense et surtout déterminante. Trente ans plus tard, les témoignages fusent avec moult détails. Même si on ne s’accorde pas toujours sur les noms, les lieux, certains faits sont récurrents. Par exemple, c’est lors d’une tournée de préparation de la pré-saison du TKC, alors champion et vainqueur de la coupe du Cameroun, du côté du Liberia, que George Weah tape dans l’oeil des Camerounais. Il vient à peine d’avoir 21 ans, évolue à Invincible Eleven après Mighty Barolle (les deux clubs les plus populaires du pays) et est déjà une petite vedette locale.

Les Ivoiriens d’Africa sport convoitent également le joueur mais ce dernier fait son choix : ce sera le Tonnerre, le club de Roger Milla dont il est particulièrement fan. Même s’il ne parle pas un mot de français, l’adaptation est aisée. « Il a commencéà se débrouiller en français et nous, on se battait en anglais », témoigne Dieudonné Nké, ancien coéquipier. D’autant que les dirigeants du TKC traitent les joueurs comme des membres de leurs familles. Il sera notamment logé chez le général Pierre Semengue, alors président du club, avant de rejoindre le domicile d’un autre responsable de l’équipe du côté de la Cité verte.

Sur le terrain, il s’impose rapidement en compagnie d’autres étrangers comme le Ghanéen Koffi Abbrey. Sur ce sujet, tout le monde est unanime sur ses qualités : joueur physique également doué techniquement. « Il pouvait faire ce qu’il voulait du ballon. En plus, il était malin sur le terrain comme Milla et c’était difficile de le blesser. Il savait lire à distance les intentions malveillantes des adversaires», précise Fritz Mbella, ancien coéquipier. Sa détente, sa vitesse, sa qualité de frappe marqueront également les esprits des supporters. Tout comme son bilan de 14 buts en 18 matchs. Le flair des agents recruteurs de Monaco ne s’y trompe donc pas. Ils sont venus à la demande de Claude Le Roy, sélectionneur du Cameroun, superviser le capitaine du TKC, Stephen Tataw.

Mais, à la fin de la 1ère mi-temps, George Weah a déjà marqué deux buts et Monaco a fait son choix. Arsène Wenger, entraîneur monégasque, fait le reste et c’est le début de l’aventure de Mister George. « Il restait quatre journées de championnat quand il est parti », se souvient Jean- Paul Akono, son coach de l’époque. Tout le monde regrette bien le départ du footballeur talentueux mais aussi de l’homme humble, discret, respectueux, adepte du consensus et fan de Prince Eyango. Mais chacun sait que son destin l’appelle. George Weah n’oubliera pas certains de ses coéquipiers avec qui il est resté en contact. Il en a d’ailleurs rencontré lors de son passage au Cameroun, en 2012, à l’occasion du jubilé de Patrick Mboma. Car lui, n’a vraiment jamais oublié ce TKC là.

Quelques anecdotes racontées par les coéquipiers de Georges Opong Weah

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Sports

Josiane R. MATIA | 02-01-2018 14:45

George-Opong-Weah

Le match de sa vie

« A l’époque, il avait une entorse au poignet droit et avait une semaine de repos. Lorsque les dirigeants de Monaco arrivent, nous devions jouer un match retour de coupe des clubs champions contre une équipe togolaise. Il vient me voir à 48 heures du match et me dit que c’est une histoire de vie ou de mort. C’est ma carrière. Je dois absolument jouer le match de dimanche. Je veux jouer. Fais-moi confiance, je vais courir aujourd’hui et demain. Je vais bander mon poignet, tu ne seras pas déçu. Tout le monde était stupéfait de le voir commencer le match. Il m’avait demandé seulement 45 minutes. En première manche, il met deux buts fabuleux. Un d’une frappe de 35 mètres et l’autre, il a balayé toute la défense. A la pause, il me dit : coach je te remercie. Je lui demande de continuer, il me rappelle qu’il avait demandé uniquement 45 minutes de jeu. Quelques jours plus tard, il s’envolait pour Monaco » : raconte Jean-Paul Akono.

Le dossard 14

« Au moment d’attribuer les dossards aux joueurs, il s’est posé un problème. Le 10 était déjà acquis à Jean Louis Mama qui était une véritable institution. Même si Pelé arrivait au TKC, il était hors de question de le lui laisser. Il ne restait donc que le 14 que voulaient George et Adama Zico, autre monument de l’époque. Lors d’une séance d’entraînement, Jean-Paul Akono a tranché en le donnant à Weah. Il a dit à Adama : laisse ça au petit, ce n’est pas le numéro qui fait le joueur. Tout le monde sentait que ce Libérien avait quelque chose de particulier » se souvient Firtz Mbella.

Sinkot et Ayi Bodo dégoutent Weah

« Il a vécu deux moments difficiles face à des adversaires. Le premier, lors du match Dynamo-TKC. Il faisait excessivement chaud. Le genre de match qu’affectionnait un de nos attaquants, le Tchadien Abdoulaye, car il courait partout et épuisait les défenseurs. Du coup, Weah est décalé et joue comme ailier.  Il croise sur son chemin, Isaac Sinkot qui était latéral gauche. George a demandé son remplacement car il a littéralement été massacré. Le deuxième hic sera contre Unisport. Il est marquéà la culotte par Claver Ayi Bodo. Ce dernier est recruté l’année suivante au TKC à cause de ce match », dixit Fritz Mbella.

Actes terroristes dans le Sud-Ouest: l’autorité de l’Etat restaurée

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Politique

MESSI BALA | 03-01-2018 10:11

Constat du Mindef, Joseph Beti Assomo, qui vient de boucler trois jours de visite au poste de commandement de l’opération Emergence 2.

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«Aussi loin que mes souvenirs peuvent remonter, c’est l’un des meilleurs réveillons de la Saint Sylvestre que je passe à Mamfe ». Dixit Chief Tabe Tando. Celui qui est par ailleurs président du groupe parlementaire Rdpc au Sénat s’exprimait ainsi dimanche 31 décembre dernier, peu avant minuit, à la sortie de la concertation avec Joseph Beti Assomo, ministre déléguéà la présidence chargé de la Défense (Mindef).

Une réunion de plus d’une heure à laquelle le sénateur venait de prendre part, à la tête d’une délégation d’une dizaine d’autres chefs traditionnels du département de la Manyu. Cette unité administrative de la région du Sud- Ouest où plusieurs attaques meurtrières contre des éléments des forces de défense et de sécurité sont perpétrées depuis trois mois.

Des groupes armés se revendiquant d’une organisation sécessionniste ont notamment assassiné une dizaine de militaires, gendarmes et policiers dans diverses localités de la Manyu. Entre autres, le jeune soldat de deuxième classe Emmanuel Yaya, égorgé le 10 novembre 2017 à Akwem (près de Mamfe), les inspecteurs de police principaux Ngwa Kevin et Nkewelle Derrick Halle tués, à Otu (arrondissement d’Eyumojock) dans la nuit du 29 au 30 novembre 2017, et les quatre militaires assassinés deux jours précédents dans les encablures de Mamfe. Des actes terroristes qui vont amener le chef des armées à réagir.

Le 30 novembre 2017, revenant du sommet Union africaine-Union européenne d’Abidjan (Côte-d’Ivoire), le président de la République, Paul Biya, fera une déclaration qui va constituer le tournant décisif sur ce nouveau théâtre d’opérations. En effet, si depuis les manifestations nonautorisées et violentes du 22 septembre 2017 et du 1er octobre 2017, l’orientation donnée à l’armée était « sécuriser pas militariser », le chef des armées exigera expressément de « mettre hors d’état de nuire ces criminels ». L’instruction présidentielle va se traduire sur le terrain en ordre « de traquer, appréhender et neutraliser » sans relâche, ces groupes criminels.

Tactiquement, l’armée s’est alors ajustée. Pour mener à bien toutes ces opérations, le général Donatien Melingui Nouma a installé le poste de commandement avancé de la 21e Brigade d’infanterie motorisée (BRIM) qu’il commande à Besong Abang (Mamfe), dans les locaux de la 220e compagnie antichars. Le Bataillon d’intervention rapide (BIR), une troupe d’élite de l’armée camerounaise, a activé trois détachements à Dadi, Bachuo et Eyumojock. Dépêché dans la Manyu pour apprécier le travail fait, les résultats obtenus et booster le moral de ces troupes, Joseph Beti Assomo a choisi de passer trois jours sur place et surtout le dernier jour de l’année 2017.

Le Mindef est arrivé dans la ville en mi-journée à Mamfe. Il s’est rendu immédiatement dans l’arrondissement d’Eyumojock à 45 km de Mamfe. De là, il a visité la base du BIR à Efiom Quater à 500 mètres du lac Ejagham. Puis, Joseph Beti Assomo et sa suite ont étéà la brigade de gendarmerie avant de se projeter par hélicoptère dans la localité de Dadi.

Du briefing de la situation sur le terrain, il ressort que la violence est désormais circonscrite. Les sécessionnistes sont en déroute et désorganisés depuis les assauts menés contre certaines positions du territoire qu’ils utilisaient comme camp d’entraînement. Ces casernes improvisées des sécessionnistes ont toutes été démantelées après des opérations de ratissage.

Du nord d’Ekok au nord de Dadi, les positions camerounaises sont désormais sanctuarisées et les terroristes neutralisés ou appréhendés. C’est donc une troupe moralement confiante et tactiquement au point qui a suivi en soirée avec grande attention le discours du chef de l’Etat dans le camp du 22e Bataillon d’infanterie motorisée (BIM).

Les soldats et le Mindef étaient très heureux de recevoir en « Live » les félicitations du président de la République qui a reconnu que « les opérations engagées [contre les terroristes dans la région du Sud-Ouest] ont donné d’excellents résultats ». Une fois le message présidentiel achevé, c’est la compagnie musique du 22e BIM qui a pris le relais en animant jusqu’à l’avènement de la nouvelle année.

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