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Projet du câble sous-marin Cameroun-Brésil : Le Comité managérial évalue son état d’avancement ce 29 septembre 2017 à Yaoundé

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Le vice-président de China Unicom, Jiang Zhengxin, et sa délégation hier soir à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen avec des Responsables de Camtel.

Le vice-président de China Unicom, le Directeur général de china Unicom, le Directeur général de la branche brésilienne de China Unicom qui représente le Brésil  dans le consortium, le vice président de Huawei global  et le Directeur Général de la Cameroon Télécommunications(Camtel), se réuniront ce 29 septembre 2017 à Yaoundé pour évaluer le niveau d’avancement du projet. Autre temps fort de  cette réunion de Yaoundé,  la signature du mémorandum of understanding entre les membres actuels du consortium et la Guinée Equatoriale.

Le comité de coordination général encore appelé comité managérial du projet du câble sous-marin entre le Cameroun et le Brésil qui se réunit à des périodes précises, tient une importante réunion ce 29 septembre 2017 à Yaoundé, capitale du Cameroun.  Trois mois après la réunion tenue  en chine. Il s’agira au cours de la réunion de Yaoundé de voir l’état d’avancement de ce projet de construction du câble sous marin entre Kribi et Fortaleza au Brésil.  La délégation chinoise conduite par le vice-président de China Unicom, Jiang Zhengxin,  est arrivée hier soir dans la capitale camerounaise et a été accueillie à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen par une forte délégation des responsables de Camtel. Au cours d’un échange avec la presse sur place, Benjamin Gérard Assouzo’o le Directeur Marketing et Communication de Camtel, «  ils vont voir ce que les commissions techniques en charge de la mise en œuvre de ce projet ont évalué aujourd’hui (hier 28 septembre). Ces commissions techniques  ont a eu une séance de travail à l’hôtel mont Febe de 8h à 18h et ont parcouru tout ce qui a déjàété fait et ont projeté ce qu’il ya à faire dans les tous prochains jours, en tout avant la prochaine réunion du comité managérial ». Il a ajouté que « La réunion de ce vendredi (29 septembre 2017 ndlr) sera donc l’occasion pour le comité managérial de valider les différentes orientations que les équipes techniques ont prises. Et lorsqu’ils auront donc validé ces orientations, les membres du Comité vont se séparer et vont savoir exactement quelles sont les consignes à donner pour la suite des opérations ».

Autre grande articulation de cette réunion c’est la signature d’un mémorandum d’entente avec  la Guinée Equatoriale qui sollicite d’entrer dans le consortium constitué aujourd’hui de la chine représentée par china unicom, du Cameroun représenté  par Camtel, et maintenant de la Guinée Equatoriale « qui vient frapper à la porte. Voilà pourquoi ce vendredi il y aura la signature du  (mémorandum of understanding entre les membres du consortium actuel et la Guinée Equatoriale » explique le Directeur Marketing et Communication de Camtel.

Bon à savoir, le projet de câble sous-marin entre Kribi (Cameroun) et Fortaleza dans le Nord-Est du Brésil, est un projet de 6000 km de fibre optique sous la mer.  Ce projet, à ce jour, est réaliséà près de 60%.  Il faut noter que ce câble sous-marin a une forte capacité qui  permettra aux consommateurs de bénéficier des communications simultanées d’un milliard et demi d’abonnés sans qu’il n’y ait de saturation. Le Cameroun à travers ce projet est donc le premier pays qui pose un câble sous-marin entre deux continents.

Ericien Pascal Nguiamba

http://www.yaoundeinfo.com/projet-du-cable-sous-marin-cameroun-bresil-le-comite-managerial-evalue-son-etat-davancement-ce-29-septembre-2017-a-yaounde/


Lauren se souvient de l'Or avec le Cameroun aux Jeux de Sydney... 17 ans plus tard

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Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga

lauren

Le 30 septembre 2000 est une date marquée au fer pour le Cameroun. Les 'Lions Idomptables' conquéraient led euxième or olympique pour le football africain - remporté par le Nigéria à Atlanta'96- en battant l'Espagne (2-2)aux pénaltys, lors de la finale des jeux à Sidney. Lauren Bisan-Etame (Kribi, Cameroun; 19-1-1977) se souvient pour MARCA de la portée de cet exploit.

Des débuts difficiles

Le Cameroun était arrivé aux Jeux avec les traditionnels problèmes qui entourent les sélections africaines avant chaque tournoi. "Lors du stage de préparation à Paris, on avait des problèmes avec la Fédération. On n'avait pas trouvé d'accord pour les primes. Heureusement, on avait un très bonne équipe qui a su se mttre au dessus de toutes ces choses".

Une grande cuvée

Le Cameroun s'est donc présentéà Sydney avec une génération spectaculaire menée par Mboma, Lauren, Geremi, Womé, Eto'o..."Le germe de cette sélection s'était forgé lors du Mondial 1998. On se connaissait parfaitement, on savait comment on voulait jouer et nous avons développé notre jeu. Les Jeux de 2000 ont constitué le sommet de cette équipe, avec laquelle j'ai par la suite gagné les Coupes d'Afrique de 2000 et 2002".

Objectif initial

"La pression au Cameroun est brutale. La Fédération comprenait qu'on avait des adversaires de la taille de l'Espagne, du Chili, du Brésil ... mais la population ne comprend pas qu'on puisse aller à un tournoi si ce n'est pour le gagner. Ils considèrent que le Cameroun est la meilleure sélection d'Afrique, et il fallait le démontrer".

La compétition de sa vie

Lauren a fini les Jeux avec trois buts. Il a inscris le but vainqueur contre le Kuwait (3-2) et a égalisé contre la République Tchèque durant la phase de groupes; il a marquéà la 89ème minute sur penalty le but de la victoire face au Chili (1-2) avant d'inscrire son penalty lors de la série finale fatidique contre l'Espagne (2-2)."Au niveau personnel, l'année 2000 a été l'une des meilleures de ma vie. Pas seulement pour l'or, mais aussi pour le transfert à Arsenal , parce que nous avons par la suite remporé la Coupe d'Afrique ... Lors des Jeux, en jouant à l'intérieur, en venant de l'arrière et en faisant le lien avec les attquants ...je me suis senti très à l'aise".

Montée en puissance

Les 'Lions indomptables ' ont passé la première phase sans résultats brillants. Ils ont vaincu le Koweit (3-2), fait match nul avec les États-Unis (1-1) et contre la République Tchèque (1-1).

"Je me souviens que j'ai distribué ma prime aux jeunes qui n'étaient pas professionnels. C'était pour apaiser les égos. Au début on doutait, mais à mesure qu'on avançait dans le tournoi, on a grandi en tant qu'équipe. On n avait une grande confiance en nousé On grandissait dans les moments difficiles. Il nous a par exemple fallu remonter en déi contre le Chili et en finale un 2-0 contre l'Espagne. Nous avons su éêtre compétitifs à chaque moment".

Il a joué contre l'une de ses idoles : Zamorano

Lors des jeux, les 'selfies' entre sportifs de différentes disciplines sont nombreux . "Pour nous c'était une époque différente, sans une telle technologie. Si c'était aujourd'hui, on aurait fait 200.000 photoss", assure Lauren. Il a cependant pu se mesurer à une des ses idoles d'enfance: "Zamorano est celui qui a le plus attiré mon attention.J'ai été formé au club-école de Séville et quand j'étais gamin, je restais làà le regarder têter la balle lors des entrainements. Jouer contre lui, lui serrer la main, parler avec lui... ce fut très grand".

'le cœur déchiré'

Jouer la finale contre l'Espagne n'a pas été facile pour Lauren. "J'avais des sentiments très opposés. Je me sens espagnol, sévillan, mais d'autre part, je me sens africain et je savais ce que signifie gagner l'or. J'ai essayé de faire abstrraction, mais ce fut un jour difficile. Face à moi, en plus, j'avais des anciens coéquipiers de Séville comme José Mari et Marchena".

La finale contre l'Espagne

"On doutait au début.  Puyol était sur moi presque durant tout le match. Je redescendais pour recevoir la balle et faire jouer l'équipe, mais c'était difficile de trouver les espaces. Xavi contolait le milieu de terrain. On perdait au début, mais nous avons continuéà y croire. On n'a pas arrêté de s'encourager. On a eu du mérite, parce que tactiquement, on n'avait pas de consignes claires. Parmi les anciens, il y avait Mboma, Geremi, Wome, Eto'o... On essayait d'ordonner l'équipe".

La série fatique avant l'or

Le 2-2 final mena le duel aux penaltys. Mboma, Eto'o, Geremi, Lauren et Womé marquèrent pour le Cameroun. Amaya, par contre rata son tir côté Espagne. "N'importe quelle équipe aurait pu gagner. Les penaltys c'est la loterie. Mais je crois que nous avons mieux canalisé la pression. On tirait avec plus de tranquilité. J'ai totalement fait abstraction. Je ne sais même plus s'il y avait des spectateurs au stade[sourire]".

L'importance de gagner avec Cameroon

Ce ne sont pas les titres qui manquent au palmares de Lauren. Une Supercoupe d'Espagne avec Majorque; deux championnats, trois Coupes, deux Supercoupes d'Angleterre avec Arsenal; une Coupe avec Portsmouth, deux Coupes d'Afrique avec le Cameroun ...Cependant, l'or olympique a un goût spécial. "Ce qui est clair c'est qu'il est difficile de voir l'Afrique gagner des Jeux Olympique ou un Mondial. L'or du Cameroun appartient à toute l'Afrique. Remporter la Premier League ce n'est pas un tâche facile comte tenu de la compétitivité qui existe, mais cet or a plus d'importance que le reste. Au niveau sentimental, voir gagner une équipe africaine c'est historique. Nous avons rendu heureux des millions et des millions de personnes. Lors des célébrations, ça nous a pris quatre d'aller de l'aéroport à l'hôtel".

 

http://www.marca.com/futbol/futbol-internacional/2017/09/30/59cd379fca474155258b45b5.html

Hôpital de référence de Garoua: le chantier lancé

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Eric ELOUGA | 27-09-2017 07:58

Au nom du PM, le  ministre de la Santé publique a posé hier la première pierre de cet établissement de première catégorie dont les travaux dureront 24 mois

 

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La gestation a mis du temps, mais ça y est ! Hier, Garoua a amorcé l’accouchement de son hôpital de référence, la première formation sanitaire de première catégorie de tout le septentrion. Au nom du Premier ministre, chef du gouvernement, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, qu’accompagnait le secrétaire d’Etat Alim Hayatou, l’ambassadeur de Corée  du Sud au Cameroun, et un représentant du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, a posé la première de l’ouvrage, lors d’une double cérémonie réunissant les autorités administratives, municipales, élus et élites de la région. Donnant ainsi corps à cette promesse du chef de l’Etat.
Il faut dire que le projet, présenté lors de la phase des allocutions, ne manque pas d’ambition. Etalé sur quelques 44 hectares de surface, l’hôpital de référence de Garoua disposera d’une capacité d’accueil de 300 lits, des équipements et technologies les plus pointus en matière d’imagerie médicale, et de l’ensemble des spécialisations médicales et services, à l’instar des urgences, psychiatrie, chirurgie, obstétrique, laboratoire, etc. Il y est prévu 28 salles de consultation, cinq salles d’opération, deux d’accouchement et bien d’autres, le tout dans des aménagements au design futuriste. L’ensemble des travaux devrait durer 24 mois, pour un montant total de près de 29 milliards de F,  financé par Exim Bank Corée et le gouvernement camerounais. Les travaux seront menés par l’entreprise Samsung C & T consortium, dont le vice-président était du déplacement de Garoua.
Le ministre André Mama Fouda n’a pas manqué d’indiquer que l’importance du projet dépasse largement le cadre de la seule ville de Garoua, ou même de la région du Nord. Le niveau de construction et d’équipement a étéélaboré afin de permettre une prise en charge des cas sanitaires les plus aigus qui pourraient se poser dans les trois régions du septentrion, et même les pays frontaliers que sont le Tchad, la RCA et le Nigeria. Un argument de « tourisme sanitaire » donc, dira André Mama Fouda. Jusqu’ici, les patients atteints de certaines pathologies devaient se faire évacuer à Yaoundé, Douala, ou même à l’étranger. Le Minsanté a surtout indiqué que cet hôpital de référence se situe en droite ligne de la montée en puissance de l’offre sanitaire de ces cinq dernières années, marquées par la construction de formations sanitaires modernes à l’instar de l’hôpital de référence de Sangmelima, l’hôpital Gynéco-obstétrique de Douala, la CHRACERH, le centre des urgences de Yaoundé (réalisé avec la coopération coréenne également), ou encore les Centres hospitaliers régionaux prévus dans le plan d’urgence triennal.

 

Ils ont dit

 

 André Mama Fouda: « Le renforcement de la carte sanitaire est effectif »

Ministre de la Santé publique

« Le président Paul Biya promet et il réalise. Il a promis que le Cameroun serait une grande destination sanitaire, c’est-à-dire que les Camerounais reçoivent des soins de qualité et que des personnes en provenance des pays amis et voisins viennent au Cameroun se faire soigner. Aujourd’hui, ce renforcement de la carte sanitaire est effectif, en ce sens que le président avait promis pour le Grand septentrion,  un grand hôpital de niveau hôpital général. C’est ce que nous  aurons ici à Garoua, avec le lancement des travaux d’un grand hôpital de 300 lits avec la coopération coréenne. Il sera donc la référence des centres hospitaliers régionaux ». 

 

Lim Jae Hoon: « Un symbole de la coopération Cameroun-Corée »

Ambassadeur de Corée au Cameroun

« Cet hôpital de référence deviendra une infrastructure indispensable pour répondre aux besoins en soins médicaux de la région du Nord. A la fois, il constituera une pièce capitale dans le système de santé au Cameroun. Le projet de l’hôpital de référence de Garoua est réalisé par la compagnie coréenne Samsung, ainsi que ses partenaires locaux. Je pense que c’est un autre symbole de la coopération très étroite entre le Cameroun et la Corée. C’est le deuxième projet dans le domaine de la santé, après le centre des urgences de Yaoundé qui a été officiellement inauguré en août 2015. Et je souhaite le même succès à l’hôpital de référence de Garoua. »

 

Ahmadou Bouba: « Notre gratitude au président »

Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Garoua

« Je suis le délégué du gouvernement le plus heureux du Cameroun, après la décision du président Paul Biya de faire de cet hôpital, une des priorités de son gouvernement. Nous voulons simplement exprimer au président de la République toute notre gratitude, au nom des populations. Nous lui disons un seul mot: continuez ! Continuez à promouvoir ces projets de l’émergence pour tout le Cameroun. Maintenant, nous avons sollicité que ce projet s’accompagne de l’implantation d’une annexe du CUSS à Garoua, pour aider à former les médecins et les spécialistes, à côté de cet important ouvrage. Surtout qu’il y aura aussi un hôpital gyneco-obstétrique prévu dans le cadre du plan d’urgence triennal. »
 

 

 

Canal du Mfoundi: le nouveau visage se dessine

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Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | 01-10-2017 16:21

Les travaux entamés  il y a plusieurs mois sur les différentes voies du projet avancent à grands pas.

canal

Au quartier Melen à Yaoundé, à quelques pas du Camp Yeyap, le canal du Mfoundi s’étend sur environ 1,300 km. Les eaux de pluies y sont canalisées. Deux engins sont garés depuis quelques semaines après avoir terrassé les espaces réservés à la pose du bitume des deux côtés du canal. Même les caniveaux sont aménagés et n’attendent que le béton. « Tout est presque achevé et n’attend que le bitumage. Avant le démarrage de la prochaine phase, nous travaillons sur un mur détruit au moment des travaux. Nous avons marqué un temps d’arrêt en raison des pluies », lance un ouvrier. De la sortie située à la maison du parti jusqu’au Lac municipal, le tracé est visible. « Une fois que les routes seront achevées, les véhicules pourront circuler et la zone sera désengorgée», se réjouit un riverain.


Du côté de la SCDP jusqu’à Ahala, le canal affiche fière allure. De part et d’autre, les espaces aménagés pour la chaussée portent déjà du gravier. Signe que la pose du bitume est entamée. Au niveau de l’échangeur n°1, un dalot à sens unique est en train d’être réalisé en plus des deux autres déjà au point. Des ouvriers s’attèlent à la confection de la dalle de transition pour éviter les affaissements de remblais. Non loin de là, une pelle excavatrice continue les terrassements. « Il ne nous reste que la partie qui s’étend du lieu-dit Sofavinc jusqu’au premier échangeur. Cette partie est en train d’être terrassée, puisque nous avons déjà coulé le béton à l’intérieur. N’eut été la saison de pluies, nous serions déjà bien avancés », explique un employé. Dans cette partie, les voies d’accès sont déjà ouvertes et toutes convergent vers la SCDP. « Il reste qu’on règle la couche de base pour poser le bitume », conclut notre interlocuteur. « Toutes les bouteilles vides qui obstruaient le passage des eaux de pluies ont été dégagées. Le paysage de ce côté est beau à voir et les inondations ont disparu. Quand les travaux seront achevés, la vue sera magnifique », se réjouit Stève H., un autre riverain. Les travaux estimés à 47,9 milliards de F et qui s’étendent sur une distance de cinq kilomètres rentrent dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’assainissement de Yaoundé (PADY II).
« Nous avons d’autres avenants. Ceci dans la mesure où les travaux vont continuer jusqu’à l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Nous espérons que tout sera bouclé en 2018 », rassure un responsable du PADY II. L’objectif final dudit projet vise l’amélioration de façon pérenne des conditions d’assainissement pluvial, d’hygiène et de santé des populations de Yaoundé.

 

Jean Brice Cyrille Ayi Ateba: « Nous allons livrer le gros des travaux dans les délais »

Ingénieur des marchés des travaux du Projet d’assainissement de Yaoundé, PADY 2

Quel est le niveau d’avancement des travaux sur le canal du Mfoundi ?
Ce chantier comprend deux lots, dont les travaux du Mfoundi en aval, démarrés en décembre 2015 au niveau de la SCDP jusqu’au-delà de l’échangeur Nsam, effectués par l’entreprise Razel. Le lot numéro deux est situé en amont à partir de la poste centrale jusqu’au pont de la gare. Cette partie en amont du Mfoundi est associée aux travaux de quatre autres affluents débutés en octobre 2015 et exécutés par la société chinoise Anshui Shuian. Ce chantier était programmé pour une durée de trois ans. Ils doivent s’achever en principe en 2018. Pour le lot numéro un, l’entreprise est en avance par rapport aux délais, avec 74% d’avancement des travaux. L’entreprise chinoise accuse un petit retard par rapport à l’exécution de l’ensemble des travaux. Retard notamment lié au déplacement des réseaux d’eau, d’électricité et de télécommunications. Sans oublier les eaux de pluies qui gênent. On estime le taux d’avancement du lot numéro deux à environ 60%.
Malgré ces difficultés, est-ce que les travaux seront livrés dans les délais ?
Pour le gros des travaux, nous aurons une livraison à date. Il faut noter que lorsque nous avons abordé les travaux du lot un, on a constaté qu’il s’agissait d’un sol très vaseux, qui ne pouvait pas porter le canal en béton qui est en train d’être mis sur pied. Cela a généré des surcoûts, parce qu’il faut substituer toute la terre ou les déchets qui se sont accumulés, avant de les remplacer par de la vraie terre. Nous avons vécu la même situation au niveau de l’échangeur. La conséquence est qu’on était prêt à exécuter cinq kilomètres de plus en aval et à nos jours, c’est impossible. Pour anticiper, on envisage un avenant.
La fin de l’exécution des travaux mettra-t-elle un terme au calvaire des populations face aux inondations ?
Le canal ne pourra pas résoudre tous les problèmes d’inondations dans la ville, mais une partie. Ce n’est que le début. Les inondations sont causées par l’incivisme des populations. C’est pourquoi tout un programme a été mis en place sur ce volet, pour sensibiliser les riverains à ne plus jeter leurs déchets dans les caniveaux et les cours d’eau chargés. Sans oublier les constructions anarchiques dans les zones marécageuses.

Adolphe Lele Lafrique: « La région vit dans un calme relatif »

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MESSI BALA | 03-10-2017 19:30

Gouverneur de la région du Nord-Ouest.

Monsieur le gouverneur, comment s’est levée la ville de Bamenda ce lundi 2 octobre 2017 ?
Le 1er octobre a été agité comme vous le savez à cause des incidents opposant des groupes armés aux forces de l’ordre. Mais pour vous répondre directement, je dois dire que le Nord-Ouest est relativement calme ce matin du 2 octobre 2017. Les populations se sont bien levées et la plupart vaquent à leurs activités habituelles dans le cadre légal prescrit par les autorités administratives locales. Je voudrais saisir cette occasion pour adresser nos remerciements et encouragements aux populations de la région qui ont globalement accepté et compris l’ensemble des mesures préventives prises. Ce 2 octobre (hier, Ndlr), la République du Cameroun est debout et solide face à ceux qui ont voulu proclamer une certaine indépendance et nous installer dans le chaos.


Quel est le bilan après ces incidents ?


En termes de pertes en vies humaines, nous avons enregistré six décès sur l’ensemble de la région, résultant de la confrontation entre des bandes armées et nos forces de maintien de l’ordre. Des blessés et des pertes en vies humaines qui sont à déplorer. Aucun mort à Bamenda. Pour le reste, on enregistre un décès dans le Donga-Mantung à Ndu, deux à Oku, un à Ashong dans la Momo, deux à Balikumbat et Bambala dans le Ngoketunjia. Quatre gendarmes et quatre policiers blessés. Neuf blessés parmi les assaillants. Et sur un tout autre fait, sans aucun lien avec les événements dont nous parlons, il y a finalement eu cinq morts lors de la tentative d’évasion à la prison de Kumbo.


Quel est le sort réservé aux personnes interpellées ?


Au terme de manifestations illégales, il y a bien évidemment un certain nombre d’arrestations. Nous continuons de compulser les rapports des autorités administratives locales et des forces de l’ordre. Nous aurons donc une idée claire du nombre de personnes interpellées plus tard. Je voudrais rappeler que nous sommes dans un Etat de droit et que le Cameroun va déployer son arsenal juridique pour traiter tous ces cas-là, conformément à notre Constitution et aux lois de la République.


On s’achemine vers la fin des mesures restrictives qui ont été prises pour gérer cette situation. Que va-t-il se passer ensuite ?


La suite c’est l’Etat de droit. Nous sommes dans une République qui est en marche. C’est le retour à l’activité normale encadrée par les lois et règlements de la République. Si jamais les choses ne se calment pas, je vous ai dit que la République a tous les moyens pour faire face à toutes les situations. Nous n’allons pas hésiter à prendre nos responsabilités pour garantir l’unité et l’intégrité de notre territoire.

1er octobre 2017: le gouvernement tire les leçons

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Politique

ISSA TCHIROMA BAKARY | 03-10-2017 19:29

 

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L’intégralité de la déclaration du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary hier soir à Yaoundé.

« Mesdames, Messieurs les Journalistes,
Je vous souhaite une chaleureuse bienvenue à cette rencontre à laquelle je vous ai conviés, pour faire le point sur la situation de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au lendemain du 1er octobre 2017, date à laquelle les sécessionnistes avaient planifié de nombreuses opérations de violence et d’incivisme, avec pour point d’orgue la proclamation de l’indépendance de leur Etat fictif.


Je ferai également mention de la situation sur le front de l’Extrême-nord où nos Forces de Défense et de Sécurité continuent de tenir la dragée haute aux velléités terroristes de l’organisation criminelle de Boko Haram.
S’agissant de l’Extrême-nord, j’annonce que ce lundi à 5h10, un double attentat kamikaze a eu lieu à Mozogo dans l’Arrondissement du Mayo Moskota, Département du Mayo Tsanaga.


Le bilan de cet attentat fait état de 3 morts parmi lesquels les 2 kamikazes féminins et un civil, le nommé Oumar Madi. Comme vous le voyez, nos Forces de Défense et de Sécurité sont toujours engagées sur le front de l’Extrême-nord, face à un ennemi désormais vaincu sur le terrain des combats, et aujourd’hui réduit à perpétrer des actes de couardise et de lâcheté tels que ce dernier attentat.


Mais comme vous le savez aussi, avec la tournure terroriste que prennent les revendications sécessionnistes dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, nos Forces de Sécurité doivent, depuis quelques jours, faire face à des attaques armées menées par des assaillants se réclamant dudit mouvement sécessionniste.


Mesdames, Messieurs les Journalistes,
Comme je le disais lors de mes deux dernières adresses sur ce sujet – et je le réitère ici : nous sommes à présent convaincus d’être en présence d’une entreprise terroriste à part entière.
Et permettez-moi à ce sujet dire un mot à l’intention de quelques voix qui ces derniers jours, semblent s’être offusquées du qualificatif ou de la qualification d’actes de nature terroriste, s’agissant des violences perpétrées par l’aile armée du mouvement sécessionniste.


Je rappelle à ceux-là, la définition suivante que le droit international donne du terrorisme : toute action […] qui a pour intention de causer la mort ou de graves blessures corporelles à des civils ou à des non-combattants, lorsque le but d'un tel acte est, de par sa nature ou son contexte, d'intimider une population, ou de forcer un gouvernement ou une organisation internationale à prendre une quelconque mesure ou à s'en abstenir.


S’agissant de la législation camerounaise, l’article 2 de la loi n°2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme,  définit le terrorisme comme tout acte commis à titre personnel, en complicité ou en coaction, ou toute menace susceptible de causer la mort, de mettre en danger l'intégrité physique, d'occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages de ressources naturelles, à l'environnement ou au patrimoine culturel dans l'intention :


- d'intimider la population, de provoquer une situation de terreur ou de contraindre la victime, le gouvernement et/ou une organisation nationale ou internationale, à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque, à adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes ;


- de perturber le fonctionnement normal des services publics, la prestation de services essentiels aux populations ou de créer une situation de crise au sein des populations ;


- de créer une insurrection générale dans le pays.


C’est donc en fait de ces actes dont il s’agit ici, de ceux qui les commettent, de ceux qui les commanditent ou de ceux qui s’en rendent complices.
Je rappelle qu’à chaque fois, les sécessionnistes ont non seulement annoncé et ceci de façon publique, qu’ils allaient commettre de tels actes, mais qu’ils les ont toujours revendiqués après coup, qu’ils s’en sont gargarisés à travers les médias et les réseaux sociaux et qu’ils promettent de récidiver jusqu’à la réalisation de leurs fantasmes.
C’est ainsi que suite aux prévisions de troubles de l’ordre public et de menaces contre les institutions et l’intégrité territoriale, par de nombreux messages mis en ligne à travers les organes de propagande des sécessionnistes, le chef de l’Etat, Chef des Armées, et Chef Suprême des Forces de Sécurité a prescrit un train de mesures, à l’effet de préserver la paix dans les deux Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.


Dans l’ensemble, le bilan des opérations menées par nos Forces de Défense et de Sécurité face aux attaques dont elles ont fait l’objet au cours de la journée du 1er octobre 2017, est positif. Nos Forces ont fait non seulement montre d’un grand professionnalisme, mais également d’une grande retenue devant de nombreux actes de provocations et d’agressions ouverts commis dans plusieurs grandes localités de ces deux Régions.


Le bilan fait état d’une dizaine de morts chez les assaillants, dont cinq décédés lors de la tentative d’évasion massive de la prison de Kumbo, organisée par les détenus eux-mêmes.


Pour ce faire, les détenus ont orchestré un départ de feu dans l’intention de brûler un pan entier du bâtiment de la prison, faire écran et prendre la poudre d’escampette. C’est alors que les gardes pénitentiaires assistés des autres Forces de Sécurité ont dû les neutraliser.


Parmi les cinq cas de décès, deux prisonniers ont trouvé la mort en se faisant piétiner dans la mêlée.
Cent trente-cinq détenus de cette prison ont gardé leur calme et sont restés sur place. Ils ont immédiatement été transférés à la Prison Centrale de Bamenda par les moyens des Forces de Défense et de Sécurité.
Du côté des Forces de Défense et de Sécurité, l’on dénombre une douzaine de blessés par balles qui ont été pris en charge par les services de la santé militaire.


En dehors des cinq prisonniers morts dans leur tentative d’évasion, les autres morts enregistrées parmi les assaillants sont survenues dans le cadre de ripostes règlementaires, suite aux tirs de tous calibres provenant des armes de guerre, de chasse et de traite, au moyen desquels les assaillants ont attaqué les Forces de Défense et de Sécurité.
De fait, des snippers embusqués, ont mis en joue et systématiquement ouvert le feu sur les éléments des Forces de Défense et de Sécurité.


C’est ainsi qu’à Etilwindi, Arrondissement de Kumba II, dans le Département de la Mémé, 2 gendarmes ont été grièvement blessés par des chevrotines. C’est dans ces circonstances qu’un des cinq assaillants tués a trouvé la mort. 
À Banguem, dans le Département du Koupé Manengouba, le Commandant de la Brigade de Gendarmerie a été blessé alors qu’il allait en intervention.


L’on dénombre également des agressions très audacieuses à l’encontre des autorités administratives et militaires locales à Belo, où le véhicule du Préfet du Département du Donga Mantung a été incendié.
Dans plusieurs autres localités, des véhicules des autorités administratives ont été caillassés ou brûlés en grand nombre, ainsi que des véhicules d’intervention des Forces de Défense et de Sécurité.
Des dégâts importants des biens du domaine public ont été enregistrés (sous-préfectures, préfectures, hôpitaux, tribunaux, édifices des services régionaux et départementaux). Plusieurs campus scolaires ont été incendiés, comme au Collège « Seat of Wisdom », où l’on a enregistré un départ de feu, stoppé par les Forces de Défense et la population.
À Mamfé, plus de 400 hommes armés ont attaqué la ville en passant par le Pont Satom.
200 autres individus venant du Nigéria voisin tentaient de franchir la frontière de force à hauteur d’Ekok. Ils ont été refoulés par la Gendarmerie Nationale du côté camerounais, aidée par l’Armée nigériane postée à cet endroit côté nigérian.
Par ma voix, le Gouvernement de la République du Cameroun rend hommage aux autorités nigérianes pour cette précieuse collaboration, qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux pays et de la convergence de vue dans la lutte contre les séparatismes et le péril terroriste, auxquels le Cameroun et le Nigeria sont actuellement confrontés.
Je tiens à préciser d’une manière générale, que les ripostes de nos Forces de Défense sont constamment survenues suite aux tirs qu’elles ont essuyés.
Plusieurs assaillants et autres terroristes ont été interpellés. On note que parmi les personnes interpellées, se retrouvent plusieurs individus, récidivistes de ce fait, qui venaient pourtant de bénéficier de l’arrêt des poursuites récemment ordonné par le Chef de l’État. 
Ces exemples aussi nombreux que non-exhaustifs démontrent à suffisance le cap désormais franchi par les sécessionnistes dont rien n’explique cette défiance à l’ordre public, sinon des ambitions anti-républicaines qu’ils veulent imposer par la violence.
Je rappelle que des armes de guerre sont désormais systématiquement utilisées par les assaillants.
Je répète qu’il s’agit donc de terroristes en bonne et due forme qui visiblement, veulent prendre la population en otage.
Car faut-il le préciser, une très grande majorité de la population d’expression anglaise en l’occurrence, est opposée à ces actes barbares.
D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement puisque ces populations sont les premières victimes des actes de terrorisme perpétrés sous le prétexte fallacieux d’une revendication pseudo-politique, et en tout cas, contraire aux lois de la Constitution de la République.
Voilà pourquoi le projet de proclamation de l’indépendance de cette État factice ne pouvait qu’être vouéà l’échec.
Il n’y a donc pas eu de proclamation de l’indépendance d’une quelconque République séparatiste le 1er octobre 2017.
Ce qui veut dire que les séparatistes viennent d’échouer de la manière la plus lamentable, honteuse et pitoyable.
Que tous ceux qui de l’extérieur s’activent encore à planifier la déstabilisation et la balkanisation du Cameroun en s’appuyant sur des ressources endogènes, sachent donc une fois pour toutes que jamais un seul Camerounais digne de ce nom, qu’il soit francophone ou anglophone, qu’il soit chrétien, musulman ou animiste, qu’il Nord ou du Sud, de l’Est comme de l’Ouest, ne se laissera berner par l’illusion d’une telle chimère.
Ils doivent aussi savoir que chaque Camerounais digne de ce nom, à commencer par le Premier d’entre eux, le Président de la République Son Excellence Paul BIYA, se battra jusqu’à son dernier souffle, pour préserver cet héritage à la fois précieux et inaliénable que nos Pères Fondateurs nous ont légué.
C’est pourquoi, l’ensemble des mesures déjà prises vont être renforcées, et vont demeurer jusqu’à ce que l’ordre règne définitivement dans ces deux Régions.
C’est également l’occasion de saluer le comportement civique d’une grande frange de la population de ces Régions, en les rassurant que le Chef de l’État, Chef des Armées ne ménagera aucun effort pour assurer leur sécurité, préserver l’intégrité territoriale du Cameroun, faire régner en tout temps et tout lieu, l’ordre et la paix sur le territoire national et créer les conditions d’un Cameroun prospère et émergent.
Je vous remercie de votre aimable attention. »

Santé publique: les soins d’urgence au scanner

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Societe
Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | 02-10-2017 09:37

 L’évaluation du système national lancée par le ministre André Mama Fouda vendredi à Yaoundé

 

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Plusieurs malades ont succombéà un malaise faute de moyens de transport pour les conduire dans une formation hospitalière la plus proche. D’autres accidentés sont aussi passés de vie à trépas à cause du manque de poches de sang pour une transfusion sanguine en urgence. Il en est de même pour les femmes enceintes qui la plupart du temps décèdent en donnant la vie suite à des complications imprévues. Autant de cas qui mettent à mal la prise en charge des patients ayant besoin des gestes de premiers secours. C’est pour pallier ces insuffisances que le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda a présidé la cérémonie de lancement de l’évaluation du système national des soins d’urgence vendredi dernier à Yaoundé.
Au cours de cette réunion de plaidoyer multisectorielle sur l’urgence vitale des patients, il a été question de dresser l’état des lieux sans complaisance de ce type de soins dans les formations hospitalières du pays. « En cas d’urgence, l’hôpital préfinance la prise en charge. Et quand il y a levée de cette urgence, il doit recouvrer ses frais. C’est cette réflexion que nous devons poursuivre », a expliqué le Minsanté. Et de rassurer : « La couverture santé universelle (CSU) permettra de mieux prendre en charge la solvabilité des malades qui arrivent en cas d’urgence. Nous aurons là un début de législation. » Ceci dans la mesure où les trois piliers des soins d’urgence reposent sur la scène (un malaise, un accident de la circulation, une grossesse extra…), le transport du patient et la formation sanitaire qui l’accueille avec à chaque étape des activités à mener.
Cette évaluation sera menée sur l’ensemble du territoire à travers un questionnaire qui sera soumis aux médecins, personnel hospitalier, aux cliniciens directement impliqués dans la prestation de cette catégorie de soins entre autres. A l’issue de ce processus qui durera 15 jours, le Minsanté pourra toucher du doigt les manquements relevés dans ce domaine. « Après cela, nous pourrons élaborer et adresser notre stratégie. Je demande à ceux qui seront consultés de répondre fidèlement », a conclu André Mama Fouda. Des résultats attendus qui permettront de mettre en place une stratégie efficace sans doute pour mieux sauver les vies.

Konye: Reaping From Kumba-Mamfe Highway

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Martin NKEMATABONG | 04-10-2017 16:11

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More than 85% of the populations depend on agriculture and livestock for livelihood.

Carved out of the former Bille Area and Kumba Central, Konye Council was created on June 29, 1977 with headquarters in Konye. It is situated on latitude 4 degrees east of the equator. Known more to the users of the Kumba-Mamfe road, Konye Municipality stretches from Ikiliwindi to Kokobuma, from Mbonge-Matiki to upper Lifanga to Mbu and Itoki-Bakundu in the extreme north of the sub division. Konye covers a surface area of 1001 Sq.km with a population of over 65, 000 inhabitants wrapped up in 36 gazetted villages and chiefdoms. All these constitute four clans- the Bakundus, Mbonges, Bafaws and the Balongs.

Owing to the credit of fertile soil, the population is involved in the cultivation of cash crops, justifying the abundant rich bio-diversity and timber. More than 85% of Konye populations are involved and dependent on agriculture for livelihood. Crops and livestocks constitute a principal source of household income. Major perennial in order of priority include; cocoa, plantains, palms, coconuts, rubber and to a very small extent Robusta coffee. The greater part of agricultural activities in the sub division is subsistence. The problems that hamper agriculture in the division are infrastructural such as lack of farm-to-market road, lack of well-organized market for both food and livestock, near absence of credible micro-finance institutions.


Konye municipality has two remarkable seasons, the rainy and the dry seasons. Konye starts experiencing rains from April to September, while the dry season runs from October to March. The annual average temperature is about 27 degrees Celsius. The municipality is situated in the heart of a tropical rainforest with a great variety of trees, which can hardly be found elsewhere in the country. The forest is also home to a variety of wildlife species which has been classified endangered.
Located along the main highway between Kumba and Mamfe, Konye is home to some of the most hopitable, peace loving, law abiding and hard working citizens. It currently enjoys the fruits of the newly constructed main road which facilitates the transportation of persons to different parts of the country as well as produce from farms to major market centres across the South West region and beyond. The people of Konye say the road alone is better than gold.

 

Vision

Alice Balimba: “Cordial Relationships Prevail”

Councillor

“I will appreciate the conducive working environment at the council. There is a lot of collaboration amongst the workers. The Mayor has done a lot of transformation in the Municipality. An atmosphere of understanding reigns among councillors, the voice of women has increasingly prevailed in community development. I urge the Mayor to sustain the cordial relationship with the population while fighting to secure basic amenities like electricity, water and farm-to-market roads which are largely lacking in Konye”.
 

Mboe Alfred Mukete: “We Lack Hotels”

Politician

 “One of the problems facing Konye is lack of good hotels or guests houses. We are struggling to develop touristic sites which will entail lodging for visitors.  We also lack modern markets, while farm-to-market roads are deplorable during the rainy season. Good roads help alleviate poverty among farmers.  That apart, I think the Mayor of Konye Council deserves a second mandate because he has done enormously to improve living conditions and also raise the status of our municipality”.


Dr. Barrister Musima George Lobe: “Elite Constitute A Wonderful Force”

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ASONG Sylvester (CAMNEWS) | 04-10-2017 09:55

Mayor

 

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Mr. Mayor, you are at the threshold of your mandate. To what extent have you fulfilled your electoral promises?


We have tried to meet up with most of our promises. We have created access to communication through the “Konye Community Radio”. This radio mobilizes the population, get them informed on vital national issues and also educate them particularly farmers on new trends.  Secondly, we made efforts to boost tourism in Konye by linking up with partners in Belgium in a bid to develop our touristic sites. We have a lot of waterfalls, traditional sites and caves that if well developed, Konye would become a tourist center. We have also supported vaccination activities, improved health services, provided pipe-born water in needy areas and engaged on extension of electricity to different villages. Through the public investment budgets we have built classrooms, provided benches and didactic materials to several schools. We have rehabilitated roads, supported youth and women projects and built market shops and a business center in the municipality. We are currently constructing a guest house with close to FCFA 280 million funding from FEICOM, and a bridge over River Mongo at Ngolo-Bolo at the cost of FCFA 335 million.


What do you consider as major obstacles to the people of Konye?


One of our major obstacles has just been removed. The tarring of Kumba-Mamfe road is a life-saving project to the people of Konye. We thank the Head of State, President Paul Biya, for that. Existing obstacles include the inability for our farmers to benefit from intensive agriculture. The majority of our populations are made of farmers who are still involved in the tertiary stage of farming. Farmers need a lot of funding to transform methods of production, to acquire machines. The rate of youth unemployment remains very high. Improved agriculture would certainly provide jobs for the young people.


What impact has the Mayors’ salaries on council management?


I thank the Head of State for instituting salaries for municipal administrators. In fact, before then, the situation was very deplorable. Mayors and their deputies relied only on allowances. Instituting these salaries is actually putting the Mayor on a particular status and I think that it is a very big motivation.  It ameliorates the financial standing and social status of the Mayor. It would also reduce the tendency for fall into temptations of corrupt practices.


Any message for your population?


I wish to call on the population of Konye to remain hospitable, hard working, law abiding and as responsible as they have been always. I want to invite the elite to join the local population in building Konye. Elite constitute a wonderful force which if harnessed, would change the face of Konye and the living standards of its people. Together we stand!

2nd Wouri Bridge: Jubilation Over Opening

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Fred VUBEM TOH | 04-10-2017 16:13

wouri

iTchuisss @Mathias_Nana pic

 

Commuters crossing the second bridge raised their thumbs in appreciation while others stop to take pictures of the new artistic jewel.

Inhabitants of Douala got up yesterday, October 3rd 2017, to realize that the new bridge over the Wouri River has been open to public circulation. Though the opening is partial as only the entry route was open, it has brought relief to the city dwellers as traffic over the river is now fluid. The opening of the bridge is the talk on every lip in town as people expressed joy of being able to get to their duty posts and businesses on time.


While on the field to witness the opening of the bridge, passersby raised their thumbs to the Cameroon Tribune reporters in sign of appreciation. “C’est beau!, c’est bien!” they shouted. Others would stop and take selfies and pictures of the bridge before being asked to leave politely by the police guarding the bridge. A random opinion sample, revealed that the opening of the bridge has come as a relief to the inhabitants of Douala who say it was a nightmare crossing it before. The coming of the new bridge they say would boost the economy of the country as people from other regions of the country like the West, North West and South West also use the bridge as their access road not only to Douala but also to the nation’s capital, Yaounde.


Already, people who were reluctant to rent houses around Bonaberi, are beginning to do so, confident that they will be able to get to their jobsites on time as traffic is now fluid not only over the river but also around the Bonassama junction. From the look of things, the complete opening of the bridge and entry road will completely erase traffic jams. Before now people could spend as much as four hours just to cross the bridge but it now it is done in less than five minutes. More so, the bridge has come to add to the beauty of Douala as the bridge stands out as an artistic jewel.
As of now, work on the bridge itself is completely finished and work in being done on the other access road for the second route, going out of town to be opened. According to the Regional Delegate for Public Works, Simon Pierre Mbousnoun, efforts are being made for the second track to be opened by October 31st. Meanwhile, the entire project comprising the west entry road into Douala and the bridge will be handed over to the Cameroon government on January 5th 2018. It would be recalled that the rail section of the new bridge was opened to circulation on July 31st with the Minister of Public Works present.
The new bridge comprises a pedestrian track, two motorways with three tracks each and of course the train bridge. Street lights are placed on the divide between the two motorways which adds to the beauty of the edifice.

 

Les usagers apprécient.

 Peter Kashie: « Nous sommes passés en moins de cinq minutes »

Chauffeur de taxi.

« Je suis très heureux. Le pont est tellement beau.  Nous sommes vraiment contents. C’est fini avec les embouteillages sur le pont. Je dis bravo au gouvernement. Avant, on passait plus de deux heures de temps pour traverser le pont. Mais ce matin, nous sommes passés en moins de cinq minutes. J’ai été agréablement surpris de voir qu’il n’y avait pas d’embouteillage depuis le rond-point Bonassama. C’est quand nous sommes arrivés sur le pont que j’ai compris ce qui se passait. Vraiment, merci au gouvernement ».
 

Eric Zeukeng: « Un gros plus pour l’économie nationale »

Mototaximan.

« Je suis très content de l’ouverture de ce pont ce matin, parce que ça apporte beaucoup, c’est un gros plus pour l’économie nationale. Vous savez, il y a sept régions qui utilisent ce pont. Je voudrais dire merci au chef de l’Etat, merci aux administrateurs et à toutes les personnes qui ont contribuéà réaliser ce grand édifice ».
 

Didier Sobgou: «Ça va résoudre beaucoup de problèmes »

Usager.

 «  Je suis très content d’être parmi les premiers à circuler sur le nouveau pont ce matin. Ça va résoudre beaucoup de problèmes pour les populations et les opérateurs économiques. Vous imaginez par exemple l’un d’eux qui va chercher la matière première à Limbe et qui met quatre heures sur le pont. Alors, quel rendement vous attendez ? Le pont est très beau, mais il faut finir les voies de désenclavement et les entonnoirs aux deux bouts ».

Sobgou Véronique: «  Ça circule mieux »

Usagère.

« C’est une très bonne chose. On n’y croyait vraiment pas et on se disait que c’est un leurre. Mais effectivement, cette promesse s’est concrétisée. C’est pour cela qu’on s’est arrêté afin de prendre des photos et immortaliser ce moment. Ça circule mieux maintenant, entre Bonaberi et Deido au moins. Les bouchons du pont créaient d’autres problèmes de circulation dans la ville de Douala. Je dis bravo et encore bravo au chef de l’Etat et félicitations à tous ceux qui ont participéà donner naissance à ce joyau architectural ».

Garoua : Des jeunes épanouis dans la Sculpture

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Par  Martin Yaoussia 9 octobre 2017

 

Ces trois jeunes ne regrettent pas d’avoir choisis la sculpture même s’ils travaillent 7/7, sans repos. Si quelques fois ils attendent des mois avant de vendre un objet d’art qui leur a pourtant pris des semaines de travail, ils demeurent patients.

TOUT, SAUF LE REGRET soutiennent ces originaires de l’Extrême-Nord du Cameroun.

À les entendre, la sculpture semble le grand amour de leur vie. La passion que les trois mousquetaires manifestent pour la sculpture déborde. Leur quotidien, ils le passent à poncer un morceau de bois, à couper un tronc d’arbre ou encore à sculpter un morceau de bois.

Pour ces jeunes, la journée de travail commence à 7 heures pour s’achever à 18 heures. La matière première est le bois, achetée au marché de bois de Roumdé Adja à Garoua. En bon connaisseurs, nos sculpteurs nous donnent des précisions.

Le bois rouge, encore appelé« bois de fer », parce que résistant à la chaleur et au froid, le bois de Tek encore appelé bois « de rainures » et l’Ebène, sont les plus appropriés pour Kebfoube Armand, 4 ans de métier.

Yadaroun Augustin, 10 ans et Betoudi Gaston, 15 ans de métier précisent néanmoins que la matière première qu’est le bois de qualité vient parfois à manquer sur le marché selon la saison, ce qui occasionne le ralentissement des activités.

Métier à risques

Le bois est généralement utilisé en fonction de l’objet à fabriquer. Il peut s’agir d’un objet de création ou de production.

«LA CRÉATION PREND DES SEMAINES VOIRE DES MOIS ALORS QUE LA PRODUCTION PREND QUELQUES JOURS ».

Tout dépend ici de la force de chacun. La sculpture nécessité d’user de la force. Nos jeunes ne sont donc pas à l’abri des risques du métier. Il leurs arrive de se retrouver parfois en train de se taillader les doigts à la machette, le coûteau, la scie ou encore autre objet usuel. Ils dépensent assez en énergie pour ce dur labeur.

Maigre salaire

L’autre calvaire de ces bimanes, « c’est celui de ne pas honorer le rendez-vous du client, alors qu’il avait préalablement passé la commande »,

explique ‘lun des trois jeunes. Leur plus grosse frustration vient sans doute des prix proposés par les clients. Mais, ils reconnaissent que

« CERTAINS SAVENT PAYER LE JUSTE PRIX DE LEURS LABEURS VOIRE MIEUX PARFOIS »

déclare Armand.

Faible soutien

La passion du métier contraste avec le manque de soutient constant depuis des années d’efforts. Les trois amis noient leur désespoir dans la passion qui les animent.

« Dire que nous vivons pleinement de la sculpture serait exagéré. Mais nous croyons ferme a l’avenir de notre métier. C’est la passion qui nous maintient ici. Nous avons espoir que ça va changer un jour, raison de notre engagement quotidien », disent-ils.

Leurs clients se recrutent beaucoup plus du côté des touristes. Ce n’est pas la période favorable en ce moment. Décembre, janvier, février et mars sont les mois jugés propices. Avant, ils utilisaient les services d’un revendeur. Ils ont compris qu’ils ne gagneraient rien. Ils ont finalement pris sur eux, la décision de vendre eux-mêmes leurs objets d’art.

Ils ont également décidé de prendre avec philosophie, les méandres et les fluctuations du marché surtout celui des œuvres de l’esprit, qui ne se résume pas en une équation mathématique. Ici, il faut s’armer de patience. C’est visiblement ce que font les trois hommes. Ils disent n’avoir jamais reçu l’aide ou le soutien financier de la délégation des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie et de l’Artisanat du Nord.
http://chateaunews.com/fr/2017/10/09/garoua-sculpture/

Lutte contre le désordre urbain: la police municipale recrute à Douala

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Mireille ONANA MEBENGA | 09-10-2017 17:20

Le délégué du gouvernement a donné des précisions sur le processus d’enrôlement en cours mercredi dernier.

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Pour lutter contre l’indiscipline urbaine, une caractéristique de la ville de Douala, la Communauté urbaine et les communes d’arrondissement ont décidé de renforcer le service de la police municipale en recrutant de nouveaux agents. 450 dossiers ont été reçus dans les services de la Cud depuis le lancement de l’opération. La première phase a consisté en l’étude des dossiers et la visite médicale. La deuxième étape s’est poursuivie ce mercredi 4 octobre 2017 par une communication du délégué du gouvernement de la Cud, Fritz Ntonè Ntonè, à la salle des fêtes d’Akwa.

Dès cette semaine, les postulants vont subir des épreuves physiques au centre d’instruction du génie militaire à Pk10. Les aptitudes physiques des candidats étant des critères très importants au vu des missions qui sont les leurs. Durant la séance de communication, le délégué du gouvernement a clarifié certains points et expliqué les critères de recrutement, afin d’éviter des malentendus et des incompréhensions. Pour ce qui est des critères de recrutement donc, le postulant doit être de nationalité camerounaise, avoir entre 25 et 30 ans, bénéficiant d’une forme physique à toute épreuve, être titulaire d’un brevet d’études du premier cycle (Bepc) ou autre diplôme équivalent, être de bonne moralité, avoir un casier judiciaire vierge. Pour terminer, les candidats retenus vont signer des engagements.


La formation, qui va durer plus de 6 semaines au génie militaire, va consister à acquérir desnotions de grammaire et d’orthographe en français et en anglais, des notions de droit et sur la règlementation urbaine et juridique. Pour Fritz Ntonè Ntonè, la ville de Douala est grande, les problèmes de discipline urbaine sont énormes et actuellement il y a très peu d’agents pour faire  régner l’ordre. Et l’autre facteur déterminant est que « la Cud et les communes d’arrondissement veulent aller vers une police municipale unique », a précisé le délégué du gouvernement.

 

Incitations à l’investissent privé: déjà des retombées

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Economie

Michèle FOGANG | 09-10-2017 15:17

Des investisseurs bénéficiaires d’exonérations fiscales ont déjà créé plus de 400 emplois directs

 

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Installer une usine d’extraction de gaz naturel en plein cœur de Douala, Jean Claude Tchagou Tiegue n’y croyait plus. Surtout, au vu du lourd investissement nécessaire, soit 30 millions de dollar (16,77 milliards de F) et des charges fiscales afférentes au projet. Mais, grâce à la loi du 18 avril 2013, fixant les incitations à l’investissement privé au Cameroun et révisée en juillet dernier qui lui a permis d’économiser près de 10 millions de dollars (5,591 milliards de F) et d’autres exonérations pour l’importation de ses machines, Savannah Oil a pu sortir de terre. Un fruit des plus palpables de ladite loi, initiée par l’Agence de promotion des investissements (API). Immense était donc la joie de Marthe Angeline Minja, la directrice générale de la structure, qui a visité trois entreprises bénéficiant de la loi de 2013 jeudi et vendredi dernier à Douala.

En effetSavannah Oil, la Société africaine d’hôtellerie (Soaho), et Boissons, vins et spiritueux (BVS) ont signé des conventions relatives à la loi au cours de l’année 2016. Savannah Oil, partenaire de Gaz du Cameroun, avait alors dévoilé son projet : construire une usine d’extraction de gaz naturel, tout en créant près de 100 emplois directs. Chose promise chose réalisée. La structure produit aujourd’hui, outre le gaz naturel qu’elle fournit à plusieurs entreprises locales, de l’huile et de l’eau, avec l’expertise de 100 employés, dont 80 locaux et 20 expatriés.

L’hôtel quatre étoiles de la Soaho estampillé Best Western, situéà une minute de l’aéroport international de Douala, en cours de finition affiche déjà fière allure. Marthe Angeline Minja a d’ailleurs pu visiter la chambre témoin, échantillon de ce que sera le reste des 182 autres chambres. Le projet qui rentre dans le cadre de l’aménagement de la zone aéroportuaire de Douala est estiméà 6 milliards F pour 200 emplois annoncés. Grâce à la loi du 18 avril 2013, Sipeuwo Mimba, l’administrateur général de l’hôtel, admet avoir bénéficié d’exonérations fiscales pour le matériel importé, notamment les ascenseurs et autres mobiliers.Dernière étape de la visite, BVS, spécialisée dans la production et la commercialisation de boissons alcoolisées et hygiéniques. Immédiatement après la signature de la convention avec l’API en 2016, elle a ouvert ses portes et lancé la production de vins à partir d’un vin fermenté importé. Elle emploie 158 jeunes formés par des experts internationaux.
D’après Marthe Angeline Minja, l’API totalise à ce jour, près de 150 conventions signées avec à la clé 3500 milliards de F d’investissements et environ 5000 emplois projetés.

 

Réactions

 

 Marthe Angeline Minja: « La mise en œuvre des projets est encourageante »

Directrice générale de l’Agence de promotion des investissements

« Il était question d’évaluer les projets qui ont signé des conventions avec le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de 2013 fixant les incitations à l’investissement privé au Cameroun. Cette visite nous a permis d’apprécier l’état d’avancement des projets tout en décelant les difficultés rencontrées par les porteurs desdits projets. Globalement, la mise en œuvre des projets est positive et encourageante pour l’API qui a œuvré dans le sens de l’accompagnement des entreprises».

 

Guillaume Sarra: « La loi est un gage de sécurité»

Président directeur général de BVS

« Grace à la loi fixant les incitations à l’investissement privé au Cameroun,  nous avons choisi d’investir au Cameroun au lieu de l’Angola ou de la Côte d’Ivoire ciblés au départ pour un investissement de 13 milliards de F. La convention avec l’API nous offre un cadre juridique. La loi quant à elle est un gage de sérieux et de sécurité. Elle nous offre aussi des abattements sur les droits de douane, notamment sur le matériel qu’on importe, l’exonération fiscale des bénéfices parce qu’au lieu de payer 30 % d’impôt sur les sociétés on paie 7,7% pour les cinq première années. Cela va nous permettre de réinvestir sur la maintenance des outils».

Marché moderne de Bertoua: un bijou prêt à l’emploi

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Economie
Steve LIBAM | 11-10-2017 11:52

 La capitale régionale de l’Est dispose désormais d’un espace marchand approprié, financé par le FEICOM et construit par le Génie militaire

 

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La semaine dernière encore, un incendie s’est déclenché dans le secteur occupé par les ateliers de couture au marché central de Bertoua. 25 boutiques ont été consumées, laissant de nombreux commerçants dans le désarroi. Un circuit électrique défectueux pourrait être la cause du sinistre. Mais ce temps douloureux sera bientôt révolu pour les commerçants de la capitale régionale de l’Est. Car, les travaux de construction du marché moderne de Bertoua sont désormais achevés. Le projet a été réalisé sur très hautes instructions du président de la République, à la suite de l’incendie du marché central en 2010. Le chef de l’Etat a décidé,  et le Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale (FEICOM), a mise en œuvre le projet. La ville de Bertoua d’un équipement marchand moderne. Après les études architecturales et techniques menées par l’équipe  du Feicom, la construction du marché a été confiée au Génie militaire pour une durée de 24 mois. L’infrastructure, qui devait être livrée en décembre 2017, est achevée depuis août 2017.
Lors de la visite d’inspection effectuée il y a quelques jours par le chef d’état-major des armées, c’était le satisfecit général.  En termes de formulation de béton, le Génie militaire est même allé au-delà des exigences. Le coût est de 2,1 milliards de F», déclarait le directeur général du FEICOM, Philippe Camille Akoa. La somme prend en compte la reconstruction des services phytosanitaires du MINADER à Bertoua, détruits pour édifier une voie de contournement bitumée.
Et pour éviter les désagréments du passé, le nouveau marché, situé au quartier Nkolbikon, est alimenté en source d’énergie additionnelle par un champ solaire, dispose d’une sécurité incendie avec des câblages sous-terrains, d’un bâtiment pour les sapeurs-pompiers, d’un espacement de plus de cinq mètres entre les bâtiments pour éviter la propagation d’éventuelles flammes et faciliter l’intervention des soldats du feu, etc.
Etendu sur environ 3,5 hectares, le marché moderne de Bertoua comprend 27 bâtiments répartis en onze secteurs d’activités avec des structures annexes, des aires de stationnement et voies de contournement, près de 250 boutiques aux dimensions variées, 100 étals répartis en cinq hangars, 180 places sous hangars couverts, etc.

 

Réaction

 

Philippe Camille Akoa: « La qualité des travaux est irréprochable»

Directeur général du FEICOM

Quand vous regardez la maquette faite par le FEICOM et les travaux réalisés, tout a été produit à l’identique. Nous avons suivi les travaux pendant toute leur durée et nous sommes satisfaits de ce qui a été fait par le Génie militaire. Les édifices sont plus solides. Le Génie militaire s’en est tenu à l’enveloppe donnée. Il y a d’autres projets en cours. Le Génie militaire est en train de réaliser un marché presque identique à Sangmélima, toujours sur instructions du président de la République.»
 

 

Buea: New Academic Year Begins Nov. 15

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Nkeze MBONWOH | 09-10-2017 15:29

The campus was busy finalising second semester exams last week.

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November 15, 2017, is the stipulated date for the University of Buea (UB) to effectively resume studies for the academic year 2017-2018. Also, September 14 was the last day for second semester examination.
This information from the Registrar of the Institution, Professor Roland Ndip, undertones readjustments in the academic calendar of the University of Buea owing to the perturbations encountered since November 2016 when the Anglophone crisis kicked off. 
The campus rayed a beehive atmosphere last week with staff and students in exam mood. Busy, busy was the picture as the various campus streets were crowded with these entering and those exiting. As confirmed by the Registrar, over 90 percent of the 15.000 student population were back on campus following up their academic work.

Registration
Self-employment opportunities have thus cropped up at the University entrance in Molyko-Buea with smart youngsters seeking to help any newcomer to fill out application forms on-line. “I can help for CFA 500”, Emmanuel accosted this reporter last Saturday at the UB entrance with a laptop computer in hand.
Both flanks of UB entrance are thronged daily by several scores of agile looking boys and girls parading both sides of the street with sample phone sets, brand internet keys, phone SIM cards, or any electronic gadget in hand proposing sale or service. Most of the intellectual hawkers propose to fill out on-line application forms for admission into UB in exchange of remuneration.
On the contrary, during a recent convocation in the UB, their former vice Chancellor urged young people seeking admission to learn how to manipulate the computer for basic use. In this way, she meant, one can know how to fill out their own application forms on-line and stop spending their money paying others for what they could easily do.

Professional openings
Major innovations intended at the UB this year are still to spring up though in the pipeline steadily advancing towards tunnel end. For example, the University of Buea had advertised a new programme for professional translators. While waiting for the programme to be launched, hundreds of holders of the GCE Advanced Level are jamming the corridors of UB to complete on-line forms for admission into the various Faculties and Schools of the University.
Paralleled to age-old classical humanities at UB, professional programmes accessed through public competitive entrance, are still to be written. Such programmes, some of which have been launched, are found in the Faculty of Agriculture and Veterinary Medicine (FAVM). Another key area of professionalization at the UB is the College of Technology (COT) with departments of Computer Engineering, Electrical and Electronic Engineering as well as Mechanical Engineering. This College of UB is hoping to extend its competence to train Engineers in Civil, Mining, Textile and Clothing Design, Chemical as well as Health Informatics disciplines.
The UB also runs a world standard Translation and Interpretation School, ASTI, which trains up to PhD level. To crown the institution in the area of formation, the UB has been training Medical Doctors and has graduated some three batches of them who are proving their worth in Cameroonian Hospitals and Health Centres.

Réactions

Prof. Ernest N. Molua: “We Put Efforts On Job Creation”

Dean of Faculty of Agriculture and Veterinary Medicine.

“With respect to professionalization, we put efforts in our teaching, learning and job creation activities. In the case of teaching, most of our courses are embedded in tutorials and practical. The students in all the courses have at least ten hours of practical. Some courses are purely practical, no classroom. When the students get to the second year, third and fourth year, they all engage in field works in two forms. First, there is the village study where our students stay in villages for four weeks. They experience life interactions in another village. The second practical is in the third year whereby students spend three months in campus farms and actually grow crops. Our 200 level students grow tomatoes, 300 levels grow corn while 400 grow okra. Each student of our Faculty must engage in these practical activities. In addition, the students are drilled on how to maintain all farming machinery. We train them not only to drive tractors but to operate them.”

Dr. Sone Ekonde Micheal: “We Train Students To Be Self-employed”

Director of College of Technology, University of Buea.

“Our resources in the College of Technology are geared towards forming our students to be job creators. We work very closely with the Faculty of Agriculture and Veterinary Medicine and the farmers. We want to come up with automated ways in which we can enhance crop production. One of the flagship projects that we have here is the cocoa dryer. If the University of Buea is called today the Silicon Mountain it is thanks to the students of the College of Technology. We have one big service provider based in Bamenda. He is our former student and many others in renown institutions. The one in Bamenda has a very good consulting firm in ICTs which provides service even out of the country. We train our students to be self-employed. They come with an idea and we make them to mature to small and medium-sized enterprises.”

Awah Lilian: “I Intend To Practice Large Scale Farming”

Crop Production student, Level 300, FAVM.

“I am doing crop production. With this farming I am able to sponsor myself in school and provide all my needs. As a student, I market vegetables like cucumber and lettuce. I sell sometimes about FCFA 50 000. When I graduate I shall look for land to practice large scale farming. After my training I shall employ so many people to assist me in the project.”

Ewane Ekwelle: “We Come Up With Our Own Projects”

Telecommunication Engineering student, Level 300, COT.

“We base our studies on how we can begin with old start-ups. Then we come up with our own projects which can help the country in radio systems, radio communication and wireless network. Upon graduation I intend to come up with a call system that will reduce the financial burden on air-time users. With the training in the College of Technology of the University of Buea we are trained to be self-employed. Gaining employment in an enterprise is a secondary option.”

 


Développement urbain: et demain, Douala

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Regions

Mireille ONANA MEBENGA | 11-10-2017 23:04

La communauté urbaine envisage des actions portant sur l’amélioration des conditions de vie des populations et l’attractivitééconomique

 

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Les neuf actions qui peuvent faire de Douala une cité futuriste ont été récemment présentées dans la ville, lors du 2e atelier d’urbanisme sur l’initiative de la Communauté urbaine. Il s’agit de projets mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des populations et l’attractivitééconomique. On note des projets spécifiques au Plateau Joss, au fleuve Wouri, à Sawa Beach, aux entrées Est et Ouest, aux drains, aux marchés, à la voie ferrée etc.


Pour ce qui est du Plateau Joss, il est prévu l’installation d’un équipement majeur sur le port à bois ouvert sur l’estuaire, et la création d’un quartier mixte, entre autres. Le Wouri doit avoir un nouveau rapport avec les populations, d’où la mise en valeur du paysage de son bras mort, la valorisation des berges naturelles et piétonnes, la création d’espaces promenades, l’élargissement de la voie et le développement du transport fluvial. Le projet Sawa Beach va quant à lui enregistrer la création d’un quartier d’affaires en complémentarité avec le Plateau Joss. Dans le même ordre d’idées, on prévoit pour les entrées Est et Ouest deux avenues métropolitaines censées favoriser la création de nouvelles activités économiques et la construction de logements de standing en lien avec ces activités.


Dans les actions du futur Douala, un projet de construction d’une voie pour désenclaver certains quartiers, et desservir les services de proximité est aussi dans le pipe. La Communauté urbaine pense également à développer un classement plus dense de logements adapté au mode de vie des habitants de Douala, comme des villas urbaines à trois étages pour abriter le plus de familles.
D’autres projets portent sur l’assainissement, avec l’implication des populations dans la gestion du recyclage des déchets. Le développement du quartier Ndokoti, avec la construction d’un espace pouvant accueillir de nombreuses structures dans ce pôle économique. En outre, il est prévu un maillage de marchés au cœur des quartiers habités pour favoriser les échanges, un nouveau mode de transport en commun par train etc. La validation de tous ces projets est prévue en novembre prochain.

 

Kevin Collins Dina: les statistiques dans la peau

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Societe
Ingrid FEUDJIO (stagiaire) | 12-10-2017 11:18

 Sa start-up, « Dina Surveys » permet de réaliser des sondages et des études à coûts réduits. Il fait aussi dans l’humanitaire

 

dina

A seulement 22 ans, le jeune entrepreneur Kevin Collins Dina est fondateur de la start-up « Dina Surveys ». Originaire de la région du Littoral, plus précisément de Bali à Douala, il a passé sa jeunesse dans la ville de Yaoundé. Il fait ses études secondaires au collège François Xavier Vogt. En 2012, il intègre l’université Catholique d’Afrique centrale. Il obtient alors une licence en administration des entreprises et comptabilité finances. Actuellement, il poursuit son cycle Master niveau II en audit et contrôle de gestion dans la même université. C’est en 2015, lors de son passage dans un cabinet de Yaoundé, que son projet, encore embryonnaire, va éclore.


« En m’occupant des enquêtes et des sondages dans ce cabinet, je me suis rendu compte que la démarche classique de réalisation d’un sondage présentait beaucoup de lacunes et d’inconvénients. Je me suis aussi aperçu que les enquêteurs avaient de la peine à administrer les questionnaires», explique-t-il. Après quelques mois de recherches et de réflexions, il décide de lancer  « Dina Surveys » en mai 2016. « Cette plateforme en ligne permet de proposer des solutions adaptées aux problèmes de managers, en matière de collecte et de traitement de l’information. Nous disposons de 4867 panélistes répartis dans les 10 régions du Cameroun pour nous aider », confie le fondateur. Toujours la même année, sa start-up remporte le deuxième prix de la « Digital Thursday startup of the Year ». Il attire alors l’attention de plusieurs partenaires médias.


En un an déjà, son entreprise a réalisé 12 études de marchés et offre plusieurs services. « Dina Surveys » est constituée de cinq jeunes ingénieurs, dont trois résidant au Cameroun et deux en France. Ils disposent de locaux dans la ville de Douala. Le bureau de Yaoundéétant en cours de finalisation, celui de la France est en pleine négociation, car celui-ci compte bien internationaliser son projet. Le jeune entrepreneur porte une double casquette. Entre ses études et le travail, il aide aussi l’association caritative la main de l’Avenir à développer des collectes de fonds pour aider les nécessiteux.

Santé oculaire: on transfère aussi des compétences

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Societe

Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | 11-10-2017 11:43

Les experts de l’Ong Orbis offrent depuis hier leur expertise aux personnels médicaux locaux, via des sessions de formation à l’hôpital central de Yaoundé

 

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C’est une foule de malades de la vue, tous âges confondus, qui a pris d’assaut le service ophtalmologique de l’hôpital central de Yaoundé hier. En fonction des pathologies oculaires, ils ont été répartis en quatre boxes glaucome,  pédiatrie,cataracte et rétine. En pédiatrie, trois médecins locaux, sous la supervision du Dr Cole, spécialiste d’Orbis, consultent une enfant  de trois ans à peine. « Depuis ce matin (Ndlr : hier), nous repassons l’examen de nos malades. Nous avons posé certains diagnostics et nous sommes en train de discuter sur la meilleure méthode de prise en charge à adopter », confie le Dr Ted Afetane Evina, ophtalmologiste pédiatrique à l’hôpital d’Oback.

Dans le box attenant, le Dr Nadia Nga Ntouni fait partie des apprenants du Dr Charles Cole, spécialiste en glaucome à New York, aux Etats-Unis. « Nous profitons de l’expertise de ce grand enseignant américain avec un  matériel performant que nous n’avons toujours pas à notre portée. Nous avons appris comment faire certains diagnostics, comment réaliser certains examens. Il nous donne beaucoup de conseils sur la prise en charge des malades », explique l’apprenante.


Les statistiques du  ministère de la Santé publique montrent qu’il existe actuellement 73 ophtalmologistes dans le pays, alors que le nombre de personnes aveugles se situe à près de 200 000 personnes et à 600 000 pour ceux ayant une baisse de vision. Face à cette situation, former le maximum d’ophtalmologistes devient un impératif. D’où l’ambition que se donne aussi les experts en santé oculaire de l’Avion hôpital Orbis. « Notre mission est de former des ophtalmologistes et des paramédicaux afin de permettre au Cameroun de disposer de personnels capables de prendre en charge les patients. Les cours dispensés portent sur le glaucome, la chirurgie pédiatrique et la chirurgie de la rétine.

A Yaoundé par exemple, nous n’avons que 15 ophtalmologistes pour 3000 personnes. Cela n’est pas suffisant pour pouvoir traiter tous les problèmes qui existent », relève Jonathan Lord, directeur médical de l’Ong humanitaire Orbis. Cette formation aux nouvelles techniques de chirurgie de ces pathologies récurrentes de la vue vise à combler le besoin en ophtalmologistes au Cameroun. Et la plupart de ces diplômés ont une expérience limitée en chirurgie, notamment dans les zones urbaines. 
 

Réactions

 

 Jonathan Lord: « Notre but majeur est de former »

Directeur médical de l’Ong humanitaire Orbis

« Nous sommes là pour un programme de quatre semaines au Cameroun. Cette semaine est dédiée au repérage de certaines maladies qui seront utilisées comme cas d’école pour les ophtalmologues en formation. Les opérations en elles-mêmes s’effectueront dès demain (Ce jour : Ndlr) à l’Hôpital central de Yaoundé ou sur l’avion-hôpital Orbis à Nsimalen. Pour les semaines à venir, nous ambitionnons de traiter près de 285 patients, mais je tiens à préciser que notre but majeur n’est pas d’opérer les malades mais de former des personnels capables d’assurer la prise en charge à long terme».

 

Ted Afetane Evina: « La formation est la bienvenue »

Ophtalmologiste pédiatrique

« La formation est la bienvenue pour nous ophtalmologistes du Cameroun. Celle-ci nous permet de faire une revue des patients que nous suivons au quotidien. Ceci avec l’accompagnement des experts en la matière, précisément sur les traitements et la conduite à tenir. Ces spécialistes nous aident également dans la prise en charge des malades afin que nous puissions améliorer certaines de nos pratiques. Tout se fait de manière pratique, dans un travail d’équipe avec pour objectif, de parfaire nos capacités ».

 

Joël Embiid, avant 'The Process'

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par: Alejandro Gaitán - Traduit de l'espagnol par Guy everard Mbarga 

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Sur la liste des pays les plus pauvres du monde, le Cameroun apparait à la 36ème place en partant de la queue, même s'il a gagné plus de 20 positions au cours des 5 dernières années. Pire encore, il occupe également une des dernières positions en terme de développement humain, avec 0.518 points (sur un maximum de 1). Pour mettre cela en contexte, la ponctuation de l'Espagne est de 0.884, loin derrière des 0.949 de la Norvège, premier dans ce classement. Grandir au Cameroun, c'est pas facile: le taux de mortalité des bébés dépasse 55.8‰ et chez les adultes, il frôle les 10‰. Par conséquent, l'espérance de vie tourne autour de 60 ans. Et malgré cela,  Joël Embiid y est parvenu. Même si pour lui, les choses ont été plus facile que pour les autres.

Fils de militaire, il a eu un niveau de vie bien au dessus de la moyenne camerounaise à son plus jeune âge. Son père, le colonel Thomas Embiid a toujours pris soin de son enfant. “Joël n'a jamais manqué de rien. Il y a toujours eu à manger sur la table et de quoi se vêtir. Le système scolaire était supérieure à la moyenne et il n'a jamais eu de problèmes. C'était un bon environnement, une bonne situation pour grandir“, affirme son père. Une enfance tranquile et un rêve à réaliser. “Il n y a pas eu de tristesse. C'Était une grande opportunité pour mon fils d'aller aux États-Unis, pour s'établir. Mais j'ai continuéà insister sur le fait qu'il devait concilier son éducation avec le sport“. Et c'est ce qu'il a fait.

 Ce fut fulgurant et indolore, mais les débuts n'ont pas été, loin de là, ce que Embiid imaginait. À 16 ans, Joël décida de quitter son Yaoundé natal pour la Floride, à la Montverde Academy précisément. Il y retrouva Dakari Johnson, Patricio Garino, Michael Frazier ou encore le très jeune D’Angelo Russell, mais par manque d'expérience, et de minutes de jeu et à cause de problèmes de langues, il décida de demander un transfert, toujours en Floride, en direction de The Rock School, à Gainesville. Un an plus tard, Ben Simmons, actuel coéquipier d'Embiid, arrivait à Montverde.

LES ÉTATS-UNIS ET HAKEEM OLAJUWON

Pourquoi la Floride? Pourquoi Montverde? Faisons un retour dans le temps. Joël Embiid (16 Mars 1994, Yaoundé) savait depuis tout petit qu'il allait devenir une star. Le plan était clair : s'entrainer, s'entrainer dur chaque jour et quitter le Cameroun pour l'Europe et devenir une légende du Volley-Ball. C'est bien ça, Joël Embiid a d'abord fait du Volley-Ball. Pour Tim Duncan c'était dans une piscine, Danny Ainge à la batte et Joël Embiid sur un terrain de Volley-Ball. C'était en 2009, les Lakers remportaient leur 15ème anneau sous l'impulsion de Kobe et PauLeBron James débutait son règne avec son premier MVP et l'Espagne se promenait devant la Serbie pour enfin obtenir un Eurobasket. Et à cette époque, Joël Embiid n'avait toujours pas goûté au miel du basket-ball.

C'est une vidéo qui a totalement changé sa vie. Son rêve, celui de triompher en Europe sur un terrain de Volley-Ball, c'était le passé ; à 15 ans, il avait un nouvel objectif: devenir le meilleur joueur de basket-ball au monde. Même si son père était contre, et avec seulement le soutien de son oncle, Embiid passa du filet au panier, et ce fut son premier entraineur qui lui offrit un cadeau qui perdure encore aujourd'hui : une cassette des meilleures actions de jeu d'Hakeem Olajuwon. Nigérian, Hakeem avait émigré aux États-Unis à 17 ans et domina la NBA durant une longue décennie. Un miroir, une chimère, une aspiration.

 

Chaque soir, avant de se coucher et après chaque entrainement, Jojo revisait la vidéo. Il mémorisait chaque pas, chaque mouvement de pied, chaque tir, chaque retour en défense. Il découvrit l'essence du basket-ball, la beauté d'un intérieur pur comme Hakeem et les fondamentaux, si complexes à voir dans la NBA actuelle, comme ressource de base. Jour après jour, il ajoutait des armes à un arsenal qui grandissait sans entrevoir une limite de capacité. Et si Olajuwon fut la première grande figure, en 2010 allait apparaitre une deuxième. À 16 ans, et devenu aficionado au basket-ball, il fut impressionné par les finales de Kobe Bryant face aux Celtics de 2010, la dernière année pourpre jusqu'à présent. Avec Hakeem et Kobe, il comptait désormais deux références. Il en manquait une troisième.

L'INFLUENCE DE LUC MBAH A MOUTE

C'est à ce moment que le personnage Luc Mbah A moute entra dans sa vie. Également originaire du Cameroun, précisément de Yaoundé, l'actuel joueur des Rockets et à l'époque titulaire à l'UCLA initia un projet autour du Basket-ball visant à stimuler ce sport, très minoritaire partout au Cameroun. En 2011, et comme joueur de Lycée de Gainesville, Embiid acude al Luc Mbah a Moute Basketball Camp avec ses 210 centimètres et tout le potentiel pour devenir une star. Un diamant à polir avec juste une année de basket-ball dans les pieds.

Luc devint son counselor, le conseiller externe. Il fut le premier à lui recommander de partir aux États-unis et qui l'aida à intégrer Montverde, l'alma mater de Mbah a Moute et l'une des meilleures high-schools aux États-Unis. Le niveau était tellement élevé qu'Embiid dut s'enfuir pour trouver des minutes de jeu. Avec Kevin Boyle comme entraîneur et des coéquipiers omme Dakari Johnson, le début fut pénible : “La première fois qu' Embiid a joué au basket-ball aux États-Unis, ses coéquipiers du high-school se sont moqués de lui. Lors du même match, une passe venue de l'arrière lui frappa le ventre, il trébucha et tomba en sortant d'un bloc et le ballon frappa son pied alors qu'il tentait un dribble “, écrit Jason Kingen Bleacher Report.

À la fin de l'entrainement, et avec une équipe entière de Montverde encore en pleine rigolade, Boyle les rassembla au centre du terrain : “Riez autant que vous pouvez, mais dans cinq ans, vous allez lui demander de vous faire un prêt, parce qu'il vaudra 50 millions. Vous ne vous imaginez même pas à quel point il sera bon ce gars” . Et il n'était pas si loin de la vérité : l'été suivant, Embiid signera sa première prolongation et si ses genoux le permettent,  50 millions ne constitueront qu'une petite partie de son nouveau contrat avec les Sixers (NOTE : Embiid a signé pour 125 millions le 10 octobre, 8 jours après la parution de cet article ). Tout part du fameux  ‘The Process’, mais nous n'en sommes pas encore là.

À ses côtés, par chance, il a trouvé deux soutiens autant précieux que nécessaires dans sa progression. Arriver sans pratiquement parler anglais en Floride était un problème, mais il se retouva dans les vestiaires avec deux joueurs également d'origine camerounaise : Roger Moute et Landry Nnoko. De sa seule année à Montverde, il se souvient d’Angelo qui parlait toujours avec des paroles de Rick Ross, un rapper de la Floride et de Kasey Hill, le meneur titualire, pour les bagarres à chaque entrainement avec Dakari Johnson: “L'entraineur Boyle devait toujours les séparer. Ils se faisaient des fautes, se bousculaient, se donnaient des coups de coudes... JoJo est un gars joyeux, toujours très sympatique, mais sur le terrain, il ne va pas se laisser pousser un centimètre“.

THE ROCK: UNE VEDETTE NATIONALE

Quitter Montverde pour The Rock, une école privée au nord de la Floride, fut la bonne décision dans la progression d'Embiid. Avec moins de concurrence dans l'équipe, connaissant mieux le basket américain et la langue en plus d'une année supplémetaire d'expérience, Joel se transforma en un véritable prospect real, un projet de joueur de basket-ball. Embiid mena The Rock jusqu'en finale du championnat de l'État avec un bilan final de 33-4 et une moyenne de 13 points, 9,8 rebonds et 1,9 passes par match. Il marqua 10 points en finale et récupéra 14 rebonbds, signant ainsi le premier titre de la Southern Intercollegiate Athletic Association pour The Rock. Et l'intérêt des universités arriva.

D'abord Texas, les Gators de Billy Donovan plus tard et Kansas furent les universités qui cherchèrent le plus à récupérer Embiid, mais pas les seules: Joel reçut jusqu'à 13 offres Joel. La Floride comptait sur le facteur local, Joel jouait des pick-up games avec des joeurs des Gators; au Texas, Embiid tomba amoureux de la ville d'Austin. Mais Bill Self détenait un as dans sa manche. La visite officielle au Kansas se déroula la semaine de la Late Night in the Phog, avec 16.300 personnes qui remplissaient l'Allan Fieldhouse. “C'était fou” affirme Joel. Virginia et Marquette constituèrent les dernières visites, mais la décision finale allait se faire entre les trois grands.

 Pour prendre la décision finale,  Embiid a rédigé une liste des pour et des contre au sujet des trois universités, mais ce furent les conseils de Mbah a Moute et de différentes personnalités de la NBA qui avaient parlé avec ses entraineurs de The Rock qui décantèrent la balance. Voici ce que disait de lui Bill Self quelques jours avant la décision finale: “Ce gamin peut devenir #1 du draft. Il court, a un bon jeu de pieds, il a un bon toucher... il est incroyable. Il deviendra le meilleur intérieur que nous ayions jamais formé si nous réussissons à l'avoir. Oubliez tous ceux que nous avons vu jusqu'à présent, c'est Joel que nous devons obtenir. On doit avoir Embiid.” L'idée était de l'associer avec Wiggins, possible #1 du draft suivant, Frank Mason III et Selden Jr.

Bien sûr, ils l'obtinrent. L'université du Kansas était celle qui pouvait le mieux préparer Embiid à devenir professionnel, pour l'étape suivante : par expérience, parce qu'ils l'avaient fait auparavant avec ChamberlainJo Jo White ou même Paul Pierce. La décision était prise et Coach Self était, pour quelques jours, la personne la plus heureuse sur la terre. Le monde du basket-ball allait faire connaissance avec Joel Embiid, 113 kilos, et 2,13m. Le Embiid original, celui d'avant ses débuts à la NCAA… celui d'avant The Process. 

Source : CIA – The World Factbook, the Kansas University Sports, Sports Illustrated, ESPN, Bleacher Report.

 

https://www.solobasket.com/nba/joel-embiid-antes-de-process

 

 

Olivia Epoupa, de Paris à Istanbul

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Elle a tout d’une grande ! Olivia Epoupa, 23 ans, 1m65, est l’une des pépites actuelles du basket féminin hexagonal. Depuis 2009 et sa première médaille au sein de l’Equipe de France « jeune », la championne parisienne a enchaîné les performances de haut niveau.

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Meneuse de jeu, Olivia fait le grand saut cette année et intègre la prestigieuse équipe de Galatasaray en Turquie afin de continuer sa progression et rêver en grand des Jeux Olympiques de Paris 2024 en passant par Tokyo et l’Euroligue des clubs. Plongée dans la carrière précoce d’Olivia débutée dans le 18ème arrondissement de Paris …

Olivia Epoupa n’est pas née dans le monde du basket – ball. Ce sport de balle est venu un peu par hasard dans sa vie alors qu’elle était, il est vrai, passionnée de la pratique du sport en général. « Je faisais tout le temps du sport, j’aimais ça, j’en avais besoin et au décès de ma mère, il a pris de plus en plus d’importance » indique la sportive française dont les parents sont originaires du Cameroun. « A 11 ans, on m’a conseillé de m’essayer au basket. J’ai intégré la section sportive du collège Gérard Philippe. Thomas Fondeur, coach, m’a fait confiance. Mon histoire avec le basket a débuté comme ça sans grande prétention mais avec l’envie de bien faire et surtout de réussir, de gagner mes matchs. En parallèle, je me suis inscrite au Paris Basket 18. » Elle n’avait pas vraiment un flash pour le basket mais a appris à l’apprécier et se donner à 100% avec détermination, caractéristique qui colle à la peau d’Olivia. « J’aimais le côté familial, le collectif, l’intensité des parties, vivre en groupe. J’aimais l’exigence de l’entraîneur, l’entraînement… J’avais toujours le souhait d’être sur le terrain et de gagner ma place. J’ai le souvenir à mes débuts que mon short ressemblait plutôt à un short de volley. J’ai fini par m’acheter un équipement plus adéquat » sourit-elle.

Bien dans ses baskets

A l’âge de 12 ans, certains se disent qu’il se passe quelque chose en voyant Olivia évoluer sur le terrain et donner des ordres ! Elle est retenue au pôle Espoir Ile-de-France, premier réservoir de jeunes talents franciliens. « Les filles étaient plus grandes que moi mais cela ne me complexait pas. J’étais bien dans mes baskets. Je passais la semaine au pôle à Eaubonne dans le 95 puis le vendredi, je rejoignais le PB18. » C’était l’époque des sélections régionales pour Olivia, pôle contre pôle, trip dans le nord, en Picardie, tournois inter-ligues… « Je n’avais pas encore en tête de devenir une professionnelle. J’étais une fan. J’avais la chance de voir des matchs d’Euroligue. Je me rappelle notamment d’un match entre USBO Valenciennes et le CSK Moscou, un grand moment car j’avais réussi à avoir un autographe de Diana Taurasi, grande joueuse américaine que j’ai vénéré après notre première rencontre. »

Un premier titre puis l’INSEP

En 2007, elle gagne son premier titre en finale des ligues contre les lyonnaises puis en 2008 contre la ligue aquitaine, ça se précise ! « Les joueuses des ligues dont celle d’Ile-de-France sont regroupées pour une détection fédérale classique. J’ai 13 ans. Je passe la deuxième étape des tests et me retrouve en camp national à Bourges. Je passe à travers. Je sors de ce camp avec l’impression de ne pas avoir bien joué. Je pleurais. Je suis finalement et à mon grand étonnement retenue et me voilà au centre fédéral à l’INSEP. » Dans la foulée, la petite Olivia participe au Championnat d’Europe 2009 en Italie, une grande première ! « J’y vais en me disant que je n’ai rien à perdre. Je joue à plusieurs reprises. Nous faisons un match monumental contre la Turquie en quart de finale avec quatre prolongations. Nous accédons à la demi-finale que nous perdons mais c’est le premier grand fait marquant de ma génération 93 – 94 ».

Une performance par an

Depuis, la parisienne, très attachée à la capitale, ajoute chaque année une ligne à son palmarès, titre de MVP à l’appui et jusqu’à de magnifiques médailles d’Or au Championnat d’Europe 2012 des 18 ans et moins puis au Championnat d’Europe 2014 des 20 ans et moins. Depuis, Olivia a eu son bac et a débuté une carrière professionnelle en 2012 dans le club de Basket Landes à Mont-de-Marsan puis Toulouse (2 ans) et Villeneuve d’Ascq où elle est championne de France 2016 – 2017. Depuis, Olivia est souvent meneuse de jeu de l’Equipe de France sénior de Basket – Ball. « Tout est allé très rapidement. Je n’ai pas eu le temps de trop réfléchir. J’ai vraiment pris un énorme plaisir à jouer avec mes coéquipières dans les moments de joie et dans des périodes plus difficiles en termes de résultats. J’adore tout casser et revenir avec une médaille. C’est mon boulot. Notre médaille d’Argent au Championnat d’Europe 2015 a été dans un premier temps une frustration mais j’ai beaucoup appris au côté de Sandrine Gruda avec qui je partageais ma chambre. Les Jeux Olympiques de Rio resteront graver dans ma mémoire. Ce challenge a étéénorme pour moi après la blessure de Cécile Dumerc. Notre médaille d’argent au Championnat d’Europe cette année a été aussi difficile à avaler mais nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère dans nos performances et je ne veux pas brûler les étapes» conclut Olivia, la compétitrice qui va continuer d’écrire sa belle histoire sportive en Turquie.

 

Olivia Epoupa : née à Paris le 30 avril 1994 :

Expériences pro

Septembre 2017 à juin 2018 Club GALATASARAY Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en Turquie

Septembre 2016 à juin 2017 Club VILLENEUVE D’ASCQ Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en LFB

Septembre 2014 à juin 2016 Club TOULOUSE METROPOLE BASKET Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en LFB

Septembre 2012 à juin 2014 Club BASKET LANDES Joueuse Professionnelle de Basket-ball en LFB

Septembre 2009 à juin 2012 INSEP

Palmarès en Equipe de France

2017 : Médaille d’Argent : CE Sénior

2017 : Championne de France LFB

2015 : Médaille d’Argent : CE Sénior

2014 : Médaille d’Or : CE U20
2013 : Médaille d’Argent : CM U19
2012 : Médaille d’Or : CE U18
2011 : Médaille d’Argent : CE U18
2010 : Médaille d’Argent : CMU17
2010 : Médaille de Bronze : CE U16
2009 : Médaille de Bronze : CE U16

Palmarès Individuel
2014 : MVP CE U20
2013 : Meilleur cinq CM U19
2012 : MVP CE U18
2010 : MVP CE U16

http://www.tbpress.fr/2017/10/13/olivia-epoupa-de-paris-a-istanbul/
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