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Logements sociaux à Garoua: course contre la montre

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Economie
Eric ELOUGA | 12-06-2017 00:21

 86% de délais consommés pour 15% de travaux. L’entreprise souhaite tout mettre en œuvre pour livrer en décembre

 

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Depuis l’aménagement du camp SIC de Roumde Adjia à la fin des années, la ville de Garoua n’avait plus connu de projet de construction de logements sociaux. Les 100 résidences à bâtir dans le cadre du plan d’urgence triennal, viennent donc non seulement répondre à une attente de 40 ans, mais aussi booster le développement urbain de l’arrondissement de Garoua III (Bocklé), jusqu’ici plus en retard au plan infrastructurel. D’où, la grande impatience des populations sur la conduite de ce projet, que le ministre de l’Habitat a bien comprise, en enjoignant l’entreprise Alliance, chargée de sa réalisation, de respecter les délais contractuels de livraison, en mettant à disposition des logements habitables dès décembre 2017. Pour ce faire, même si sur le site on a pu constater un niveau appréciable de l’avancement du chantier, le défi pour rattraper les retards enregistrés, est considérable.
Car jusqu’ici, les chiffres du projet au 26 mai 2017, montrent clairement un déséquilibre dans la consommation des délais. 15% d’avancement des travaux, pour 86, 39% de délais consommés, et un peu plus de 32% de paiements. Il faut dire qu’entre la notification le 15 juillet 2016 et le début effectif des travaux, bien des difficultés ont entaché le démarrage du chantier. A commencer par l’installation, rendue difficile par le fait que le site ne dispose ni d’eau, ni d’énergie électrique du fait du sous-équipement infrastructurel que connaît l’arrondissement de Garoua III. Un moratoire a ainsi été concédéà Alliance, pour tenir compte de ce problème, ainsi que des autres lenteurs administratives qui ont contribuéà ce retard.
D’un montant de 5, 401 milliards de F, le projet de construction de 100 logements sociaux prévoit 5 immeubles T3 5 immeubles T4, 15 villas jumelées, 12 individuelles. En plus de ces habitations, un supermarché, des commerces de proximité, des bureaux, un centre de santé ou encore un incinérateur sont prévus.

 

L’éclairage

 

 Khaled Sabah: « Nous allons tenir le délai du 20 décembre 2017 »

Ingénieur de projet, logements sociaux Garoua

Pourquoi les travaux ont-ils connu un retard dans le démarrage ?


Le retard dans le démarrage des travaux de construction des logements sociaux à Garoua est liéà deux facteurs. Premièrement, nous avons été bloqués au départ à cause l’absence des matériaux de constructions à Garoua. Il fallait faire venir ces matériaux depuis Douala dans le Littoral. Ce sont notamment les ciments, les fers, la plomberie, etc.  Deuxièmement, nous avons été confrontés à un problème de main d’œuvre. Les ouvriers sur place n’étaient pas qualifiés, et pour en trouver, il fallait faire le déplacement à Ngaoundéré, où nous avons déjà un autre chantier.


Lors du dernier passage du Mindhu à Garoua, une date de fin des travaux a été fixée au 20 décembre prochain. Pouvez-vous tenir ce délai ?


Nous pouvons respecter ce délai dans la mesure où ce plan présenté au ministre a été conçu par nous-même. Vous savez que le délai contractuel était fixé au 15 juillet 2017, et nous ne pouvions pas tenir ce délai à cause de certaines contraintes dont nous avons parlé plus tôt. Mais à présent, nous sommes convaincus que le chantier va prendre fin à la date indiquée dans le nouveau plan, parce que nous avons fait une planification qui nous permet de respecter rigoureusement ce délai. Nous avons des contrats avec des sous-traitants, qui nous fournissent la main d’œuvre. Nous allons bientôt commencer à travailler nuit et jour pour accélérer les choses.


Quelles sont les autres difficultés qui entravent le bon déroulement des travaux ?


La principale difficulté actuellement est la main d’œuvre qui n’est pas stable. Nous avons actuellement entre 230 à 260 ouvriers qui travaillent sur le chantier. Mais il va falloir augmenter ce chiffre à 300, étant donné les besoins de délai. Heureusement que nous avons un surplus dans notre chantier de Ngaoundéré, dont les travaux tirent déjà vers la fin. Pour ce qui est du problème de l’eau et de l’électricité, nous avons trouvé la solution, avec le groupe électrogène que nous avons ramené. Même le forage actuel sur le chantier nous permet pleinement de répondre à la demande en eau. Donc tout est mis en œuvre pour que les logements sociaux de Garoua soient disponibles au plus tard  le 20 décembre 2017.

 


Cordonnerie: une chaussure à leur pied

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Societe
Alfred MVOGO BIYECK | 12-06-2017 00:11

Elles ne courent pas les chaussées. Et pourtant, elles existent et nous rendent bien des services

 

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Montée Société nationale d’investissement au quartier Mvog-Ada à Yaoundé. Une entrée en terre. Et une dizaine de mètres plus loin, un kiosque et une enseigne : Andy shoes. Qu’est-ce qu’une femme viendrait bien y chercher, si ce n’est déposer ses chaussures pour d’éventuelles réparations. Erreur ! Dans ce kiosque encombré de sacs de chaussures, de bancs, de clients venant récupérer leurs chaussures ou poussant un coup de gueule pour le non respect d’un délai de livraison, se trouve une femme.

 

Rosine Tcheutchoua, la quarantaine,  vaccinée à la cordonnerie par son époux, mais aussi par une espèce de curiosité naturelle qui va la pousser à embrasser la profession.
Depuis lors, elle a appris à faire avec les clients. Indélicats, sérieux ou lunatiques. Des machines qui vous lâchent au mauvais moment, du matériel qu’on ne trouve pas toujours sur le marché, etc. Mais aussi et surtout, le regard surpris ou ahuri d’un homme se retrouvant en face d’une femme pour parler réparation de chaussures. « Beaucoup d’hommes ont été impressionnés en me rencontrant pour la première fois, mais passé ce premier moment, ils ont préféré me confier leurs chaussures, et je dois aussi avouer que je suis plus à l’aise avec les hommes. » Les femmes apprécieront. Quant à l’organisation de sa journée de travail, pas de souci particulier. Elle s’organise parfaitement pour s’occuper de son époux et de sa famille. Et au fil du temps, acquérir le savoir-faire par son sérieux et la qualité de son travail. Aujourd'hui, elle continue de s’occuper des pieds, pardon des chaussures de ses clients.
Quelques centaines de mètres plus loin, descente marché Mvog-Ada, une autre cordonnière, sans aucun doute la doyenne de la profession (pas moins de 20 ans de métier), rumine sa rancœur contre les médias et les hommes qui passent le temps à l’interviewer, mais n’ont rien fait pour changer ses conditions de travail. On la comprend, mais que peuvent-ils faire ? Sa porte nous restera close comme un court de tennis, un jour de pluie. Au sortir de la rencontre avec ces deux amazones, la nette impression de femmes fières de leur parcours, inquiètes du peu d’engouement d’autres femmes pour la profession, mais souhaitant en convertir le maximum. Et leur exemple peut faire tâche d’huile.
 

 

Coaching

 

Carelle Bertille Kpolom: « Il n’y a pas de métiers réservés aux hommes »

Jeune cordonnière, compte bien s’installer à son propre compte

Comment avez-vous embrassé le métier de cordonnier ?


Je suis naturellement une manuelle, c’est-à-dire que j’aime travailler avec mes mains. Quand je travaille avec mes mains, je suis plus à l’aise. Je ne supporte pas rester derrière un bureau, ça me stresse. J’ai donc ma sœur aînée qui s’essayait dans la cordonnerie, et connaissant mon penchant pour le travail manuel, elle m’y a entraînée. Et j’ajoute que j’aime faire ce qu’on pense être impossible à réaliser par une femme, et je n’ai pas hésitéà me rendre dans le centre de formation où elle se trouvait. C’est grosso modo comme ça que je commence à faire de la cordonnerie.


Quelles ont été les réactions des hommes?


Je dois avouer que beaucoup se sont sentis frustrés en me voyant faire de la cordonnerie. Mon père n’y a pas cru du tout et encore moins ma mère. J’ai dû leur raconter des histoires pour pouvoir terminer ma formation. C’est quand j’ai fabriqué la première paire de chaussures à ma mère qu’elle s’est rendue à l’évidence, et a tenu à venir voir où est ce que je me formais. Elle a été assez surprise comme beaucoup d’autres, mais vous savez, quand on a la volonté, rien n’est difficile et rien ne peut vous arrêter.


Si vous avez un message à l’endroit des autres femmes par rapport à ce qu’on considère à tort ou à raison comme des métiers d’homme, que leur diriez-vous ?


Quand on a un but en tête, il faut foncer. Je leur dis également qu’il ne faut pas écouter les qu’en dira-t-on, car si on écoute tout ce qui se dit par rapport à la supposée supériorité de l’homme sur la femme, cette dernière ne fera vraiment jamais rien. Aujourd’hui, il n’y a pas des métiers pour les hommes et des métiers pour les femmes. Alors je dis à toutes celles qui veulent s’engager comme moi, de ne pas hésiter.

Concours littéraire national: le jury en place Culture

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Culture
Assiatou NGAPOUT M. | 08-06-2017 07:26

Le ministre des Arts et de la Culture les a exhortés à faire preuve d’intégrité, d’impartialité, d’objectivité doublées d’un sens élevé de la discrétion et de l’honneur.

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Ils étaient une trentaine, le président en tête, à recevoir une poignée de main du ministre des Arts et de la Culture (Minac), le Pr. Narcisse Mouelle Kombi. Eux, ce sont les nouveaux membres du jury du concours littéraire national jeunes auteurs, édition 2017. Ces spécialistes de la nouvelle et de la poésie, nommés le 2 juin dernier, ont été installés au cours d’une cérémonie sobre et brève mardi dernier au Musée national à Yaoundé. Ces hommes et femmes de lettres devront passer au peigne fin pas moins de 309 nouvelles et poésies. Aussitôt installé, le jury s’est mis au travail durant une concertation à huis clos. Le concours lancé en février dernier et ouvert aux jeunes âgés de 35 ans au plus dans les deux langues nationales : le français et l’anglais, a reçu un total de 186 nouvelles et 123 poésies. Ce dernier genre étant la principale innovation de l’édition 2017. Pour le Minac, cette compétition est un prétexte pour continuer à dénicher les plumes qui émerveilleront le paysage littéraire au Cameroun d’aujourd’hui et de demain. « L’objectif étant de permettre la continuité de la qualité littéraire dont notre pays est coutumier depuis des générations », a confié le Pr. Narcisse Mouelle Kombi.

Aux jurés, le Minac demande de faire preuve d’intégrité, d’impartialité, d’objectivité doublées d’un sens élevé de la discrétion et de l’honneur. « Vous devez observer l’excellence, le travail bien fait et le talent », a-t-il demandé. Le président du jury, Marcelin Vounda Etoa, s’est voulu rassurant à cet effet. « Le travail sera fait en toute âme et conscience pour le bien de la culture et de la littérature dans ce pays. Ce sera un travail ardu à la portée des membres du jury, quand on regarde le profil de ceux qui ont eu l’honneur de cette élection et au regard également de l’expérience de quelques-uns de ces membres, parce que nous sommes à la deuxième édition de ce concours qui est élargi à la poésie et donc des tâches nouvelles », a-t-il remarqué. Le jury rendra son verdict au courant de ce mois de juin. Des prix seront alors remis aux différents lauréats.

Abattoir industriel de Ngaoundéré: la SODEPA va gérer l’ouvrage

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Economie
Brice MBEZE | 14-06-2017 08:31

C’est l’une des informations communiquées hier en marge de la visite de chantier du Minepia

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97%. C’est le taux de réalisation des travaux de construction de l’abattoir industriel de Ngaoundéré. Cette information a été communiquée  aux hommes de médias à l’occasion de la visite de chantier effectuée hier  par le Dr Taïga, ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (MINEPIA). Il était accompagnéà Wakwa par le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar.  Les travaux sont pratiquement achevés.  Pour rendre la plateforme opérationnelle, il ne reste que « quelques réglages  à faire », comme  l’a reconnu le MINEPIA. Autre souci, la formation locale du personnel, l’un des points du cahier de charges, de UTE Makiber EMMSA, l’entreprise espagnole contractante, qui n’a pas encore commencéà le faire.

Selon des indiscrétions, elle devrait être lancée au mois de juillet prochain pour une trentaine de personnels. Cependant, dans le cadre de ce projet, une dizaine de hauts cadres du MINEPIA ont bénéficié d’une remise à niveau de deux semaines en Espagne.


En visitant les installations, le MINEPIA s’est fait expliquer les étapes de la chaîne d’abattage et  de conservation de la viande bovine. L’abattoir industriel de Ngaoundéré a une capacité d’abattage de 250 têtes par jour. Le complexe comprend également un entrepôt frigorifique de 1400 m3. Les éleveurs de bovins, les bouchers, les charcutiers, les commerçants à bétail, les consommateurs, entre autres, sont les cibles de ce projet du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique (PLANUT). Des équipements ultramodernes ont d’ores et déjàété installés à Wakwa. Les observateurs ont pu se rendre compte que le volet élevage du PLANUT est très avancé.  Avant cette visite, les interrogations relatives à l’avenir et à la gestion de l’ouvrage étaient sur toutes les lèvres. Hier, juste avant la descente de terrain, Roger Yiwe, coordonnateur national du projet et chef de la cellule des études et de la planification  au MINEPIA, a partagé une information avec C.T. L’abattoir industriel va être rétrocédéà la Société de développement et d’exploitation des productions animales (SODEPA). Le DG de cette structure, Denis Koulagna Koutou, faisait d’ailleurs partie de la délégation du MINEPIA.

Histoire du Cameroun: les grandes lignes d’un héritage

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Culture
Monika NKODO | 13-06-2017 08:23

 

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Un colloque international tenu du 7 au 9 juin à Yaoundé a tenté d’établir ces préoccupations

L’histoire, scrutée sous divers angles. Une tâche que s’est assigné le colloque international pluridisciplinaire intitulé« Histoire et mémoires au Cameroun : cadrages, marquages, héritages et usages (de 1884 à nos jours) », du 7 au 9 juin dernier à Yaoundé. Organisée en collaboration par la Fondation Paul Ango Ela, les Archives nationales du Cameroun, la société camerounaise d’histoire, l’Université de Yaoundé I et l’Université de Bamenda, cette rencontre avait pour objectif de réfléchir sur les rapports entre mémoires, archives et histoire au Cameroun. Comment rétablir ce puzzle de mémoires fragmentées, construites à différentes époques, par des individus aux intérêts particuliers et souvent opposés ? Le challenge était celui des participants, originaires du Cameroun, d’Allemagne, de France et de Suisse. Leur but, proposer des conditions pour réécrire l’histoire du Cameroun en toute objectivité.


Les archives, au cœur de ces travaux de trois jours, ont canalisé nombre de discussions. Il était notamment question d’examiner leur conception et leurs usages afin d’établir leur rôle dans l’édifice de ces phases de l’histoire. Les intervenants ont voulu apporter de nouveaux éléments à cette entreprise, avec des orientations originales, telles que la concentration sur des personnages historiques et des matériaux inédits. Dans cette logique, le Dr Suzanne Kuss, de l’Ecole supérieure pédagogique de Freiburg en Allemagne, a proposé un exposé sur Charles Atangana, comme échos de la mémoire coloniale. Des moments-clés et même douloureux de l’histoire, entre autres le maquis, la revendication et la mobilisation pour l’indépendance, n’ont pas étéévités par les panelistes.


En marge de ce colloque, le 8 juin dernier, l’Institut Goethe a accueilli une exposition avec pour thème : « Que cherchent les Allemands en Afrique ?! L’Allemagne et le Cameroun à travers des photos des Archives fédérales allemandes », ainsi que la projection du film « Une feuille dans le vent » de Jean-Marie Teno et une animation slam sur le thème de la mémoire. Toujours dans la même visée, la semaine « Histoire et mémoires » s’est déroulée du 6 au 10 juin dernier à l’Institut français de Yaoundé.

Electrification au solaire: 74 milliards de F pour 350 localités

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Economie
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | 14-06-2017 08:31

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D’ici peu, le ministre de l’Economie signera un accord de prêt avec la Bank of China pour la phase 2 du projet y afférent

Le président de la République vient d’habiliter le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire à signer, avec la Bank of China, un accord de prêt d’un montant de 123,3 millions de dollars US, soit environ 73,95 milliards de F. Cet argent est destiné au financement de la deuxième phase du projet d’électrification de 350 localités par système solaire photovoltaïque. Il s’agit là d’un projet piloté par le ministère de l’Eau et de l’Energie (MINEE), en cours de réalisation depuis 2015 grâce à la collaboration technique de l’entreprise chinoise Huawei technologies Co Ltd. L’ambition  à terme est d’électrifier 1000 localités à travers le triangle national, par l’énergie solaire. Ce projet fait partie des nombreux efforts entrepris par le gouvernement pour résorber le déficit énergétique que subit le pays.


A ce jour, selon des sources bien introduites, la première phase, qui concernait 166 localités, est bien avancée. On parle de 80% de taux de réalisation, soit 112 localités bénéficiant déjà de la production des centrales photovoltaïques parmi lesquelles nos sources indiquent Ngang et  Konyambetta dans la région du Centre, Babessi dans le Nord-Ouest, Doumaintang à l’Est et bien d’autres.


Pour ce qui est de la phase 2, elle concernera 184 localités sous le même modèle. En effet, comme pour la première partie, il est question de construire des centrales photovoltaïques dans les parties du pays situées hors du périmètre concédé depuis des décennies au fournisseur actuel de l’énergie électrique au Cameroun. Dans la pratique, explique notre source, « une fois qu’une centrale est construite, les ménages qui le souhaitent, souscrivent un abonnement et paient leur consommation mensuellement sur la base des taux discutés. C’est cela qui aidera l’Etat à rembourser la dette contractée pour réaliser le projet ».
Pour mémoire, la première phase, considérée comme une phase pilote, est réalisée grâce à un financement de 53 milliards de F réparti entre la partie camerounaise (7 milliards de F) et la partie chinoise (46 milliards de F).  Lors du lancement du projet il y a un an environ, il avait été révélé que chacune des localités bénéficierait d’une capacité moyenne de 32 KW, pour 150 000 personnes touchées. La deuxième phase plus importante aura des chiffres sans aucun doute plus grands. 
 

Thomas Charly Silla: « Campo sera un grand centre économique »

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Regions
Pierre Rostand ESSOMBA | 14-06-2017 08:24

Sous-préfet

Qu’est-ce qui fait la force de l’économie de votre arrondissement ?

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Notre arrondissement bénéficie des atouts naturels, sur lesquels se repose son économie. La mer avec ses belles plages, et la forêt où se trouve un parc national aux richesses fauniques incommensurables. Le tourisme est donc le secteur qui fait la fierté de Campo. Dans un avenir très proche, il y aura,  dans cet arrondissement, un site bien aménagé où l’on pourra admirer des gorilles. Il s’agit d’un projet du gouvernement camerounais. L’on ne saurait aussi parler de l’économie de Campo, sans faire allusion à la pêche. C’est vrai qu’elle est encore artisanale. Mais les pêcheurs s’organisent en groupement, pour avoir de bons résultats. Campo est un arrondissement qui est appeléà connaître un avenir promoteur. Voisin du port autonome de Kribi et du barrage de Memvee’ele, cette unité administrative sera un grand centre économique.


Ouverte à la mer, cette localité ne connaît-elle pas des menaces des pirates et autres malfrats ?


Campo se trouve en zone frontalière. Cette position géographique, lui permet d’avoir toutes les forces de défense et de sécurité de l’Etat. Toutes ces unités ont pour objectif principal, la sécurisation du territoire camerounais d’une part et d’autre part, la sécurité des personnes et des biens. Ville frontalière, cela veut dire que Campo est la porte d’entrée et de sortie du Cameroun. Nous avons la Guinée-équatoriale, un pays frère,  à côté et une grande ouverture sur la. Et depuis quelques années, le Cameroun tout entier vit sous la menace de la secte terroriste Boko-Haram. Ce qui amène donc les autorités militaires à prendre des mesures assez spéciales. Des patrouilles sont organisées de jour comme de nuit, en mer et sur terre. Les forces de défense et de sécurité installées à Campo couvrent une distance de près de 150 kilomètres. Et je puis vous rassurer que nous tenons le bon bout. Et rien ne nous échappe. 


Campo est voisin d’un pays hispanophone. Automatiquement cela entraine un mélange de cultures. Comment est-ce que vous gérez cette situation ?


Campo est partie entière du Cameroun. Au-delà des particularités, tout ce qui s’applique au Cameroun, l’est à Campo. Ici, on écrit tous les documents officiels en français et en anglais. S’agissant des cultures, je souligne que de part et d’autre de la frontière, ce sont les mêmes peuples. Les mêmes familles. Donc, les rites sont les mêmes et cela ne pose aucun problème.
 

Olembe Sports Complex: Construction Work In Progress

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Sports
Elizabeth MOSIMA | 14-06-2017 08:58

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A meeting to evaluate the level of work at the site took place in Yaounde yesterday

The Minister of Sport and Physical Education, Bidoung Mkpatt, granted audience to a delegation from the Technical Control Mission in charge of the realisation of the construction of the Olembe Sports Complex, Egis Batiments International, in his cabinet yesterday June 13, 2017. The Olembe Sports Complex will host the opening ceremony of the 32nd edition of the African Cup of Nations in 2019.


Speaking at the audience, Marc Vallée, Africa Director, Egis Batiments International said the purpose of the meeting was to evaluate the level of work already done at the Olembe construction site and a friendly meeting as well as  ensure that all should go the right way for the project. He said the Egis Batiments International has doubled its efforts to ensure that the project meets the set deadline. He explained that the company has more than 150 workers from Piccini Company, Egis Batiments International has also mobilised 40 workers and the company is currently doing the back-filling for preparing the camp and the land which is about 80 per cent. He said the company is also preparing the concrete phase for the foundation.


He said the challenge of the project is to get ready for January 2019 and all the teams from Egis Batiments International, Piccini and the State are concentrating to meet the challenge. He said the project has moved from the design phase to the execution phase. “We are forced to mobilise our efforts to meet the challenge. We are in the same boat with every one and we will work to meet this challenge together,” he said. He assured the minister that the project will be completed before January 2019. Minister Bidoung Mkpatt assured the delegation of the continuous support from the Ministry of Sports and Physical Education as they carry out their task.
The Olembe Sports Complex will be one of the world class sports amenities: a 60,000-seater covered stadium, two training centres, a man-made lake, a gymnasium, an Olympic-sized swimming pool, tennis, basketball and volleyball courts as well as a hotel complex and several shopping areas. The Italian Piccini Group is responsible for designing and building the complex and Egis has secured the project management and works surveillance contract for a 27-month period.
 


Campo Beach: L’escale incontournable

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Regions
Pierre Rostand ESSOMBA | 14-06-2017 08:26

Ce village fait sensation grace à ses plages pittoresques et à son passé de base militaire allemande

A la première vue du visiteur, Campo Beach est un petit village de rien du tout. Ses maisons, en matériaux provisoires, ne laissent pas apparaître ce « paradis caché » dont plusieurs personnes vantent les charmes. Campo Beach, le dernier mètre carré de la superficie du Cameroun, serait alors un « Eldorado », un site d’extase.

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Situéà l’embouchure du Ntem, ce petit village représente le Cameroun en miniature. On y retrouve des ressortissants de toutes les régions du Cameroun, et même de certains pays de l’Afrique de l’Ouest. Le vivre-ensemble est donc bien appliqué ici. Bien que négligeable par sa superficie réduite, Campo Beach n’est pas à déprécier. En matière de sécurité, la localité serait l’une des  zones les plus surveillées. La présence des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR), des fusiliers marins, des policiers et des douaniers, dissuade toute idée négative.


A 500 mètres de la Guinée-équatoriale, Campo Beach tient bien son rôle de centre commercial, qui accueille Camerounais et Equato-guinéens. On y trouve un peu de tout, et à moindre coût. « J’achète du bon vin, ici, quatre fois moins cher qu’à Yaoundé et à Douala », raconte Esther Ngo Bilong. La dame est venue s’approvisionner en vins et whiskies, pour le mariage de son frère. Il n’y a pas que vins et liqueurs qui attirent. Les plages pittoresques de la zone font aussi affluer. Couché sous un cocotier, le visiteur, à la tombée de la nuit, laissant se balader son esprit dans le vent qui souffle, est bercé par la musique mystique des vagues. Et quand il pleut au petit matin, c’est un autre phénomène qui se vit : la mer n’est plus visible. On se croirait dans les nuages.


Autant de phénomènes à découvrir. Campo Beach, qui rayonnait déjà sous son statut de base militaire allemande, en 1884. Quelques traces de cette époque s’y distinguent encore. A l’image de la guillotine, que vous découvrirez à un jet de pierre de la résidence du chef de groupement Iyassa.
 

Patrimoine culturel: le musée Nomekam en exposition

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Culture
Crescence Yolande AKABA (stagiaire) | 13-06-2017 08:23

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Cette structure située dans la Lekié se dévoile depuis le 1er juin à l’hôtel Hilton à Yaoundé

Le musée d’art Nomekam, situéà Nkol-Ngok par Ngoya II dans la Lekié (Centre) expose plusieurs objets de sa collection depuis le 1er juin au hall de l’hôtel Hilton à Yaoundé. Cette vitrine organisée en partenariat avec le groupe Rougier, consortium international d’exploitation de bois, attire aussi bien des curiosités nationales qu’internationales.

 

« C’est exceptionnel. De nos jours, il est vraiment important de voir de tels objets », s’est exclamé un visiteur, le regard rivé vers un casque colonial jadis porté par les officiers pendant la première guerre mondiale. Cette exposition vise à contribuer à l’ouverture de la société camerounaise sur son passé et sur le monde à travers la connaissance des mémoires, des outils, des arts primitifs et bien d’autres. « A travers cette exposition, nous voulons valoriser le patrimoine culturel matériel et immatériel, apporter une contribution au développement de la culture camerounaise, aménager un espace d’échanges pour le développement et la culture muséale et transmettre les valeurs culturelles aux jeunes », a énuméré Louise Ada Mbida-Nkou Ndzana, conservatrice dudit musée.


Les œuvres exposées relèvent de l’art primitif, des vestiges, des antiquités locales notamment le grenier royal de conservation, le ngoukeu, la girafe, le couvre-chef. Ce dernier fabriqué avec des écorces d’arbres, des plumes de perroquet et des perles traditionnelles était autrefois porté par des hommes et des femmes. Le « ngoukeu » est un chapeau de danse traditionnelle de la région de l’Ouest. Il est porté par les grands notables initiés.

 

L’on retrouve également des objets d’art de la zone Afrique centrale à l’instar du soufflet de forge, du fétiche à clous d’origine congolaise. Cet outil servait aux féticheurs à guérir les maladies. Fin de l’exposition le 16 juin prochain.

Don de sang: un centre national de transfusion en vue

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Societe
Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | 14-06-2017 11:21

C’est l’un des grands axes du plan stratégique national validé par le ministre André Mama Fouda hier à Yaoundé

D’après le Programme national de transfusion sanguine (PNTS), les besoins en poches de sang sécurisé s’élèvent à 400 000, alors que le taux de couverture de ces besoins n’est que de 21%. Pourtant, la transfusion sanguine joue un rôle capital dans la prévention des décès liés aux hémorragies pendant ou après l’accouchement, dans la prise en charge de l’anémie sévère de l’enfant causé par le paludisme ou encore dans la prise en charge des patients souffrant de maladies rénales chroniques.

 

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C’est pour répondre à ces différentes préoccupations que le gouvernement camerounais s’est joint à la communauté internationale en adoptant le Plan stratégique national de transfusion sanguine sur la période 2015-2020. Celui-ci est accompagné du document de politique nationale de transfusion sanguine. Des documents qui ont été soumis à l’appréciation des experts et du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, hier à Yaoundé.


A cette occasion, le Minsanté a rappelé que « ce plan vise la construction d’un centre de transfusion sanguine et de centres régionaux de même que les organisations de dépôt de sang dans les différentes formations sanitaires ». A travers ces différentes structures, il sera question d’amener les Camerounais à avoir la culture du don de sang, à s’organiser au sein de leurs cercles respectifs afin qu’il y ait des donneurs réguliers. Le centre national sera construit dans la ceinture de Yaoundé, tandis que dans les régions du Nord, du Littoral, du Nord-Ouest et de l’Est, les espaces fonciers où seront construits les centres régionaux ont été sécurisés. Un projet évaluéà 18 milliards de F sous forme de prêt par la Banque islamique de développement. « Les travaux pourront commencer en 2018 et leur réalisation durera quatre ans », assure le Dr Appolonie Noah Owona, secrétaire permanent du PNTS.

Enseignement des sciences: la plus-value du laboratoire

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Rita DIBA | 14-06-2017 08:36

Le lycée bilingue de Bobongo disposera de cet outil nécessaire à une partie de la section anglophone à la rentrée

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Le GCE mobilise des milliers d’élèves à travers le territoire national depuis le 12 juin. C’est également le cas au lycée bilingue de Bobongo Petit-Paris, à Village, sur la pénétrante Est de Douala. L’établissement, qui abrite une section anglophone, est un centre d’examen depuis des années maintenant. Sauf que, ne disposant pas de laboratoire scientifique, outil incontournable pour les élèves de la série « Sciences », le lycée reçoit seulement des apprenants en « Arts ».
Un manque désormais corrigéà travers l’initiative annuelle « 21 Days of Y’ello Care » d’une compagnie de téléphone mobile. Les employés de l’entreprise, dans le cadre du thème « Education pour tous » mis en œuvre pour la 6e édition consécutive, ont choisi comme projet principal la construction et l’équipement d’un laboratoire scientifique au lycée bilingue de Bobongo Petit-Paris. Un choix justifié selon Danièle Yetna, coordonnatrice de « 21 Days » pour cette année par le fait que dans le classement national des lycées et collèges aux examens lors de l’année 2015-2016, Bobongo est le deuxième établissement public sur l’ensemble du territoire et le premier dans la région du Littoral. « Et on prône l’excellence », ajoute-t-elle.
Un chantier lancé le 1er juin dernier. Et samedi 10 juin, on pouvait voir des volontaires à l’œuvre. Pas seulement les employés de la compagnie de téléphonie, mais aussi des parents d’élèves ou des membres de la communauté, notamment des commerçants exerçant aux abords du lycée. Parmi ces bénévoles, le délégué départemental du ministère des Enseignements secondaires pour le Wouri, Janvier Yomba, qui a donné quelques coups de pelle.
Le laboratoire scientifique qui est en train de sortir de terre sera un nouveau bloc en dur dans une enceinte à majorité constituée de structures en matériaux provisoires. En plus des deux bâtiments d’enseignement construits par l’Association des parents d’élèves et enseignants (Apee). Pour le proviseur Didier Wafo, « cette initiative apporte exactement ce dont nous avions besoin. La formation que nous offrions était incomplète et ça décourageait les enfants. Je suis donc satisfait qu’on ait remédiéà ce manque. ».
 

Réactions

 

Janvier Yomba: « Résultat d’un partenariat gagnant-gagnant »

Délégué départemental du ministère des Enseignements secondaires pour le Wouri

« Les entreprises installées dans le triangle national sont dans une situation de gagnant-gagnant avec l’Etat. Et dans cette relation, il y a une dimension citoyenne. C’est pour cela que le volet social fait partie des engagements ou des attributions de ces entreprises. L’investissement social a un impact. L’entreprise y gagne pour son image et l’Etat, à travers son système des enseignements secondaires, y gagne également. La communautééducative n’en est que satisfaite ».

 

 Gabriel Mbumen: « C’est un outil essentiel »

Président de l’Apee

« Au lycée bilingue de Bobongo, nous avons une section anglophone et pour les élèves de cette section, le laboratoire est indispensable. Par le passé, les enfants qui faisaient la série scientifique étaient bloqués et obligés d’aller ailleurs puisqu’il n’y avait pas de laboratoire ici. Pourtant, c’est un outil essentiel dans leurs enseignements. En construire un, l’équiper, ce n’est pas donné. Il faut des moyens importants. Ça nous soulage donc, nous parents d’élèves ».
 

MINFOF Building: Works Take Unreversed Gear

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Economie
AMINDEH Blaise ATABONG | 15-06-2017 23:20

Major works on the structure to host the Ministry of Forestry and Wildlife already stands at 69.60 per cent

 

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Construction works on the structure to host the Ministry of Forestry and Wildlife (MINFOF) at the New Administrative Headquarters in Etoudi – Yaounde, are fast advancing, Cameroon Tribune has observed. The eight storey building which is one of the Head of State’s Greater Accomplishment projects already stands tall and conspicuous beside the Unity Palace. When we visited the project site, Monday June 12, 2017, engineers, technicians and other project workers were busy pushing on with the putting in place of the edifice at an amazing speed. Workers on hand told Cameroon Tribune that they work every day of the week from early morning till late in the evening, usually taking shifts.


Started on Tuesday February 17, 2015, the new MINFOF building is already taking the shape of a flying bird. The building is perched on a ground surface of 1,694m2 and occupies a total space of 12,004.15m2. The entire structure is being constructed on surface area of one hectare.


Going by engineers, the building which shall have an underground compartment is expected to be completed within a 42-month time frame. It will be made up of four parts. There shall be a central block of nine floors for offices. On the right of the central block will be a block of nine floors, comprising of eight upstairs on one part and seven upstairs on the other part. A left block of 10 floors beginning from underground is also in place. Behind the central block is a block of three floors, comprising two upstairs to host a library. Two of the upstairs floors will host a big conference hall and a mezzanine floor. The building shall be fenced, have parking space as well as green open spaces.


The building being constructed by DPE International is costing the State FCFA 12, 230,634,720.
FCFA 10,608,730,428 will go for the building proper while FCFA 1,621,904,292 will be used for peripheral works like putting in place of a garden, parking lots, amongst others. The cost of the project is being borne by the public investment budget of MINFOF. We learned the building will meet international standards, having in place emergency exists, firewalls, proper ventilation, amongst others.


According to the MINFOF Director of General Affairs, Simon-Pierre Sone, once the project is completed, hopefully in record time, it’s going to ameliorate the working conditions of staff of the ministry.

 

 Mengolo Avomo Raymond: “Funds Are Being Awaited To Import Materials”

Project Manager

Can you tell us the level of advancement of the project?


The present total physical execution rate of the project for the construction of the ministerial building of the Ministry of Forestry and Wildlife stands at 15.11 per cent. Over 69.60 per cent of major works have already been executed. We have already consumed 66.67 per cent of the execution time frame and financial execution stands at 19.21 per cent. Basically, that is where we are with the project today. Other works have not yet commenced because we are still to place command for the materials for such works from abroad.


What is left to be done?


As to what is left to be done, you know for a big project like this one, the major works account for about 30 to 40 per cent of the entire work. We are still to handle technical aspects like air conditioning system, installation of electricity of various voltages, plumbing, carpentry works, inside finishing, amongst others and all these works account for about 60 per cent.


What is the spirit of workers on the construction site?


They are in high spirit and are working very well. The company executing the project is well equipped. However, there is a little problem of disbursement of funds. We have accounts in need of servicing by the administration. The construction company and project manager need to be paid so that they can have money to place command for certain materials abroad. This financial engagement can help the company meet certain deadlines especially in terms of execution. You know it usually takes about three to four months before materials commanded from abroad are delivered. If the construction company has money to place such an order, then work is going to normally advance.
Interview conducted

Force africaine en attente: base logistique attend inauguration

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Regions
Rita DIBA | 15-06-2017 09:46

Objet de la 4e session du comité conjoint de coordination ouverte hier à Douala

Le Comité conjoint de coordination pour l’opérationnalisation de la Base logistique continentale de la Force africaine en attente (BLC/FAA) tient sa quatrième session depuis hier, 14 juin 2017, ce jusqu’à demain 16, à Douala. La citééconomique a été choisie depuis 2009 pour abriter le siège de la BLC. Une structure créée aux fins de stockage et de mise à disposition de la logistique et des équipements aux cinq forces régionales en attente de la FAA pour leurs missions de paix sur le continent africain.

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La session en cours, comme l’a énoncé le colonel Jean-Baptiste Faye, point focal de l’Union africaine, a plusieurs objectifs. L’évaluation des travaux de rénovation entrepris par le gouvernement camerounais au niveau du site principal à la base aérienne 201 de Douala, dans le cadre de son engagement à mettre à la disposition de l’Union africaine des installations pour la BLC/FAA. Ensuite, confirmer la qualité et la pertinence des travaux complémentaires nécessaires à l’ouverture prochaine de la Base logistique continentale. Troisième objectif, l’étude des membres du comité des propositions relatives à l’inauguration du bloc administratif et des modalités de la phase initiale de l’opérationnalisation de la BLC, tout cela pour soumission à leurs hiérarchies respectives. Le colonel Jean-Pierre Boumsong, point focal local pour l’opérationnalisation de la Base, a rajouté comme point d’étude, les modalités de contribution du Cameroun dans le début des activités de la BLC.
De son côté, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur de la région du Littoral, coordonnateur national du Comité conjoint, a réitéré la nécessité d’une telle structure pour l’architecture africaine de paix et de sécurité. Une nécessité qui se « fait de plus en plus pressante, au regard de la situation sécuritaire de plus en plus préoccupante en Afrique ». Il a  donné quelques indications sur les travaux : des bâtiments neufs sont sortis de terre et d’anciennes infrastructures ont fait peau neuve.
Donc au terme de la réunion technique ouverte à Douala, « un état des lieux reflétant les travaux réalisés devrait permettre d’envisager sereinement l’inauguration » de la BLC. Une descente sur place a d’ailleurs permis de visiter le bloc administratif achevéà la Base aérienne 201.

 

 

 Colonel Jean-Baptiste Faye: « Nous ferons des propositions à la hiérarchie »

Point focal de l’Union africaine

« L’Union africaine sera toujours reconnaissante pour tout le support et la contribution du gouvernement du Cameroun à cet important projet visant à doter l’Afrique de capacités logistiques nécessaires à la prise en charge de ses défis de paix et de sécurité. Nous espérons que cette coopération va perdurer. Au terme de cette réunion technique, nous ferons des propositions à nos autorités hiérarchiques et leur disponibilité fera décider de la date de l’inauguration et plus tard de la mise en place et de l’ouverture de la Base dans un avenir très proche. Le Cameroun est un peu au centre de l’Afrique. Il faut un port, un aéroport, tout cela a présidé au choix du Cameroun, de Douala en particulier. »
 

 

 

Recyclage des déchets plastiques: une usine inaugurée à Yaoundé

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Economie
Josiane TCHAKOUNTE | 16-06-2017 10:45

 Le promoteur de cette entreprise située à Ahala projette de libérer la ville des bouteilles qui seront ensuite traitées et valorisées en produits réutilisables.

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Le chef de division des études des projets et de la coopération du ministère de l’Environnement de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Pr Bring, a procédé mercredi à Yaoundéà l’inauguration de l’usine de recyclage, baptisée « Namé Recycling » au quartier Ahala. Une entreprise qui a prouvé son expérience pour ce qui est du recyclage. Notamment dans la ville de Limbé, où elle a pu éliminer toutes les bouteilles plastiques de la ville.

« Il n’existe plus aucune bouteille plastique dans cette ville, du moins concernant les déchets », se réjouit le chef de la division. Il ajoute que c’est le même processus qui va se dérouler dans la ville de Yaoundé. L’opération va commencer par une sensibilisation des populations. Ensuite, il sera question de collecter les bouteilles plastiques des ménages, des emballages plastiques des entreprises. L’autre étape va constituer à faire le tri, puis le traitement et enfin valoriser ces déchets. Le but final étant la création des richesses à travers la valorisation des déchets en produits réutilisables de même que la stimulation du PIB et  la commercialisation à l’étranger des produits issus de la valorisation, etc.  Sur le plan environnemental, on parle de l’amélioration de la qualité de l’air, la baisse de la pollution et sur le plan socio-sanitaire, il y aura entre autres une réduction des maladies hydriques.


Dans un contexte où la gestion des déchets devient une problématique nationale, cette initiative arrive à point nommé pour remédier à la prolifération des déchets plastiques. Il s’avère que pendant deux décennies, les emballages plastiques ont étéénormément utilisés par la population qui n’en mesure pas toujours les inconvénients, notamment sur l’environnement.  Au Cameroun, les déchets issus de l’utilisation du plastique sont estimés à environ 10% des 6.000.000 de tonnes des déchets municipaux produits annuellement, soit environ 600.000 tonnes par an.
 


Hôpital Laquintinie: 500 millions F de matériel offerts

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Mireille ONANA MEBENGA | 16-06-2017 11:16

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Remis mardi, le don de la Communauté urbaine de Douala comprend électrocardiogramme, défibrillateur, lits, etc.

La Communauté urbaine de Douala (Cud) a déboursé près de 500 millions de F pour enrichir l’équipement de l’hôpital Laquintinie. Mardi 13 juin 2017, trois containers comprenant divers types de matériel ont été déposés dans l’enceinte de cette formation hospitalière. Il s’agit du mobilier hospitalier (lits, matelas), du matériel médical technique (élévateurs, défibrillateur, électrocardiogramme) et du matériel d’appui (tables, bureaux, chaises, fauteuils).


Dans son allocution, le président du comité de gestion de l’hôpital Laquintinie, le Dr Fritz Ntonè Ntonè, a expliqué que le geste de la ville en faveur de cette formation hospitalière a pour but de réconcilier le grand public avec son hôpital, d’améliorer la qualité des soins, de renforcer le plateau technique, redorer le blason de l’institution après les récriminations dont elle a fait l’objet ces derniers temps. Cela dit, on notait déjà, depuis peu, une amélioration des recettes et une visibilité dans la gestion.


Louis Richard Njock, directeur de l’hôpital Laquintinie, a quant à lui remercié la Cud pour ce geste. Il a promis de faire bon usage du matériel, tout en demandant une aide supplémentaire pour l’apurement de la dette qui s’élève à quelque 120 millions de F. Notamment la dette des fournisseurs, contractée pour les médicaments et consommables. Un autre besoin, qui est une priorité de la direction de l’hôpital, c’est la réhabilitation des infrastructures.


Le préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache Njouonwet, qui présidait la cérémonie de remise dudit don, a célébré trois choses : la nostalgie d’un homme, Fritz Ntonè Ntonè, qui en son temps déjà, mettait un accent sur la qualité des soins et de l’environnement de cet hôpital ; la coopération décentralisée, qui a permis, à travers le geste de la Cud, de rehausser le plateau technique, les prestations et les bureaux des personnels ; enfin la « vieille dame » elle-même. Toutefois, il a recommandé de vraiment faire un usage idoine de ces acquis, pour le rayonnement de l’hôpital Laquintinie. Le chef de terre a aussi promis de lutter contre l’insécurité autour de cette formation sanitaire et toute autre forme de désordre.

Traitement de la surdité: la pose des implants désormais

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Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | 16-06-2017 10:47

Trois enfants vont subir des interventions chirurgicales au cours d’une campagne humanitaire ayant  débuté hier et qui s’achève ce jour au Centre médical le Jourdain à Yaoundé

 

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Il n’y a rien de plus stressant pour un garde-malade que d’avoir une personne au bloc opératoire. Et Carine Malobè n’a pas échappéà cette rude épreuve hier au Centre médical le Jourdain de Yaoundé. C’est dans cette formation hospitalière que son enfant de moins de sept ans a subit pour la première fois au Cameroun une chirurgie d’implantation cochléaire pour surdité profonde. Il s’agit d’un appareil numérique placéà l’oreille qui va lui permettre de surmonter à son handicap. Inquiète, elle est incapable de suivre l’opération en direct sur un petit écran. Au bloc opératoire, le Pr. Lefebvre, spécialiste belge est assisté des docteurs Evehe et Asmaou. L’équipe médicale est à l’œuvre pour redonner du sourire non seulement aux parents mais aussi à cet enfant qui n’a jamais perçu un son. « En principe, c’est une intervention qui dure deux heures. Deux cas seront opérés aujourd’hui (Ndlr : hier) et le dernier ce vendredi », ajoute le Pr. Geneviève Bengono. La spécialiste explique à ce sujet que cette campagne inaugure une nouvelle ère puisque cette intervention née en Europe il y a une vingtaine d’années ne se pratiquait qu’en Afrique du nord. Elle est à ses débuts en Afrique subsaharienne.


L’intervention consiste à implantater un organe fabriquéà l’oreille. La société scientifique Med El en est la marque déposée. « L’entreprise a décidé d’intégrer l’Afrique à cette évolution scientifique de très haut niveau. Cet appareil a pour rôle de stimuler directement les cellules nerveuses non fonctionnelles à l’aide d’un appareil numérique », indique la spécialiste. En Europe, la fourchette des prix de cette intervention chirurgicale se situe de 25 à 30 millions de F. Subventionnée, elle revient à 10 millions de F au Cameroun. Son avantage réside dans le fait que l’enfant va commencer à entendre des bruits et des sons à condition que le diagnostic soit effectué très tôt.  Puis, il sera suivi par un orthophoniste afin qu’il puisse savoir à quoi correspondent ces sons, les identifier et apprendre le langage.

Hôpital général de Douala: il faut accélérer les travaux

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Mireille ONANA MEBENGA | 21-06-2017 01:40

 

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Le chantier de réhabilitation de la formation hospitalière, articulation du Plan d’urgence, évalué par le Minsanté lundi

La néonatologie, la radiothérapie, les consultations externes et l’oncologie sont les services de l’Hôpital général de Douala visités le lundi 19 juin 2017 par le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda. Il était question d’évaluer les travaux de réhabilitation engagés dans ces secteurs il y a quelques mois, dans le cadre du Plan d’urgence triennal (Planut), volet santé. A chaque étape, le Minsanté a posé des questions et reçu des explications de l’entreprise chargée de conduire les travaux. A première vue, on a l’impression que ça va dans tous les sens.
Après la visite de chantier, le ministre a tenu une réunion avec toutes les parties prenantes (maître d’œuvre, maître d’ouvrage, mission de contrôle et service technique de la formation sanitaire). De cet échange, il ressort que les travaux ont pris du retard, et qu’il faut tout mettre en œuvre pour que le chronogramme de livraison soit respecté d’ici le mois de décembre prochain.
Les travaux déjà effectués sont la pose des carreaux, des plafonds, de la première couche de peinture, etc. Toutefois, beaucoup reste à faire et il y a des points de blocage, évoqués au cours des échanges avec André Mama Fouda. Il s’agit notamment de la disponibilité du matériel, de la qualité de celui-ci, du traitement de l’air dans les blocs opératoires, de la distribution de l’énergie électrique au sein de l’hôpital et beaucoup d’autres zones d’ombre.
Le ministre a demandé de coordonner tout cela, pour trouver des solutions et faire avancer le chantier. En outre, il a insisté sur le respect du budget, sur la visibilitéà apporter dans la réalisation des travaux et l’arrimage de l’hôpital général de Douala aux normes internationales.
La réhabilitation profonde  des formations sanitaires, financée à hauteur de 150 milliards F dans le cadre du Planut, concerne les hôpitaux généraux de Yaoundé et de Douala, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé et prévoit la construction de huit centres hospitaliers régionaux et des hôpitaux de référence dans tous les chefs-lieux de région, à l’exception de Douala et de Yaoundé. Le ministre de la Santé publique a demandé que le service de consultation externe soit livré fin de juillet, lors de son prochain passage.
 

 

Réactions

 

 André Mama Fouda: «Livraison attendue en fin décembre»

Ministre de la Santé publique

« Le gouvernement a décidé d’un Plan d’urgence triennal (Planut), dont le volet santé dispose d’une enveloppe de 150 milliards de f. Cette enveloppe concerne la construction de huit centres hospitaliers, des hôpitaux de référence dans les huit chefs-lieux de région hors-mis Douala et Yaoundé, la réhabilitation de l’hôpital général de Douala et de Yaoundé, ainsi que le Centre hospitalier universitaire (CHU). Je suis à Douala pour visiter le chantier de l’hôpital général, chantier confiéà l’entreprise marocaine « Alliance Cameroun ». Les travaux ont démarré, ils sont de bonne qualité mais ils sont en retard. Nous devons travailler pour que ce chantier soit bien conduit et que la date de fin décembre 2017, soit l’ultime pour livrer ces travaux. Nous savons que c’est difficile parce que c’est un hôpital en service. Il est difficile de libérer tous les pavillons en même temps. J’ai prescrit une coordination de tout cela pour que des solutions rapides soient trouvées selon les règles de l’art. »

 

Musique: retour aux sources

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Culture

Monika NKODO | 21-06-2017 23:43

 Le nouveau label Wood Time Records qui promeut les trésors du patrimoine national a été présentéà la presse le 15 juin dernier à Yaoundé

 

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Méthode inhabituelle pour présenter son nouveau label. Une conférence de presse intellectuelle nourrie d’échanges et de débats sous la modération de François Bingono Bingono, anthropologue, avec parfois des dessous révélateurs autour de la musique, a permis de comprendre l’essence du concept Wood Time Records. Le 15 juin dernier au Centre culturel camerounais (CCC) à Yaoundé, ce projet s’est dévoilé au monde. Une satisfaction après deux ans de recherches, d’interrogations, de batailles d’idées mais aussi de voyages dans les coins reculés du Cameroun pour trouver ce son unique, cette souche ultime qui fera rentrer la musique locale dans une autre dimension. Les hommes derrière Wood Time Records, entre autres (tant ils sont nombreux) Armand Engoubou, le directeur général, Steve Ndzana, Pierre Gnao Ngomane ou encore Emmanuel Noubomo plus connu sous le nom de Kayou Roots le saxophoniste, ont exposé leur vision tout aussi traditionnelle que contemporaine de la musique.
Le but premier de Wood Time Records c’est de valoriser et vulgariser la culture camerounaise dans sa pureté, tout en travaillant à mettre en œuvre une véritable industrie culturelle. Et pour éclairer les sentiers de leur quête, ces messieurs ont conviéà leur table le Pr. Jean Tabi Manga, linguiste et le Pr. Hubert Mono Ndjana, philosophe autour du thème : « Wood Time Records, de l’authenticitéà l’émergence, enjeux d’une contribution musicale au développement ». Tous les deux ont convenu de l’importance d’un arrimage de la musique telle que pratiquée par nos ancêtres à travers des outils comme le Mvet, le tam-tam, aux instruments venus de l’Occident et acceptés par le mouvement de mondialisation.
La modernité serait alors une solution conforme pour permettre à la tradition camerounaise de se vendre sous d’autres cieux. « Les musiques de la forêt doivent-elles rester telles quelles ou doivent-elles évoluer, et ceci dans quelle direction ? », s’est demandé le Pr. Mono Ndjana. « Le nkul ou le balafon doivent être travaillés de manière à produire d’autres gammes, retransmettre la culture camerounaise tout en étant liée à celle du monde », a déclaré le Pr. Jean Tabi Manga. Ainsi, le saxophone de Kayou Roots, greffé en toute originalité aux sonorités produites par le nkul, le balafon, le tambour, etc., pourrait rencontrer un succès inattendu. Cette expérience musicale fouillée et inédite est contenue dans deux albums déjà publiés par Wood Time Records.
 

 

Jacques-Henri Eyrault: « Nous pouvons apporter notre savoir-faire »

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Sports

Steve LIBAM | 23-06-2017 11:17

Président de l’Olympique de Marseille, en visite de travail au Cameroun

 

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De quoi avez-vous parlé avec les acteurs du football camerounais ?


Nous avons rencontré le Premier ministre pour parler du développement du football au Cameroun, notamment de l’Académie nationale de football, un projet que je trouve ambitieux. Il va clairement dans le bon sens, celui d’un développement d’équipes de jeunes et d’une élite qui doit permettre d’afficher des résultats de très haut niveau. Notre volonté est de mettre la formation au cœur de notre stratégie. Ça veut dire trouver des partenaires, notamment en Afrique, qui vont nous accompagner dans nos efforts de détection, de définition d’un projet professionnel pour les jeunes joueurs, en respectant leur parcours pédagogique et leur progression.


Comment cela se décline-t-il ?


Par exemple, en envoyant des techniciens à Marseille pour découvrir et comprendre les méthodes de notre encadrement technique. Nous avons aussi à apprendre des méthodologies et de la philosophie de jeu que le Cameroun développe auprès de ses jeunes. Nous sommes conscients de l’importance de tout ce qui touche à la santé dans le football, à la préparation physique, et à la prévention des blessures… Nous pouvons peut-être apporter notre savoir-faire. Notre attente est d’identifier, aux positions qui nous semblent importantes, des talents qui auraient des qualités pour intégrer certaines de nos équipes de jeunes et notre équipe professionnelle. Nous voulons donner leur chance à des jeunes talents camerounais.

 

 

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