Centres d’hémodialyse: retour à la normale
| 25-07-2017 07:31
Le ministre de la Santé publique était hier à l’Hôpital général de Yaoundé pour constater que les soins sont à nouveau administrés aux malades à la fréquence requise.
Dans l’unité d’hémodialyse de l’Hôpital général de Yaoundé (HGY), le personnel ne chômait pas hier. La dizaine de générateurs dont dispose cette unitéétait occupée. Les malades prenaient leurs soins. Dans la salle attenante, une autre bonne dizaine attendait, chacun son tour, de passer au générateur. Pendant ce temps, André Mama Fouda, le ministre de la Santé publique est annoncé. Ce qui a contribuéà détendre un peu l’atmosphère. Car, il faut le dire, l’ambiance semblait encore crispée et les visages peu détendus malgré la bonne nouvelle : la disponibilité des kits d’hémodialyse.
Finalement, les kits de dialyse attendus sont arrivés vendredi dernier. Malgré l’avancée de la nuit, la prise en charge a repris son court normal dans cette formation hospitalière. Le ministre de la Santé publique est descendu à l’hôpial hier pour en avoir le cœur net : « S’assurer que cet important lot de consommables est dispatché dans les autres centres et que le service a repris son rythme à l’unité de dialyse de l’Hôpital général ». 66 patients étaient déjà dialysés depuis la nuit de vendredi sur environ 160 malades enregistrés. Le ministre a rendu visite aux patients sous générateurs et échangé avec certains. En salle, de petits mots gentils contribuaient à apaiser et à rasséréner. « Je suis venu apprécier de visu la qualité des soins. Le choix de l’Hôpital général est simplement imposé par la proximité. L’Etat accorde la même attention à tous les malades du Cameroun. Je suis venu surtout pour raviver la relation de confiance entre les malades et le personnel soignant, entre les malades et le gouvernement. On ne peut pas vous négliger, parce que chacun de nous a un parent malade », a-t-il déclaré. Le ministre de la Santé publique est venu aussi écouter. Et les représentants des malades ont posé leurs doléances : anticiper sur les ruptures et augmenter la capacité de prise en charge par séance. En attendant, les kits sont dispatchés vers les autres centres d’hémodialyse du pays où la situation se normalise également.
Le ministre, tout en comprenant leur instinct de survie, a fustigé leur mouvement d’humeur qui a provoqué le dysfonctionnement de l’hôpital, mettant en danger d’autres malades. Avant de partir, André Mama Fouda s’est acquitté d’un autre devoir : transmettre le message de réconfort du président de la République. « Il a donné des instructions fortes pour que vos soins soient de qualité », a-t-il déclaré.