| 03-07-2017 00:38
De belles retombées au terme de la bourse spéciale ouverte la semaine dernière dans le cadre du FODIAS 2017
Quoi de mieux que le Forum de la diaspora (FODIAS) pour vulgariser le Programme d’appui au retour des immigrés du Cameroun (PARIC). Une initiative du Fonds national de l’Emploi (FNE), qui a déjà permis le retour de 320 Camerounais au pays, dans le cadre d’un emploi salarié ou pour le lancement d’une entreprise.
Comme contribution à l’organisation de la première édition du FODIAS 2017, le FNE a ouvert un stand pour sensibiliser les participants au forum sur les opportunités que leur offre le PARIC. Un programme soutenu par divers partenaires dont la coopération allemande, espagnole et française. Le village du FODIAS au palais des Congrès de Yaoundé a ainsi servi de cadre pour la tenue d’une bourse de l’emploi spécial diaspora. Objectif : « vulgariser les actions et programmes du FNE en faveur des chercheurs d’emploi et des employeurs », explique Chantal Eloundou, chef de service intermédiation à l’agence régionale FNE Centre.
Si la bourse du FODIAS était spéciale, c’est parce qu’elle était à la fois physique et virtuelle. 57 chefs d’entreprise ont répondu à l’invitation du FNE et ont pu rencontrer physiquement des chercheurs d’emplois, notamment des participants au FODIAS. Dans le même temps, sur le site Internet du FNE, une fenêtre FODIAS était active. A ce niveau, les employeurs ont déposé leurs offres d’emploi, 17 au total. Parallèlement, 167 chercheurs d’emploi de la diaspora ont déposé leurs CV en ligne. Par un système d’interaction, des recrutements se sont fait directement en ligne, favorisant ainsi le retour au pays des immigrés. Et, « au vu de l’intérêt manifesté par les différents acteurs, ce site restera actif en permanence », assure Chantal Eloundou.
La dernière spécialité de la bourse de l’emploi du FODIAS portait sur la relance du programme de parrainage des microentreprises (MICROPAR). « Il s’agit ici d’une main tendue d’un chef d’entreprise bien établi ou d’une success story à une startup. Avec son expérience, le premier encadre le second, lui donne des conseils en management, bref le parraine pour que son entreprise survive et arrive à produire des gains et des emplois », explique Samuel Edouard Kotto Nje, chef de service des emplois indépendants au FNE. Durant le FODIAS, une vingtaine de chefs d’entreprise de la diaspora ont marqué leur accord pour parrainer des startups locales. D’ailleurs, 16 contrats de parrainage ont été signés dans ce sens. Par ailleurs, des Camerounais de la diaspora ont demandéàêtre parrainés par des chefs d’entreprises locales, dans la perspective d’une délocalisation. Des emplois en vue donc.