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Projet du barrage de Grand Eweng: le volet social en évaluation

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Jean Baptiste KETCHATENG | 02-03-2017 00:26

 

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Les commissions de constat et d’évaluation de l’environnement de ce projet sont réunies à Douala

 

Le président-directeur général de Hydromine, la compagnie internationale qui va construire le barrage de Grand Eweng, n’a pas caché sa volonté de sortir des sentiers battus pour parler de ce projet d’équipement hydroélectrique sur la Sanaga. Hier mardi, 28 février 2017 à Douala, où il présidait l’ouverture de quatre journées de travaux préparatoires relatifs aux déplacements des populations dans l’emprise du projet de cet immense chantier, François Mazé a usé de quelques comparaisons pour dire aux responsables combien l’affaire est sérieuse. En l’espèce, a-t-il promis, l’initiative des industriels entend se distinguer par des réparations « justes » qui laisseront le sentiment aux futurs déguerpis d’avoir fait don de leurs terroirs pour le progrès commun, et non d’avoir été dépouillés, frustrés.
Il s’agit d’un barrage qui pourra fournir jusqu’à 1800 mégawatts d’énergie électrique, quatrième dans le classement africain en la matière. Actuellement, a déclaré M. Mazé, la capacité nationale totale installée du secteur est de 1200 mégawatts. Grand Eweng coûtera environ 1500 milliards de F à ses constructeurs, mais aucun sou à l’Etat du Cameroun. La procédure élue pour son érection est en effet celle qu’on désigne en anglais Built Operate Transfer. Ce qui peut se résumer en un financement et une exécution par des privés qui exploiteront la production (l’exportation est prévue vers le Nigeria et le Tchad) durant une période contractuelle, avant le retour de ce bien stratégique dans le portefeuille de l’Etat.
Point n’est dès lors besoin d’insister auprès des responsables des ministères en charge de l’administration du territoire, de l’énergie, de l’eau et des domaines, des régions du Littoral et du Centre, des chefs représentant les communautés locales, sur l’importance de l’état des lieux qu’ils vont dresser. Pour autant, le gouverneur du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a souhaité que l’expérience serve àéviter les « méthodes stériles » d’ailleurs. Les délégués à la réunion devront donc produire un canevas de travail qui facilite le recensement complet et l’évaluation adéquate des biens des zones affectées par le projet dont la mise en service, en principe, surviendra en 2024.


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