| 17-02-2017 11:45
Le prolongement de cette voie centrale et plusieurs infrastructures en construction évalués vendredi dernier.
C’est une « route qui nous tient à cœur », a déclaré vendredi dernier le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), Fritz Ntonè Ntonè, en parlant du prolongement du boulevard de la République. Les premiers pavés placés sur la zone basse de cette artère, qui part du centre historique de la capitale des affaires pour les zones résidentielles de Douala, sont posés depuis quelques jours. M. Ntonè Ntonè s’est intéresséà la qualité du pavage avant de jeter un coup d’œil sur l’armature du nouveau pont enjambant la rivière Tongo Bassa.
Au bout d’une inspection de sept sites de chantiers dont la ville est le maître d’ouvrage, l’édile de Douala a dit sa satisfaction de voir les travaux évoluer normalement. Comme en ce qui concerne la route de Logpom à PK14 qui passe par Logbessou. Des caniveaux sont posés et les couches souterraines de la chaussée se succèdent, bien que les mesures officielles indiquent 15% d’avancement. La libération des emprises cause encore quelques soucis. Le profil de la route qui décongestionne des pans entiers des troisième et cinquième arrondissements est néanmoins bien distingué.
La future Maison de la culture sawa, près de la Bessèkè, est aussi en édification. Le quart de la tâche est réalisé sur un espace qui demande des efforts spéciaux. Un tapis de roches débitées reconstituera le sol de la fondation que l’on assèche sur ce terrain niché en dessous de la petite falaise d’Akwa. La seconde partie de construction, après le gros œuvre, de l’immeuble des services techniques de la CUD est elle aussi en cours. A la différence de la cité des Cinquantenaires où l’on en est encore au terrassement. Pour autant, observant la qualité d’études mises en cause, le maire a prescrit de faire le nécessaire pour éloigner les prestataires défaillants de futurs marchés et mieux encore, de leur faire réparer le préjudice qu’ils causent. Une manière de sensibiliser qu’il a encore partagée lors des visites des sites victimes d’éboulement et désormais aménagés de PK10 et Cité des palmiers. Il s’agira dans ces cas-ci de tout faire pour éviter des envahissements après la fin des travaux de stabilisation qui ont chacun franchi le tiers du cahier de charges.