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Portrait: Simon Koupenji, le logeur de Malantouen

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Régional
Eric Vincent FOMO | 04-01-2017 15:48

 

bamoun

Ancien député, cet opérateur économique se distingue par des investissements immobiliers permettant de loger agents et services  publics installés à Malantouen.

Le sourire avenant, le visage couvert de quelques rides, Simon Koupenji a déjà un vécu important sur cette terre. En effet, le natif de Malantouen n’a pas été un long crayon. Pourtant, il a un cœur d’or  pour ses congénères. En effet, ce sexagénaire, né en 1952, commerçant de profession, n’hésite pas à investir de l’argent dans son village. Son seul souci ? Améliorer le cadre de vie des populations. « J’ai vite compris que pour développer Malantouen, il fallait que les agents de l’Etat affectés ici, puissent y résider. Cela passe notamment par la disponibilité du logement », confesse l’ex-députéà l’Assemblée nationale. Il ajoute : « On ne peut pas parler de décentralisation tant qu’il n’y a pas de locaux existants dans chaque localité. Les gens m’accusent d’enterrer de l’argent. Parce que, selon eux, ce que je construis n’est pas rentable. Je dis non ! On ne le fait pas pour gagner de l’argent. J’ai l’ambition d’aider mon village. »


Simon Koupenji a déjàélevé deux grands immeubles, qui abritent les services administratifs et les agents de l’Etat affectés à Malantouen. Le coût du logement ne dépasse pas 25 000 Fcfa. Son amour pour son terroir ne date pas d’aujourd’hui. « Quand je suis revenu de l’Occident, après avoir réussi dans les affaires, j’ai préféré m’établir ici, plutôt qu’à Douala. Des gens sont venus de Nkongsamba, Melong, pour acheter des véhicules, des vêtements importés  d’Europe, chez moi. » Outre ces réalisations, Simon Koupenji s’est aussi distingué en rachetant une station-service, qu’il gère depuis plus de 20 ans, dans la ville. Cet établissement ravitaille en carburant les populations et les touristes. Surtout, elle a mis fin à la consommation du carburant frelaté, qui avait cours ici. C’est fort de ces acquis sociaux qu’il a reçu l’onction de la population. D’abord comme adjoint au maire de 1996 à 2002, puis comme députéà l’Assemblée nationale, de 2007 à 2013.


Dans cette Chambre basse du parlement, le fils de Malantouen s’est battu pour obtenir des projets utiles à sa contrée.  Ainsi, l’électrification rurale qui est en train d’être effectuée, est le fruit de ses combats. « J’avais aussi demandé que l’Etat puisse accorder une bretelle à Malantouen, sur le bitume qui passe de Foumban pour Magba. Mais, nous attendons  toujours. » L’avenir de Malantouen, il le voit en rose, pourvu, explique-t-il, que les élites s’asseyent sur la même table et échangent, à propos. Sans clivages politiques. De même, cet ange de bonté caresse le vœu de voir naître, à Malantouen, des savonneries qui pourront utiliser  comme matière première, l’huile de palme produite localement. Il voudrait aussi voir prendre corps, des raffineries, du café torréfié et conditionné sur place. « Avec une telle évolution, nos planteurs auront la possibilité de gagner plus et d’atteindre leur épanouissement. »

E.V.F.


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