| 01-12-2017 07:34
L’Etat du Cameroun à travers le ministère de la Santé publique a pris des mesures pour réduire le taux de prévalence.
Dans le cadre du combat contre la pandémie du VIH/sida au Cameroun, le gouvernement à travers le ministère de la Santé publique (Minsanté) a pris le taureau par les cornes.
L’objectif étant de réduire le taux de prévalence et d’améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
C’est ainsi que les prix des antirétroviraux (ARV) sont passés de la baisse des coûts à la gratuité. Les prix des antirétroviraux sont passés de 400 000 F à 70 000 F en 2000, puis à 23 000 F en 2003 suite à la signature d’une convention de financement avec la firme indienne Sipla.
Celle-ci sera encore révisée pour se situer aux alentours de 15 000 F jusqu’en 2005.
Puis à 3 000 F et 7 000 F selon que l’on est inscrit pour le protocole de première génération ou de seconde génération en 2006. C’est à partir du 1er mai 2007 que la gratuité des ARV décidée par le président de la République, Paul Biya prend effet pour toute personne éligible au programme national de distribution de ces médicaments contre le vih/sida.
En mai 2016, une décision du Minsanté fixe les prix subventionnés des examens de suivi biologique des personnes vivant avec le VIH/sida et traitées par les ARV.
Pour la mise en œuvre de cette décision, le Minsanté a mis en place un plan d’enrôlement des laboratoires pour la réalisation de l’examen de charge virale. Chaque région dispose des laboratoires territorialement compétent et organisés en réseau.
C’est le cas par exemple du Centre Pasteur du Cameroun, du Centre international de recherche Chantal Biya (CIRCB) et du Centre de santé de catholique de Nkolondom ont été retenus pour les régions du Centre, Sud et de l’Est.
Dans ces laboratoires, l’examen de charge virale coûte 5000 F tandis que le coût de la numération lymphocytaire CD4 est fixéà 2500 F. En plus de cela, toute personne déclarée séropositive est directement placée sous traitement ARV.
A cela s’ajoute le déploiement par le Minsanté des accompagnateurs psychosociaux pédiatriques (APS Ped) dans les formations sanitaires ayant une grande fréquentation en consultation prénatale.
Ceci pour la promotion du dépistage du VIH dans les services de pédiatrie, les consultations prénatales, entre autres. Les nouvelles unités mobiles de dépistages au niveau communautaires qui joue un rôle dans la mobilisation des femmes et la promotion de l’utilisation correcte des préservatifs entre autres n’est pas en reste.
Il s’agit en somme d’une mobilisation des ressources et partenaires tout azimut pour barrer la voie au sida.